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Les variations de l'activité solaire


charles.muller
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un autre lien intéressant qui ne fait que confirmer ce que je dis:

http://wattsupwithth...-index-crashes/

et ca circule sur internet cette faiblesse du cycle 24 mais non vaux mieux l'ignorer mais pas moi

Plusieurs remarques :

- L'indice AP se base sur la moyenne KP enregistrée par les magnétomètres. Exemple : si Avril est très riche en instabilité du champ géomagnétique, l'indice AP va augmenter. Au contraire s'il y'a peu d'éruption en mai par exemple, cette indice va baisser. S'il était anormalement bas entre 2008 et 2010, il remonte progressivement. L'année 2003 avait été très riche en aurore boréale et éruption solaire ce qui explique cette explosion de l'indice AP. Certes, 2000, 2001 avait été supérieur à 2010 et 2011, et là il y'a un manque, mais on ne dispose pas de suffisament d'informations sur les cycles précédents pour en tirer une conclusion satisfaisante et déclarer : "Le cycle 24 à un problème". Comparer deux cycles avec ces seuls paramètres c'est comme si l'on avait 5000 maisons à étudier, et qu'on n'avais les moyens que d'en étudier 2 !

Ace et Soho n'ont été lancés qu'en 1996, une microseconde à l'échelle du Soleil !

Ensuite concernant la théorie de L&P, très intéressante par ailleurs, là aussi je suis tenté de dire que tout est à la baisse, et qu'il y'a effectivement une baisse. Mais d'une part la tendance est relativement floue bien qu'à la baisse, et de l'autre, encore une fois j'aimerai comparer sur plusieurs cycles.

Encore une fois je ne dis pas que c'est faux, que le Soleil ne va pas vers une baisse de son activité magnétique, j'aurais tendance à dire qu'il y'a effectivement des signes ou des amorces d'une baisse de l'activité magnétique, renforcé par une baisse progressive, mais j'atténue très fortement cette baisse pour les raisons suivantes :

- Manque de moyen pour étudier le Soleil (comparer le cycle 23 et le 24 me semble un peu restreint. Si on avait pu avoir L&P depuis 1950, ainsi que l'indice AP depuis 1950, on gagnerait en précision)

- Baisse possible de l'activité, je maintiens cette thèse, mais la baisse ne sera pas vraiment marquée avant le cycle 27 qui atteindra sûrement un mimum de Dalton à ce moment là ! Quand à une activité quasiment nulle (Maunder), si tant est que c'est possible, pas avant le cycle 29-30 !

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Dans certain points Treivents tu abuses car par exemple quand tu dis :

"Le seul problème, c'est que cette affirmation de Mike, ce n'est même plus de la mauvaise foi mais carrément de la truanderie, parce que si l'on reprend sa propre liste des plus grosses éruptions depuis le début de ce cycle (lien), on constate qu'il y a eu pas moins de 8 éruptions de classe X cette année (ce qu'il qualifie "d'absence totale"). Ce n'est rien de moins que le double de 1999 (seulement 4 éruptions de classe X cette année la), l'année qu'il utilise en comparaison un peu plus bas dans son post pour montrer à quel point en 2011 il ne se passe rien par rapport à une année comme 1999 où on voyait qu'on était sur la voie d'un vrai maximum bien viril."

Déjà comparer 1999 avec 2011 n'a pas trop de sens puisque 1999 est 1 an avant le maximum du cycle solaire N°23 comme celui-ci a eu lieu en 2000 alors que 2011 est à un peu plus d'un an voir 2 ans avant le maximum du cycle N°24 prévu d'après les scientifiques de la NASA fin 2012 début 2013. Puis oui en 1999 il y a bien eu 8 éruptions de classe X mais il faut voir toutes les autres types d'éruptions aussi car il peut y avoir moins d'éruptions solaires de classe X car elles ont été plus fortes et donc de classe S. Et c'est justement le cas comme on le voit ci-dessous :

En 1999 il y a comme éruptions solaires suivant leurs classes (des moins fortes au plus fortes) :

- Classe C : 1860 éruptions solaires ;

- Classe M : 170 éruptions solaires

- Classe X : 4 éruptions solaires

- Classe S : 3202 éruptions solaires

-------------------

TOTAL : 5236 éruptions solaires

En 2011 il y a eu comme éruptions solaires suivant leurs classes (des moins fortes au plus fortes) :

- Classe C : 1076 éruptions solaires (moins qu'en 1999)

- Classe M : 103 éruptions solaires moins qu'en 1999)

- Classe X : 8 éruptions solaires (que 4 de plus)

- Classe S : 1368 éruptions solaires (2,3 fois moins qu'en 1999)

-------------------

TOTAL : 2555 soit 2 fois moins éruptions solaires surtout dans les éruptions solaires les plus fortes (classe S) !

Puis si on regarde certain éléments de l'activité solaire voilà que le champs magnétique et le vent solaire du Soleil sont tout de même plus faible que les cycles solaires précédents ce qui montre bien que l'activité solaire de ce cycle a une fois de plus baissé comme ce fut entre le cycle N°22 et 23. Par exemple la moyenne du Flux 10.7cm est cette année 2011 de 104,13 alors qu'en 1999 il a était de 153,60 et même en 1998 il a était un peu supèrieur a cette année 2011 avec 117,96.

Williams

Personnellement je ne discute pas sur le fait que le cycle solaire 24 sera plus faible d'environ 20-30% que le cycle solaire 24. Je dis simplement que certains voyaient quasiment un minimum de Dalton pour le cycle 24 et 25, alors qu'on est encore loin d'un minimum de Dalton que je verrais plutôt aux environs de 2040-2050 avec le cycle solaire 27 !

Quand aux éruptions solaire, leur intensité et leur fréquence, je reste prudent. Ca ne dépends que peu de l'activité solaire, mais de l'organisation magnétique des tâches solaires. Une grosse tâche isolée pourra donner une X10 si son organisation magnétique est très complexe, même si c'est le seul point noir à la surface, alors qu'une multitude ne pourra en donner que des B-C.

Mais je t'accorde le fait que pour l'instant on remarque une très légère (Je pèse mes mots en disant très légère) baisse de l'activité. Nous verrons par la suite comment évoluent les tâches solaire, et le nombre SSN.

Voilà pour ma part j'ai dis ce que j'avais à dire sur ce sujet, et je ne veux pas polémique inutilement, alors je reste sur mes positions, mais sans attaquer les autres intervenants. Chacun à le droit de penser ce qu'il veux !

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Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Personnellement je ne discute pas sur le fait que le cycle solaire 24 sera plus faible d'environ 20-30% que le cycle solaire 24. Je dis simplement que certains voyaient quasiment un minimum de Dalton pour le cycle 24 et 25, alors qu'on est encore loin d'un minimum de Dalton que je verrais plutôt aux environs de 2040-2050 avec le cycle solaire 27 !

Quand aux éruptions solaire, leur intensité et leur fréquence, je reste prudent. Ca ne dépends que peu de l'activité solaire, mais de l'organisation magnétique des tâches solaires. Une grosse tâche isolée pourra donner une X10 si son organisation magnétique est très complexe, même si c'est le seul point noir à la surface, alors qu'une multitude ne pourra en donner que des B-C.

Mais je t'accorde le fait que pour l'instant on remarque une très légère (Je pèse mes mots en disant très légère) baisse de l'activité. Nous verrons par la suite comment évoluent les tâches solaire, et le nombre SSN.

Voilà pour ma part j'ai dis ce que j'avais à dire sur ce sujet, et je ne veux pas polémique inutilement, alors je reste sur mes positions, mais sans attaquer les autres intervenants. Chacun à le droit de penser ce qu'il veux !

Pour ma part je n'ai jamais parler du fait que ce cycle 24 serait le minimum de Dalton ou Maunder mais le cycle 25, 26 et 27 dans une moindre mesure forcement seront très faible a mon humble avis.
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Personnellement je ne discute pas sur le fait que le cycle solaire 24 sera plus faible d'environ 20-30% que le cycle solaire 24. Je dis simplement que certains voyaient quasiment un minimum de Dalton pour le cycle 24 et 25, alors qu'on est encore loin d'un minimum de Dalton que je verrais plutôt aux environs de 2040-2050 avec le cycle solaire 27 !

Quand aux éruptions solaire, leur intensité et leur fréquence, je reste prudent. Ca ne dépends que peu de l'activité solaire, mais de l'organisation magnétique des tâches solaires. Une grosse tâche isolée pourra donner une X10 si son organisation magnétique est très complexe, même si c'est le seul point noir à la surface, alors qu'une multitude ne pourra en donner que des B-C.

Mais je t'accorde le fait que pour l'instant on remarque une très légère (Je pèse mes mots en disant très légère) baisse de l'activité. Nous verrons par la suite comment évoluent les tâches solaire, et le nombre SSN.

Voilà pour ma part j'ai dis ce que j'avais à dire sur ce sujet, et je ne veux pas polémique inutilement, alors je reste sur mes positions, mais sans attaquer les autres intervenants. Chacun à le droit de penser ce qu'il veux !

Oui comme tu dis chacun a le droit de penser ce qu'il veux.

Mais où a tu trouvé ou lus que le cycle solaire 24 sera plus faible d'environ 20-30% que le cycle solaire 23 ?

Car j'avais prévu un maximum avec une moyenne 90 wolfs à +ou-15 wolf comme le prouve ce lien de 2008 : /topic/33645-hiver-2008-2009/page__view__findpost__p__806195'>http://forums.infoclimat.fr/topic/33645-hiver-2008-2009/page__view__findpost__p__806195

Williams

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Oui comme tu dis chacun a le droit de penser ce qu'il veux.

Mais où a tu trouvé ou lus que le cycle solaire 24 sera plus faible d'environ 20-30% que le cycle solaire 23 ?

Car j'avais prévu un maximum avec une moyenne 90 wolfs à +ou-15 wolf comme le prouve ce lien de 2008 : /topic/33645-hiver-2008-2009/page__view__findpost__p__806195'>http://forums.infocl...post__p__806195

Williams

C'est aussi ce que je pense, donc on est d'accord la-dessus !
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D'ailleurs le soleil a dû envoyer ses "fusées" sur la suède, il y a deux personnes qui ont été touchés

Ou peut être parce que le soleil est trop calme et ils se sont endormis default_blushing.gif

http://spaceweather.com/submissions/large_image_popup.php?image_name=GApran-Strand-GS_20111206_MoonJupiter_0026_1323253804.jpg

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Dans certain points Treivents tu abuses car par exemple quand tu dis : [..]

Williams, si j'ai pris 1999 comme comparaison, c'est parce que c'était l'année que Mike avait lui-même choisi dans son post, alors que j'ai bien écrit moi-même que ce n'était pas la meilleure année pour faire des comparaisons car le cycle solaire était déjà plus avancé en 1999. Tu t'es trompé de cible.

Bien entendu du coup que 1999 compte plus d'éruptions que 2011, et d'ailleurs le contraire serait limite inquiétant. En tout état de cause, remarquer que le nombre d'éruptions importantes (C, M, X) de 2011 dépasse déjà la moitié de ce que l'on a pu observer en 1999, alors qu'en 2011 on sort à peine du minimum quand en 1999 la machine était déjà lancée depuis un an, je trouve cela déjà bien honorable. Quand on fait les rapports nombre d'éruption / flux solaire, 2011 a un score qui est tout sauf modeste.

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Williams, si j'ai pris 1999 comme comparaison, c'est parce que c'était l'année que Mike avait lui-même choisi dans son post, alors que j'ai bien écrit moi-même que ce n'était pas la meilleure année pour faire des comparaisons car le cycle solaire était déjà plus avancé en 1999. Tu t'es trompé de cible.

Bien entendu du coup que 1999 compte plus d'éruptions que 2011, et d'ailleurs le contraire serait limite inquiétant. En tout état de cause, remarquer que le nombre d'éruptions importantes (C, M, X) de 2011 dépasse déjà la moitié de ce que l'on a pu observer en 1999, alors qu'en 2011 on sort à peine du minimum quand en 1999 la machine était déjà lancée depuis un an, je trouve cela déjà bien honorable. Quand on fait les rapports nombre d'éruption / flux solaire, 2011 a un score qui est tout sauf modeste.

Ok pour la raison pour laquelle tu comparais avec l'année 1999.

Mais si on compare le cycle N°23 et N°24, la phase croissante de l'activité solaire du cycle N°23 va d'octobre 1996 (minimum) à avril 2000 (maximum) soit sur 43 mois. Et pour le cycle 24 la phase croissante de l'activité solaire a commencé en juillet 2008 qui est le minimum et ça fait depuis 41 mois déjà. Comme tu peux voir il y a que 2 mois de différence entre TOUTE la phase croissante du cycle N°23 et pour une partie de la phase croissante du cycle N°24 et pourtant l'activité solaire de ces derniers mois n'est pas comme les X mois avant le maximum en avril 2000. Ceci montre bien que l'activité de ce cycle solaire N°24 est bp plus faible que celle du cycle solaire N°23 puisque sur un même nombre de mois l'activité solaire n'est pas aussi forte en 2011 qu'en 2000.

Puis il est logique que le nombre d'éruptions importantes (C, M, X) de 2011 dépasse la moitié de ce que l'on a pu observer en 1999 vu que ça fait 41 mois déjà que le minimum est passé. Donc on ne sort pas à peine du minimum comme tu tentes de faire croire. Si non pour toi le maximum du cycle N°23 (avril 2000) qui est arrivé 43 mois après le minimum aurait eu lieu juste après son minimum (octobre 1996) default_laugh.png

Il faut voir que la lenteur de l'évolution de l'activité solaire montre justement que ce cycle solaire va bien être inférieur au cycle solaire N°23.

Williams

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Ok pour la raison pour laquelle tu comparais avec l'année 1999.

Mais si on compare le cycle N°23 et N°24, la phase croissante de l'activité solaire du cycle N°23 va d'octobre 1996 (minimum) à avril 2000 (maximum) soit sur 43 mois. Et pour le cycle 24 la phase croissante de l'activité solaire a commencé en juillet 2008 qui est le minimum et ça fait depuis 41 mois déjà. Comme tu peux voir il y a que 2 mois de différence entre TOUTE la phase croissante du cycle N°23 et pour une partie de la phase croissante du cycle N°24 et pourtant l'activité solaire de ces derniers mois n'est pas comme les X mois avant le maximum en avril 2000. Ceci montre bien que l'activité de ce cycle solaire N°24 est bp plus faible que celle du cycle solaire N°23 puisque sur un même nombre de mois l'activité solaire n'est pas aussi forte en 2011 qu'en 2000.

Puis il est logique que le nombre d'éruptions importantes (C, M, X) de 2011 dépasse la moitié de ce que l'on a pu observer en 1999 vu que ça fait 41 mois déjà que le minimum est passé. Donc on ne sort pas à peine du minimum comme tu tentes de faire croire. Si non pour toi le maximum du cycle N°23 (avril 2000) qui est arrivé 43 mois après le minimum aurait eu lieu juste après son minimum (octobre 1996) default_laugh.png

Il faut voir que la lenteur de l'évolution de l'activité solaire montre justement que ce cycle solaire va bien être inférieur au cycle solaire N°23.

Williams

Oui, légérement inférieur d'environ 20 à 30% au cycle solaire 23 avec une moyenne à 90-100 SSN au moment du maximum prévu fin 2012, voir début 2013.

Toutefois bien loin des prévisions catastrophiques à la 40-50 en maximum qu'on a parfois pu voir sur certains sites dont la réputation est douteuse !

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Oui, légérement inférieur d'environ 20 à 30% au cycle solaire 23 avec une moyenne à 90-100 SSN au moment du maximum prévu fin 2012, voir début 2013.

Toutefois bien loin des prévisions catastrophiques à la 40-50 en maximum qu'on a parfois pu voir sur certains sites dont la réputation est douteuse !

Oui tout à fait car certain disaient même qu'on allait vers un minimum de Maunder alors que c'est plutot vers minimum semblable à celui de Dalton (un plus important) qu'on semble aller comme le cycle N°25 devrait lui aussi baisser et être inférieur à celui du cycle solaire N°24 comme il devrait violer la loi GO voir ici : http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil2.htm

Car imaginons que le cycle N°25 baisse de 15 à 25% (donc déjà moins que le cycle solaire N°24) alors de 90-100 SSN on passerait environs vers 75 à 80 SSN ce qui serrait bien bas comparé à avant (180 SSN en 1978, 200 SSN en 1990 et plus les cycles solaires précédents).

Williams

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Je réponds ici à certains propos HS du forum "tendances saisonnières, hiver 2011/2012".

Magneto :

/topic/70701-tendance-hiver-20112012/page__view__findpost__p__1697553'>http://forums.infocl...ost__p__1697553

Si les variations des autres paramètres solaires, comme les UV, les rayons cosmiques, le vent solaire, etc... ( qui ont aussi varié avec la TSI, pendant le réchauffement de fond de l'air, des mers et pendant l'augmentation du contenu de chaleur des océans), influençaient assez fortement l'évolution du climat moderne, soit ça se verrait aussi dans ces mêmes données (comme par le passé avant le RC) en changeant son évolution, soit le bruit froid dû à ces paramètres solaires, est masqué par le RC. Donc de fait dans ce dernier cas, le RC serait largement plus puissant que l'influence solaire, sinon ça voudrait dire qu'il faudrait s'attendre à une sacrée évolution du RC, quand le bruit solaire sera aussi "chaud" qu'il est "froid" dans le graphe plus bas.

Et oui il faut être cohérent avec soi-même, car si ceux qui pensent que lorsque les paramètres solaires sont favorables au chaud, ils influencent assez fortement les données pour que le RC soit visible dans les données, en grande partie à cause du soleil; pour éviter la schizo, il faut obligatoirement qu'ils admettent aussi que ces mêmes paramètres produisent autant de froid que de chaleur, quand ils sont autant favorables au froid. Donc ce bruit fortement froid (d'après eux, vu qu'ils admettent qu'il est fortement chaud pour de mêmes écarts dans l'autre sens), qui n'arrivent même pas à freiner l'évolution à la hausse dans les diverses données observées, signifie qu'on est plutôt plus mal barré, que si on se contente de reprendre l'influence solaire sur le climat, admise dans la littérature, qui ne change pas grand chose au fond du problème et à la tendance de fond.

C'est quand même très clair sur ce graphe d'E Bard, que les obs auraient dû prendre un sacré coup de froid pour ceux qui pensent que les paramètres solaires ont une influence prédominante dans le RC :

bardsoleil062010.png

Ce n'est pas parce les spécialistes cherchent encore à expliquer de nombreux mécanismes physiques en rapport avec le soleil, que les menues variations habituelles observées dans les paramètres solaires, ont une influence de première espèce sur le climat moderne.

On ne peut pas dire d'un côté, c'est simple, le soleil avec ses variations habituelles (j'entends par là, des variations qui vont d'un Maunder à un grand maximum), a une action très puissante sur le climat, c'est pratiquement le principal responsable du RC moderne bien visible dans les données, et de l'autre, se dérober quand ça ne fonctionne pas du tout, en disant que c'est complexe quand on ne voit pas de changements significatifs dans les données alors que le soleil est incapable de modifier l'évolution du climat moderne avec des paramètres solaires au plus bas dans le graphique d'E. Bard.

Julien:

/topic/70701-tendance-hiver-20112012/page__view__findpost__p__1696106'>http://forums.infocl...ost__p__1696106

Il faut le faire pour ne pas être d'accord avec Tamino quand on ne comprend pas les paramètres concernés (par ex que SSN = proxy de TSI) et de simples graphes volontairement tronqués ! Enfin c'est pénible que tu propages ici ce genre de manipulations malhonnêtes des faux sceptiques.

Pour le graphe suivant, j'ai récupéré les données de TSI ici : http://lasp.colorado...orical_tsi.html et les données SST du NCDC dans l'explorateur du KNMI.

tsisst1954_2010.png

Pour l'évolution du climat on regarde uniquement les courbes noires, le reste c'est du bruit.

On remarquera que vers 1964 la courbure de la T indique une accélération (probablement NS) alors que la courbure de TSI indique carrément l'inverse de façon probablement significative.

Même s'il existait un éventuel décalage d'action d'environ 18 ans entre des points de changements importants, par exemple entre le mini de TSI et le mini de T, on aurait dû observer une stagnation de la courbe noire à partir d'environ 2001.

Dans les mers, http://www.skeptical...ontent_2011.jpg , la chaleur s'accumule toujours malgré le soleil faiblissant depuis 1983 et malgré des variations très défavorables à un moment ou à un autre, de tous les autres paramètres solaires.

Donc avant de dériver sur ces sujets à partir des poubelles du Net, consultez au minimum ce que dit la science pour le moment, dans des résumés simples et abordables (bien plus que les publications prévues pour être correctement comprises par de bons scientifiques) agrémentés des références des publications principales admises par les pairs :

http://www.skeptical...ntermediate.htm

http://www.skeptical...ng-advanced.htm

http://www.skeptical...ng-advanced.htm

Quelques doc en Français assez récents sur le sujet :

http://www.ipsl.fr/f...ns-Soleil-Terre

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Bonsoir ChristianP,

Tu me parle de poubelles du net et tu me sors des arguments venus tout droit de skepticalscience qui est assez réputé pour être un site assez peu ouvert d'esprit et dalleurs les démonstrations que ce site donne sont discutées par des scientifiques dits sceptiques ou solariste.

Premièrement merci de ne pas m'insulter de "manipulations malhonnêtes de faux sceptique" oui je fais, partie de ceux qui donne une importance conséquente aux variations naturelles du climat dans le réchauffement climatique récent, mais je ne nie pas ce réchauffement.

Quand aux océans on observe bien une stabilisation dans des couches peu profondes, mais depuis 2003 selon la source du NODC.

30ndo49.jpg

Ça, ce sont les projections du GISS:

28ix0yc.jpg

Et pour aller plus loin:

64frf4.jpg

La comparaison SST et anomalie thermique des océans prouve qu'au moins une grosse partie du réchauffement climatique récent (1976-1998) est due au fait que l'océan profond a libéré pas mal de calories en profondeur ce qui expliquerait le fait que nous n'avons pas connu un réchauffement exponentiel durant la décennie 2001-2010. L'impact du réchauffement climatique dans l'océan profond restera pour l'heure inconnu.

De plus il apparaît clairement évident (sur tes deux graphiques) que seule l'irradiance ne peut expliquer la variation des sst, je pense qu'elle y joue a long terme, mais les oscillations multidécennales, les courants océaniques, la fonte de la banquise, ainsi que l'échange d'énergie entre atmosphères est océans ont un grand rôle.

Sur ce dernier point je pense que l'océan a du relâché des calories pour les SST reste si élevé et que la température soit assez stable, mais la on s'éloigne du sujet.

Merci tout de même pour cette démonstration ! On s'éloigne donc un peu du sujet et je ne voudrais pas me faire modéré.

Juju

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C'est comme à chaque, non significatif... C'est lassant, parce que quand ce ne sont pas les températures de surfaces, c'est le contenu de chaleur en océan. Ce sera quelle variable qui suivra cette mode la prochaine fois ?

D'ailleurs vous noterez que malgré tout la pente est positive. Pour le refroidissement, il faudra retenter votre chance.

Et la comparaison avec les modèles, idem. Non, désolé, mais la science climatique n'est pas construite que sur des modèles, loin des là. Et ce graphique est bien trop réducteur vis-à-vis de la problématique du contenu de chaleur des océans. Je ne vais me lancer ici sur un approfondissement détaillé du sujet, d'autres le feront sans doute mieux que moi, mais c'est facile de claquer un graphique sans creuser un peu.

D'ailleurs, d'une manière plus général, contrairement à ce que semble penser Bob Tisdale, on n'évalue pas les modèles en traçant juste une régression linéaire sur les bonnes périodes montrant une divergence modèle/réalité. Et toujours contrairement à ce que laisse entendre Bob Tisdale, les modèles ne sont pas "tunés" pour leur faire dire ce que le Giec veut.

Sinon, "manipulations malhonnêtes de faux sceptique", cela ne vous plaît pas, d'accord. Alors, vous, comment qualifiez-vous quelqu'un qui manipule les données pour leur faire dire ce qu'elles ne disent ?

Et pour ceci : "qui est assez réputé pour être un site assez peu ouvert d'esprit", ah parce que WUWT (ou le blog de Tisdale si vous préférez) est réputé pour l'être ? default_whistling.gif

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l'océan profond a libéré pas mal de calories en profondeur ce qui expliquerait le fait que nous n'avons pas connu un réchauffement exponentiel durant la décennie 2001-2010. L'impact du réchauffement climatique dans l'océan profond restera pour l'heure inconnu.

default_confused1.gif

Tu peux préciser ce que tu veux dire par "l'océan global a libéré pas mal de calories" ?

Parce que si l'océan a libéré des calories, c'est qu'il s'est nécessairement refroidi (à moins de penser que l'océan créé sa propre chaleur et qu'il en a une réserve infinie...)

A partir du moment où l'océan ne créé pas de chaleur, il y a deux solutions :

- Soit il libère de la chaleur, et auquel cas il se refroidit

- Soit il se réchauffe, et auquel cas il absorbe de la chaleur

Ton affirmation selon laquelle "la comparaison SST et anomalie thermique des océans prouve qu'au moins une grosse partie du réchauffement climatique récent est due au fait que l'océan profond a libéré pas mal de calories" en te basant sur un graphique qui montre au contraire que l'océan a au contraire stocké des calories (qu'il a donc absorbé à l'atmosphère, réduisant d'autant l'impact du réchauffement) .. je ne sais même pas si tu te rends compte de l'énormité que tu as écrite default_blink.png

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Salut Treizevent tu fait bien de me reprendre car je n'arrivais pas a éditer mon message, en fait je pense que lorsque l'AMO et le PDO il s'en suit une libération plus importante de calories que lorsque ces facteurs sont négatif dans l'échange océans et atmosphère malgré que l'océan a continué à se réchauffer en profondeur ce qui suit une tendance de au réchauffement depuis plus d'un siècle dalleurs, mais je peux me tromper.

Paix, bien sur que ça reste sur une pente positif mais comme la température actuellement depuis quelques temps cette pente se rétracte, c'est une simple observation, vous me dirais qu'il faut attendre une période de 30 ans, je pense même qu'il faut voir ça sur plus longtemps, malgré tout l'on observe bien un ralentissement du réchauffement et même une stabilisation a court terme si l'on veut être exacte.

Je vous trouve un peu provocateur, vous semblez assez borné sur votre seule pensée-unique c'est dommage, je suis bien sur ouvert au fait que le co2 d'origine anthropique participe au réchauffement climatique depuis x années, cependant je ne crois que pas que ce soit le principal facteur et j'ai bien le droit d'émettre des doutes et d'avoir mon propre avis sur la question, dans une science si jeune avoir des certitudes c'est bien dommage.

N'osez pas discuter de manipulation, n'est-ce pas du CRU qu'a éclaté deux scandale ? C'est hors-sujet alors évitons d'inverser les rôles.

Fin du HS.

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Je réponds ici à certains propos HS du forum "tendances saisonnières, hiver 2011/2012".

Magneto :

/topic/70701-tendance-hiver-20112012/page__view__findpost__p__1697553'>http://forums.infocl...ost__p__1697553

Euh default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> merci de m'avoir cité mais , ce que j'ai à l'esprit est qu'on ne peut pas simplement tracer des conclusions de comparer des courbes T/SST, puisque vous avez pu le remarquer, je suis désappointé quand on fait ce genre de comparaison basique pour démontrer quoi que ce soit ! Je le répète ici, les effets du soleil sur la Terre et d'ailleurs les autres planètes du système solaire ne sont pas uniquement l'irradiance, au risque de me répéter , l'intensité du champ magnétique solaire, et ses effets indirects (nucléation nuageuse sont d'autant de facteurs à peine compris et/ou mesurés) qu'il est normal de voir des contradictions dans des comparaisons basiques de courbe qui mettent en relation soleil et climat.

Les mesures que j'affectionne le plus sont les mesures satellitaires (Deux exemples ici) , des gens bien ou mal intentionné, je sais pas, ont montré que des stations de mesure au sol avaient à coté d'elle parfois à quelques mètres, une sortie de climatiseur de bureau ou une source de chaleur impromptue, car l'urbanisation s'étendant, peux ont réfléchi au bien fondé d'une mesure scientifique en milieu dégradé.

Les courbes données par le GISS utilisent les stations au sol ou en mer --> http://pubs.giss.nasa.gov/docs/1987/1987_Hansen_Lebedeff.pdf

La courbe CRF ne colle pas avec la T GISS, je te l'accorde , mais franchement, je vous le dis à tous ici, j'aimerais attendre encore bien 10 ans de mesures pour faire un bilan, et j'espère vivement que nous soyons tous en bonne santé et présent ici pour en reparler avec plaisir !

Pour la thèse de l'inertie océanique pourquoi pas, je n'ai pas regardé mais étant un obsédé du pluricausal faudra que je creuse la question.

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Salut Treizevent tu fait bien de me reprendre car je n'arrivais pas a éditer mon message, en fait je pense que lorsque l'AMO et le PDO il s'en suit une libération plus importante de calories que lorsque ces facteurs sont négatif dans l'échange océans et atmosphère malgré que l'océan a continué à se réchauffer en profondeur ce qui suit une tendance de au réchauffement depuis plus d'un siècle dalleurs, mais je peux me tromper.

Cela ne change rien au problème : s'il y a libération plus importante de calories, cela doit se traduire par un refroidissement encore plus marqué de l'océan.

Soutenir que l'océan "a libéré plus de calories" tout en "continuant de se réchauffer", c'est comme si tu disais que le niveau d'eau dans une bouteille a augmenté après que tu aies rempli un verre à partir de l'eau de cette bouteille.

Pour le reste, peut-être que nous sommes bornés en effet, mais pour balayer un peu devant ta porte, pourquoi as-tu posté dans le topic hiver pour défendre ensuite ici, un graphique sur l'irradiance solaire dont on voit qu'il a été volontairement tronqué en 1995 pour empêcher le lecteur de se rendre compte que la corrélation ne fonctionne plus du tout au delà ? Si quelqu'un écrit que le réchauffement connaît une accélération phénoménale en postant un graphique arrêté en 1998, tu ne vas rien trouver à redire ?

Peut-être que oui nous sommes bornés, mais de ton côté, l'impression que tu donnes c'est d'être un aspirateur qui reprend tout ce qu'il peut trouver (peu importe la "qualité") du moment que cela va dans le bon sens, sous couvert de "moi je suis pas un mouton je pense par moi-même" mais qui n'a même pas assez d'esprit critique de se demander pourquoi le graphique qu'il poste s'arrête en 1995 alors que toutes les données sont disponibles jusqu'en 2011 et qu'il aurait suffit d'un coup de google pour les consulter et vérifier et se rendre compte qu'elles ne collent plus.

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Les mesures que j'affectionne le plus sont les mesures satellitaires (Deux exemples ici) , des gens bien ou mal intentionné, je sais pas, ont montré que des stations de mesure au sol avaient à coté d'elle parfois à quelques mètres, une sortie de climatiseur de bureau ou une source de chaleur impromptue, car l'urbanisation d'étendant, peu ont réfléchi au bien fondé d'une mesure scientifique en milieu dégradé.

Les courbes données par le GISS utilisent les stations au sol ou en mer --> http://pubs.giss.nasa.gov/docs/1987/1987_Hansen_Lebedeff.pdf

La courbe CRF ne colle pas avec la T GISS, je te l'accorde , mais franchement, je vous le dis à tous ici, j'aimerais attendre encore bien 10 ans de mesures pour faire un bilan, et j'espère vivement que nous soyons tous en bonne santé et présent ici pour en reparler avec plaisir !

Pour la thèse de l'inertie océanique pourquoi pas, je n'ai pas regardé mais étant un obsédé du pluricausal faudra que je creuse la question.

Les gens qui ont fait cela n'ont pas lu la littérature scientifique. Le problème de l'urbanisation a été traité maintes et maintes fois, et il en resort à chaque fois la même chose, l'effet est négligeable.

http://www.skepticalscience.com/urban-heat-island-effect.htm

http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/07/no-man-is-an-urban-heat-island/

http://berkeleyearth.org/Resources/Berkeley_Earth_UHI

ftp://ftp.soest.hawaii.edu/coastal/Climate%20Articles/Hansen%20Global%20surface%20Temps%202011.pdf

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/10/le-r%C3%A9chauffement-confirm%C3%A9-par-le-berkeley-group.html

...

De plus, les données satellites collent aux données de surface, si ce n'est que les mesures satellites ont une variabilité un peu plus grande. Attendre encore 10 ans n'a donc pas de sens.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Cela ne change rien au problème : s'il y a libération plus importante de calories, cela doit se traduire par un refroidissement encore plus marqué de l'océan.Soutenir que l'océan « a libéré plus de calories » tout en « continuant de se réchauffer », c'est comme si tu disais que le niveau d'eau dans une bouteille a augmenté après que tu aies rempli un verre à partir de l'eau de cette bouteille.

Je crois Treizevent que je me suis mal exprimé et qu'on ne sait pas compris. Quand j'ai dit : « La comparaison SST et anomalie thermique des océans prouve qu'au moins une grosse partie du réchauffement climatique récent (1976-1998) est due au fait que l'océan profond a libéré pas mal de calories… », je voulais dire qu'au fur et à mesure que l'océan s'est réchauffé celui-ci a aussi libéré de l'énergie dans l'atmosphère ce qui a été une des causes du réchauffement de la Terre. Cette libération d'énergie ne veut pas dire que l'océan aurait du se refroidir faute de quoi, un radiateur se refroidirait lors de la libération de son énergie, mais ce n'est pas le cas en raison de la source de celui-ci.

Pour l'océan c'est en gros semblable mis à part qu'on ne connaît pas le mécanisme de l'évolution d'un PDO- à un PDO+ donc du réchauffement de l'océan Pacifique de l'Est ainsi que d'un AMO- à un AMO+ donc du réchauffement de l'Océan Atlantique du Nord. Bien sur l'océan ne crée pas sa propre chaleur et et il n’en a pas une réserve infinie, mais sachant que bien de facteurs entre en jeu, étant donné la complexité de la nature il serait bon de savoir si ça ne pourrait pas venir de l'évolution de la banquise, des courants marins, des vents, des précipitions ou sécheresses dans diverses zones... Le principal bémol étant que nous ne connaissons pas tout sur la climatologie, dès lors les lois physiques dans ce domaine sont complexes lorsque plusieurs conditions entrent en jeux.

.

Pour le reste, peut-être que nous sommes bornés en effet, mais pour balayer un peu devant ta porte, pourquoi as-tu posté dans le topic hiver pour défendre ensuite ici, un graphique sur l'irradiance solaire dont on voit qu'il a été volontairement tronqué en 1995 pour empêcher le lecteur de se rendre compte que la corrélation ne fonctionne plus du tout au-delà ? Si quelqu'un écrit que le réchauffement connaît une accélération phénoménale en postant un graphique arrêté en 1998, tu ne vas rien trouver à redire ?

Au sujet de ce graphique, je n'ai pris que ce que j'ai pu trouver et qui correspondait avec ce dont nous débattions (comparaison des SST des océans avec l'anomalie de l'irradiation solaire). Tandis que pour les graphiques des SST l'on en trouve beaucoup plus et j'ai pris ceux qui ont étaient mis à jour.

Peut-être que oui nous sommes bornés, mais de ton côté, l'impression que tu donnes c'est d'être un aspirateur qui reprend tout ce qu'il peut trouver (peu importe la « qualité ») du moment que cela va dans le bon sens, sous couvert de « moi je ne suis pas un mouton je pense par moi-même », mais qui n'a même pas assez d'esprit critique de se demander pourquoi le graphique qu'il poste s'arrête en 1995 alors que toutes les données sont disponibles jusqu'en 2011 et qu'il aurait suffi d'un coup de google pour les consulter et vérifier et se rendre compte qu'elles ne collent plus.

Drôle de façon de parler, si autant que tu le penses et que tu l'affirmes nous pouvons tout trouver sur internet, voudrais tu me montrer un graphique comme celui-ci avec les courbes de l'anomalie des SST des 3 principaux océans ainsi que l'anomalie de la moyenne des SST des océans + la variation de l'anomalie de l'irradiation solaire à la même échelle mise à jour tout les mois avec sa source afin de pouvoir mieux comparer ???

Je vais en rester là pour ce H.S qui a été relancé par ChristianP hier alors que nous somme dans le post « Variation de l'activité solaire » et non, « évolution du climat. »

Juju

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Je crois Treizevent que je me suis mal exprimé et qu'on ne sait pas compris. Quand j'ai dit : « La comparaison SST et anomalie thermique des océans prouve qu'au moins une grosse partie du réchauffement climatique récent (1976-1998) est due au fait que l'océan profond a libéré pas mal de calories… », je voulais dire qu'au fur et à mesure que l'océan s'est réchauffé celui-ci a aussi libéré de l'énergie dans l'atmosphère ce qui a été une des causes du réchauffement de la Terre. Cette libération d'énergie ne veut pas dire que l'océan aurait du se refroidir faute de quoi, un radiateur se refroidirait lors de la libération de son énergie, mais ce n'est pas le cas en raison de la source de celui-ci.

Pour l'océan c'est en gros semblable mis à part qu'on ne connaît pas le mécanisme de l'évolution d'un PDO- à un PDO+ donc du réchauffement de l'océan Pacifique de l'Est ainsi que d'un AMO- à un AMO+ donc du réchauffement de l'Océan Atlantique du Nord. Bien sur l'océan ne crée pas sa propre chaleur et et il nen a pas une réserve infinie, mais sachant que bien de facteurs entre en jeu, étant donné la complexité de la nature il serait bon de savoir si ça ne pourrait pas venir de l'évolution de la banquise, des courants marins, des vents, des précipitions ou sécheresses dans diverses zones... Le principal bémol étant que nous ne connaissons pas tout sur la climatologie, dès lors les lois physiques dans ce domaine sont complexes lorsque plusieurs conditions entrent en jeux.

Votre radiateur est lui même connecté à une chaudière, qui est elle même alimenté en combustible, et il y a donc un équilibre entre le flux de chaleur (véhiculé par l'eau généralement) venant de la chaudière et la dissipation radiative et convective d'un émetteur. Quand vous coupez la chaudière, le radiateur va inéluctablement se refroidir en réchauffant la pièce... Pour l'Océan, vous me direz, ce n'est pas une chaudière, mais carréent une centrale de fusion nucléaire default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

De plus, le réchauffement continue. Même l'UAH donne 2010 a égalité avec 1998 (pas sur l'année civile, certes), avec des tendances identiques jusqu'en 1998 inclus et depuis 1998 inclus :

uahland.png

Si vous considérez que le climat s'est réchauffé depuis 76, admettez aussi qu'il s'est réchauffé depuis 1998, histoire d'être cohérent.

Si on se fait un premier bilan énergie qui vaut ce qu'il vaut, la seule source d'énergie de l'Océan est le Soleil, l'Océan dissipe de l'énergie à sa surface libre par divers mécanismes (chaleur sensible et latente), et accumule de l'énergie sous forme de chaleur sensible, c'est-à-dire une variation de température, un delta T. Par après, on est bien d'accord qu'entre en jeu des dérivées par rapport au temps, et que transitoirement peuvent apparaître une hausse de l'énergie et des températures. C'est le cas pour l'ENSO, ou la phase pré El Nino est marqué par une hausse des températures de surfaces et du contenu en chaleur de l'océan superficiel. Cela reste cependant un état transitoire.

Mais on parle bien ici de chaleur de l'océan superficiel. Les données de l'océan profond, plus récente je vous l'accord, montre également un enfouissement de chaleur dans les tréfonds des océans, ce qui fait qu'on arrive au paradoxe que l'océan se réchauffe globalement, gagne de l'énergie globalement, et pour autant réchauffe l'atmosphère... À part une explosion du flux solaire en 0.5 et 1.5 µm, non absorbé par l'atmosphère mais par les Océans, c'est mal barré pour résoudre votre paradoxe.

Et c'est trop facile après de rejeter la faute sur la "complexité" du climat, en se disant qu'avec un peu de chance, il doit bien exister un super état transitoire où la température et le contenu en chaleur de l'océan global (et pas seulement superficiellement) grime simultanément. Avec ce genre de raisonnement on ne va pas loin en sciences. De plus, les mécanismes de la PDO et de l'ENSO sont relativement bien compris, et ceux de l'AMO également. Si ce super état transistoire qu'on est censé tenir depuis mi 70 existait, cela se saurait quand même.

Au sujet de ce graphique, je n'ai pris que ce que j'ai pu trouver et qui correspondait avec ce dont nous débattions (comparaison des SST des océans avec l'anomalie de l'irradiation solaire). Tandis que pour les graphiques des SST l'on en trouve beaucoup plus et j'ai pris ceux qui ont étaient mis à jour.

C'est bien ce que vous dit TreizeVents default_laugh.png Vous prenez ce que vous trouvez sans chercher plus loin. Pour mémoire, tiré de Wikipedia :

"

Le scepticisme (du grec skeptikos, « qui examine ») est au sens strict une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude. Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude (ataraxia), loin des conflits de dogmes et de la douleur que l'on peut ressentir lorsqu'on découvre de l'incohérence dans ses certitudes.

"

L'emphase est ajoutée default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Drôle de façon de parler, si autant que tu le penses et que tu l'affirmes nous pouvons tout trouver sur internet, voudrais tu me montrer un graphique comme celui-ci avec les courbes de l'anomalie des SST des 3 principaux océans ainsi que l'anomalie de la moyenne des SST des océans + la variation de l'anomalie de l'irradiation solaire à la même échelle mise à jour tout les mois avec sa source afin de pouvoir mieux comparer ???

Cela, c'était la question à ne pas poser...

Le graphique en tant que tel n'existe peut être pas (je n'ai pas connaissance d'un tel graphique perso), mais toutes les données sont sur internet, et pour mémoire :

" Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue."

Les données sont ici :

http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadisst/

ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/

http://data.giss.nasa.gov/gistemp/

http://sidc.oma.be/sunspot-data/

...

Donc, je vais peut être vous paraître sec, mais soit vous mettez les mains dans le cambouis comme un vrai scpetique, soit vous arrêtez de brasser de l'air en récupérant ce que pouvez trouver sur Internet sans chercher plus loin.

Je vais en rester là pour ce H.S qui a été relancé par ChristianP hier alors que nous somme dans le post « Variation de l'activité solaire » et non, « évolution du climat. »

Juju

Gardez-vous d'aller plus loin et de rejeter la faute sur ChristianP.
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Personnellement, pour ma part, j'ai appris à ne plus écouter les sites en recherche de sensationnel, parce que pour eux c'est "cycle solaire extraordinaire", puis quelques années plus tard : "âge de glace à venir".

Ca ne se base pas sur une étude scientifique ou des faits réels éprouvés, mais simplement sur un ou deux graphiques à court terme (ex : Tendance AP) pour "renforcer" leur opinion.

Si l'océan se réchauffe depuis 100 ans, et qu'on part dans l'hypothèse que ce réchauffement s'arrête en 2011 (TRES PEU probable !), il ne faudra pas 1-2 ans pour les refroidir, mais des centaines d'années. La dilatation thermique de l'eau est bien plus progressive et longue que l'air et d'un facteur probablement de 10, voir 100x plus !

Quand bien même il serait admis que le Soleil perds en puissance magnétique et qu'il entraine avec lui un infime refroidissement planétaire (ex : 0.1°C), il sera contrebalancé par les océans, et par d'autres paramètres. Une éruption d'un volcan tel que le Mont St-Helens a des conséquences sur l'hémisphère identique à celle d'un cycle solaire faible (50-60ssn). Et encore, il ne s'agit ici que d'une hypothèse !

Et puis de toute façon, avec la tendance du Soleil, ce refroidissement hypothétique, n'aurait lieu que vers 2030-2040, si on suppose un Minimum de Dalton vers le SC27, ce qui reste tout à fait possible !

Donc pour les amateurs de vague de froid, et de refroidissement de l'Europe, je pense que cette théorie n'aura pas lieu de notre vivant, même si à l'échelle géologique, la terre affrontera encore des centaines de vague de froid, voir même de glaciation de l'Europe (Dans 10'000 ans par exemple). Mais nous ne seront plus là pour le voir, ou alors du sommet de notre petit nuage à jouer de la Harpe ? default_stuart.gif

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Votre radiateur est lui même connecté à une chaudière, qui est elle même alimenté en combustible, et il y a donc un équilibre entre le flux de chaleur (véhiculé par l'eau généralement) venant de la chaudière et la dissipation radiative et convective d'un émetteur. Quand vous coupez la chaudière, le radiateur va inéluctablement se refroidir en réchauffant la pièce... Pour l'Océan, vous me direz, ce n'est pas une chaudière, mais carréent une centrale de fusion nucléaire default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

De plus, le réchauffement continue. Même l'UAH donne 2010 a égalité avec 1998 (pas sur l'année civile, certes), avec des tendances identiques jusqu'en 1998 inclus et depuis 1998 inclus :

uahland.png

Si vous considérez que le climat s'est réchauffé depuis 76, admettez aussi qu'il s'est réchauffé depuis 1998, histoire d'être cohérent.

Si on se fait un premier bilan énergie qui vaut ce qu'il vaut, la seule source d'énergie de l'Océan est le Soleil, l'Océan dissipe de l'énergie à sa surface libre par divers mécanismes (chaleur sensible et latente), et accumule de l'énergie sous forme de chaleur sensible, c'est-à-dire une variation de température, un delta T. Par après, on est bien d'accord qu'entre en jeu des dérivées par rapport au temps, et que transitoirement peuvent apparaître une hausse de l'énergie et des températures. C'est le cas pour l'ENSO, ou la phase pré El Nino est marqué par une hausse des températures de surfaces et du contenu en chaleur de l'océan superficiel. Cela reste cependant un état transitoire.

Mais on parle bien ici de chaleur de l'océan superficiel. Les données de l'océan profond, plus récente je vous l'accord, montre également un enfouissement de chaleur dans les tréfonds des océans, ce qui fait qu'on arrive au paradoxe que l'océan se réchauffe globalement, gagne de l'énergie globalement, et pour autant réchauffe l'atmosphère... À part une explosion du flux solaire en 0.5 et 1.5 µm, non absorbé par l'atmosphère mais par les Océans, c'est mal barré pour résoudre votre paradoxe.

Et c'est trop facile après de rejeter la faute sur la "complexité" du climat, en se disant qu'avec un peu de chance, il doit bien exister un super état transitoire où la température et le contenu en chaleur de l'océan global (et pas seulement superficiellement) grime simultanément. Avec ce genre de raisonnement on ne va pas loin en sciences. De plus, les mécanismes de la PDO et de l'ENSO sont relativement bien compris, et ceux de l'AMO également. Si ce super état transistoire qu'on est censé tenir depuis mi 70 existait, cela se saurait quand même.

C'est bien ce que vous dit TreizeVents default_laugh.png Vous prenez ce que vous trouvez sans chercher plus loin. Pour mémoire, tiré de Wikipedia :

"

Le scepticisme (du grec skeptikos, « qui examine ») est au sens strict une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude. Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude (ataraxia), loin des conflits de dogmes et de la douleur que l'on peut ressentir lorsqu'on découvre de l'incohérence dans ses certitudes.

"

L'emphase est ajoutée default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cela, c'était la question à ne pas poser...

Le graphique en tant que tel n'existe peut être pas (je n'ai pas connaissance d'un tel graphique perso), mais toutes les données sont sur internet, et pour mémoire :

" Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue."

Les données sont ici :

http://www.metoffice...hadobs/hadisst/

ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/

http://data.giss.nasa.gov/gistemp/

http://sidc.oma.be/sunspot-data/

...

Donc, je vais peut être vous paraître sec, mais soit vous mettez les mains dans le cambouis comme un vrai scpetique, soit vous arrêtez de brasser de l'air en récupérant ce que pouvez trouver sur Internet sans chercher plus loin.

Gardez-vous d'aller plus loin et de rejeter la faute sur ChristianP.

Bonsoir Paix,

Je suis d'accord pour dire qu'entre 1976 et 2010 la température a augmenté par rapport aux années précédentes.

En ce qui concerne 2010, les données selon les organismes varient beaucoup, mais concrètement nous ne pouvons pas affirmer avec certitudes qu'entre 1998 et 2011 la température s'est réchauffée, évidement il faudra surement attendre entre 15 ans pour établir une tendance, mais pour le moment l'observation dément la poursuite d'un réchauffement rapide et important, nous sommes plus dans une phase de stabilisation ou d'un ralentissement soit temporaire soit définitif du réchauffement moderne. Je pense que tu sais très bien que comparer deux années ne veut pas dire grand-chose (en l’occurrence ici 1998 et 2010) sinon nous aurions pu affirmer la chose suivante qui est : « entre 1998 et 2008 la terre a subi un refroidissement important » pourtant, ce n'est pas forcement le cas si l'on regarde plus loin.

Attention ton graphique montre lui un réchauffement des continents et non un réchauffement global !

De 1976 à 1998 :

trendn.jpg

Depuis 1998 :

from1998.jpg

La stabilité récente des températures ou le ralentissement du réchauffement si tu préfères ce terme et sans équivoque.

Pour l'AMO et le PDO, à moins que tu me précises les mécanismes il me semble que c'est encore bien mal connu de la communauté scientifique,

Pour finir, concernant ce graphique en rapport avec les océans et le TSI, si les données sur Internet je serais ravi que tu nous face une démonstration et la nous ferions avancer le débat, cependant magnéto n'a pas tort, il faut prendre en compte toutes les influences solaires (UV, vent solaire, rayons cosmiques...)

Juju

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Pour finir, concernant ce graphique en rapport avec les océans et le TSI, si les données sur Internet je serais ravi que tu nous face une démonstration et la nous ferions avancer le débat, cependant magnéto n'a pas tort, il faut prendre en compte toutes les influences solaires (UV, vent solaire, rayons cosmiques...)

Tu as tous les liens vers les données : tu remets en cause des études scientifiques publiées, et tu ne sais même pas faire un graphique simple sous Excel ou Open Office ?
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