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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Bonsoir

Pour mesurer quoi ,l'épaisseur de la glace ? si il reste quelque chose en 2009!

Je ne suis expert en rien ;mais je sais qu'une glace de faible épaisseur fond comme neige au soleil .

En 2009, il en restera encore certainement quelques millions de km².Par contre, dans une dizaine d'années - c'est pas si loin -, c'en sera probablement fini en été de la banquise permanente (et donc d'une bonne partie de la population des ours polaires, ceux qui vivent de la chasse aux phoques et se reposent sur la banquise).

La tendance au phénoméne de disparition estivale des glaces flottantes restera sur une pente très forte d'ici là, avec de possibles et de toutes manières très courtes pauses provisoires d'une année ou deux.

La banquise d'hiver se reformera, mais progressivement de plus en plus mince...

Alain

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En 2009, il en restera encore certainement quelques millions de km².

Par contre, dans une dizaine d'années - c'est pas si loin -, c'en sera probablement fini en été de la banquise permanente (et donc d'une bonne partie de la population des ours polaires, ceux qui vivent de la chasse aux phoques et se reposent sur la banquise).

La tendance au phénoméne de disparition estivale des glaces flottantes restera sur une pente très forte d'ici là, avec de possibles et de toutes manières très courtes pauses provisoires d'une année ou deux.

La banquise d'hiver se reformera, mais progressivement de plus en plus mince...

(...)

Pour la banquise estivale, on verra bien, je doute pour ma part qu'elle disparaisse en dix ans.

Pour les ours blancs... ils ne vivent pas au milieu de l'océan Arctique, mais sur les côtes du bassin arctique. Et ils ont déjà l'habitude de se reposer en été sur des terres dans les lieux où il manque de glace. On verra bien ce qu'il en est à long terme, il est courant de voir un décalage de la période de reproduction pour s'adapter à un changement de milieu (car le problème essentiel est là, la disponibilité en nourriture puis en lieu de repos pendant la gestation et après la naissance, les ours blancs ont déjà vécu des périodes où l'Arctique était plus chaud qu'aujourd'hui et sans doute demain, il est faux de penser qu'ils ont besoin d'un environnement glacé toute l'année).

Bref, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de le voir disparaître, tout de même.

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(...)

4. Le CO2 est un GES, sans aucun doute. Le problème est son influence exacte sur le RC actuel. Contrairement à ce que les médias (et certains scientifiques) font croire, le CO2 d'origine humaine n'explique pas entièrement l'emballement du RC actuel

(...)

Quel emballement ?
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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Quel emballement ?

L'emballement que les médias sous-entendent à tord, et encore si on se focalise sur la période 1980-1998...
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La fonte de l'arctique semble être devenue un sujet "phare" aux consequences desastreuses...la dernière en date: l'augmentation du niveau de la mer...de quoi s'inquièter pour la camargue, île de Ré...etc etc (et dire que je voulais vivre à Nantes, quel fou je suis default_w00t.gif )

En attendant, les glaçons fondant dans mon verre de Pastis n'ont jamais fait débordé ce dernier. Raté pour l'arctique default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> , il faudra trouver d'autres causes dont certaines parfaitement valables (fonte des glaciers, dilatation de l'eau, où urbanisation mal maitrisée sur nos côtes default_huh.png ).

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La fonte de l'arctique semble être devenue un sujet "phare" aux consequences desastreuses...la dernière en date: l'augmentation du niveau de la mer...de quoi s'inquièter pour la camargue, île de Ré...etc etc (et dire que je voulais vivre à Nantes, quel fou je suis default_rolleyes.gif )

En attendant, les glaçons fondant dans mon verre de Pastis n'ont jamais fait débordé ce dernier. Raté pour l'arctique default_whistling.gif , il faudra trouver d'autres causes dont certaines parfaitement valables (fonte des glaciers, dilatation de l'eau, où urbanisation mal maitrisée sur nos côtes default_dry.png ).

Lorenz, un message tel que celui que tu viens d'écrire n'a aucunement lieu d'être.Je crois que personne ici (et surtout pas moi) n'a jamais prétendu que la fonte de la banquise arctique ferait directement monter le niveau des océans, à température constante des eaux !

Tout au plus pourrait-on dire que si le "glaçon dans le verre d'eau" disparait en été, le réchauffement des eaux (surtout que l'albèdo de l'eau est très inférieur à celui de la glace) provoquera leur dilatation et contribuera (fort modestement) à la hausse de leur niveau.

Alain

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Lorenz, un message tel que celui que tu viens d'écrire n'a aucunement lieu d'être.

Je crois que personne ici (et surtout pas moi) n'a jamais prétendu que la fonte de la banquise arctique ferait directement monter le niveau des océans, à température constante des eaux !

Tout au plus pourrait-on dire que si le "glaçon dans le verre d'eau" disparait en été, le réchauffement des eaux (surtout que l'albèdo de l'eau est très inférieur à celui de la glace) provoquera leur dilatation et contribuera (fort modestement) à la hausse de leur niveau.

Alain

Je ne parlais pas pour toi, l'idée que la fonte de l'arctique provoquerait une hausse du niveau des océan est malheureusement très répandue parmi nos journalistes compétents surtout en ce moment. Et en ce sens, mon post répond au sujet: RC= fonte de la banquise =(?)hausse du niveau des océans default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Lorenz, un message tel que celui que tu viens d'écrire n'a aucunement lieu d'être.

Je crois que personne ici (et surtout pas moi) n'a jamais prétendu que la fonte de la banquise arctique ferait directement monter le niveau des océans, à température constante des eaux !

Tout au plus pourrait-on dire que si le "glaçon dans le verre d'eau" disparait en été, le réchauffement des eaux (surtout que l'albèdo de l'eau est très inférieur à celui de la glace) provoquera leur dilatation et contribuera (fort modestement) à la hausse de leur niveau.

Alain

Oui Alain sur ce topic consacré à des lecteurs avertis , mais malheureusement beaucoup de gens non connaisseurs pensent réellement que la fonte de l'Arctique provoquerait directement la montée des océans par plus d'eau déversé dans l'océan .

C'est là qu'on voit le déficit de communication face au grand public de toutes les alertes ou catastrophisme dans ces sujets relatifs au RC

PS : Lorenz vient juste de répondre à ma place , moi qui voulait apporter ma modeste contribution au débat default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Si l'on se targue d'être dans un forum de gens avertis, au moins on emploie les bons termes pour désigner les choses.

Nous ne sommes pas dans le topic "hausse du niveau de la mer" mais "banquises et changements climatiques".

Le but de ce topic est d'"étudier" le comportement de ces banquises en fonction d'une évolution climatique régionale ou globale.

Revenons aux bons termes.

Par exemple lorsqu'on dit "l'Arctique", à quoi fait-on référence?

L'Arctique c'est, je cite wiki:

"L’Arctique est la région entourant le pôle Nord de la Terre, à l’intérieur et aux abords du cercle polaire. Elle se situe à l'opposé de l'Antarctique. L'Arctique inclut une partie du Canada, du Groenland (territoire du Danemark), de la Russie, des États-Unis (Alaska), de l'Islande, de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de l'océan Arctique.

Il existe plusieurs définitions de la région arctique. La limite généralement admise est donnée par le cercle Arctique (latitude 66° 33'N), qui marque la séparation entre le soleil de minuit et la nuit polaire. D'autres définitions sont basées sur des données climatiques et environnementales, comme la courbe isotherme correspondant à 10°C au mois de juillet, qui marque la limite au-delà de laquelle les arbres ne poussent plus. Politiquement et socialement, la région arctique inclut les territoires du nord des huit états arctiques, plus la Laponie, bien qu'en sciences naturelles cette partie soit considérée comme subarctique."

Parler de "fonte de l'Arctique" ne veut donc pas dire grand chose.

Le réchauffement de l'Arctique a bien pour conséquence la hausse du niveau de la mer de par la fonte des glaces continentales qui y règnent, la plus fameuse étant l'inlandsis du Groenland.

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Si l'on se targue d'être dans un forum de gens avertis, au moins on emploie les bons termes pour désigner les choses.

Revenons aux bons termes.

Par exemple lorsqu'on dit "l'Arctique", à quoi fait-on référence?

Je souhaitais completer ta définition par celle-là:

http://www.techno-science.net/?onglet=glos...definition=2549

Et je souligne cet élément suivant: "L'Arctique est constituée principalement d'un océan gelé (banquise)" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Tu te doutes bien que j'évoquais cet océan dans mes propos...de plus banquise et niveau des océans sont des éléments que nous pouvons associer en cohérence avec l'actualité de ces derniers jours.

Mais il est vrai que j'aurais pu l'évoquer tout aussi bien dans le topic "Hausse du niveau de la mer" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je souhaitais completer ta définition par celle-là:

http://www.techno-science.net/?onglet=glos...definition=2549

Et je souligne cet élément suivant: "L'Arctique est constituée principalement d'un océan gelé (banquise)" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Tu te doutes bien que j'évoquais cet océan dans mes propos...de plus banquise et niveau des océans sont des éléments que nous pouvons associer en cohérence avec l'actualité de ces derniers jours.

Mais il est vrai que j'aurais pu l'évoquer tout aussi bien dans le topic "Hausse du niveau de la mer" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

je ne me doute de rien du tout, je lis c'est tout.

lorsqu'on dit que l'Arctique est constitué principalement d'un océan gelé cela, pour le moins, peut prêter à confusion.

l'Arctique est constitué par tout ce qui concerne le nord du cercle arctique.

point.

Si l'on parle de volume de glace le volume de la banquise est de l'ordre de 30000 km3.

La fonte de cette banquise de mer ne se traduit évidemment pas par une hausse quelconque du niveau de la mer .

La glace continentale de l'Arctique, si l'on excepte l'eau gelée du permafrost, c'est principalement le Groenland et l'extrème nord du Canada.

Ceci représente tout de même, uniquement pour le Groenland, de l'ordre de 2 millions de km3.

Donc si l'on parle volume de glace, l'Arctique c'est "principalement" les glaces continentales.

Parler de "fonte de l'Arctique", encore que je n'aime guère cette expression, concerne donc principalement la fonte du Groenland.

Il faut être, par conséquent, un minimum précis.

Et ne pas en profiter, accessoirement, pour nous faire un anti-alarmisme médiatique de bon aloi, de plus en plus, hélas, répandu sur ce forum. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Et ne pas en profiter, accessoirement, pour nous faire un anti-alarmisme médiatique de bon aloi, de plus en plus, hélas, répandu sur ce forum. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pourquoi "hélas" ? Si les médias nous bombardent sans cesse QUE des informations alarmistes en dépit de nombreuses réserves scientifiques ou de données modérant l'"emballement" du RC, je trouve çà plutôt sain que des gens relatives ces propos (avec à l'appui de vraies informations), n'en déplaisent aux réchauffistes...Si ces idées d'anti-alarmistes se développent de plus en plus sur ce forum, c'est en rétroaction (pour employer un terme propre au RC) au matraquage médiatique.
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Pourquoi "hélas" ? Si les médias nous bombardent sans cesse QUE des informations alarmistes en dépit de nombreuses réserves scientifiques ou de données modérant l'"emballement" du RC, je trouve çà plutôt sain que des gens relatives ces propos (avec à l'appui de vraies informations), n'en déplaisent aux réchauffistes...

Si ces idées d'anti-alarmistes se développent de plus en plus sur ce forum, c'est en rétroaction (pour employer un terme propre au RC) au matraquage médiatique.

Certes mais ne pas tomber dans l'excès inverse non plus.

Tout ce que raconte la presse à ce sujet n'est pas catastrophiste il y a également des informations.

La propagande sceptique s'efforce bien sûr de mettre tout dans le même sac.

Perso je n'ai pas la sensation que l'on assiste à un matraquage médiatique nous parlant d'un éventuel emballement du RC.

On a bp parlé, évidemment, de la banquise arctique mais à part peut-être dans la presse à scandales (que je ne lis pas) je n'ai pas vu d'article bien précis parlant d'un emballement du RC.

Ceci dit personne non plus ne peut affirmer qu'un genre de seuil climatique, au moins local, n'a pas été franchi à cette occasion.

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Si l'on parle de volume de glace le volume de la banquise est de l'ordre de 30000 km3.

Je savais que des recherches sur le volume de glace de la banquise etaient en cours, mais je ne savais pas qu'ils avaient réussi à le determiner.

La source de ce chiffre m'interesse...(et ce n'est pas une question d'inquisiteur anti alarmiste default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Et il est vrai que le Groenland (par son relief caractéristique) est un énorme reservoir de glaces default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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La source de ce chiffre m'interesse...

bah la source c'est moi.

si on prend 14 Mkm2 (pas loin de l'extension maximale) et qu'on multiplie par une épaisseur moyenne de 2m cela fait 28000 km3.

Si je prends une superficie moyenne de 10Mkm2 et que je multiplie par une épaisseur de 3m cela fait 30000km3.

c'est peut-être un peu plus, un peu moins, c'est l'ordre de grandeur qui m'intéresse.

et ce n'est pas une question d'inquisiteur anti alarmiste wink.gif

ça je sais pas, mais y se trouve que les sceptiques je les répère très très vite default_flowers.gif
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Posté(e)
Pont de dore (63) 330 m

Il faudrait peut être démocratiser pour le commun des mortels vos débats , certes intéréssant .

La glace de l'articque font à vitesse grand V depuis une dizaine d'années et les différentes courbes le montrent et là personne ne peut le contredire.Alors que cela provienne des GES ou de l'activité cyclique du soleil quel importance.Je pense que le débat devrait ce concentrer sur les solutions pour s'y adapter le mieux possible .

Peut être que notre vie est trop aseptisée et ne nous le permette plus ?

Pour ma part je suis convaincu que le changement climatique est le sujet le plus grave de notre planéte car je vie à la campagne et chaque jour qui passe me conforte dans cette idée.

Je suis ravis de vous lire ,mais vos forum sont aussi lu par des gens non scientifiques.

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(...)

La glace de l'articque font à vitesse grand V depuis une dizaine d'années et les différentes courbes le montrent et là personne ne peut le contredire.Alors que cela provienne des GES ou de l'activité cyclique du soleil quel importance.Je pense que le débat devrait ce concentrer sur les solutions pour s'y adapter le mieux possible .

Non. Pour trouver une éventuelle "solution" à un problème, il faut analyser ce pb et connaître ses causes. Raison pour laquelle on débat ("on", ce sont les chercheurs, pas nous ici qui les commentons). Je n'ai personnellement aucune raison de croire Rignot plutôt que Chylek (deux chercheurs) sur l'analyse de la variabilité naturelle / forcée en Arctique. Or, ils disent des choses contradictoires. Ce n'est pas parce que Rignot est fort en communiqué de presse que cela influe mon jugement rationnel. Plutôt le contraire, même : quand on perd du temps et de l'énergie à flatter les médias, c'est autant de perdu pour la recherche...
Pour ma part je suis convaincu que le changement climatique est le sujet le plus grave de notre planéte car je vie à la campagne et chaque jour qui passe me conforte dans cette idée.

(...)

Certes, mais nous avons tous nos convictions "intimes" (j'ai vécu à la campagne et cela a contribué à me "persuader" du contraire). L'intérêt de se référer à la science, c'est que l'on ne se contente pas de discuter au café du commerce, on fait l'effort d'argumenter sur la base de travaux. C'est-à-dire de gens qui consacrent leur existence à explorer / expliquer le réel, et qui méritent pour cela notre attention et notre reconnaissance. En tout cas la mienne.
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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Je pense que le débat devrait ce concentrer sur les solutions pour s'y adapter le mieux possible .

Je pense que l'humanité ne va pas trop avoir de difficultés à s'adapter au RC car s'il continu (ce n'est pas démontré) comme le GIEC le prévoit (ce qui n'est pas gage de vérités), il se fera relativement progressivement...Je pense aussi qu'il faudrait mieux s'adapter à l'augmentation de la population mondiale et de son accession à l'économie de marché. Les anciens pays industrialisés ont intérêt à se préparer. De plus, à l'heure actuelle, une seule planète ne pourra suffire à satisfaire les besoins de tout le monde. Mais c'est un autre débat.
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Je ne sais pas trop où le mettre, je choisis ici en supposant que le Groenland est inclus. En substance, une équipe de chercheurs de l'Université de l'Ohio a suggéré lors du dernier meeting AGU que la fonte du Groenalnd pourrait être en partie liée des causes naturelles encore mal observées et donc modélisée, à savoir le réchauffement par la base (avec la fameuse lubrification), c'est-à-dire directement par le magma sous la croûte terrestre. Quand cette dernière n'est pas très épaisse, la chaleur du manteau (ou du volcanisme sous-terrain) pourrait faire fondre les glaces au-dessus et favoriser le "flot" de certains grands glaciers. C'est semble-t-il ce que les chercheurs soupçonnent pour le Nord-Est du Groenland.

(Traduit vite, vous pouvez corriger).

EARTH'S HEAT ADDS TO CLIMATE CHANGE TO MELT GREENLAND ICE

COLUMBUS , Ohio -- Scientists have discovered what they think may be another reason why Greenland 's ice is melting: a thin spot in Earth's crust is enabling underground magma to heat the ice.

They have found at least one "hotspot" in the northeast corner of Greenland -- just below a site where an ice stream was recently discovered.

The researchers don't yet know how warm the hotspot is. But if it is warm enough to melt the ice above it even a little, it could be lubricating the base of the ice sheet and enabling the ice to slide more rapidly out to sea.

Ralph von Frese

The behavior of the great ice sheets is an important barometer of global climate change, said Ralph von Frese, leader of the project and a professor of earth sciences at Ohio State University. However, to effectively separate and quantify human impacts on climate change, we must understand the natural impacts, too.

Crustal heat flow is still one of the unknowns -- and it's a fairly significant one, according to our preliminary results.

Timothy Leftwich, von Frese's former student and now a postdoctoral engineer at the Center for Remote Sensing of Ice Sheets at the University of Kansas, presented the study's early results on Thursday, December 13, 2007, at the American Geophysical Union meeting in San Francisco.

von Frese's team combined gravity measurements of the area taken by a Naval Research Laboratory aircraft with airborne radar measurements taken by research partners at the University of Kansas. The combined map revealed changes in mass beneath the Earth's crust, and the topography of the crust where it meets the ice sheet.

Below the crust is the mantle, the partially molten rocky layer that surrounds the Earth's core. The crust varies in thickness, but is usually tens of miles thick. Even so, the mantle is so hot that temperatures just a few miles deep in the crust reach hundreds of degrees Fahrenheit, von Frese explained.

It could be that there's a volcano down there, he said. But we think it's probably just the way the heat is being distributed by the rock topography at the base of the ice.

Where the crust is thicker, things are cooler, and where it's thinner, things are warmer. And under a big place like Greenland or Antarctica , natural variations in the crust will make some parts of the ice sheet warmer than others, he said.

The ice thickness, the temperature at the base of the ice, and ground topography all contribute to the forming of an ice stream -- a river of ice that flows within a larger ice sheet. In recent years, Greenland ice streams have been carrying ice out to sea faster, and ice cover on the island has been diminishing.

Once the ice reaches the sea, it melts, and global sea levels rise.

The complete melting of these continental ice sheets would put much of Florida, as well as New Orleans, New York City and other important coastal population centers, under water, von Frese said.

The ice sheet in northeast Greenland is especially worrisome to scientists. It had no known ice streams until 1991, when satellites spied one for the first time. Dubbed the Northeastern Greenland Ice Stream, it carries ice nearly 400 miles, from the deepest interior of the island out to the Greenland Sea.

Ice streams have to have some reason for being there. And it's pretty surprising to suddenly see one in the middle of an ice sheet, von Frese said.

The newly discovered hotspot is just below the ice stream, and could have caused it to form, the researchers concluded. But what caused the hotspot to form?

It could be that there's a volcano down there, he said. But we think it's probably just the way the heat is being distributed by the rock topography at the base of the ice.

Collaborator Kees van der Veen began working on the project when he was a visiting associate professor of geological sciences and research scientist at Byrd Polar Research Center at Ohio State. He is now at the University of Kansas.

Recent observations indicate that the Greenland Ice Sheet is much more active than we ever believed, van der Veen said. There have been rapid changes in outlet glaciers, for example. Such behavior is critically linked to conditions at the ice bed. Geothermal heat is an important factor, but until now, our models have not included spatial variations in heat, such as this hotspot.

Our map is the first attempt at quantifying spatial variations in geo-heat under Greenland -- and it explains why the Northeast Greenland Ice Stream is where it is, van der Veen added.

To measure actual temperatures beneath the ice, scientists must drill boreholes down to the base of the ice sheet-- a mile or more below the ice surface. The effort and expense make such measurements few and far between, especially in remote areas of northeast Greenland.

For now, the researchers are combining theories of how heat flows through the mantle and crust with the gravity and radar data, to understand how the hotspot is influencing the ice.

Once they finish searching the rest of Greenland for other hotspots, they hope to turn their attention to Antarctica.

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forcément, il fallait bien trouver un argument autre que le RC... default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

c'est comme l'augmentation des GES: c'est pas à cause de l'activité industrielle humaine mais à cause de l'activité intestinale bovine.

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

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Le but de cette étude n'est pas de dire que la fonte de la banquise n'est pas du au RC. Elle émet une hypothèse nouvelle, inconnue, qui peut expliquer une partie du phénomène. Après je laisse aux experts d'en vérifier la pertinence.

De même, l'augmentation des GES est du (entre autre) à l'activité humaine ET à l'activité intestinale bovine. La problématique est de savoir l'importance des GES anthropiques dans le RC actuel (insignifiant, léger ou important).

Les études qui ne vont pas dans le sens des idées préconçues sur le RC n'ont initialement pas le but ultime de conforter les thèses des sceptiques. Elles émettent des hypothèses (vraies ou fausses) qui peuvent par la suite être reprises par les sceptiques et ainsi renforcer leurs argumentaires.

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Prévision de disparition estivale de la banquise arctique

Voici une info non encore citée sur le forum : les prévisions du Professeur Wieslaw Maslowski au récent congrès de l'AGU, citées dans un article de la BBC: http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7139797.stm, avec une interview audio et des liens sur ce sujet précis. Le CV de Maslowski est ici http://research.nps.navy.mil/cgi-bin/vita....p;id=1023568034, la présentation de ses travaux et du modèle ici: http://www.oc.nps.navy.mil/~pips3/ . Je n'ai pas encore trouvé la présentation elle-même, mais ça va sortir quelque part je pense...

Voici un essai de traduction d'extraits de l'interview, et du vrai travail du journaliste sur ce sujet.

La prévision est: disparition estivale de la banquise arctique en 2013. C'est le résultat d'un modèle (d'après Maslowski) plus précis que ses prédécesseurs: maille plus fine/haute résolution, prise en compte de l'atmosphère, de l'épaisseur de la glace, des modifications d'albedo, des couches des côtes, de la glace et de l'eau (45 couches), des entrées d'eau relativement chaude de l'Atlantique et du Pacifique, de la couche de neige superficielle. Le modèle a besoin de 7 jours de Cray T3E à 128 processeurs pour calculer 1 année... c'est du lourd.

Donc, prévision en 2013. Bon, vous (au moins certains...) allez me dire "depuis cet été 2007, on parle moins de fonte à l'horizon de 2100, et plutôt d'horizon plus proche"... mais cette prévision a été obtenue à partir des données de 1979 à 2004 - et donc sans les données de 2005, 2006 et 2007, soit deux années de record de minimum... Maslowski dit dans l'interview "au regard de l'absence de ces deux années dans les données, on pourrait aller jusqu'à dire que la date de 2013 est déjà trop conservatrice" (je n'ose pas traduire "tiède"). Ecoutez l'interview, elle est terrible.

Commentaire du professeur Peter Wadham (il étudie l'épaisseur de banquise depuis des sous-marins de la Royal Navy): "Certains modèles ne prennent pas les réalités physiques en compte. La glace s'amincit beaucoup plus vite qu'elle ne rétrécit; l'arctique est désormais règlé pour de nouvelles pertes de glace les prochaines années; ce n'est pas un cycle, ni une simple fluctuation. La perte de glace de cette année 2007 préconditionne le même phénomène l'an prochain, en pire. A la fin, la glace fondra d'un seul coup. Ce ne sera peut-être pas dès 2013 mais ce sera bientôt, bien avant 2040".

Commentaire de Mark Serreze, du NSIDC: "Il y a quelques années, je pensais à 2050 ou 2070, avant 2100, parce c'était ce que les modèles nous disaient. Mais on a vu [en 2007] que les modèles ne sont actuellement pas assez rapides; nous perdons la glace beaucoup plus rapidement. 2030 ne me semble plus si loin pour çà." et plus loin "les projections de Maslowski sont peut-être un peu agressives, (...) mais c'est un malin et je ne serais pas surpris que ses prévisions se réalisent".

Bon, je vais chercher ma bouée-canard, moi...

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Toujours à l'AGU et à la BBC, je vous propose http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7141635.stm, sur les records de l'année en Arctique.

Je pense qu'il est inutile de revenir sur la perte de surface...mais voici d'autres infos:

- Don Perovich surveille des bouées prises dans la glace: une bouée de la mer de Beaufort a mesuré cette année la perte d'épaisseur de "son" bloc de banquise de 3,3m à 50cm, dont 70cm par le haut, et 2,2m par le bas [oui, je sais, ça tombe pas juste, mais je ne retouche pas]. L'ablation sous-marine est 5 fois plus importante que la normale [notion non définie: années antérieures?]. Présentation de Perovich: "L'un des soucis majeurs est qu'il y a moins de glace que nous le pensions. L'épaisseur est un paramètre important du phénomène".

- au Nord de la mer des Tchouktches (entre Alaska et Sibérie), les températures de l'eau en surface (SST) cet été 2007 étaient de 3,5°c au-dessus de la moyenne historique, et 1,5°c au-dessus du maximum connu. Des écarts de +4°c ont été enregistrés. En cause, les variations d'albédo, et les entrées d'eau relativement chaude du Pacifique et de l'Atlantique. La température des couches plus profondes, entre 100 et 500m, était aussi "Record".

- Au Groenland, la fonte au-dessus de 2000m a été +150% des années 1988-2006, et la période de fonte plus longue de 25 à 30 jours. Aux altitudes plus basses, fonte de 'seulement' +30% par rapport à la moyenne, sans nouveau record (5eme année de plus grosse fonte après 2005, 2002, 1998 et 2004).

...Qui était à l'AGU et aurait d'autres chiffres ?

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