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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Invité Guest

Actuellement, les cartes de la NASA font apparaître un début de débacle au nord de l'Alaska (en mer de Beaufort) et - plus surprenant - entre la grande ile d'Ellesmere et le Groenland.

Ce n'est pas très surprenant Alain, vu la situation de blocage en GA qui perdure depuis près de 2 mois, accompagnée d'une très grosse anomalie chaude sur Baffin-Ellesmere.

Et en plus, ça devrait continuer : voir la situation actuelle T850, et la situation prévue à 180h.

Et c'est comme ça depuis fin mars.

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Bonjour

Une dépêche Yahoo! parue aujourd'hui fait état du pronostic des chercheurs japonais sur la banquise arctique qui connaitrait selon eux un dégel important cet été

voici le lien sur la dépêche Yahoo! : http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080512/tsc...se-011ccfa.html

Un lien sur le site des chercheurs japonais:

http://www.eorc.jaxa.jp/en/index.html

Enfin sur ce site , il y a un lien "Arctic Sea-Ice Monitor"

http://www.ijis.iarc.uaf.edu/cgi-bin/seaice-monitor.cgi

Mon opinion est qu'il aura certainement une fonte estivale totale vers 2010-2015 au vu de ces résultats...

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Posté(e)
Charenton-le-Pont

Actuellement, les cartes de la NASA font apparaître un début de débacle au nord de l'Alaska (en mer de Beaufort) et - plus surprenant - entre la grande ile d'Ellesmere et le Groenland.

C'est clair que c'est flippant car un début de fonte dans ces zones bien au nord début mai laisse craindre le pire.

En plus le fait que ce soit si tôt pourrait être un argument en faveur d'une fonte par le fond. En effet on ne peut pas dire qu'à cette époque de l'année ces zones ont connu des périodes douceur durable qu'on enregistre en juin juillet et aôut qui entraînent une réduction conséquente de l'area...Les températures du nord de l'alaska commencent à peine à être positives !

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Ca y est, les 8 millions de km 2 sont atteints en antarctique, c'est quasiment 2 millions de km2 de plus que l'an dernier

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...t.365.south.jpg

la banquise arctique à une superficie supérieure à l'an dernier de quelques dizaine de milliers de km2 quand même, malgré les bugs vers le bas:

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

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Ca y est, les 8 millions de km 2 sont atteints en antarctique, c'est quasiment 2 millions de km2 de plus que l'an dernier

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...t.365.south.jpg

la banquise arctique à une superficie supérieure à l'an dernier de quelques dizaine de milliers de km2 quand même, malgré les bugs vers le bas:

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

L'évolution de la banquise antarctique n'a guére de conséquences pour nous. Mais il n'en est pas du tout de même de l'évolution de la banquise arctique. Qu'est-ce que tu diras si - comme cela me parait vraisemblable, même si je ne le souhaite aucunement - la banquise arctique aggrave cet été son déficit de l'an passé de quelque 400 000 Km² (valeur centrale découlant de ma propre variante de modèle d'évolution climatique pour la zone arctique) ?
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L'évolution de la banquise antarctique n'a guére de conséquences pour nous. Mais il n'en est pas du tout de même de l'évolution de la banquise arctique.

Qu'est-ce que tu diras si - comme cela me parait vraisemblable, même si je ne le souhaite aucunement - la banquise arctique aggrave cet été son déficit de l'an passé de quelque 400 000 Km² (valeur centrale découlant de ma propre variante de modèle d'évolution climatique pour la zone arctique) ?

il dira que c'est un bug... default_rolleyes.gif
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L'évolution de la banquise antarctique n'a guére de conséquences pour nous. Mais il n'en est pas du tout de même de l'évolution de la banquise arctique.

Qu'est-ce que tu diras si - comme cela me parait vraisemblable, même si je ne le souhaite aucunement - la banquise arctique aggrave cet été son déficit de l'an passé de quelque 400 000 Km² (valeur centrale découlant de ma propre variante de modèle d'évolution climatique pour la zone arctique) ?

Il dira dans mon frigo la glace gagne du terrain ... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

ou ptete bien "sur pluton alors ? il fait pas froid ? "

Je sais c'est du hors sujet mais bon qui seme le vent .....

Bonne soirée

.

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En "animant" ces 3 dernières cartes (3 onglets différents sur Firefox par exemple) de l'institut de St-Petersburg:

http://www.aari.nw.ru/clgmi/sea_charts/nor...08/n080421c.gif

http://www.aari.nw.ru/clgmi/sea_charts/nor...08/n080427c.gif

http://www.aari.nw.ru/clgmi/sea_charts/nor...08/n080505c.gif

On voit le déplacement de l'ensemble du pack.

En mer de Laptev près des Iles de la Nouvelle Sibérie (Arctique) une zone de glace peu épaisse s'est formée (bleu clair) en bordure de la zone de Fast ice (en blanc). Par définition la fast ice est soudée aux zones terrestre et ne suit pas les déplacements du pack.

n080505c.gif

Je suppose que les déplacements de la banquise vers le Groenland et la sortie par le détroit de Fram laissent en "compensation" des zones d'eau libre. Cette eau devait rapidement geler jusqu'à présent mais avec la hausse des températures d'ici quelques jours (ou quelques semaines) il ne devrait plus y avoir de regel. On devrait donc voir apparaitre d'ici peu les premières plages d'eau libre en bordure de fast ice des Iles de la Nouvelle Sibérie.......Si la banquise continue de se déplacer.

C'est un peu le même scénario que l'année dernière mais avec du retard pour l'instant:

Cette année, on devine une simple faiblesse de concentration en bordure de fast ice de la Mer de Laptev

arctic.jpg

En 2007 il y avait déjà de l'eau libre.

20070512.jpg

Entre la limite de fast ice et le pôle on pourrait retrouver un ensemble de plages de regel datant de février de mars ou même d'avril. De la glace toute récente, pire que de la glace annuelle. Probablement peu épaisse elle pourrait fondre rapidement cet été en laissant place à toutes les rétroactions que l'on connait depuis 2007.

Le problème:

Combien de zones de compensation? (actuellement il y en a au moins une autre au nord de l'Alaska)

Quelle surface au total?

Quelle proportion de glace ultra récente?

Plus ou moins qu'en 2007?

Les mouvements de banquise vont-ils se poursuivre?

Eté très chaud, chaud, froid?

Pronostic toujours aussi réservé....

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Je suis l'évolution de la banquise avec pas mal d'interêt depuis pas mal de temps.

Or d'après ce que je peux voir en ce début mai , la débâcle de cette dernière semble prendre une tournure catastrophique au niveau du bassin articque de trés grandes zones d'eau libre se forment actuellement au niveau de la mer de Beaufort et du nord de l'Alaska.

Il s'agit de zones libres de glaces déjà trés étendues qui vont désorrmais absorber rapidement beaucoup de chaleur et sans aucun doute s'accroître trés vite.

Par ailleurs , tout comme l'an dernier , on note des fractures de la banquise au niveau de la mer de Laptev qui bien qu'un peu moins étendues sont belles et bien présentes.

Celles-ci devraient également prendre pas mal d'importance dans les prochaines semaines.

photos fausses couleurs de la banquise articque 14/08/2008

Enfin chose particulièrement troublante et qui me semble n'existait pas les années précédentes , de très longues fractures sont présentes en plein centre du bassin articque c'est à dire aux environs du pôle Nord.

Ceci est sans doute le résultat de l'existence d'une glace nettement plus fragile et plus fine que les autres années dans ce secteur.

Ces fractures sont bien visibles sur la photo satellite ci-dessous où les zones libres d'eau sont brillantes (scintilles) à la différence des zones couvertes de glaces.

Ces fractures apparaissent d'ailleurs sous forme de filaments brillants près du pôle Nord.

image satellite de la banquise articque au 14/08/2008

Au final , tout ceci me laisse envisager le pire scénario pour cette année : une banquise réduite à des dimensions extrêment faible à la mi septembre.

En effet ,toutes ces fractures et zones libres d'eau sont à ce jour présentes dans le bassin articque alors que les températures et l'intensité du rayonnement solaire n'ont pas encore atteint leur niveaux maximum.

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L'etendue de la banquise arctique ne présente rien d'inquietant pour l'instant.Elle est legerement superieur à l'an dernier:

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

La banquise arctique à peu de chance d etre dans le meme etat que l'an dernier, il faudrait une situation synoptique identique à l'année dernière cet été et cela n'est absolument pas certain. Bref les prévisions catastrophistes je n'y crois personnellement pas, je pense que la banuise arctique à des chances de s'en tirer bien mieux que l'an dernier

Si jamais elle devait etre inferieur a la surface de l'an dernier, je deviendrais un alarmiste default_laugh.png

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L'etendue de la banquise arctique ne présente rien d'inquietant pour l'instant.Elle est legerement superieur à l'an dernier:

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

La banquise arctique à peu de chance d etre dans le meme etat que l'an dernier, il faudrait une situation synoptique identique à l'année dernière cet été et cela n'est absolument pas certain. Bref les prévisions catastrophistes je n'y crois personnellement pas, je pense que la banuise arctique à des chances de s'en tirer bien mieux que l'an dernier

On prends les paris ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

http://www.realclimate.org/index.php/archi...ling-wanna-bet/

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Le dernier état de l'institut de St-Petersburg est beaucoup plus pessimiste que Cryosphère:

Il laisse apparaitre maintenant des plages significatives d'eau libre en Mer de Laptev et au Nord de l'Alaska. Celle de la Mer de Beaufort est déjà vue par Cryosphère.

n080512c.gif

Si ce sont effectivement des zones de "compensation", il doit y avoir en ce moment une belle évasion de banquise par le détroit de Fram.

Pour les températures dans ces secteurs on est quand même loin des seuils de fonte:

Pour l'Alaska

Températures à Barrow

Pour la Mer de Laptev

Température à Ostrov Kotel nyj

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Je reviens sur l'évolution constatée de la banquise antarctique, bien qu'elle ne constitue pas ma principale préoccupation.

J'ai réfléchi sur les posts la concernant, sur les références jointes et sur celles que j'ai pu trouver et je propose le schéma synthétique et très simplifié d'enchaînements tendanciels suivants:

1- "lubrification" de l'interface continent/nappe glaciaire par inflitration d'eau ou par action de lacs (on en a découvert de très nombreux et souvent gigantesques) et de courants sub-glaciaires (reliant les lacs entre eux ou les reliant à l'océan);

2- arrivée d'eau douce en bordure du continent;

3- dislocation des shelves et banquises (pas simplement la plate-forme Larsen);

4- amincissement des glaces continentales cotières (constaté à divers endroits) et accélération de leur déplacement vers l'océan où elles repoussent facilement vers le large les glaces flottantes fragmentées;

5- gel facile des eaux moins salées (phénoméne physique simple et bien connu) entre banquises et continent et dans les zones fracturées;

6- forte extension en surface d'une banquise antarctique plus mince, plus fracturée et plus fragile (conformément aux cartes publiées sur l'extent de la banquise antarctique).

7- augmentation de l'albédo dans les zones concernées amenant un refroidissement local (rétroaction négative au RC);

8)- renforcement en boucle (causalité circulaire) de certains des enchaînements précédents.

Au total, l'actuelle extension des banquise périphérique de l'Antarctique pourrait ainsi cacher une nette fragilisation et le risque de voir cette tendance à l'extension trouver très vite ses limites, voire se renverser au cours des prochaines années. La tendance globale au RC (surtout dans l'HN) ne pouvant raisonnablement être remise en cause en aucun cas, essentiellement en raison de la poursuite de l'accumulation des GES, du recul de la banquise arctique et de l'ensemble des rétroactions positives nettes.

Alain

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le problème avec cette version c'est que s'il est vérifié et significatif, cet apport d'eau douce ne peut pas faire du sur place, les courants transportent cette eau éventuellement plus douce.

Néanmoins il serait intéressant d'avoir des mesures, et il faudrait aussi s'intéresser a l'évolution nuageuse.

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le problème avec cette version c'est que s'il est vérifié et significatif, cet apport d'eau douce ne peut pas faire du sur place, les courants transportent cette eau éventuellement plus douce.

Néanmoins il serait intéressant d'avoir des mesures, et il faudrait aussi s'intéresser a l'évolution nuageuse.

Justement, c'est un des éléments qui différencient la situation entre les zones arctique et antarctique.Autour du continent antarctique, existent des courants (aériens et océaniques) circumpolaires qui tendent certainement à ralentir la dispersion des anomalies de salinité (alors que les vents et courants de l'Arctique exercent l'effet inverse).

D'autant plus que ces anomalies de salinité, essentiellement confinées dans les failles entre le continent et la banquise ou plus encore dans les fractures de la banquise, sont probablement relativement peu touchée par les effets des tempêtes nombreuses aux hautes latitudes de l'HS. Et donc peu brassées.

Bon, mon schéma n'est encore que l'ébauche d'une théorie. Mais celle-ci aurait l'avantage de rendre l'explication de l'extension de la banquise péri-antarctique compatible avec la tendance globale au RC.

Alain

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Je reviens sur l'évolution constatée de la banquise antarctique, bien qu'elle ne constitue pas ma principale préoccupation.

J'ai réfléchi sur les posts la concernant, sur les références jointes et sur celles que j'ai pu trouver et je propose le schéma synthétique et très simplifié d'enchaînements tendanciels suivants:

1- "lubrification" de l'interface continent/nappe glaciaire par inflitration d'eau ou par action de lacs (on en a découvert de très nombreux et souvent gigantesques) et de courants sub-glaciaires (reliant les lacs entre eux ou les reliant à l'océan);

2- arrivée d'eau douce en bordure du continent;

3- dislocation des shelves et banquises (pas simplement la plate-forme Larsen);

4- amincissement des glaces continentales cotières (constaté à divers endroits) et accélération de leur déplacement vers l'océan où elles repoussent facilement vers le large les glaces flottantes fragmentées;

5- gel facile des eaux moins salées (phénoméne physique simple et bien connu) entre banquises et continent et dans les zones fracturées;

6- forte extension en surface d'une banquise arctique plus mince, plus fracturée et plus fragile (conformément aux cartes publiées sur l'extent de la banquise antarctique).

7- augmentation de l'albédo dans les zones concernées amenant un refroidissement local (rétroaction négative au RC);

8)- renforcement en boucle (causalité circulaire) de certains des enchaînements précédents.

Au total, l'actuelle extension des banquise périphérique de l'Antarctique pourrait ainsi cacher une nette fragilisation et le risque de voir cette tendance à l'extension trouver très vite ses limites, voire se renverser au cours des prochaines années. La tendance globale au RC (surtout dans l'HN) ne pouvant raisonnablement être remise en cause en aucun cas, essentiellement en raison de la poursuite de l'accumulation des GES, du recul de la banquise arctique et de l'ensemble des rétroactions positives nettes.

Alain

Je comprends mal les prémisses et les enchaînement logiques de cette théorie.En premier lieu parce que le continent antarctique est différencié, notamment pour l'évolution de ss températures, voir ci-dessous :

05_03_07_antarctic_temps.AVH1982-2004.jpg

En second lieu parce que les lacs sous glaciaires ne sont pas nouveaux, au moins l'un d'eux est daté d'un million d'années. La «lubrification» relève alors plus du régime établi que d'une évolution récente.

En troisième lieu parce que ces lacs ne sont pas des lacs d'eaux douces, l'un d'eux au moins est 18 fois plus salé que la moyenne des mers, beaucoup d'autres sur les 145 recensés n'ont pas été analysés.

En bref toutes ces hétérogénéités ne plaident pas pour un raisonnement uniforme, conclusion incluse.

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Je reviens sur l'évolution constatée de la banquise antarctique, bien qu'elle ne constitue pas ma principale préoccupation.

J'ai réfléchi sur les posts la concernant, sur les références jointes et sur celles que j'ai pu trouver et je propose le schéma synthétique et très simplifié d'enchaînements tendanciels suivants:

1- "lubrification" de l'interface continent/nappe glaciaire par inflitration d'eau ou par action de lacs (on en a découvert de très nombreux et souvent gigantesques) et de courants sub-glaciaires (reliant les lacs entre eux ou les reliant à l'océan);

2- arrivée d'eau douce en bordure du continent;

3- dislocation des shelves et banquises (pas simplement la plate-forme Larsen);

4- amincissement des glaces continentales cotières (constaté à divers endroits) et accélération de leur déplacement vers l'océan où elles repoussent facilement vers le large les glaces flottantes fragmentées;

5- gel facile des eaux moins salées (phénoméne physique simple et bien connu) entre banquises et continent et dans les zones fracturées;

6- forte extension en surface d'une banquise arctique

plus mince, plus fracturée et plus fragile (conformément aux cartes publiées sur l'extent de la banquise antarctique).

7- augmentation de l'albédo dans les zones concernées amenant un refroidissement local (rétroaction négative au RC);

8)- renforcement en boucle (causalité circulaire) de certains des enchaînements précédents.

Au total, l'actuelle extension des banquise périphérique de l'Antarctique pourrait ainsi cacher une nette fragilisation et le risque de voir cette tendance à l'extension trouver très vite ses limites, voire se renverser au cours des prochaines années. La tendance globale au RC (surtout dans l'HN) ne pouvant raisonnablement être remise en cause en aucun cas, essentiellement en raison de la poursuite de l'accumulation des GES, du recul de la banquise arctique et de l'ensemble des rétroactions positives nettes.

Alain

Il y a une contradiction entre ton message consacré à l'Antarctique et le mot colorié en rouge... S'agit t'il une coquille?

Plus sérieusement, vous avez une double formation universitaire en économie et modélisation mathématique et de surcroît vous êtes un amateur tres informé en climatologie grâce à vos intérêts pour le changement climatique. Pourquoi ne passez vous pas une thèse de 3e cycle ? Vous gagnerez alors une plus grande crédibilité et votre ouvrage aurait une plus grande diffusion...

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il y a une contradiction entre ton mesage consacré à l'Antarctique et le mot colorié en rouge... S'agit t'il une cocquille?

Plus sérieusement ,vous avez une double formation universitaire en économie et modélisation mathématiqiue et de sucroit vous êtes un amateur tres informé en climatologie grâce à vos intérêts pour le changement climatique. Pourquoi ne passez vous pas une thèse de 3e cycle ? Vous gagnerez alors une plus grande crédibilité et votre ouvrage aurait une plus grande diffusion...

Merci, Grand Nord. C'était un effectivement un lapsus d'écriture (=une coquille) et je viens de le corriger dans le post concerné.Je vais prendre des contacts et y réfléchir (j'ai travaillé épisodiquement avec un spécialiste des paléoclimats à la fac des sciences de Bordeaux 1, Université à laquelle jai été rattaché autrefois), mais je me considère personnellement comme un peu agé pour présenter une thése en climatologie, alors que je n'en ai fait un de mes deux principaux domaines de recherche (l'autre étant celui des énergies renouvelables) que depuis moins de cinq ans.

Mais encore merci à toi pour le conseil !

Pour Marot:

Je n'ignore pas que le continent antarctique est différencié, mais avec tout de même certaines caractéristiques simples : un inlandsis grossièrement circulaire (hors péninsule), un intérieur très froid avec un centre culminant à plusieurs milliers de mètres, des mers périphériques qui tendent à se réchauffer (en rouge-rose sur ta carte), des courants aériens et maritimes circumpolaires, etc.

Malgré tout, j'ai bien précisé que ce que je propose ne constitue encore qu'une ébauche de théorie avancée à partir d'un schéma que je qualifie moi-mêle de synthétique et très simplifié, avec des enchaînements tendanciels.

J'ai d'ailleurs présenté le tout en quelques lignes (à la suite des posts de Grecale qui m'avaient amené à réfléchir un peu plus sur la question), évidemment pour provoquer des réactions (que j'espère constructives) et en aucune manière pour prétendre à un travail abouti ! Il y a surement à InfoClimat des participants plus compétents que moi en ce qui concerne l'Antarctique. Ils pourront tester, valider ou invalider ou compléter ce qui n'est pour l'instant rien d'autre qu'une ébauche proposée à leur réflexion.

Dernier point : je sais bien que les lacs subglaciaires existent probablement depuis toujours et que les plus éloignés des cotes (comme le gigantesque lac Vostok) n'interviennent pas particulièrement ici. Mais il n'en est pas de même des lacs et courants subglaciaires cotiers qui semblent avoir gagné en activité. On a détecté ainsi des mouvements verticaux de la nappe glaciaire atteignant parfois plusieurs mètres et qui ont été interprétés comme le résultat du déversement d'un lac dans un autre ou vers l'océan.

Je signale à ce sujet qu'on trouve dans l'excellente revue "Pour la Science" de Mai 2008 un très interessant article signé Robin Bell et intitulé "L'eau, une menace pour les calottes polaires". A lire absolument par tous ceux qui s'intéressent spécialement à ce sujet.

Alain

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Je reviens sur l'évolution constatée de la banquise antarctique, bien qu'elle ne constitue pas ma principale préoccupation.

J'ai réfléchi sur les posts la concernant, sur les références jointes et sur celles que j'ai pu trouver et je propose le schéma synthétique et très simplifié d'enchaînements tendanciels suivants:

1- "lubrification" de l'interface continent/nappe glaciaire par inflitration d'eau ou par action de lacs (on en a découvert de très nombreux et souvent gigantesques) et de courants sub-glaciaires (reliant les lacs entre eux ou les reliant à l'océan);

2- arrivée d'eau douce en bordure du continent;

3- dislocation des shelves et banquises (pas simplement la plate-forme Larsen);

4- amincissement des glaces continentales cotières (constaté à divers endroits) et accélération de leur déplacement vers l'océan où elles repoussent facilement vers le large les glaces flottantes fragmentées;

5- gel facile des eaux moins salées (phénoméne physique simple et bien connu) entre banquises et continent et dans les zones fracturées;

6- forte extension en surface d'une banquise antarctique plus mince, plus fracturée et plus fragile (conformément aux cartes publiées sur l'extent de la banquise antarctique).

7- augmentation de l'albédo dans les zones concernées amenant un refroidissement local (rétroaction négative au RC);

8)- renforcement en boucle (causalité circulaire) de certains des enchaînements précédents.

Au total, l'actuelle extension des banquise périphérique de l'Antarctique pourrait ainsi cacher une nette fragilisation et le risque de voir cette tendance à l'extension trouver très vite ses limites, voire se renverser au cours des prochaines années. La tendance globale au RC (surtout dans l'HN) ne pouvant raisonnablement être remise en cause en aucun cas, essentiellement en raison de la poursuite de l'accumulation des GES, du recul de la banquise arctique et de l'ensemble des rétroactions positives nettes.

c'est bien de ça que je parle depuis plusieurs mois.

merci alain de t'y pencher un peu plus en détails.

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il y a une contradiction entre ton mesage consacré à l'Antarctique et le mot colorié en rouge... S'agit t'il une cocquille?

Plus sérieusement ,vous avez une double formation universitaire en économie et modélisation mathématiqiue et de sucroit vous êtes un amateur tres informé en climatologie grâce à vos intérêts pour le changement climatique. Pourquoi ne passez vous pas une thèse de 3e cycle ? Vous gagnerez alors une plus grande crédibilité et votre ouvrage aurait une plus grande diffusion...

Je redis puisque le premier message n'est pas passé que les doctorats de 3e cycle ont été supprimés.
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Bonjour,

J'ai lu un article que j'ai trouvé stupéfiant! Il parle de la banquise arctique et de son... regel cet hiver. il se nomme "Le regel de la banquise arctique marque la fin d’un mythe": vous y trouverez d'abord une petite intro puis une critique plus scientifique.

Bonne lecture!

Regel de la banquise arctique: la fin d'un mythe

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Et toujours et encore les même inepties... Bon sang mais lisez les 90 pages de ce topic avant de poster toujours les même choses. default_dry.png

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On ne poste pas toujours les mêmes choses! Il y a des faits et ils sont réels! Je pense que la banquise est fragilisée par l'été 2007 mais qu'au fil des hivers elle va peu à peu regagner du terrain.

De plus, les faits ont été étudiés avec beaucoup de rigueur dans cet article, et ne font l'objet de quelque fumisterie.

Vous, lisez l'article en entier, de A à Z. Moi, j'ai lu les 89 pages précédentes de ce topic.

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Oui d'ailleurs la banquise regel tous les hivers. Ce qu'il considere comme une preuve de la surestimation du RC par le GIEC n'est autre qu'un phenomene qui se produit chaque annee. Seulement forcement cette annee la glace s'est reformee plus vite, c'est tout a fait logique: il y avait tellemetn d'eaux libres en septembre dans les parages de la mer de Kara, Laptev, Siberienne et Beaufort que des le refroidissement du pole, ces mers etant a proximite immediate de celui-ci, elles ne pouvaient faire autre chose que de regeler rapoidement. Il s'imaginer quoi l'auteur? Que ces mers allaient rester libres tout l'hiver arctique? Meme avec des temperature superieur de 10 degres par rapport aux normales, elles seraient prises en hiver. De plus ce scientifique [ou groupe de scientifiques] dit que la periode d;observation est trop courte pour conclure quoi que se soit. Lui, il se base sur 6 mois. Bieeen...

J'espere biensur qu'il a raison, mais je n'y crois pas.

Il n'y avait selon moi aucunes raisons d'alerter le grand publique: ca n'aurait servit qu'a le larguer encore plus au niveau RC. D'ailleurs on verra ce que ca donne cet ete, et les previsions ne sont pas tres optimiste. Mais bon, si on ne bat pas le record de plus faible extension de la banquise, on va nous sortir l'age glaciaire forcement.

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