Vos expériences climatiques dans le monde.

[Alex.]

Perso j'ai pu découvrir les pays d'Europe centrale (oui y'a que ces gars là qui chassaient le mammouth, chez nosu c'était plutôt le Renne!) depuis 2 ans...

Mai à Juillet 2004 République tchèque. Dans un bled de 500hab. à 50km WSW de Brno. Temps pourrit, la Tx a été de 26°C une seule fois, oui. Il a neigé 5cm un 27 mai et 6j de gel ont suivi début juin. C'est en plaine collineuse genre Epinal quoi...

Octobre à Décembre 2004 au même endroit, 1er gel à -15 fin octobre et 20cm de neige pendant 2 semaines. Puis un redoux et du brouillard givrant.

Février à avril 2005, Kiev en Ukraine...une merveille d'hiver, Tm de février -9, avec du -24 le matin et -15 en journée, de la neige un j/3 et de bons cumuls parfois...fleuves gelés, pêche sur le Dniepr, terriblement bon. Je tâche de vous mettre mes relevés (j'avais un thermo chez l'habitant!).

Août à Novembre 2005, Roumanie, chaud, orages encore en novembre et neige en début de mois.

Le pourtour de la Mer Noire où qu'on soit est très intéressant climatiquement parlant...à découvrir absoluement!

Je me refais un séjour dans ces 3 pays cette année -séjour court malheureusement- mais je m'attends à découvrir d'autres phénomènes...je suis en Roumanie 15j cet été je veux me taper des orages d'été à la sauce "grande plaine russe"...

A+!

Alex.

[Nemlod]

Perso au Royaume-Uni on a eut de la chance, lors d'un weekend superbe temps.

Lors de vacances estivales superbe temps là encore, sec, exceptionnel (même en France), d'ailleurs on a payé trop cher à notre gout pour voir une cascade qui était devenu un pissou...

Sinon lors du voyage en avril dernier avec la classe à Londres on a eut un temps de printemps, de la grêle, et même de l'orage avec la plus forte détonnation que j'ai entendu ces dernière année avec un gros flash et quasi intantanément un grondement (du tonerre lol) qui a fait vibré la maison, sonné les alarmes, vibré tout le corps au poins qu'on a fermé le store après par crainte qu'un autre coup face claqué la fenêtre on a vriament senti l'onde de choc se propager et la maison se "déformer". D'ailleurs on était tous éparpillé à droite à gauche pourtant tout le monde a cru que c'étais tombé a coté de lui, des filles qui attendais leur famille "d'accueil" dans le bus on raconter avec hurler mdrr.

Sinon en Italie vers les lacs, presque 48h de pluie non-stop en été, évacuation de camping, vent violent au bout du camping (les gens mettaient leur voiture pour protéger leur igloo lol), bref un temps très ch**** en camping, neige dès 1800m je crois.

Le Vercors (c'est pas l'étranger mais bon), cette année en août, temps très frais avec 2°C un matin au camping glagla, j'espérais des orages et rien, on est partis 2 jours plus tot à cause du temps frais et pas terrible.

La Bavière y a bien longtemps temps médiocre avec de la pluie presque tous les jours, au point qu'en marchant dans le camping (bon c'est tjs du camping c'est + économique lol), on s'enfoncant on a plier bagages (et tente) avant la fin à cause du mauvais temps.

Sinon pour la France encore en aout 2003 vers Megève, chaleur agréable pour voir les glaciers en tee-shirt, orages un jour sur deux en moyenne...

Et en 2004 c'était les Alpes du Nord, Chapelle d'Abondance, c'étais le mauvais temps qui était abondant... là aussi on a écourté les vacances, les balades en montagnes étaient souvent compromis de plus il ne faisait pas chaud...

Bref la météo ajoute de souvenir (quand elle ne réduit pas le temps de vacances, car en camping on en est assez tributaires, s'il pleut trop c'est horrible de rester enfermé dans la tente toute poisseusse sortir et revenir trempé, nous qui cherchons à profiter de la nature...)

A++

[Nicolas 17/69]

Me concernant, les expériences marquantes météo en pays étranger relèvent des délires du thermomètre, dans un sens comme dans l'autre.

Tunisie en août 99 : j'ai vu un jour le thermomètre de l'hôtel afficher 49 et quelques à l'ombre. Et les autres jours, c'était du même tonneau. Durant tout le séjour, soleil de plomb dans un ciel souvent sans nuage. Poignées de porte brûlantes au point qu'on ne pouvait qu'à peine les toucher et qu'on devait parfois prendre des mouchoirs pour les saisir, 5 bouteilles d'eau par jour (sans jamais pisser ou presque tellement on transpirait !)... On était constamment obligés d'avoir une bouteille d'eau sur soi, même pour aller faire une petite course de 5 minutes, et on n'avait même pas la consolation de pouvoir aller se rafraîchir dans la mer : cette dernière était tiède limite chaude... Et bien sûr, sandales obligatoires sur les galets de la plage sous peine de sauter comme un cabri avec cloques aux pieds à la clé.

Un chauffeur de taxi tunisien nous avait d'ailleurs dit que les gens du pays trouvaient ça inhabituel : lui-même attribuait ça à l'éclipse de soleil imminente (on était en effet dans la premiers jours d'Août 99, juste avant l'éclipse du 11 août qui s'est produite le lendemain de mon retour de Tunisie, ça je m'en rappellerai toute ma vie /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Bon évidemment, cette dernière "interprétation climatologique" reste sujette à objection... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et maintenant, changement radical de décor : on est à Moscou en février 80 ou 81 (en pleine époque Andropov, c'est de l'Histoire maintenant). Le thermomètre flirte en gros avec les -10, -15. On doit bien avoir dans les 50 cm de neige dans les rues, peut-être même plus. Un jour on s'était chahutés dans un parc (on était en voyage scolaire avec la classe de russe) et je m'étais retrouvé allongé les 4 fers en l'air dans une neige très poudreuse et j'y étais enfoncé, dépassé de chaque côté par un véritable muret de neige.

Je me souviens aussi qu'un moment donné, je marchais avec quelques autres sur une vaste étendue enneigée dans un parc. On voit quelqu'un à qui on demande où on était exactement. il nous répond qu'on était en plein milieu du lac gelé. Du coup, on a vite plié bagages ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je conserve de ce séjour quelques images en tête : les bancs dont on n'apercevait que la moitié du dossier qui émergeait de la couche blanche. Et aussi une piscine à ciel ouvert, chauffée, qu'on avait repérée à l'épais nuage de vapeur d'eau qui s'en élevait (j'ai même pris une photo).

C'est la seule fois de ma vie où j'ai vu autant de neige. Même aux sports d'hiver où j'ai pu aller quelque fois, y en avait pas autant...

[Canada Goose]

> Surtout qu'à Kuala Lumpur c'est tous les jours comme ça. En Corse, ça peut arriver ponctuellement mais faut pas me faire croire qu'il y a des humidex de 45 tous les jours en été.

Surtout, il fait tout simplement bien plus chaud à Kuala Lumpur qu'en Corse (ou qu'ailleurs en France).

C'est bien ce que j'ai dit...

[grecale2b]

Je veux bien, mais je ne pense pas que le ressenti soit le même... C'est quasi certain. Crois-moi, j'aime la chaleur, je la supporte très bien mais là, c'était impressionnant... Surtout qu'à Kuala Lumpur c'est tous les jours comme ça. En Corse, ça peut arriver ponctuellement mais faut pas me faire croire qu'il y a des humidex de 45 tous les jours en été.

J'ai connu des 40° et plus à Toulouse où la chaleur est réputée difficile à supporter, et bien crois-moi, ça n'a rien à voir...

j'ai jamais dit le contraire...je disais simplement que ça nous arrivait assez fréquemment en été des humidex de plus de 40, alors que tu disais que tu n'avais jamais connu ça en france. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> qu'un humidex soit de 40 à kuala lumpur ou à bastia ou à toulouse, c'est le même ressenti puisque l'humidex est une température... ressentie.

[thib91]

L'hiver dernier j'ai été a marakech et essaouira au maroc et j'ai connu 20° en plein moi de decembre et grand beau temps j'ai meme reussi a avoir un cout de chaleur sur la plage d'essaouira avec ce vent traitre qui a fait que je n'ai pas sentit que le soleil me tapais le crane

Sinon j'ai été fair un tour a 3000m dans l'atlas marocain et bien ca fait bizarre de passer de 20° en pleine a -5°/0° et de la neige

Je te rassure tu as visté a la meilleur saison même si les montagnes de l'Atlas sont plus respirable en été!

Décembre a Marrakech est paraît-il (d'aprés les habitants) la meilleure saison pour visiter la ville luminosité souvent exceptionnelle (vu sur l'Atlas enneigée /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Moi en juin brume permanente aucune vision sur l'Atlas..sinon j'ai qd même vu des touristes se mettre en plein soleil au bord de la piscine avec de l'huile sur le corp par 40°C à l'ombre une fois transformée en écrevisse ils y réflecissent à deux fois.

[Canada Goose]

j'ai jamais dit le contraire...

je disais simplement que ça nous arrivait assez fréquemment en été des humidex de plus de 40, alors que tu disais que tu n'avais jamais connu ça en france. qu'un humidex soit de 40 à kuala lumpur ou à bastia ou à toulouse, c'est le même ressenti puisque l'humidex est une température... ressentie.

J'ai bien compris, mais n'importe où en France je n'avais ressenti une telle chaleur, aussi suffocante. Et sans vouloir rabâcher, j'habite un coin où les grosses chaleurs lourdes sont fréquentes en été.Mais à Kuala Lumpur, les humidex seraient plutôt entre 45 et 50 le plus souvent, vu que les Tx sont de 32/33 quasiment tous les jours et que le taux d'humidité est supérieur à 80%, allant jusqu'à 90%...

Crois-moi, c'est un autre monde... Une autre chaleur.

[oozap73]

L'an dernier, vers Miami et les Everglades (key west) au sud de la Floride, des tempérautres très élevées (36°C et + m'a-t'on dit mais je n'ai pas vérifié personnellement) et une humidité terrible avec soleil souvent en journée mais des pluies et orages assez torrentiels la nuit. J'ai failli tourner de l'oeil vers Miami, en marchant sur la route à la recherche d'un hotel, vers la baie de Key Biscane : j'ai demandé à un chauffeur de bus de m'arrêter au premier hotel qu'il connaissait, ce qu'il a fait bien volontiers, sinon, je crois que j'aurai pas pu continuer malgré le fait que je buvais beaucoup (j'avais 15 bons kilos à porter).

Sinon, vers le mi-Juillet, après une traversée le long de la côte sud vers le Texas, le Mississipi et la Nouvelle Orléans (et un cyclone vers la magnifique ville de Mobile, Alabama que j'ai suivi en direct à la tv mais à plus de 1.000kms de distance), j'étais vers Needles, Phoenix et Las Vegas, avec des températures m'a-t'on dit d'environ +46 à +48°C, peut-être +50°C par endroits (il aurait même fait jusqu'à +53°C vers Needles durant cette période d'après certains articles de presse). Autant dire que l'on ne sort pas longtemps dehors à l'air libre avec ce genre de températures, surtout avec la clim omniprésente. Vers Phoenix et El Passo à la fronière mexicaine, il y avait un ciel lugubre, lié à la très forte chaleur et aux incendies de forêt, étrange.

J'ai souvenir aussi d'un brouillard à couper au couteau en Croatie cet autmone, vers Rijeka je crois, au-dessus de la mer adriatique. Un brouillard comme j'en ai rarement vu en montagne par ici (1 ou 2 fois) et jamais sur l'autoroute (à double-sens ce qui n'est pas banal non plus) : à un moment, on s'est retrouvé dans le noir sans avoir rien vu venir : en fait on était arrivé dans un tunnel mais comme on y voyait pas à 2 mètres, cela fut très inquiétant, et cela nous a amenés à faire demi-tour dès que possible et à rejoindre la route côtière par une petite départementale indiquée sur notre carte mais totalement perdue dans le brouillard.

Le plus froid dont je me souvienne, entre -30 à -35°C au sommet des sept-Laux entre Chambéry et Grenoble, vers 2500m environ, juste au-dessus du stratus, en janvier 1985 je crois. A chialer face au vent. Mais là encore, c'est ce qui avait été dit à l'époque, et je n'ai jamais pu vérifier précisément les températures, n'ayant pas de thermo avec moi.

En tout cas ce que je retiens de cela et quelques autres expériences, c'est que la météo est un magnifique facteur d'aventure et de dépaysement, tout autant que les paysages, les personnes et les cultures locales...