lolo44 Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 Quelques chiffres intéressants trouvés sur le site : la.climatologie.free Du 01/12/75 au 30/06/76 seulement 121 mm à Paris 1921 : cumul annuel de 200 mm à Nancy du 06/07/06 au 10/10/06 96 jours sans pluie à Marseille et 1303 : pas de chiffres à l'époque mais il parait qu'on traversait le Rhin à pied sec Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cevenol13 Posté(e) 9 janvier 2006 Brignoles Partager Posté(e) 9 janvier 2006 maintenant, très localement, 117mm en un an ça reste très possible (toutes les stations ne sont pas représentatives de ce qu'il se passe 10km plus loin). alors faut arrêter de critiquer dès que quelqu'un dit quelque chose, hein! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> c'est comme quand on parle du vent, tout ça... P.S.: allez atmo, reviens Salut, Grecale tu ne lui rends pas du tout service en prenant le rôle de l'avocat des causes perdues, au contraire tu risques encore plus de l'enfermer dans sa bulle. Autant ma critique avait un but positif, autant ta remarque n'apportera rien de plus au débat si ce n'est de me justifier encore une fois. Que l'on parle de la T, du vent, des RR, des orages, de la neige..., j'aurai toujours quelque chose à apporter si les propos sont à la base erronés. Je ne vais pas garder des infos uniquement pour moi, si ca dois servir dans un sujet, autant en faire profiter tous les passionnés. C'est comme ça comme apprend partout, et je suis logé à la même enseigne (j'en apprend aussi régulierement grace à d'autres personnes dans d'autres domaines de la météo). Je ne me serais jamais permi de lui parler de la sorte si je ne connaissais pas si bien les multiples aspects du climat Méditérranéen. Et comme tu penses que "je critique dès que quelqu'un l'ouvre", tu as du oublier ce qui se passe dans les forums prévisions où il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait de pathétiques réglements de compte (non instructifs d'ailleurs). Revenons donc à nos moutons, ok avec toi pour dire que potentiellement dans l'histoire, 117 mm c'est possible très localement. J'aurais employé un tout autre discours si il était tombé 200-250 mm dans le secteur de Pertuis, après tout les écarts > 100 mm sur une année sont largement possibles, un orage ou plusieurs orages localisés feront la différence dans la majorité des cas. Hors cette année il n'y a pas eu d'épisode avec orage stationnaire dans le secteur Val de Durance-Sud Luberon, ni gros orage d'évolution diurne déversant de grosses quantités sur un point très restreint dans ce même secteur (contrairement à 2004 où les cas étaient légions en Août). La zone climatique de Pertuis est vaste, elle se situe en gros dans un triangle Meyrargues-Grambois-Lourmarin soit une superficie d'environ 52 km2, l'altitude varie de 150 à 400 m. Les épisodes pluvieux généralisés (prédominants en 2005) donnent souvent plus de précipitations en s'approchant des contreforts du Grand Luberon (sommet 1125 m), que dans la plaine de Pertuis (entre 180 et 220 m d'alti). En 2005 les cumuls dans cette zone climatiques sont parfaitement homogènes, les 117 mm en un point local sont improbables au vu des différents épisodes que j'ai suivi avec les radars et les cumuls lame d'eau. Voiçi d'autres données de stations proches, comprises dans la même zone climato: Le Puy Ste Réparade (8,4 km au SW du poste de Pertuis) J: 4,5 mm F: 1 mm M: 21 mm A: 89,5 mm M: 56 mm J: 18 mm J: 4,5 mm A: 16,5 mm S: 138,5 mm O: 41,2 mm N: 63,2 mm D: 48,5 mm Année: 502,4 mm Mirabeau (7,8 km à l'ENE de Pertuis) J: 7,4 mm F: 0,8 mm M: 35,8 mm A: 83,9 mm M: 53,8 mm J: 9,8 mm J: 4,8 mm A: 12,8 mm S: 95,1 mm O: 53,9 mm N: 83,3 mm D: 59 mm Année: 500,4 mm Sannes (7,2 km au NNW de Pertuis) J: 7,3 mm F: 0,5 mm M: 33,8 mm A: 83,7 mm M: 46,4 mm J: 27,8 mm J: 12,2 mm A: 12,7 mm S: 104,5 mm O: 52,2 mm N: 77,3 mm D: 50,7 mm Année: 509,1 mm La Tour d'Aigues (5,6 km au NE de Pertuis) J: 10,2 mm F: 0,5 mm M: 28,5 mm A: 80,0 mm M: 47,0 mm J: 21,5 mm J: 7,2 mm A: 11,3 mm S: 103,0 mm O: 41,5 mm N: 73,9 mm D: 72,8 mm Année: 494,4 mm Sinon parlons de tes "pipi de chat", je suis désolé mais appellons correctement ce qui doit s'appeller et à mon sens "pas une seule goutte" c'est pas une seule goutte ! Je vais encore peu-être t'embeter avec les chiffres mais j'en ai encore beaucoup à faire partager. Donc les divers "pipis de chat" de mars à Août 2003 ont donné au total 119 mm au Cap Corse et 86 mm à Bastia Poretta, toi qui habites à peu près à mi-chemin entre ces deux postes ne nous dit pas que tu es passé à travers tous les divers épisodes de l'époque ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 J'ai oublié , j'en profite pour reposer une petite question posée plus haut il y a quelques jours s'il y a des conaisseurs sur ce sujet : jusqu'à quelle échelle géographique et dans quelles proportions la fonte des neige peut recharger les nappes ? Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 Bonjour, l'année 2006 va vers une nouvelle année de sécheresse plus marqué que celle de l'année dernière et cet été on aura des coupures d'eau potable et sûrrement des coupures d'électricité pour cause les nappes préhatiques sont au plus bas cette année et voici un article d'un forum: Le niveau très bas des ressources en eau menace la France d'une nouvelle sécheresse. La gestion de la rareté de l'eau commence à entrer dans les moeurs. La mise en garde lancée par la ministre de l'écologie, Nelly Olin, jeudi 5 janvier, en témoigne. Cette année, "la sécheresse sera plus dure (que celle de 2005), elle doit être traitée plus en amont", a affirmé la ministre. Pendant l'été 2005, la France et tout le sud de l'Europe ont souffert de la sécheresse, qui a causé incendies, pertes de récoltes, et dommages aux milieux naturels. "2006 pourrait aussi être une année très difficile, voire historique en matière de sécheresse", prévient Mme Olin. Le déficit pluviométrique constaté en France, jugé "très préoccupant", est également présent en Espagne et au Portugal, tandis que l'Italie et la Grèce ont été plus arrosées cet automne, indique la société Geosys qui mesure l'état des couverts végétaux à partir de données satellitaires. Pour préserver la ressource, le ministère de l'écologie envisage déjà des mesures de restrictions "beaucoup plus draconiennes que l'an dernier", y compris de possibles "coupures d'eau potable". Même des pluies abondantes dans les prochaines semaines ne pourraient combler le déficit. Les agriculteurs sont donc appelés à "une mobilisation collective" et à réfléchir au choix de leurs cultures et notamment du maïs, céréale très gourmande en eau au coeur de l'été. La moitié de l'eau consommée en France va aujourd'hui à l'agriculture, un quart à l'eau potable, le quart restant à l'industrie et l'énergie. Pour prévenir les risques accrus de pénurie, comment le pays agricole qu'est la France doit-il s'adapter ? En créant de nouvelles réserves d'eau artificielles ? Ou en économisant l'eau ? "Les deux", répond le ministère de l'écologie, qui défend la possibilité de construire de nouvelles retenues, "si les conditions économiques et écologiques sont réunies". Cette solution, défendue par les agriculteurs au nom du maintien de l'économie locale, est combattue par les défenseurs de l'environnement. Ils y voient une source de dégradation des milieux naturels et surtout une fuite en avant des agriculteurs, par le biais d'aménagements financés par les agences de l'eau, donc en grande partie par les particuliers via leurs factures. Les Verts réclament donc "l'interdiction du maïs irrigué dans les régions les plus touchées". UNE ADOPTION "AVANT L'ÉTÉ" Les agriculteurs commencent à tenir compte des variations climatiques observées depuis 2003. La surface de maïs a ainsi diminué de 12 % en 2005 par rapport à 2004. "Ils s'adaptent de différentes façons, constate Jean-Pierre Amigues, directeur de recherche à l'unité de gestion économique de la ressource en eau de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Des variétés précoces de végétaux commencent à être utilisées et la quantité d'eau amenée par hectare est en baisse." De plus, le maïs peut laisser la place à d'autres cultures, comme le sorgho (mais il n'est guère rentable), le tournesol, et le blé vers lequel se tournent de plus en plus d'exploitants agricoles. Les producteurs de maïs irrigué ne sont pas les seuls concernés par la sécheresse annoncée. "L'inquiétude existe aussi pour les éleveurs qui cultivent le maïs sec (non irrigué), et ceux qui utilisent l'herbe pour nourrir leurs animaux et pourraient manquer de fourrage", prévient Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Point paradoxal, la ministre a annoncé le report au mois d'avril de l'examen à l'Assemblée nationale de la loi sur l'eau, qui doit notamment aborder la gestion des sécheresses. Le gouvernement annonce une adoption "avant l'été" de ce texte en préparation pourtant depuis plus de huit ans. Donc ceci est un article de prévention pour cet été et tout ceci est dûe au réchauffement climatique! Bonne lecture à tous et bonne année @ bientôt Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 L'agriculteur voulait peut-etre parler de quelques pluies insignificatives et qui ne pénétrent pas le sol (comme on peut le voir dans les cartes de précip efficace ) quand il parlait de ' quelques gouttes ' . Et pour les 117 mm c'est pas impossible mais j'avous que ca serait exeptionnel . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicri Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 En sud morbihan , la région la plus touchée du département , le déficit sur 2005 se situe entre 30 et 40 % , moins vers le nord ouest 15 à 20% , si l'on y ajoute les mois de novembre et décembre 2004 , celui ci grignote encore 5% . Le cumul minimal en 2005se situe à sarzeau sa (420mm) , belle île 478mm , vannes et sa région autour de 550/580mm .De plus le bilan rr - etp au lieu d'ètre positif est fortement négatif -179mm . Le mois de janvier commence avec un manque d'eau cumulé quatre fois supérieur à celui enregistré en début d'année 2005(la sécheresse ayant débuté en novembre 2004), les rivières sont au plus bas , il est plus qu'urgent qu'il ne pleuve durablement et intensément dans les 2 mois à venir . Si un régime tel que celui de l'année passée se met en place , tout est à craindre , incendies , coupures d'eau etc. Sinon la bretagne terre de contrastes . pour info :INSOLATION 2005 / VANNES :2020 heures .STnazaire:2010 heures LORIENT:1930 heures et ROSTRENEN /1597 heures. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perik35 Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 meme Paris semble etre coupée en 2 avec beaucoup plus de pluie vers l'ouest de la ville. Donc en IDF la situation n'est pas partout inquiétante, mais localement réélement! Salut,exact. Sur le coup je ne m'en souvenais plus, en citant hâtivement Orly dans un post plus haut. Ecart aidé par des orages récurrents, entre début mai et fin juin 2005 (inondations le 23 juin), entre Paris et le Val d'Oise...? Sur les cartes sécheresse suivant juste la période, figurait au NW de Paris, une tache bleu presque noire, isolée au milieu de surfaces de tons jaune clair ; telle une oasis (c'est le cas de le dire). A + Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 Salut, exact. Sur le coup je ne m'en souvenais plus, en citant hâtivement Orly dans un post plus haut. Ecart aidé par des orages récurrents, entre début mai et fin juin 2005 (inondations le 23 juin), entre Paris et le Val d'Oise...? Sur les cartes sécheresse suivant juste la période, figurait au NW de Paris, une tache bleu presque noire, isolée au milieu de surfaces de tons jaune clair ; telle une oasis (c'est le cas de le dire). A + Oui enfin toutes ces histoires ne sont plus d'actualitées , rien ne permet de dire que Paris est coupée en 2 ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 9 janvier 2006 Partager Posté(e) 9 janvier 2006 Ca y est, j'ai retrouvé des chiffres de pluviométrie annuelle pour la station du Bourget ! Ils confirment ce que je disais, à savoir une très longue sécheresse de 11 ans /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> de 1898 à 1908. La moyenne 1951-1980 n'est que de 580 mm à cette station, mais voilà les chiffres de cette période de 11 ans : 1898 : 551 mm 1899 : 418 mm 1900 : 444 mm 1901 : 463 mm 1902 : 541 mm 1903 : 536 mm 1904 : 519 mm 1905 : 638 mm (répit) 1906 : 594 mm (correct) 1907 : 545 mm 1908 : 567 mm Mais surtout, cette série fait suite à une très longue période sèche de 1887 à 1895, elle-même suivie d'un court répit (654 mm en 1896, 620 mm en 1897, ce qui n'est pas considérable). Voilà les chiffres : 1887 : 497 mm 1888 : 542 mm 1889 : 532 mm 1890 : 510 mm 1891 : 589 mm 1892 : 585 mm 1893 : 524 mm 1894 : 493 mm 1895 : 509 mm De 1880 à 1908, soit en 29 années, la pluviométrie annuelle n'a dépassé les 600 mm que... 5 fois : 1882 : 660 mm 1886 : 680 mm 1896 : 654 mm 1897 : 620 mm 1905 : 638 mm sans jamais dépasser le seuil des 700 mm, lequel a été dépassé 7 fois en 10 ans entre 1922 et 1931 et 5 fois en 7 ans entre 1936 et 1942 ! Bilan : une moyenne de 547 mm sur la période (1880-1908), ça fait long sur 29 ans... Cette sécheresse d'une trentaine d'années est pratiquement pas évoquée dans l'histoire du climat, et pourtant elle est réelle ! Dans le détail, au cours de cette période, voici quelques séquences intéressantes : 1880 : 10 mm en janvier, 6 mm en mars, 1 mm en mai... 111 mm en 5 mois (janvier-mai) janvier+février1887 : 18.6 mm février 1887 : 3.1 mm février 1890 : 2.9 mm février 1891 : 5 mm février 1895 : 2.3 mm février 1896 : 4.9 mm février 1903 : 8.5 mm février+mars 1893 : 10.8 mm 14août-1er_octobre 1895 : 0.1 mm janvier+février 1896 : 24.4 mm octobre+novembre 1897 : 14.8 mm janvier 1898 : 5 mm 1899-1901 : 3 années consécutives < 463 mm De juillet 1898 à avril 1902 : aucun mois > 66.2 mm Quelques épisodes de fortes pluies tout de même : octobre 1892 : 149.8 mm septembre+octobre 1896 : 277.1 mm dont une tornade en plein Paris le 10/09 (cf site G.Séchet) En 29 ans : 12 mois > 100 mm, soit 3 % des mois Bilan : sec sec sec... , qui s'achève en 1909 et surtout en janvier 1910 avec la crue du siècle à Paris ! Si c'est pas du contraste, ça ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 10 janvier 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 10 janvier 2006 11 ans ? Bah j'espère qu'on ira pas jusque là. Par ce que la demande en eau est bien supérieur aujourd'hui et ca change énormément la donne. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
logos Posté(e) 10 janvier 2006 Paris 14 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Effectivement on est mal barré si on en a pour 10 ou 30 ans car les besoins en eau sont sans communes mesures par rapport au début du 20ème siècle (la population a doublé, l'agriculture est devenue intensive, chaque foyer possède l'eau courante ce qui était un luxe il ya 100 ans) et le bétonnage à outrance des villes n'arrange rien. On attendais le crack pétrolier à l'horizon 2015, on risquerais d'avoir le water crack en prime /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 10 janvier 2006 Nancy Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Intéressant tes chiffres anecdote cela montre surtout qu'une secheresse relative fait partie intégrante du climat du Bassin parisien. On peut donc se poser la question sur tout le tintamare que l'on fait actuellement autour de cette secheresse! Dans un ouvrage assez ancien datant des années 60 je crois sur le climat du Bassin parisien il est clairement explicité que la région de Paris est régulièrement soumise à des période de secheresses avec parfois plusieurs mois sans réel précipitations. Je crois que les années 90 et stt début 2000 étaient elles exceptionnellement humides d'où notre étonnement sur cette période sèche. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 janvier 2006 Brest Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Intéressant tes chiffres anecdote cela montre surtout qu'une secheresse relative fait partie intégrante du climat du Bassin parisien. On peut donc se poser la question sur tout le tintamare que l'on fait actuellement autour de cette secheresse! Sécheresse relative à quoi ? Pour moi une période de sécheresse c'est une période où les pluies sont déficitaires et donc créant un manque d'eau vis-à-vis des besoins. Si ça fait partie du climat local ce serait un peu embêtant pour la population : restriction d'eau tous les étés ? Je comprends bien que le bassin parisien connaisse des périodes plutôt sèches, comme les régions méditerrannéenes mais actuellement le problème est que l'état de sécheresse (donc de manque d'eau) dure depuis quelques années sur une grande partie du territoire et aussi une partie de l'Europe (Espagne, Portugal). Pour le bassin parisien je ne connais pas la situation mais pour les régions de la facade ouest il est clair que ça devient préoccupant. Chez moi dans le pays de Rance on s'en tire bien mais cette anomalie positive est très locale d'après les cartes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BIBICHE76 Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Bien que certain semblent le minimiser la secheresse de 2005 a été bien prononçée dans beaucoup de regions(et des fois dans des endroits ou l'on s'en attendais le moin).Si, 2006 ressemble à 2005(voir même à 2003) on peut s'attendre au pire en % de deficit(si 80% laisse indifferent certain libre à eux). En tout cas, tout est t-il que 35% de deficit pluviometrique relevé à ma station personnel pour 2005 me preoccupe beaucoup pour l'avenir .Les consequences sur le bio-systême se feront ressentir incéssement sous peu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kevin70 Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 cela dure depuis maintenant 3 ans! c'est dingue! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 10 janvier 2006 Nancy Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Vous etes sur les nerfs ici /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je ne minimise en aucun cas la secheresse j'éssai juste de comprendre et Anecdote nous montre que pour l'IDF il y en a eu des pires et bien plus longues! C'est pas pour autant qu'il faut faire n'importe quoi et gaspiller l'eau les besoins en eau sont en constante augmentation donc forcément on est sur la corde raide dès qu'il y a déficit. De plus j'ai bien précisé pour le Bassin parisien et puis les secheresse il y en a toujours eu et il y en aura encore...et les éco-systèmes s'en remetrons! Concerant le déficit de 80% ils concerne quelle région territoire? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tony86 Posté(e) 10 janvier 2006 Austin, Texas Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Sécheresse: des coupures d'eau potable envisageables l'été prochain PARIS (AFP) - Les pouvoirs publics pourraient être amenés à décider de coupures d'eau potable pendant la journée dans certaines villes l'été prochain, si la sécheresse devait être aussi sévère qu'annoncé, a prévenu jeudi la ministre de l'Ecologie et du Développement durable Nelly Olin. "J'espère ne pas en arriver là, mais si la situation devait se révéler extrêmement tendue, il faudra le faire", a souligné Mme Olin, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'un Comité national de l'eau. Mme Olin a précisé que des mesures pourraient être annoncées fin mars, une fois estimé plus précisément le niveau des nappes phréatiques à la fin des pluies d'automne et d'hiver. "Elles seront certainement beaucoup plus draconiennes que celles annoncées l'an dernier," a-t-elle prévenu. D'ores et déjà, "la situation est très inquiétante et nous n'avons pas aujourd'hui un grand optimisme sur une sortie de crise", a-t-elle dit. Selon la ministre, 2006 pourrait être une année "très difficile, voire historique en matière de sécheresse". L'automne 2005 a été aride, alors que la France a déjà connu trois années de faibles précipitations. "Il manque entre un tiers et 50% des pluies sur une large partie du territoire. Seul le sud a été épargné en quantité, mais les pluies brutales contribuent mal à la recharge" des nappes phréatiques, a-t-elle relevé. "Même s'il devait pleuvoir d'une manière régulière jusqu'à fin mars, nous n'atteindrons pas une situation normale", a-t-elle poursuivi. Actuellement, les barrages ne sont remplis qu'à moitié de leurs capacités, alors que six départements - "c'est du jamais vu !" - continuent à appliquer des mesures de restriction d'eau. Mme Olin a lancé un appel aux agriculteurs pour qu'ils tiennent compte de l'inéluctable sécheresse à venir pour établir leurs plans de culture. Les agriculteurs, notamment ceux qui produisent du maïs, sont régulièrement montrés du doigt pour l'importance de leurs prélèvements en eau. Pour la ministre, il n'est toutefois pas question "de faire la morale à quiconque", d'autant que le monde paysan a fait l'an dernier "des efforts importants" pour réduire sa consommation d'eau pendant l'été. Le directeur de l'Eau au ministère de l'Ecologie, Pascal Berteau, a souligné de son côté que les coupures d'eau n'étaient pas inéluctables, comme le montre l'exemple de Niort qui a pu échapper l'an dernier à une telle mesure en mettant très tôt dans l'année des mesures d'économie. Parmi les initiatives annoncées par le ministère figure la signature d'un accord avec les gestionnaires de terrains de golf, avec pour objectif une réduction de 30% en trois ans de leur consommation d'eau. L'Etat va aussi rendre obligatoire l'installation dans les immeubles collectifs neufs de compteurs individuels d'eau, pour responsabiliser les utilisateurs. Le volet répression aura toute sa place dans le dispositif gouvernemental. L'an dernier, quelque 2.000 infractions ont été constatées. Elles ont été verbalisées à 90%, avec des amendes pouvant dépasser 1.000 euros. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mauersegler Posté(e) 10 janvier 2006 Weyersheim(67) Partager Posté(e) 10 janvier 2006 en effet, de mon coté sa risque aussi d'arriver, surtout avec ce que j'ai comme temps en ce moment : que des stratus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je l'aime bien mme Ollin , je trouve qu'elle assure compltement /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> et vous ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 10 janvier 2006 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 10 janvier 2006 La sècheresse est une chose , la nature du sol en est une autre.Un sol argileux garde l'humidité très longtemps une croute se forme en surface et garde l'eau donc peu de conséquence pour la culture. Pour l'eau potable des budgets énormes ont été consacrés au retraitement des eaux usées peut-être au détriment de nouveaux captages? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 11 janvier 2006 Partager Posté(e) 11 janvier 2006 Sinon parlons de tes "pipi de chat", je suis désolé mais appellons correctement ce qui doit s'appeller et à mon sens "pas une seule goutte" c'est pas une seule goutte ! Je vais encore peu-être t'embeter avec les chiffres mais j'en ai encore beaucoup à faire partager. Donc les divers "pipis de chat" de mars à Août 2003 ont donné au total 119 mm au Cap Corse et 86 mm à Bastia Poretta, toi qui habites à peu près à mi-chemin entre ces deux postes ne nous dit pas que tu es passé à travers tous les divers épisodes de l'époque ? 100mm en 6 mois, c'est ce que j'appelle du pipi de chat. et le fait de se situer entre les deux zones ne veut pas dire qu'on en a eut autant. certaines zones peuvent ne rien avoir eu, d'autres peuvent en avoir eu plus.le cap corse est truffé de micro-climats, mais évidemment si on n'y est pas on ne s'en rend pas compte. les chiffres de la station de sagro seraient plus appropriés pour ma zone. je t'ai pas dit qu'il a pas plut, j'ai dit qu'il n'était quasiment rien tombé. nuance. pour moi 100mm en 6 mois c'est comme s'il avait pas plu. c'est comme ça. pour en revenir aux 117mm d'atmo, j'ai un gros doute, c'est sûr. mais il n'en reste pas moins que c'est possible, même avec du 400mm dans les environs. mais je ne pourrais pas te dire qui a tort et qui a raison. la seule chose qui m'énervait dans l'histoire, c'est que dès que quelqu'un dit quelque chose, y'en a toujours un pour dire: "donne moi des chiffres!". 117mm c'est un chiffre comme un autre, il me semble. reste a savoir si la mesure est erronnée ou si elle est réelle. bon j'arrête là parce que ça m'énerve... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 11 janvier 2006 Brest Partager Posté(e) 11 janvier 2006 Il est toujours intéressant de préciser les sens des mots clés : voici un petit exposé de l'utilisation et les subtilités du mot "sécheresse" avec notamment cette dernière phrase : "Il convient de bien délimiter les notions de SECHERESSE, d'ARIDITE et de PENURIE" (comme quoi ma définition sur un message précédent est fausse) http://www.cig.ensmp.fr/~hubert/glu/FRDIC/DICSECHE.HTM Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 11 janvier 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 11 janvier 2006 Quand j'etais plus jeune, la sécheresse était sur un diagramme ombrothérmique tous les mois où la température x2 était supérieur aux précipitations (en mm) Ainsi si la moyenne de mois x est de 15°C et qu'il a plus moins de 30 mm alors c'est une période de sécheresse. Je ne sais pas si cette définition est toujours utilisé actuellement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jerome limagne Posté(e) 11 janvier 2006 Partager Posté(e) 11 janvier 2006 La sècheresse est une chose , la nature du sol en est une autre.Un sol argileux garde l'humidité très longtemps une croute se forme en surface et garde l'eau donc peu de conséquence pour la culture. Pour l'eau potable des budgets énormes ont été consacrés au retraitement des eaux usées peut-être au détriment de nouveaux captages? tout a fait d'accord. Quelque chiffre pour ce rendre compte que la canicule est plus destructrice pour les cultures que la sécheresse. Entre mai et septembre 2005, il a plu 205,6mn chez moi contre 332,5 pour la normale soit tout de meme 38% de déficit et les rendements ont éaient normaux. Il faut dire que mois d'avril avait était exédentaire avec 115 mn, et la bonne qualité des sols ont gardés l'humidité comme l'explique gerardlh et cela a suffit au besoin de la plante malgrés un gros déficit. Par contre en 2003, il plus 263,5 mn durant cette meme période soit "seulement " 21% de déficit et la les rendements étaient catastrophique car les plantes étaient litéralement grillés par le soleil. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 11 janvier 2006 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 11 janvier 2006 La sécheresse entraîne la sécheresse, les sols secs (croutés) dûent à la sécheresse empêchent les pluies de pénètrer et donc contribuent encore plus à la sécheresse. Maintenant imaginons une canicule comme 2003 cet été. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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