LMK Posté(e) 28 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Salut! En général on s'interesse plus particulièrement aux phénomènes violents tels les orages et autres tempêtes, et moi le premier lol! Du coup je reconnais ne m'etre jamais vraiment posé de questions "approfondies" sur le brouillard. Depuis que j'ai une station automatique j'ai remarqué cependant une chose: à chaque fois que du brouillard de rayonnement se forme, la température (sonde dans un abri 7714) baisse de 1 à 1.5°c environ, et ce en très peu de temps! Comme le brouillard nécéssite la condensation de vapeur d'eau et que celle-ci est censée libérer de la chaleur, je voudrais savoir comment une telle baisse de température est possible? Car même si la température de l'air ambiant à ce moment là (en général au petit matin) baisse aussi par temps sec, ce n'est pas aussi brutal! Voilà, avis aux amateurs de brouillard... s'il y en a! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemlod Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Moi suis plutot amateur de brouillard, mais je ne serais te répondre sur la question principal, je veux jsute dire que je suis pas contre le brouillard avec 10 jours environs par an chez moi, j'ai pas d'overdose, et j'ai même aucun brouillard depuis au moins mars..... donc pour les relevé de baisse de tempé par temps de brouillard chez moi c'est chaud :lol: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 28 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 28 septembre 2005 lol nemlod En fait en y réfléchissant un peu, on peut penser que ce qui provoque cette baisse de la température c'est tout simplement la présence d'eau liquide sur le capteur, ce qui reviendrait à dire qu'en cas de brouillard un thermomètre ne donnera pas la vraie température de l'air, car il sera refroidit par les gouttelettes d'eau, ce qui reviendrait à dire aussi que l'eau contenue dans le brouillard est plus froide que l'air, ou que le capteur réagit différemment selon qu'il est en présence d'air ou d'eau. Bon là je m'évade un peu mais c'est tout ce que j'ai trouvé lol, alors s'il y en a qui ont une explication scientifique n'hésitez pas! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hailstone Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 lol nemlod /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait en y réfléchissant un peu, on peut penser que ce qui provoque cette baisse de la température c'est tout simplement la présence d'eau liquide sur le capteur, ce qui reviendrait à dire qu'en cas de brouillard un thermomètre ne donnera pas la vraie température de l'air, car il sera refroidit par les gouttelettes d'eau, ce qui reviendrait à dire aussi que l'eau contenue dans le brouillard est plus froide que l'air, ou que le capteur réagit différemment selon qu'il est en présence d'air ou d'eau. Bon là je m'évade un peu mais c'est tout ce que j'ai trouvé lol, alors s'il y en a qui ont une explication scientifique n'hésitez pas! oui c'est un peu ça... ou pour dire les choses autrement, si on mesure la température dans des conditions non adaptées (pas d'abri à ventilation naturelle) et que des goutelettes d'eau se condensent sur le capteur, le thermomètre ne mesure plus T, mais Td (le point de rosée) ou une température se rapprochant de Td. Mais dans le cas du brouillard, comme T=Td, il n'y aurait pas d'erreur!sinon pour expliquer la baisse mesurée en cas de brouillard de rayonnement, il y a deux aspects (qui sont intimement liés): - le rayonnement crée une inversion de température (air très froid près de la surface, air moins froid plus haut). si la température descent assez bas près de la surface, il y a condensation de la vapeur d'eau atmosphérique, d'où le brouillard de rayonnement. c'est donc normal de trouver une baisse de température quand il y a rayonnement et brouillard de rayonnement (logique!). - la température du point de rosée Td est un paramètre plus conservatif que T au sein d'une masse d'air donnée. Pour qu'il y ait T=Td (condensation, donc brouillard si les conditions de turbulence et de vent sont réunies pour sa formation), on aura donc T qui va baisser pour se rapprocher de Td (plutôt que Td qui monterait pour se rapprocherait de T, Td étant peu variable sur une zone touchée par des phénomènes de rayonnement à méso-échelle), d'où à nouveau l'explication de la baisse de température. Pour en revenir au processus de libération de chaleur latente par condensation, je dirais que le refroidissement par rayonnement par le bas est suffisamment fort pour compenser le terme de réchauffement diabatique dû à la condensation. Si bien qu'au final, la température baisse ou plutôt reste stationnaire (une fois que la température de point de rosée est atteinte). après on peut se demander: est-ce qu'il y a du brouillard parce que la température baisse ? ou est-ce que la température baisse parce qu'il y a du brouillard? ... oula je sens que je vous embrouille! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> pour la formation du brouillard c'est la première option. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 28 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 28 septembre 2005 sinon pour expliquer la baisse mesurée en cas de brouillard de rayonnement, il y a deux aspects (qui sont intimement liés): - le rayonnement crée une inversion de température (air très froid près de la surface, air moins froid plus haut). si la température descent assez bas près de la surface, il y a condensation de la vapeur d'eau atmosphérique, d'où le brouillard de rayonnement. c'est donc normal de trouver une baisse de température quand il y a rayonnement et brouillard de rayonnement (logique!). - la température du point de rosée Td est un paramètre plus conservatif que T au sein d'une masse d'air donnée. Pour qu'il y ait T=Td (condensation, donc brouillard si les conditions de turbulence et de vent sont réunies pour sa formation), on aura donc T qui va baisser pour se rapprocher de Td (plutôt que Td qui monterait pour se rapprocherait de T, Td étant peu variable sur une zone touchée par des phénomènes de rayonnement à méso-échelle), d'où à nouveau l'explication de la baisse de température. Pour en revenir au processus de libération de chaleur latente par condensation, je dirais que le refroidissement par rayonnement par le bas est suffisamment fort pour compenser le terme de réchauffement diabatique dû à la condensation. Si bien qu'au final, la température baisse ou plutôt reste stationnaire (une fois que la température de point de rosée est atteinte). Oui bien entendu, je connais le processus de formation du brouillard. Mais le point sur lequel je voulais attirer l'attention, c'est la rapidité de cette baisse, la température descend très brusquement pour atteindre le point de rosée dès la formation du brouillard et continue un peu après (baisse alors moins rapide probablament due à la "précipitation" d'une partie du brouillard et un assèchement de l'air...?) avant de se stabiliser plus ou moins.Si on devait tracer une courbe de la température on obtiendrait une pente "douce" presque jusqu'à ce que la Td soit atteinte (à 1°c au dessus environ) puis une "cassure" représentant une baisse assez brutale, enfin une ligne plus ou moins droite. C'est cette "cassure" qui a donc attiré mon attention, l'explication que tu avances sur la mesure de la Td à la place de la T par "mouillage" du capteur est bonne, et suffirait peut-etre à justifier la rapidité de la variation, en revanche dans mon cas il s'agit d'une mesure sous abri sur un site à ventilation naturelle plus que satisfaisante, donc d'après moi même dans des conditions de mesure normalisées le capteur est probablement un peu mouillé. @+ EDIT: il serait interessant d'avoir d'autres expériences sur les variations de température au moment où le brouillard se forme, pour voir comment réagissent d'autres capteurs, et si la baisse enregistrée est aussi rapide avec d'autres modèles d'abris (abris MF, etc...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Si on devait tracer une courbe de la température on obtiendrait une pente "douce" presque jusqu'à ce que la Td soit atteinte (à 1°c au dessus environ) puis une "cassure" représentant une baisse assez brutale, enfin une ligne plus ou moins droite. C'est cette "cassure" qui a donc attiré mon attention, Tu sembles expliquer dans cet exemple que la chute de température est en gros quelque chose d'à peu près uniforme sauf à la formation du brouillard où il y a translation de la 2ème partie.Or tu ne peux comparer les courbes de températures avant l'inversion et après l'inversion. Les évolutions sont tout à fait différentes. Il me semble donc dans le cas que tu sites, qu'au moment d'une assez forte chute de température (rayonnement terrestre), il se crée l'inversion et que la formation de ce brouillard modère cette chute future, et peut même aller jusqu'à l'inverser, par libération de chaleur latente. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Joli problème, d'autant que toutes les explications physiques vont plutot vers un réchauffement suite à la condensation. J'en ai quand même une dans mon sac: Quand le brouillard se forme par beau temps (brouillard de rayonnement) , il y a plusieurs phénomènes: formation de goutelettes, libération de chaleur latente, et homogénéisation de la théta prime w de la couche saturé (avec extension de cette zone) (ce qui utilise la chaleur latente) . donc sur une couche de 1 m ou deux, il y a une zone qui rechauffe (en bas), et une zone qui refroidit (au dessus) . En couche limite, ça s'appelle l'overshoot . Donc si ton thermo est à 1m 50, 2 m, il est pas impossible qu'il soit dans cette zone. C'est hyper tiré par les cheveux ça, mais ça doit marcher. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 29 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Salut Gombervaux Il est logique en effet que ce soit la chute de la T qui aboutisse au brouillard, et que le brouillard "freine" cette chutte ensuite. Du coup j'ai mal formulé mon interrogation, car c'est cette chutte rapide de la T qui m'interpèle, le brouillard en est une conséquence, mais je n'arrive pas à trouver la raison d'une telle variation thermique, que j'ai observée plusieurs fois cette année à chaque fois que du brouillard se formait. Il s'agit peut-etre de conditions locales récurrentes, au début je pensais même que mon thermomètre avait un problème, mais cela s'est reproduit ensuite alors que j'avais changé le capteur. C'est peut-etre la réactivité du thermo qui m'a induit en erreur, j'avais l'impression que le brouillard "provoquait" cette chute (d'où mon "désarroi" ). Il peut donc s'agir d'une simple coïncidence! @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Joli problème, d'autant que toutes les explications physiques vont plutot vers un réchauffement suite à la condensation. J'en ai quand même une dans mon sac: Quand le brouillard se forme par beau temps (brouillard de rayonnement) , il y a plusieurs phénomènes: formation de goutelettes, libération de chaleur latente, et homogénéisation de la théta prime w de la couche saturé (avec extension de cette zone) (ce qui utilise la chaleur latente) . donc sur une couche de 1 m ou deux, il y a une zone qui rechauffe (en bas), et une zone qui refroidit (au dessus) . En couche limite, ça s'appelle l'overshoot . Donc si ton thermo est à 1m 50, 2 m, il est pas impossible qu'il soit dans cette zone. C'est hyper tiré par les cheveux ça, mais ça doit marcher. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 lmk : C'est effectivement l'explication que j'ai essayé de donner. Qu'est-ce que tu appelles chute rapide, à quelle heure? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 29 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 29 septembre 2005 L'explication de marco_p est très interessante, j'ai appris un truc là! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mon abri se trouve... sur le toit, à 2m30 précisément de la surface du toit. L'immeuble fait 15m de haut. Pour Gombervaux, on peut résumer ce qui se passe ainsi: A 5h du mat, T: 6.5°c et Td: 5°c (il y a déjà beaucoup de brume), à 5h02 T: 5°c (brouillard), à 5h15 T: 4.6°c (toujours du brouillard), on est en mars et il fait encore nuit à ce moment là. Bref la baisse est donc de 1.5°c en 2 minutes! J'ai pu observer une telle baisse plusieurs fois depuis le mois de mars, ce qui m'avait surtout embarassé à l'époque c'est que j'avais un autre capteur placé à l'extérieur de l'abri qui donnait lui une baisse de 0.2°c seulement car il était déjà à 5.2°c à 5h (pour reprendre le même exemple). J'avais même ouvert un sujet sur le forum "instrumentation" en pensant que c'était l'abri vantage qui faussait la mesure par temps "sec", on avait convenu avec d'autres "forumeurs" que cette différence de T initiale entre les 2 thermos était due au fait que le capteur "sans abri" n'était pas protégé du rayonnement du toit, même à 2m de haut, et donc sa température, avant la formation du brouillard, était refroidie par ce rayonnement. Seulement voilà j'étais intrigué quand même par cette baisse subite de la T sous abri qui est pourtant la mesure la plus "valable" des deux... Voici le topic en question: /index.php?showtopic=9612'>test abri vantage Je tiens à préciser quand même que, bien que j'ai fait plusieurs fois ce genre d'observation, cela ne veut pas dire que c'est ce qui se passe à chaque fois qu'il y a du brouillard, car je n'ai pas toujours la possibilité de le vérifier donc il peut s'agir d'une coïncidence, expliquée pourquoi pas par la théorie exposée plus haut par marco_p. @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Je soupçonnerai un arrêt du brassage à ce moment là Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Bonjour à tous, C’est mon premier message sur le forum, mais depuis plusieurs mois je vous lis très régulièrement. C’est fou ce que l’on peut apprendre ! C’est vrai Imk que ton problème est pour le moins surprenant. L’explication de marco p est très intéressante. Pour l’arrêt du brassage, je veux bien, mais pourquoi ? Mais, et arrêtez-moi si je dis une bêtise, si on prenais le problème dans l’autre sens, à savoir non pas « pourquoi la température descend lorsque se forme le brouillard », mais « qu’est-ce qui pourrais bien faire baisser la température et simultanément former du brouillard ». Je m’explique. Tu habites apparemment au Grau-Du-Roi, c’est-à-dire au bord de la mer. L’ambiance est donc plutôt humide et relativement douce la nuit par rapport à l’intérieur, ne serait-ce que quelques kilomètres dans les terres (surtout par temps calme comme dans ton cas). Durant la nuit la température fraîchie par rayonnement, l’humidité relative augmente et le temps devient brumeux. On pourrait très bien en rester là, mais brusquement, une petite advection d’air frais de l’intérieur des terres fait son apparition, entraînant du même coup une baisse prononcée et relativement brutale de la température. Du brouillard apparaît immédiatement et la température continue de baisser le temps du passage du petit front avant de ce stabiliser par la suite. On peut imaginer que cette advection est déclanchée par la mise en place d’une très légère brise de terre (pas toujours perceptible ni par les instruments, ni par nous). Mon idée est peut-être complètement farfelue, mais bon j’aurais essayé ! D’ailleurs, l’explication de marco p peut-être contrôlée en mettant plusieurs sonde sur un même piquet. Pour contrôler mon hypothèse, essayes de regarder ce qu’indique la girouette ou l’anémo, mais encore une fois de telle advection ou coulée d’air froide peuvent être très faible. Tu peux aussi comparer les différences avec des situations proches, mais sans brouillard ni baisse prononcée des températures, ou si, inversement, tu repère se genre de baisse mais sans brouillard (si l’humidité est insuffisante). A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Honnetement, avec un abri à 2 metres du sol, je n'y croyais pas trop, en trme d'énergie ça devait être un peu juste . Mais avec un abri à 17 m et des poussières, cela devient raisonnable. Si j'avais été fort, j'aurais même pu calculer la hauteur de l'immeuble avec ce truc /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 C’est vrai Imk que ton problème est pour le moins surprenant. La chute de température de 1° par minute n'est pas exceptionelle, elle est particulièrement fréquente par exemple aux passages des courants de densité des orages.Mais comme tu le dis faut s'interroger sur le début de la baisse en fin de nuit, car c'est cette baisse qui va créer l'inversion et le nuage. Ton explication donne le brouillard des vallées en montagne, je ne sais pas si ça s'applique en bord de méditerrannée où les brises de terre sont inexistantes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 29 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Ton explication donne le brouillard des vallées en montagne, je ne sais pas si ça s'applique en bord de méditerrannée où les brises de terre sont inexistantes. Alors c'est peut-etre ça!Car en effet je peux t'assurer que les brises de terre, bien que faibles et peu durables par rapport aux brises de mer, soufflent régulièrement ici, je n'avais pas du tout pensé à cette hypothèse au départ, mais si elle est scientifiquement vérifiable elle est plausible. Pour etre tout à fait honnete, même si je suis absolument sur qu'il y avait un léger vent, je ne puis dire s'il s'agissait de brise ou non. La chute de température de 1° par minute n'est pas exceptionelle Oui, et pour élargir le sujet sur les variations brutales de températures, ce n'est pas en effet lors de ces formations de brouillard que j'ai observé les plus forte baisses de température, hormi bien sur les courants de densité, il y a surtout ici la brise de mer, la "vraie" (en début d'été), qui peut engendrer de sacrées chutes!Voici un extrait d'un suivi de températures posté cet été: "j'ai cru halluciner quand en relevant la tête vers l'écran de ma station j'ai vu affiché 27.0°c, et bien si! Il me suffit pour comprendre de jeter un oeuil à la direction du vent, la brise de SW a finalement eu raison du mistral, résultat: 5°c de moins en 2 minutes! (Tx 32.2°c à 17h04) " Pour finir et pour ceux que ça interesse (et qui aiment collectionner les records /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), la variation la plus rapide de la température observée au monde est une hausse de 27°c en... 2 minutes! (là on peut aller se rhabiller lol), elle a eu lieu à Spearfish dans le Dakota du Sud aux USA: le 22/01/1943 la température est passée de -20 à +7°c en 2 minutes... Bon voilà c'était un peu de hors sujet, mais c'est le mien de sujet alors j'ai le droit non? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> @+ bonne nuit tout le monde! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 29 septembre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Ce n'est pas pour rien que le brouilard m'a marqué cette année, en effet je viens de consulter les statistiques "en cours" de l'année, et le nombre de jours avec brouillard (vis. < 1km) est de 16 depuis le 1er janvier, à comparer avec la moyenne annuelle depuis 1999: 9.8! Et celle fournie par MF (période 1978-2004): 0.5, euh... il y a un problème là, je ne sait pas qui est observateur au poste MF du sémaphore de l'Espiguette mais il a du oublier des jours lol! En tout cas une chose est sure, on observe de plus en plus de jours de brouillard et de moins en moins de jours d'orage ici, j'aurais préféré que ce soit le contraire /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sacréfilou Posté(e) 30 septembre 2005 Partager Posté(e) 30 septembre 2005 Bonjour /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> QUOTE (Gombervaux @ Jeudi 29 Septembre 2005 - 22:31) Ton explication donne le brouillard des vallées en montagne, je ne sais pas si ça s'applique en bord de méditerrannée où les brises de terre sont inexistantes. Ah bon ?? En tous cas,ici à Nice, la brise de terre est LE vent dominant 11.5 mois sur 12 , de secteur NNW..... Il suffit d'ailleurs de parcourir les vallées du Var, Tinée, Vésubie & autres Roya pour en percevoir les effets sur la végétation arborée.... C'est d'ailleurs une (des) explication (s) à l'absence de brouillard sur la littoral azuréen , la moyenne annuelle à l'aéroport de Nice étant inférieure à 1 jour en moyenne par an sur la période 1951/2000... . Les rares cas observés étant en général au printemps (avril/mai) lorsque la mer est encore fraiche (16 à 18°) alors que l'arrière-pays connait déjà des Tx> 25/28°.. mais ce ne sont plus des brouillards de rayonnement dans ce cas ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 30 septembre 2005 Partager Posté(e) 30 septembre 2005 C'est d'ailleurs une (des) explication (s) à l'absence de brouillard sur la littoral azuréen Effectivement, c’est une des raisons qui m’ont fait hésiter à avancer cette hypothèse … Mais j’en ai conclu qu’il ne fallait pas confondre les brises de vallées descendantes et les brises de terre marines et du littoral. En effet, la brise de vallée descendante est un vent catabatique, par conséquent ce vent a plutôt tendance à assécher plus ou moins l’atmosphère en fonction de sa vigueur. Pour moi, mais peut-être que je me trompe, une telle brise d’amont, si elle est suffisamment puissante pour détruire la calme inversion de rayonnement de fond de vallée, sera à même, de dissiper les brouillards déjà formées. Par contre, elle ne fera rien en cas d’inversion trop puissante en fond de vallée, si ce n’est qu’amplifier le phénomène avec l’apport d’air froid. Dans les cas extrêmes, mais pas forcément si rares, l’air de la vallée peut être plus froid que la brise d’amont, qui ne pourra avoir d’autres possibilités que de se répandre sur le « lac » d’air froid. Le problème de la brise de terre est à mon sens différent puisqu’il n’y a à aucun moment un apport significatif d’air sec en basse couche, « la partie descendante de la boucle » étant à trop grande échelle pour évacuer efficacement l’air humide particulièrement stable qui s’y trouve. La brise de terre est capable d’amener des bancs de brume jusqu’au-dessus de la mer. Ainsi, par exemple, partons naviguer dans la baie de Quiberon tôt un matin de printemps bien frais avec un léger synoptique anticyclonique de nord-est. Le moyen le plus sûr de savoir si le léger nord-est qui souffle est le synoptique ou la brise de terre, c’est de regarder la visibilité : en cas de brise de terre, la visibilité sera à tout les coups réduite dans la baie. Ce doit être aussi vrai un peu partout en zone côtière. Voilà pourquoi j’ai pensée à cette hypothèse pour le problème du brouillard (à prendre avec les réserves d’usage ! ). Pour compléter, je pense que la situation de Nice est un peu particulière de par la position de la mer et des montagnes. En effet, dans ce cas précis, la brise de terre s’accompagne immanquablement d’un catabatique plus sec qui descend des montagnes comme la expliqué sacréfilou. Je ne sais pas si j’ai été suffisamment convainquant, mais j’y crois ! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
@lizé Posté(e) 1 octobre 2005 Meylan Partager Posté(e) 1 octobre 2005 Je découvre le sujet... Pas eu le temps de lire autrement qu'en diagonale. 2 remarques : - Oui, la météo ne se limite pas aux phénomènes dévastateurs et, au quotidien, des événements très ordinaires ns échappent parce que banalisés par l'habitude. Le "Guide des Phénomènes météorologiques" de Hans Häckel a le mérite, selon moi, de justement montrer et expliquer des curiosités oubliées sur le pas de la porte ; - J'ai vaguement lu que certains évoquent pour la baisse accusée relevée par Lmk un renversement de brise. Je suis persuadé que ds bien des cas, ds les régions à forte opposition de "microclimats" (montagne, littoral de mer ou lac...), des rotations de vent impromptues (liées p.ex. à une modification synoptique) ou régulières (heures des flux et reflux des brises amont et aval ds une vallée donnée, par beau temps, dans une période de qques jours ou semaines...) apportent des changements de micro-masses d'air spectaculaires. En général, pour les détecter, il faut regarder l'ensemble des paramètres (température ms aussi humidité relative, direction du vent, visibilité, var de pression...). Ms je me garde bien d'expliquer l'événement traité ici... sans avoir fait le tour des effets associés et lu l'ensemble des commentaires. Une fois de plus, je trouve ce type d'échanges du plus grand intérêt même s'il ne porte pas sur ce qui est le plus médiatisé, ravageur ou émouvant (les chutes de neige, les orages...). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 11 octobre 2005 Le Grau-du-Roi Auteur Partager Posté(e) 11 octobre 2005 Salut! Je fait remonter le sujet car je pense avoir enfin l'explication de cette baisse de T en cours de nuit accompagnée de brouillard. Météofun et @lizé avaient vu juste, il y a eu de nouvelles nuits de brouillard ces derniers temps et j'ai passé 2 nuits à épier les variations thermiques et d'humidité en prenant cette fois-ci bien en compte le vent, un élément auquel je n'avais pas vraiment fait attention auparavant en raison de sa faiblesse. Il se trouve que juste avant que le brouillard se forme, le vent, orienté au SW ou S, tourne au N à NE tout en restant très faible (10 km/h), avec cette rotation s'amorce une baisse très rapide de la T immédiatement suivie de brouillard, cette chute de température doit probablement avoir lieu également sans qu'il y ait formation de brouillard mais je ne l'ai jamais observé. Le problème n'est donc pas lié directement au brouillard... J'ai pris la peine de noter ce qu'il s'est passé le 9 octobre dernier: la température était de 14.7°c avec un vent de S à 8 km/h de moyenne, le vent a tourné au NE (10 km/h) et en 2 minutes environ la T est tombée à 12.0°c, le brouillard s'est formé à ce moment là mais il n'était pas très dense (500m de visibilité), j'ai quand même envoyé une obs de brouillard à météoalerte et je suis allé me coucher. La Tn du matin qui a suivi a été de 11.1°c, il y a donc eu une baisse de 1°c supplémentaire mais je ne sais pas dans quelles conditions car je dormais. Une chose pour finir, 18 jours avec brouillard ici depuis le début de l'année , pour une moyenne annuelle de 9.8 depuis 1999! (0.5 selon MF mais il a du y avoir un problème avec les statistiques climatiques du poste) Voilà @+ /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 13 octobre 2005 Partager Posté(e) 13 octobre 2005 Salut, Sympa Imk de nous faire parvenir les résultats de tes dernières investigations ! C’est vrai que, sincèrement, j’avais peur d’avoir raconté une belle sottise : c’est pas parce qu’un truc tient plus ou moins la route qu’il est exact ! @+ (même si c’est pas souvent … ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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