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Crise mondiale après 2015 ??


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N'hésites pas à ouvrir un nouveau sujet dans ce forum au besoin en appuyant sur le bouton "nouveau" et en le titrant bien. Je crains qu'il soit un peu perdu ici car ce n'est pas vraiment le sujet qui est traité au départ.Florent.
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  • 4 months later...
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Les plus actifs

Nous abordons très souvent, et de façon controversée, le problème du réchauffement climatique engendré par les activités humaines et notamment par les émissions de GES issues des carburants fossiles.

Si je crois fortement à la réalisation des prévisions d'augmentation de température en fonction des scénarii d'émissions de GES, je suis un peu plus circonspect qu'auparavant sur la réalisation de ces mêmes scenarii.

On peut croire assez sûres les estimations des réserves de pétrole, gaz, et charbon et on peut croire également que ces mêmes réserves peuvent conduire, théoriquement, à introduire dans l'atmosphère les quantités de CO2 prévues par les scenarii les plus pessimistes (type A2).

Par contre il semble de plus en plus difficile de penser que ces quantités seront introduites en des temps aussi courts que prévus.(soit moins d'un siècle)

La conséquence de ce fait est que les concentrations en CO2 dans l'atmosphère pourraient être, in fine, plus faibles que celles prévues par ces scenarii les plus pessimistes et donc que le RC pourrait être, également, plus modéré.

Ce qui peut faire douter est ce que l'on constate actuellement sur le pétrole et sur son prix, en particulier.

Bien sûr il y a les conflits en cours et les difficultés de suivre la conso du fait de l'outil.

Mais le fait est là, l'énergie fossile va devenir, durablement, plus chère.

Ce qui va, pour des raisons économiques évidentes, en limiter fortement sa consommation.

Bon gré, mal gré.

Voir cet article de la Tribune au sujet des augmentations actuelles et, éventuellement, à venir.

Ceci bien entendu ne doit pas servir de caution pour ne pas modérer, volontairement, notre conso énergétique.

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personnellement, je ne pense pas que l'augmentation du coût du pétrole va faire diminuer sensiblement sa consommation. nous en sommes encore trop dépendants, et malgré une certaine prise de conscience de l'impact des gaz de véhicules sur l'augmentation de l'effet de serre, l'égoïsme des gens remplace la sagesse.

je crois que c'était l'année dernière, lors d'une flambée en bourse du pétrole, le prix du carburant avait grimpé en flèche. il avait atteint alors dans certaines stations en corse le prix exhorbitant de 1€49 et plus le litre de sans plomb95. Un mouvement de grève (indépendant de ce phénomène) avait conduit au blocus des dépôts de carburant. les stations ont été prises d'assaut par les automobilistes, craintifs du manque probable de carburant (et donc soucieux de donner à bouffer à leur automobile). en quelques heures, les pompes étaient vides...

bref, quand j'étais petit, je me rappelle mes parents dire: "quand l'essence sera à 10 francs, plus personne ne prendra sa voiture" (elle était à 5francs à l'époque). on a atteint ces jours là les fameux 10 francs/litre. on est bien loin de ce que l'on pouvait croire. les ventes d'automobiles sont croissantes d'année en année. la consommation explose. personne ne peut s'en passer à moins d'avoir un cheval ou un vélo (et à condition de ne pas habiter à plusieurs dizaines de km de son travail).

et à mon avis, à moins que le litre ne soit à 10€, on roulera encore et encore, jusqu'à ce que nos petits bolides chéris meurent de soif.

lorsque les réserves commencerons à manquer, on se battra pour en avoir quelques gouttes.

ce que pourrait faire l'état, c'est autoriser l'utilisation d'huiles végétales pour mettre dans les moteurs diesel, mais... c'est interdit! verboten! sinon y'en a pas avoir assez de sousous dans la popoche de chichi!

default_chris.gif , default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> et default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

En économie, on définit le concept d'élasticité-prix qui se veut une mesure de la sensibilité de la demande d'un bien compte tenue de la variation de son prix. Et je crois que l'on peut malheureusement assimilé l'essence à un bien de première nécessité qui a pour particularité d'avoir une tendance à "l'inélasticité" = la demande ne varie que peu ou pas malgré la variation de prix.

De mémoire, je crois me souvenir que l'an dernier la demande d'essence a baissé de quelques %, mais pour combien d'augmentation de son prix??? default_chris.gif A défaut, je crois qu'il faut plus compter sur l'épuisement des réserves et le fameux "peak oil" largement évoqué sur ce forum pour espérer une réduction de l'émission des GES d'origine automobile...

Pour plus d'info sur le concept d'élasticité-prix, c'est par ici --> merci Wikipédia

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Oui vos arguments ont de la pertinence.

Il est vrai que même 200 euros/baril d'augmentation ne génèrent que 0.8 euros/l environ HT.

Cela porterait le litre vers 2.5 euros TTC.

Environ un doublement du prix donc.

A 20000 km/an et 7l/100 cela alourdirait la facture d'environ 1700 euros/an.

Cela pourrait tout de même relancer les moteurs basse conso et les véhicules hybrides ou électriques, mais je suis d'accord que la baisse de conso ne pourrait être au mieux que d'une dizaine de %.

Il faudrait envisager des prix de l'ordre de 1000 euros/bl pour commencer à voir des réductions bien plus importantes mais de toute façon, matériel existant oblige, pas immédiates.

Je suis d'accord avec la notion d'inélasticité, Sebaas, mais à matériel constant.

Celui qui a une voiture qui consomme 7l doit l'utiliser pour se rendre à son travail et ne peut réduire sa conso que très peu (en allant moins vite).

Il peut cependant être intéressé par un véhicule qui consomme 2l.

Mine de rien sa conso est divisée par 3.5 et le service rendu est quasiment le même: il peut se rendre à son travail.(et en revenir!)

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Quelques mois après, je crois que ce qui a été dit dans ce sujet est en train de se réaliser avec même quelques années d'avance eut égard à la bêtise et au belliscisme des hommes...

Voilà qu'on parle de projections avec un pétrole à 250 $ d'ici l'an prochain dans le cadre de possibles tensions Etats-Unis/Iran ! Qui dit mieux ??

/index.php?s=&showtopic=16085&view=findpost&p=297889'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=297889

Une petite pensée pour ceux qui ont fait l'achat d'un 4x4 : comme dirait Evelyne Dheliat, c'est pas bon pour la planète et je dirais même plus, ça vous coutera très cher : libre à chacun de jeter son argent par les fenêtres !

Florent.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

L'autre soir, je suis tombé sur Mad Max II. Et force est de constater que nous y allons tout droit default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon hier, j'ai vu un reportage sur les nouveau milliardaires du pétrole vert au Brésil. RIEN ne change décidemment dans les mentalités, l'avantage de ce nouveau carburant (à base de canne à sucre) qui est je le rappelle la réduction des rejets en CO2 se voit compensé par bien d'autres inconvénients...

Ainsi ne voit-on pas les PDG de ces nouvelles usines arriver en avion privé ou en hélicoptère dans leur jardin, sur-exploiter leurs ouvriers. De plus, ces cultures expansionnistes se font au détriment des forêts, donc cette solution n'est de toute façon pas durable ni extensible à très grande échelle.

L'acheminement des récoltes vers les usines se font en gros camions qui parcourent près de 25 km pour un aller, m'étonnerais que ces vieux engins fonctionnent à l'etannol. Ils envisagent même à présent l'exportation vers l'Europe ou les USA, sans mesurer que ces exportations seront sources d'émissions polluantes.

Bref, encore une fois, ces élites se contre fichent de l'aspect écologique de cette méthode (mis à part pour leurs pub bien sur) et ne considèrent cela qu'un nouveau juteux marché.... Déplorable...

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Et que dire des industries du plastique? Des compagnies aériennes? Des entreprises de transport? Il y a encore une très grande marge d'augmentation du prix avant que ces entités ne réfléchissent sur leur consommation de pétrole...

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Ce qui peut faire douter est ce que l'on constate actuellement sur le pétrole et sur son prix, en particulier.

Bien sûr il y a les conflits en cours et les difficultés de suivre la conso du fait de l'outil.

Mais le fait est là, l'énergie fossile va devenir, durablement, plus chère.

Ce qui va, pour des raisons économiques évidentes, en limiter fortement sa consommation.

Si tu pouvais dire vrai...

Malheureusement je pense que c'est une "scénario" très optimiste pour ne pas dire utopique...

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Et que dire des industries du plastique? Des compagnies aériennes? Des entreprises de transport? Il y a encore une très grande marge d'augmentation du prix avant que ces entités ne réfléchissent sur leur consommation de pétrole...

oui. par contre le jour où l'on aura atteint le fameux "peak oil" et que tout ça va commencer à décliner par manque de carburant... la crise mondiale n'est pas loin.imaginez le jour où les avions resterons cloués au sol par manque d'approvisionnement en kérozène! notre société est basée sur le transport (fret et passagers). lorsque ça se cassera la g****e, j'ose pas imaginer, moi.
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

DOSSIER SPECIAL DE L'ALSACE SUR LA SITUATION ACTUELLE

Le prix du pétrole, de plus en plus haut

Le prix du pétrole frise les records après la fermeture en Alaska du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis et sur fond d'instabilité accrue au Proche-Orient.

Le baril de Brent de la mer du Nord a battu un nouveau record historique lundi à 78,64 dollars, son plus haut niveau depuis le début de sa cotation à Londres en 1988. Hier il était un peu retombé, mais restait perché autour des 78 dollars. Cette nouvelle poussée a été déclenchée par la fermeture progressive, par le groupe pétrolier britannique BP, du champ de Prudhoe Bay en Alaska, après la découverte d'une fuite sur un oléoduc. La fermeture complète, qui devrait prendre entre trois et cinq jours selon BP, se traduira par une interruption de production de 400.000 barils par jour, soit 8% de la production américaine. Le marché pétrolier est toutefois un peu rassuré par la décision de BP de remplacer 73% du conduit endommagé (16 miles sur 22), et non pas de le réparer comme il le prévoyait au départ. Le problème en Alaska intervient dans un contexte tendu au Liban et en Iran, d'interruptions de production au Nigeria et en Irak, et de risques liés à la saison des ouragans dans l'Atlantique.

Réserves stratégiques

Le ministère américain de l'Energie (DoE) a fait savoir lundi qu'il envisageait d'autoriser les raffineries à recourir aux réserves stratégiques de pétrole, qui s'élèvent à près de 700 millions de barils. L'Arabie saoudite et les autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont également dits prêts à augmenter leur production. Mais ces pays pompent déjà quasiment au maximum pour répondre à la forte demande chinoise et américaine. Il ne leur reste plus que quelque 2 millions de barils par jour supplémentaires, et qui plus est, du brut lourd et à haute teneur en soufre, peu prisé par les raffineries car plus difficile à transformer en essence. En outre, l'utilisation des réserves stratégiques laisserait le monde sans roue de secours pour compenser toute autre perte importante de production. Les pays producteurs n'ont plus que 2 millions de barils par jour supplémentaires à offrir en cas de nouveau problème, ce qui ne ne suffirait pas à compenser une interruption de l'offre au Proche-Orient, par exemple.

TOUR D'HORIZON PARTOUT, DES RECULS DE PRODUCTION

La fermeture du gisement de Prudhoe Bay n'est pas le seul grippage dans l'industrie mondiale du pétrole. Dans la plupart des pays grands producteurs, des difficultés, d'ordre divers, freinent la production. En voici un aperçu.

États-Unis

Alaska : 400 000 barils par jour, soit 8 % de la production totale américaine, ne sont plus produits à cause de la fermeture du champ de Prudhoe Bay, le plus important des États-Unis, annoncée le week-end dernier par le groupe britannique BP après la découverte d'une fuite sur un oléoduc. Golfe du Mexique : 180 000 barils par jour manquent à l'appel, soit 12 % de la production de la région, en raison des dommages causés pendant l'été 2005 par les cyclones Katrina et Rita. Ces ouragans ont aussi retardé de plus d'un an la mise en route de la plateforme Thunder Horse, de BP, d'une capacité de 250 000 barils par jour.

Irak

Le pays a produit près de 2,2 millions de barils par jour en juillet, soit 300 000 barils par jour de moins qu'avant le début de la guerre en mars 2003.

Nigeria

Environ 800 000 barils par jour, soit 30 % de la production du pays, manquent à l'appel en raison d'attaques menées par des militants séparatistes depuis le début de l'année et d'une fuite sur un oléoduc, fin juillet. Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell est le plus touché. Plusieurs projets ont été retardés, à l'instar du champ Bonga en eaux profondes, qui doit fournir plus de 200 000 barils par jour.

Mexique

Le champ Cantarell, le deuxième plus important du pays, produit 7 % de moins qu'au début de l'année, soit 2,1 mbj, en raison de son vieillissement. Sa production devrait tomber à 1,9 mbj cette année et 1,4 mbj en 2008 voire chuter à 520 000 barils par jour d'ici à 2008, selon la compagnie d'État Pemex.

Vénézuela

Le pays produit environ 2,5 mbj, soit 400 000 barils par jour de moins qu'avant la grande grève de décembre 2002 à janvier 2003.

Indonésie

Le pays a produit 900 000 barils par jour en juillet, un plus bas depuis 35 ans, en raison de problèmes techniques et d'opérations de maintenance.

Norvège

La production du troisième exportateur mondial a reculé à 2,26 mbj en juin, contre 2,8 mbj en mai, en raison d'une grève de plus d'un mois dans le secteur parapétrolier et de travaux de maintenance.

Russie

La production est réduite par la mise en liquidation par la justice de l'ex-géant pétrolier Ioukos et par les retards pris dans le projet Sakhaline-1, dans l'Extrême-Orient russe, d'une capacité de 250 000 barils par jour.

Air France augmente ses tarifs

Air France va de nouveau augmenter la surcharge carburant appliquée au prix de ses billets en raison du niveau extrêmement élevé des cours du pétrole. Cette hausse, qui entrera en vigueur jeudi 10 août, sera de 1 euro sur les vols domestiques, 2 euros sur les moyen-courriers et 7 euros sur les long-courriers. La surcharge carburant va ainsi passer à 58 euros sur chaque trajet long-courrier, à 9 euros par tronçon pour les vols domestiques et à 14 euros pour les moyen-courriers. L'augmentation de la surcharge «sera supprimée dès que le cours du baril repassera au-dessous de 65 US dollars pendant 30 jours consécutifs», indique comme à l'habitude la compagnie aérienne. En réaction à la flambée de l'or noir, qui pèse sur leur facture de kérosène, la compagnie portugaise TAP et la malaisienne Malaysia Airlines ont également relevé ces derniers jours leur surcharge carburant. Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe 265 compagnies, le secteur essuiera cette année des pertes de 3 milliards de dollars sous l'effet du pétrole cher. La facture carburant des compagnies aériennes devrait grimper à 112 milliards de dollars en 2006 contre 91 milliards en 2005.

Géopolitique La crainte d'un dérapage au Proche-Orient

L'escalade du conflit au Proche-Orient et le risque d'une contagion à l'Iran voisin brouillent encore la visibilité d'un marché pétrolier déjà tourmenté. Tout arrive en même temps, et de plus en plein coeur de la saison critique des ouragans dans le Golfe du Mexique, susceptibles de provoquer comme l'an dernier de gros dégâts dans les installations pétrolières américaines. L'offensive israélienne au Liban aggrave la problématique autour du dossier nucléaire iranien, qui depuis des mois déjà alarme les opérateurs. L'Iran, qui est lié au Hezbollah, est le quatrième producteur mondial de brut et un membre influent de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Assis sur 10 % des réserves mondiales, il produit quelque 4 millions de barils par jour (mbj) et en exporte environ 2,5 mbj en direction de l'Asie et de l'Europe. Une telle quantité serait irremplaçable dans les conditions actuelles car l'écart entre l'offre et la demande à l'échelle mondiale demeure très faible (de 1,5 à 2 mbj), n'offrant guère de marge de manoeuvre. « On en est réduit aux spéculations, aux conjectures puisqu'il n'y a pas de problème. Mais il pourrait y en avoir », résume Francis Perrin, rédacteur en chef de la revue spécialisée Pétrole et Gaz Arabes.

250 dollars le baril ?

L'agence de notation financière internationale Standard and Poor's a fait frissonner les marchés lundi en présentant quatre scénarios : l'un d'entre eux table sur un baril à 250 dollars en cas de propagation du conflit à l'Iran. Téhéran pourrait décider de bloquer le détroit d'Ormuz, empêchant ainsi les tankers de venir chercher l'or noir de gros producteurs du Golfe, et plonger ainsi la planète dans la récession. En cas de blocage, « il n'y a plus de limite à court terme sur le prix du pétrole », convient Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole (IFP), rappelant que deux tiers des réserves se trouvent au Moyen-Orient. Standard and Poor's « continue de croire que le plus probable est que ceux qui gardent la tête froide vont l'emporter et que les cours du pétrole vont reculer ». Mais elle souligne aussi que « malheureusement, la liste des options défavorables est quasiment infinie ». C'est la contagion ou non du conflit à d'autres pays qui va décider à court terme du comportement des cours, selon l'agence. Francis Perrin pense également que les cours peuvent encore monter, mais se dit « convaincu que, de sang froid, l'Iran ne va pas arrêter d'exporter son pétrole et ne va pas se laisser entraîner dans le conflit au Proche-Orient ».

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Quand à l'augmentation du prix du billet d'avion, ça ne regarde que ceux qui prennent l'avion. Si ils veulent payer cher pour prendre l'avion et surtout polluer énormément, ça les regarde ! Pour moi c'est un peu comme pour les 4X4. Ca pollue, ça pollue et ça pollue ! Je trouve que l'on ne parle pas du tout de la pollution occasionné pas les avions... mais voilà, tout ça n'est qu'une histoire d'argent ! default_laugh.png

De toute façons, on est franchement mal barré. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Mal barré, cela ne fait aucun doute tant l'aveuglement est général...

Et pourtant la crise a déjà commencé...

Je viens de relire l'article par lequel j'ai ouvert ce sujet...

On y parle d'un baril de pétrole à 43 $. Il en vaut bientôt le double aujourd'hui. Pourtant, ça fait un an seulement...

/index.php?s=&showtopic=10370&view=findpost&p=126069'>CRISE MONDIALE APRES 2015 (1ere partie)

/index.php?s=&showtopic=10370&view=findpost&p=127476'>CRISE MONDIALE APRES 2015 (2nde partie)

Beaucoup de thèmes ont été abordés à travers les 10 premières pages sur notre gestion des ressources naturelles en général et du pétrole en particulier. A relire. Conclusion : on a quasiment pas avancé depuis un an et c'est grave car chaque jour de retard pour mettre en oeuvre les solutions évoquées elles aussi aggravera encore la crise et rendra toute tentative de redressement plus difficile.

Florent.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Oui, j'ai aussi reparcourus en diagonale les pages du topic. C'est très intéressant de relire tout cela avec un an de recul. Par exemple, on parlait du prix du L passer à 1.50 € et bien à la station du coin il est à 1.40€.

Le prix du baril était "à l'époque" de 43 dollars, ce qui fait qu'il a quasiment doublé en un an default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si il poursuit ce même ratio de croissance, on en sera à presque 150 dollars l'été prochain...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Mal barré, cela ne fait aucun doute tant l'aveuglement est général...

Et pourtant la crise a déjà commencé...

Je viens de relire l'article par lequel j'ai ouvert ce sujet...

On y parle d'un baril de pétrole à 43 $. Il en vaut bientôt le double aujourd'hui. Pourtant, ça fait un an seulement...

/index.php?s=&showtopic=10370&view=findpost&p=126069'>CRISE MONDIALE APRES 2015 (1ere partie)

/index.php?s=&showtopic=10370&view=findpost&p=127476'>CRISE MONDIALE APRES 2015 (2nde partie)

Beaucoup de thèmes ont été abordés à travers les 10 premières pages sur notre gestion des ressources naturelles en général et du pétrole en particulier. A relire. Conclusion : on a quasiment pas avancé depuis un an et c'est grave car chaque jour de retard pour mettre en oeuvre les solutions évoquées elles aussi aggravera encore la crise et rendra toute tentative de redressement plus difficile.

Florent.

Actuellement le baril flirte avec les 80$, si jamais la situation au Moyen Orient degénerait et que le conflit majeur eclate avec l'Iran la fermeture du détroit d'Ormuz porterait les niveaux à 250$ le baril selon des analystes.

Tu as raison, on a affaire à des nains politiques à courte vue qui s'imaginent que s'emparer des dernieres reserves vont allonger la durée de vie des gisements, aucun veritable plan n'est mis en oeuvre pour remplacer le petrole, pire ! on a affaire à des imbéciles paranoïaques qui pensent que la solution peut être militaire, comme si une guerre avait jamais produit la moindre ressource.

Les jours qui passent, le conflit au Liban qui s'envenime avec toutes les horreurs dont on nous abreuve nous montre une vision bien sombre de l'avenir ou celui qui detient la force fera tout pour ruiner et appauvrir l'autre parce que moins de consommateurs il y aura plus la part de gateau restante à s'attribuer sera grosse.

Que vite s'arrête cette folie et que s'arretent les crimes de part et d'autre est la première des priorité!

Quant à la prise de conscience sur la necessaire transition vers d'autres energies je pense qu'il est déja trop tard, nous n'eviterons pas la mega crise qui pointe son nez à l'horizon.

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Actuellement le baril flirte avec les 80$, si jamais la situation au Moyen Orient degénerait et que le conflit majeur eclate avec l'Iran la fermeture du détroit d'Ormuz porterait les niveaux à 250$ le baril selon des analystes.

Tu as raison, on a affaire à des nains politiques à courte vue qui s'imaginent que s'emparer des dernieres reserves vont allonger la durée de vie des gisements, aucun veritable plan n'est mis en oeuvre pour remplacer le petrole, pire ! on a affaire à des imbéciles paranoïaques qui pensent que la solution peut être militaire, comme si une guerre avait jamais produit la moindre ressource.

Les jours qui passent, le conflit au Liban qui s'envenime avec toutes les horreurs dont on nous abreuve nous montre une vision bien sombre de l'avenir ou celui qui detient la force fera tout pour ruiner et appauvrir l'autre parce que moins de consommateurs il y aura plus la part de gateau restante à s'attribuer sera grosse.

Que vite s'arrête cette folie et que s'arretent les crimes de part et d'autre est la première des priorité!

Quant à la prise de conscience sur la necessaire transition vers d'autres energies je pense qu'il est déja trop tard, nous n'eviterons pas la mega crise qui pointe son nez à l'horizon.

La situation est grave et dans le monde qui a bâti une trop grande partie de sa prospérité sur le pétrole est prêt à s'écrouler comme un château de carte. Ce n'est qu'une question de temps. Je m'attends très sérieusement à une remise en cause totale de notre modèle de croissance mondiale avec des conséquences totalement imprévisibles et dangeureuses étant donné les politiques à vision étroite qui sont aux commandes partout dans le monde et même en France dans une grande mesure. Le développement durable n'est qu'un mot : je ne connais pas un pays où il soit mis sérieusement en oeuvre. Dans le temps où nous vivons, les partis à visée écologiste devraient tenir le haut du pavé partout dans le Monde : même eux ne parviennent pas à regarder la réalité en face et ont en France juste le mérite d'exister.Polluer l'atmosphère comme nous le faisont est pure folie et ça s'arrêtera de toute manière à moyenne échéance car le système qui le permet n'existera plus. Vive internet, car cela risque d'être le seul réel moyen de communiquer avec le Monde d'ici quelques années tant les communications physiques pourraient subir un coup de frein puisque rien n'a été prévu pour suppléer au pétrole. Et comme d'habitude, c'est les plus pauvres qui vont trinquer : dans le Monde mondialisé on nous sommes, ils n'accepteront plus la fatalité... Nous avons évité tout conflit majeur depuis 1945, mais pour combien de temps encore tant on sait que les Hommes n'ont jamais su exprimer leur désarroi que par la violence depuis les débuts de l'Humanité ?

Florent.

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Bonjour a tous!

Excusez moi, si je recite certaines idées déjà évoqué mais j'ai parcouru rapidement l'ensemble de ces pages où le contenu me parait très interessant.

Je pense que le début de la crise a déjà commencé depuis quelques années et nous commençons à voir aujourd'hui les premiers effets négatifs.

Le problème est que la société actuelle (globalisée) n'est pas pret à affronter cette crise qui se met en place doucement.

Il ne faut pas attendre des politiques des solutions miracles (la preuve en est faite tous les jours) mais certaines peuvent venir de la société civile, à condition que les risques que l'on encourre soit facilement perçues par l'ensemble de la population. Or actuellement ces risques ne sont évoqués ni dans les médias, ni ailleurs.

Pour le moment, le seul véritable risque perçu par la société civile est "de savoir comment va t'on faire fonctionner sa voiture lorsque le pétrole se fera plus rare et donc plus cher". Mais ce problème n'est pas le plus important, puisque la pétrole est la base de notre société capitaliste et commerciale.

Avec la raréfaction du pétrole comment la production va t'elle se faire, comment le commerce va t'il se poursuivre... de plus de nombreuses activités vitales ont besoin du pétrole comme matière première dans leur production comme les produits pharmaceutiques, le textile ou l'agriculture...

Cette raréfaction entrainera une véritable crise économique mondiale.

La multiplication des conflits au niveau national et international coïncidera avec cette crise.

Ce sujet concernant le pétrole est très interessant et très vaste puisque les enjeux sont considérables. Je voulais juste exposer mes idées d'ordre général concernant ce problème.

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  • 3 weeks later...

bref, quand j'étais petit, je me rappelle mes parents dire: "quand l'essence sera à 10 francs, plus personne ne prendra sa voiture" (elle était à 5francs à l'époque). on a atteint ces jours là les fameux 10 francs/litre. on est bien loin de ce que l'on pouvait croire. les ventes d'automobiles sont croissantes d'année en année. la consommation explose. personne ne peut s'en passer à moins d'avoir un cheval ou un vélo (et à condition de ne pas habiter à plusieurs dizaines de km de son travail).

et à mon avis, à moins que le litre ne soit à 10€, on roulera encore et encore, jusqu'à ce que nos petits bolides chéris meurent de soif.

Oui, je suis d'accord. Et c'est exactement la même chose avec les cigarettes... Quand j'étais minot, j'ai connu le paquet à 10F, aujourd'hui il en vaut... 33F! Et ça fume toujours autant, d'ailleurs la consommation repart à la hausse en ce moment...En Angleterre, un paquet vaut 50F. On y sera bientôt...

Moi je pense que le coût de la vie dans sa globalité ne fera qu'augmenter avec le temps... Pourquoi cela s'arrêterait?

On va rejoindre, ou du moins se rapprocher, du niveau de vie des pays Scandinaves ou du Royaume Uni. Si vous n'y êtes jamais allé, je vous conseille de vous renseigner sur le prix des choses là-bas... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En Angleterre, on loue un appartement à la semaine autant qu'on le loue au mois à Paris... La bouffe est à un prix ahurissant au Royaume Uni, en Scandinavie... et je ne parle pas d'un pays comme l'Islande...

Bref, je m'écarte un peu du sujet, mais c'est pour dire que mon sentiment n'est pas optimiste du côté de la qualité de la vie dans notre pays...

Mais j'aimerais vous rappeler que le prix de l'essence est encore loin de celui qui est affiché aux Pays-Bas ou en Angleterre...

Allez, courage, dans 9 mois tout va changer.... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Le gouverment annonce l'arrivée du "chèque transport", 30€ seront alloués aux employé pour les aider dans l'achat de carburant. La crise n'est vraiment plus loin, pour la première fois de l'Histoire, un gouvernement va devoir aider une partie de sa population pour qu'elle puisse encore se déplacer default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

On essais de nous faire passer cela comme les tickets restaurants, mais ça n'a rien à voir... Cette solution qui n'a rien de durable prouve qu'on l'on s'approche du point de rupture...

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Je crois effectivement que la période de transition vers un mode de vie basée sur une toute nouvelle source d'énergie pour les voitures et l'industrie principalement autres que le pétrole est bien trop tardive pour éviter une période de récession économique assez sévère. Mais le terme de crise me parait beaucoup trop dur au sens ou on l'entend et trop brutal à mon goût. Je pense que nous allons être pris de court par une inflation progressive démesurée (dont nous n'avons même pas idée pour l'instant même au vue de la hausse spectaculaire des prix du brut ces derniers temps) de notre énergie première. Il est de l'évidence même qu'une période de récession ne va pas améliorer des tensions internationales déjà bien fragilisées par les derniers événements, sans parler de l'avenir bien plus qu'incertain des pays fournisseurs de pétrole et qui ne vivent pratiquement que de ça ( reconvertion possible ? rien n'est moins sûr) . Le début du XXIème siècle ne débute pas de la meilleur des façons possibles, malheureusement default_devil.gif

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Vous n'êtes pas sans savoir que les prix du baril de pétrole sont proportionnels à la tension internationale surtout au Moyen Orient. Réfléchissons ensemble à qui profite l'envolée des prix du carburant.

Plus les prix du brut augmentent, plus l'Etat ramasse, c'est clair que les taux des taxes que l'Etat se met dans la poche n'augmentent pas en eux-mêmes, mais l'Etat n'a même pas besoin de le faire puisque c'est le prix du produit, de la matière première qui s'envole. Donc l'Etat octroie un chèque de 30€, 100€ ou bien plus, pas de problème la TIPP n'est plus flottante depuis le retour de la droite au gouvernement (je ne veux pas faire de politique ici mais ce fut une décision qui est passée inapperçue et qui aurait permis d'éviter la hausse de façon aussi brusque et de pénaliser les consommateurs), donc c'est tout bénéf... pour Bercy.

Qui plus est, si les prix augmentent, ce sont les producteurs qui gagnent plus (je ne parle pas de Total et de ses bénéfices records) : d'où viennent les tensions au MoyenOrient?

L'Iran maintient le monde entier en haleine avec son programme d'enrichissement nucléaire, pourquoi font-ils donc ça? ils sont en pénurie de pétrole? ils ont besoin urgemment de mettre en route des centrales nucléaires à votre avis?

Non, ils ont conscience qu'ils ont encore une bonne quantité de pétrole en réserve et ils veulent en faire monter le prix au maximum pour s'en mettre un maximum dans les poches. En entretenant cette tension autour du dossier du nucléaire, ils engendrent un stress sur le marché pétrolier.

Heureusement que la saison cyclonique est calme sur l'Atlantique nord, sinon c'était le litre d'essence à 1,50€ dès la rentrée de septembre.

Ce topic est passionnant, les prix du pétrole vont petit à petit baisser, mais l'Iran va remettre de l'huile sur le feu et ça reprendra.....

Vous voyez, quand on est professeur comme moi sur deux, voire trois collèges, le remboursement des frais de transport se fait sur la base du calcul kilométrique de la SNCF, on me rembourse mes kilomètres depuis 12 ans sur la base du prix du KM de la SNCF, comme si l'essence augmentait comme les prix de le SNCF...

Gros fouttage de g****e, quand je vois le gouvernement donner des chèques aux gens qui se déplacent entre chez eux et leur boulot alors que la logique (j'ose parler de logique mais il y a aussi le mot de "bon sens")voudrait qu'on évite de faire des trajets entre son travail et son lieu de résidence qui sont sources de stress, de pollutions, d'accidents, de perte de pouvoir d'achat, j'en passe encore et encore.

Je ne comprends pas du tout la logique de ce gouvernement!

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Heureusement que la saison cyclonique est calme sur l'Atlantique nord, sinon c'était le litre d'essence à 1,50€ dès la rentrée de septembre.

Dans la station du coin, il est déjà à 1,43€...
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Vous voyez, quand on est professeur comme moi sur deux, voire trois collèges, le remboursement des frais de transport se fait sur la base du calcul kilométrique de la SNCF, on me rembourse mes kilomètres depuis 12 ans sur la base du prix du KM de la SNCF, comme si l'essence augmentait comme les prix de le SNCF...

Gros fouttage de g****e, quand je vois le gouvernement donner des chèques aux gens qui se déplacent entre chez eux et leur boulot alors que la logique (j'ose parler de logique mais il y a aussi le mot de "bon sens")voudrait qu'on évite de faire des trajets entre son travail et son lieu de résidence qui sont sources de stress, de pollutions, d'accidents, de perte de pouvoir d'achat, j'en passe encore et encore.

Je ne comprends pas du tout la logique de ce gouvernement!

Il y a pourtant des marges de manoeuvres... Pourquoi ne pas délocaliser le travail à grande échelle ?Après les 35h, le travail à la maison ! Avec internet, les vidéo-conférence, on a tout ce qu'il faut pour travailler à domicile... Imaginez l'économie réalisée vu le nombre d'emplois de bureau qui existent. On ne se déplacerait que dans les cas nécessitant strictement la présence physique ou une technologie particulière.

Je ne comprends pas non plus la logique de ceux qui nous gouvernent, et encore le fait qu'ils n'aient pas de vision de l'avenir. Etre visionnaire, c'est pourtant les attributs des grands chefs d'états et de gouvernement. La France n'a pas de pétrole et n'a visiblement plus d'idées... Le changement viendra plus sûrement d'"en bas". Les moyens de communications sont tels en ce début du XXIe siècle que la parole et les idées peuvent être diffusés de n'importe où... Comme les scientifiques, premiers utilisateurs d'internet, il n'est pas interdit à tout à chacun de diffuser les bonnes idées, les bonnes pratiques à la communauté afin d'avancer au mieux dans ce siècle : ce sont les blogs et les chats que je pense être bien plus puissants qu'ils n'en n'ont l'air. Cela permet à la fois le partage et l'extrême spécialisation. Les deux seuls connaisseurs de la cristallisation des cirrus peuvent communiquer devant le monde entier : c'est ça la communication à l'ère de la "mondialiation" et c'est un de nos outils les plus précieux pour envisager l'avenir.

Florent.

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