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Hiver 2005-2006


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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

En tout cas ici en Corse, l'hiver est sans doute le plus rude depuis 50 ans, donc tout à fait exceptionnel, il est extrêmement difficile d'imaginer que l'on aura "pire" dans les prochaines années, parce que, si la France est sous l'influence d'un flux d'Est, ce sera peu ou prou la même chose ici (Nord Est). Et la terrible période fin février début mars 2005 a apporté ici une quantité de neige impressionnante et des températures glaciales sur la durée, on était en pleine dépression en Méditerranée avec des flux de NE fréquents justement. Donc, je suis tout de même assez sceptique sur la survenue prochaine d'un hiver encore meilleur pour ce genre de configurations dans les prochaines années, voire cette année.

D'autre part, comme l'a remarqué fort à propos Virgile, si la fiabilité est aussi bonne que pour avril 2005 pour cet hiver rude, je crois qu'on ne verra rien venir et que les déçus seront nombreux. default_laugh.png

Malgré des intentions sans aucun doute louables et un vrai travail, je trouve les explications de Florent de plus en plus alambiquées, au début avril j'étais plutôt confiant en ce modèle, maintenant nettement moins, mais c'est peut être mieux ainsi d'être surpris, quand cela n'a pas de conséquence dramatique, par les aléas climatiques, pour un passionné de météo.

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Invité Guest

Bonjour à tous, florent ne dit jamais qu'il y aura un hiver rude cette hiver si c'est le cas les transports (bus scolaire, bus urbain, train, avion, ect...), les métiers du batiment, etc... seront bloquer et personne ne pourra sortir et les SDF vont mourrir de froid. Alors on ne s'avance pas trop car sinon c'est un échec pour toi florent.

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Le soleil impulse un rythme dans lequel s'inscrivent les hivers rudes qui surviennent par rapport à cela à des moments bien précis

C'est une bien jolie phrase, mais qu'est ce qui te permet d'avancer cela?

On a des hivers rudes qui interviennent avec une période retour extrèmement variable: 16 ans seulement entre 1947 et 1963, 22 ans entre 1985 et 1963, pas du tout forcément lors du minimum solaire, parfois en période de décroissement de l'activité, parfois en période de hause d'activité. Les cycles de shwab correspondant à ces hivers ont une différence de durée de meme pas 1 an entre eux. A partir de la je ne vois pas comment tu peux établir un lien entre les cycles (ou double cycles) schab et les hivers rudes, puisqu'il il n'y a rien qui revient de manière régulière qui nous pourrait faire croire à un cycle.

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C'est une bien jolie phrase, mais qu'est ce qui te permet d'avancer cela?

On a des hivers rudes qui interviennent avec une période retour extrèmement variable: 16 ans seulement entre 1947 et 1963, 22 ans entre 1985 et 1963, pas du tout forcément lors du minimum solaire, parfois en période de décroissement de l'activité, parfois en période de hause d'activité. Les cycles de shwab correspondant à ces hivers ont une différence de durée de meme pas 1 an entre eux. A partir de la je ne vois pas comment tu peux établir un lien entre les cycles (ou double cycles) schab et les hivers rudes, puisqu'il il n'y a rien qui revient de manière régulière qui nous pourrait faire croire à un cycle.

C'est une longue étude que j'ai mené qui me permet de d'avancer cela. J'ai mis près de 10 ans à trouver la solution : c'est à dire une relation stable entre rythmique solaire et retours d'événements climatiques, en particulier les grands hivers européens. Aussi variables que puissent paraitre les périodicités, on peut ainsi expliquer les hivers 1917, 1929, 1940, 1947, 1956, 1963 ou 1985 par exemple en reliant tous ces événements au cycles solaires avec une corrélation de 0,77 au XXe siècle... Cela traduit l'étroite relation qui existe entre les deux. Or le dernier maxima solaire ayant eu lieu depuis l'an 2000, le prochain hiver rude ne devrait plus tarder maintenant puisqu'il est prévu 5 à 6 ans après en ce début de siècle. Des hivers interviendraient beaucoup plus vite par contre, vers 2014, puis vers 2018 après le prochain maxima solaire prévu vers 2011.

Florent.

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Posté(e)
Wintersbourg - 320m

Voici un classement des hivers sur la période 1947-2005 moyennant 18 postes de France pour ce faire une idée global des hivers sur l'ensemble du territoire.

Difficile de remonter plus en arrière avec autant de poste par manque de données.

La liste des postes :

Bâle-Mulhouse - Besançon - Bordeaux - Bourges - Brest - Clermont-Ferrand - Dijon - Lille - Lyon - Marseille - Nancy - Nantes - Perpignan - Reims - Rennes - Strasbourg - Saint-Etienne - Toulouse

Moyennes des températures moyennes sur la période 1947-2005 : 4,54°

(NB : Ex: hiver 1989 => Hiver 1988-1989)

Classement du plus froid au plus chaud :

Position - Hiver - Température moyenne

1 ........ 1963 ........ -0,27

2 ........ 1947 ........ 1,46

3 ........ 1956 ........ 2,31

4 ........ 1985 ........ 2,44

5 ........ 1953 ........ 2,48

6 ........ 1964 ........ 2,59

7 ........ 1987 ........ 2,79

8 ........ 1965 ........ 3,13

9 ........ 1981 ........ 3,13

10 ........ 1971 ........ 3,20

11 ........ 1991 ........ 3,27

12 ........ 1986 ........ 3,33

13 ........ 1970 ........ 3,44

14 ........ 1952 ........ 3,55

15 ........ 1952 ........ 3,55

16 ........ 1973 ........ 3,58

17 ........ 1992 ........ 3,71

18 ........ 1969 ........ 3,79

19 ........ 1979 ........ 3,79

20 ........ 1954 ........ 3,82

21 ........ 1951 ........ 3,91

22 ........ 1976 ........ 4,00

23 ........ 2005 ........ 4,00

24 ........ 1997 ........ 4,42

25 ........ 1984 ........ 4,44

26 ........ 1996 ........ 4,45

27 ........ 1978 ........ 4,62

28 ........ 1949 ........ 4,69

29 ........ 1959 ........ 4,70

30 ........ 1958 ........ 4,72

31 ........ 1983 ........ 4,74

32 ........ 1962 ........ 4,74

33 ........ 2003 ........ 4,79

34 ........ 1972 ........ 4,83

35 ........ 1977 ........ 5,09

36 ........ 1950 ........ 5,09

37 ........ 1961 ........ 5,15

38 ........ 1967 ........ 5,15

39 ........ 1960 ........ 5,16

40 ........ 1993 ........ 5,16

41 ........ 1982 ........ 5,17

42 ........ 1948 ........ 5,21

43 ........ 2004 ........ 5,23

44 ........ 1955 ........ 5,23

45 ........ 1999 ........ 5,23

46 ........ 1957 ........ 5,26

47 ........ 1980 ........ 5,27

48 ........ 2002 ........ 5,29

49 ........ 1974 ........ 5,50

50 ........ 1989 ........ 5,53

51 ........ 2000 ........ 5,63

52 ........ 1966 ........ 5,92

53 ........ 1998 ........ 6,04

54 ........ 1988 ........ 6,04

55 ........ 1994 ........ 6,19

56 ........ 2001 ........ 6,68

57 ........ 1975 ........ 6,75

58 ........ 1995 ........ 6,76

59 ........ 1990 ........ 6,81

A signaler que l'hiver 2004-2005 est le plus froid depuis 1991-1992.

Nicolas

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En effet Mattis63, la comparaison tient bien cette fois. Dans les chiffres, l'hiver 1991 est un peu plus froid, mais l'hiver 2005 fait quasiment aussi bien si on considère la période 15 décembre-15 mars...

Florent.

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Petite anecdote:

La Loire a t' elle gelé à Nantes cet hiver? A-t-elle charrié des glaçons ?

Non....

En 1956, en 1963, en 1985, en 1986 et même en janvier 1997, la Loire fut transformée en patinoire bien solide.....

M. Météo est venu dire ici que l'hiver 2004/2005 n'avait rien de remarquable...

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Petite anecdote:

La Loire a elle gelé à Nantes cet hiver?  A-t-elle  charrié des glaçons ?

Non....

En 1956, en 1963, en 1985, en  1986 et même en janvier 1997, la Loire fut transformée en patinoire bien solide.....

M. Météo est venu dire ici que l'hiver 2004/2005 n'avait rien de remarquable...

Faut peut être regarder un peu plus loin que le bout de son nez. C'est pas parce la bretagne a été en marge le + souvent de cette vague de froid neigeuse, qu'il faut généraliser. Mr météo parlait de sa ville de Lille et c'est vrai également que pour cette ville, cela n'a pas été remarquable, merci de ne pas déformer ses propos.Cela a été remarquable en normandie par exemple avec 3 semaines de neige et des épaisseurs approchants les 40 cm en basse normandie, cela a été remarquable sur tout le sud est corse comprise avec de fortes gelées et de très nombreuses chutes de neige, cela a été remarquable dans le massif central ou les congéres ont tout bloqué plus d'1 mois. Cela n'a pas été exceptionnel mais remarquable aussi bien sur la durée ( 1 mois) que sur son intensité (neige importantes, records de froid ) que sur sa localisation gégraphique (toute l'europe de l'ouest + le nord du magreb). Rien que pour ça, on peut facilement qualifier cet épisode de remarquable sans utiliser l'adjectif exceptionnel ( qui peut être qualifié pour l'algérie cet hiver).

Pour les bretons, cela a tét remquable fin février 2004 avec ces 30 à 40 cm de neige mais cela a duré peu de temps et a concerné très peu de régions françaises. Faudrait parfois voir un peu plus loin que le clocher de son église. Eh oui Aldo, suffit de lire l'impression de CFR habitant en corse pour avoir l'impression totalement contraire de la tienne. La corse c'est la france aussi!

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En tout cas, j'attends avec impatience l'hiver 2005-2006 et si par bonheur (ou par malheur selon les gouts) IL EST DOUX, je suis sûr que ceux qui font de la prévision saisonnière sortiront de leur chapeau un scénario bis du style " ah oui, j'ai refais mes calculs et il y avait bien un scénario doux mais ne vous inquiétez pas le prochain hiver sera rude, je vous le certifie".

Quand aux cycles, comment expliquer les 3 hivers rudes d'affilés en 85-86-87 puis plus rien avant la vague de froid de février 1991? Tant qu'on fera des raccourcis simplistes du style "un été frais suit un été caniculaire", on a pas fini de voir de beaux plantages.

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Oui mais on fait comment Virgile, pour discuter : on segmente le forum par région? default_laugh.png

On a tous des impressions différentes. C'est normal: il ne peut pas faire le même temps partout...

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Faut peut être regarder un peu plus loin que le bout de son nez. C'est pas parce la bretagne a été en marge le + souvent de cette vague de froid neigeuse, qu'il faut généraliser. Mr météo parlait de sa ville de Lille et c'est vrai également que pour cette ville, cela n'a pas été remarquable, merci de ne pas déformer ses propos.

Virgile, il faut être un peu sérieux et apporter des éléments réellement contructifs au débat : je réalise des prévisions pour le nord de la France, toute la plaine allant du bassin parisien à la Pologne faisant partie de cette grande unité que j'appelle l'Europe de l'ouest. C'est à cet endroit et pas ailleurs que j'annonce un hiver rude. Cela n'a pas été le cas cette année, tous les chiffres prouvent que cet hiver fut tout à fait dans les normes, simplement remarquable en raison de ses chutes de neiges (tourne les chiffres dans tous les sens, ta comparaison avec 1956 déjà ne tenait pas une seconde et même pour le sud !). C'est bien l'Europe du Sud qui a subit en 2005 des conditions anormalement froides, devenant exceptionnelle surtout en ce qui concerne l'Algérie : une zone bien plus méridionale que celle qui nous intéresse donc.
En tout cas, j'attends avec impatience l'hiver 2005-2006 et si par bonheur (ou par malheur selon les gouts) IL EST DOUX, je suis sûr que ceux qui font de la prévision saisonnière sortiront de leur chapeau un scénario bis du style " ah oui, j'ai refais mes calculs et il y avait bien un scénario doux mais ne vous inquiétez pas le prochain hiver sera rude, je vous le certifie".

J'ai clairement expliqué qu'il y avait 2 possibilités : je ne suis pas madame soleil et tout est toujours possible. Selon mes calculs (qui ne sont pas exhaustifs), on ne couperait pas (avec 95% de chances) à un hiver rude dans les 2 ans, voila qui est clair !
Quand aux cycles, comment expliquer les 3 hivers rudes d'affilés en 85-86-87 puis plus rien avant la vague de froid de février 1991? Tant qu'on fera des raccourcis simplistes du style "un été frais suit un été caniculaire", on a pas fini de voir de beaux plantages.

Je suppose que les hivers rudes consécutifs correspondent à la réplique de conditions initiales installées. On pourra très bien avoir un hiver principal en 2006 et éventuellement des répliques secondaires, mais peut-être même plus froides en 2007 et/ou 2008.Je ne produit aucun raccourci, toutes les conclusions que je tire sont le fruit de calculs et non pas d'observations simplistes. Un été frais suit bien les été caniculaires, mais dans 75% des cas et non pas tout les cas. Dans 25% des cas, on a un été au dessus des normes, mais plus caniculaire non plus : les jours de forte de chaleur n'ont pas été plus présents que la normale l'été dernier. L'erreur a été corrigé et longuement expliqué l'automne dernier.

Florent.

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Vérité en deça, mensonge au delà...

La France , pays si petit pourtant, ne dit partout la même histoire.

Exemple frappant, l'hiver 1995-96: doux dans le sud de la France, il a été assez froid dans le nord du pays (le plus froid des 10 dernières années) et même très froid en Allemagne, Pologne ou Scandinavie.

Quelqu'un a parlé de janvier 82 comme mois assez froid. Oui, dans le nord de la France (record historique de froid à Lille avec -19.5) mais dans le sud du pays, janvier 82 est pratiquement le mois de janvier le plus doux des 50 dernières années.

Tout cela pour dire que la prévision saisonnière est un art difficile voire impossible à l'échelle d'un si petit pays (par la taille puisqu'il est bien convenu que la France est immense par son histoire, sa culture, son influence...).

Je me suis livré à un petit jeu: je regarde la température moyenne sur la moitié nord du pays en janvier (c'est la moyenne d'une quinzaine de villes réparties de façon homogène). La moyenne 71/00 de cette moyenne est de 3,7°C. Je rajoute un degré et je prévois chaque mois une température moyenne en janvier (sur la moitié nord) de 4,7°C. Un tel modèle aurait prévu la température des 10 derniers mois de janvier avec une marge d'erreur inférieure à 1 degré 7 fois sur 10. 70% de réussite, voilà de quoi rendre Florent76 jaloux!

Pour revenir à ce fameux hiver 2004-2005, il présente certes un déficit notable en température dans certaines régions plutôt du sud de l'Europe. Des chutes de neige inhabituelles sur certains rivages méditerranéens (y compris d'Afrique du nord). Mais aucune vague de froid pour les régions du nord de la France. Je prends pour exemple le Nord-Pas-de-Calais ou l'Ile-de-France pour lesquels j'avais étudié des seuils pour déterminer les vagues de froid. Selon ces seuils, la dernière vague de froid en date est de janvier 2003. Le critère objectif et mathématif que j'avais défini peut se doubler d'un critère plus concret: une vague de froid sur ces régions se traduit par le gel des plans d'eau de dimension modeste (jardins publics, parcs) permettant la pratique du patinage sur ces mêmes plans d'eau (ce que j'avais fait le 12 janvier 2003 sur le grand canal du parc de Versailles, et je n'étais pas le seul!) Début mars 2005, jusqu'au dernier jour vraiment froid (le dimanche 6), je n'ai vu en région parisienne aucune surface de glace suffisamment épaisse pour supporter mes xx kilos. Et pour cause: deux jours de forte gelée (les 28 février et 1 mars) ne suffisent pas.

Patrick

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Faut peut être regarder un peu plus loin que le bout de son nez. C'est pas parce la bretagne a été en marge le + souvent de cette vague de froid neigeuse, qu'il faut généraliser. Mr météo parlait de sa ville de Lille et c'est vrai également que pour cette ville, cela n'a pas été remarquable, merci de ne pas déformer ses propos.

Virgile, il faut être un peu sérieux et apporter des éléments réellement contructifs au débat : je réalise des prévisions pour le nord de la France, toute la plaine allant du bassin parisien à la Pologne faisant partie de cette grande unité que j'appelle l'Europe de l'ouest. C'est à cet endroit et pas ailleurs que j'annonce un hiver rude. Cela n'a pas été le cas cette année, tous les chiffres prouvent que cet hiver fut tout à fait dans les normes, simplement remarquable en raison de ses chutes de neiges (tourne les chiffres dans tous les sens, ta comparaison avec 1956 déjà ne tenait pas une seconde et même pour le sud !). C'est bien l'Europe du Sud qui a subit en 2005 des conditions anormalement froides, devenant exceptionnelle surtout en ce qui concerne l'Algérie : une zone bien plus méridionale que celle qui nous intéresse donc.
En tout cas, j'attends avec impatience l'hiver 2005-2006 et si par bonheur (ou par malheur selon les gouts) IL EST DOUX, je suis sûr que ceux qui font de la prévision saisonnière sortiront de leur chapeau un scénario bis du style " ah oui, j'ai refais mes calculs et il y avait bien un scénario doux mais ne vous inquiétez pas le prochain hiver sera rude, je vous le certifie".

J'ai clairement expliqué qu'il y avait 2 possibilités : je ne suis pas madame soleil et tout est toujours possible. Selon mes calculs (qui ne sont pas exhaustifs), on ne couperait pas (avec 95% de chances) à un hiver rude dans les 2 ans, voila qui est clair !
Quand aux cycles, comment expliquer les 3 hivers rudes d'affilés en 85-86-87 puis plus rien avant la vague de froid de février 1991? Tant qu'on fera des raccourcis simplistes du style "un été frais suit un été caniculaire", on a pas fini de voir de beaux plantages.

Je suppose que les hivers rudes consécutifs correspondent à la réplique de conditions initiales installées. On pourra très bien avoir un hiver principal en 2006 et éventuellement des répliques secondaires, mais peut-être même plus froides en 2007 et/ou 2008.Je ne produit aucun raccourci, toutes les conclusions que je tire sont le fruit de calculs et non pas d'observations simplistes. Un été frais suit bien les été caniculaires, mais dans 75% des cas et non pas tout les cas. Dans 25% des cas, on a un été au dessus des normes, mais plus caniculaire non plus : les jours de forte de chaleur n'ont pas été plus présents que la normale l'été dernier. L'erreur a été corrigé et longuement expliqué l'automne dernier.

Florent.

Tu te moques du monde? C'est moi qui ne suis pas sérieux? j'essaie de remettre en place cette vague de froid. Je n'ai jamais écris qu'elle était égale ou comparable de celle de février 1956 ou de celle de janvier 85 et je l'ai répété à maintes reprises. Mais entre ces cas extrêmes et une vaguelette de fraicheur (je reprends ce terme un peu provocateur qui ne vient pas de vous) il y a de la marge.Pourquoi ne peut on pas parler de cas remarquable sans partir dans des extrêmes? Tout ceci parce qu'il ne correspondait pas à ta prévision. Tu voyais un mois de février froid mais sans plus avec un radoucissement en fin de mois sans partir dans des records. La réalité n'a pas collé à ta prévision donc tu dénigres cet événement en mentant tout d'abord sur le nombre de jour de flux de nord est, puis en indiquant les critères en détails sur une grosse vague de froid d'où la plupart des éléments rentraient bien dans les créneaux pour cet évênement froid.

Si cette période froide serait arrivé 1 an plus tard, dans ton hiver rude, tu aurais mis l'accent à maintes reprises sur les records de froid début mars par exemple, j'en suis sûr. Le but d'une prévision saisonnière n'est pas d'assayer après evenement passé de coller le + à la réalité. Pour avril, avec une telle marge d'erreur, tu n'as pas pu faire autrement.

Quand on voit que cet hiver est le + froid depuis 1991, c'est quand même remarquable, cela fait 14 ans tout de même. (Surtout quand on sait que la première quinzaine de février a été bien douce). Même si cet hiver pourrait être considéré comme minable par rapport aux hivers de la fin du 19 ème siècle, on n'est plus dans le même climat!

Maintenant pour la trilogie des années 85-86-87, tu me parles de répliques par rapport à la première année. Une réplique n'est jamais aussi forte que l'évenement initial. Ensuite tu nous parles de calculs qui reste tj un énorme mystère pour tout le monde sur ce forum.

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Je me suis livré à un petit jeu: je regarde la température moyenne sur la moitié nord du pays en janvier (c'est la moyenne d'une quinzaine de villes réparties de façon homogène). La moyenne 71/00 de cette moyenne est de 3,7°C. Je rajoute un degré et je prévois chaque mois une température moyenne en janvier (sur la moitié nord) de 4,7°C. Un tel modèle aurait prévu la température des 10 derniers mois de janvier avec une marge d'erreur inférieure à 1 degré 7 fois sur 10. 70% de réussite, voilà de quoi rendre Florent76 jaloux!

Tout à fait. C'est pour cela qu'on voit la vraie valeur d'un modéle saisonnier lorsqu'il sort des normes aussi bien en froid qu'en chaleur. Là c'est un vrai test en avril et on ne peut pas se dissimuler. Cela n'a pas fonctionnait pour avril, preuve que les autres résultats positives peuvent être attribués à de la bonne jugeotte.
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Pour revenir à ce fameux hiver 2004-2005, il présente certes un déficit notable en température dans certaines régions plutôt du sud de l'Europe. Des chutes de neige inhabituelles sur certains rivages méditerranéens (y compris d'Afrique du nord). Mais aucune vague de froid pour les régions du nord de la France. Je prends pour exemple le Nord-Pas-de-Calais ou l'Ile-de-France pour lesquels j'avais étudié des seuils pour déterminer les vagues de froid. Selon ces seuils, la dernière vague de froid en date est de janvier 2003. Le critère objectif et mathématif que j'avais défini peut se doubler d'un critère plus concret: une vague de froid sur ces régions se traduit par le gel des plans d'eau de dimension modeste (jardins publics, parcs) permettant la pratique du patinage sur ces mêmes plans d'eau (ce que j'avais fait le 12 janvier 2003 sur le grand canal du parc de Versailles, et je n'étais pas le seul!) Début mars 2005, jusqu'au dernier jour vraiment froid (le dimanche 6), je n'ai vu en région parisienne aucune surface de glace suffisamment épaisse pour supporter mes xx kilos. Et pour cause: deux jours de forte gelée (les 28 février et 1 mars) ne suffisent pas.

Patrick

Ok Donc si je comprends bien, il n'y a eu aucune vague de froid cet hiver en France. L'anomalie de -3 à -4 degrés sur les derniers 15 jours de février ne représente donc rien pour certains. C'était juste un épisode d'une banalité affligeante comme en on voit tous les hivers, alors?. Maintenant si pour définir une vague de froid, il faut mesurer la couche de glace sur le bassin du jardin des tuileries, moi je veux bien.Comment qualifiez vous l'hiver que l'on a connu? on pourrait le qualifier aussi de doux par rapport aux relevés méteorologiques de la fin du 19 ème sicèle et du début du 20 ème siècle?

Vous qualifiez le mois de janvier 2003 comme étant une vague de froid, pourtant beaucoup ici sur ce forum (et vous au départ) il y a 1 an ou 2 la qualifiait juste d'épisode froid. Pour certains la dernière vague de froid remonte à décembre 96-97 (au passage celle de décembre 2001 dans l'est et le sud est partie aux oubliettes), pire pour d'autres c'est en janvier 1987.

A ce rythme là, la vague de froid du 23 décembre 2008 default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> serait elle véritablement une vague de froid?

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Posté(e)
St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers.

je confirme, je crois que comme le dit virgile, on sous-estime beaucoup trop la vague de froid de fin février. Même moi, même si ça n'a rien à voir, j'ai réussi à avoir 3 cm dans le jardin, tard dans l'hiver le 25 février, quantité que je n'avais pas vu depuis 8 ans default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les -11°C d'Angers et bien d'autres le 1er mars prouve que ce n'était pas une ridicule vague de froid, si courte soit-elle et que des recors de froid ont été battus.

Décembre a même été froid même si c'est à cause des nuages bas persistants.

Bref un hiver qui reste dans les annales selon moi... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Virgile, j'ai dit que l'épisode froid de février mars 2005 n'était pas une vague de froid (au sens où je l'entends) dans des villes comme Lille ou Paris. Je n'ai pas étudié la question sur le reste du pays.

Pour janvier 2003, il s'agit là aussi selon mes critères d'une vague de froid dans ces régions (plus d'ailleurs en région parisienne que dans le Nord) mais d'une vague de froid relativement modeste (le fait d'accoler ces deux termes peut paraître contradictoire, je veux simplement dire qu'on rentre dans les critères de définition d'une vague de froid mais pas de beaucoup).

Patrick

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en janvier 2003 il a fait plus froid, mois longtemps peut etre, mais plus froid que cette année en région parisienne (la neige avait tenue 10 jours dans la banlieue de mes parents...).

S'ilya une définition mathématique de la vague de froid autant l'appliquer.

Après il y a la perception.... C'est subjectif ça.

Rien qu'à Grenoble ou il a eu des différence enorme d'enneigement dans l'agglo à la meme altitude.... Et donc de températures les petits matins froids ! A 10km près on aura uen perception des choses....

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Florent cite mois depuis 1892, la position de l'hiver 55-56 dans les hivers les + froids? on va voir selon sa position s'il a été rude ou pas?  on va bien rigoler.

Moi qui passe mon temps sur wetterzentral, sur les situations isobariques, la période du 15 février-10 mars 2005 n'a pas à rougir des années que tu nous décris.

Je crois que chacun a tout les éléments pour se faire une idée... N'étais-tu pas ici en train de prétendre que l'hiver 1956 était plus mal classé que l'hiver 2005 ???Sur les critères d'une vague de froid, je ne suis pas le seul à expliquer que l'hiver 2005 n'a rien d'exceptionnel au nord de la France : il ne faut pas remonter à plus de 2 ans en arrière pour trouver aussi, voire plus froid !

Je me suis livré à un petit jeu: je regarde la température moyenne sur la moitié nord du pays en janvier (c'est la moyenne d'une quinzaine de villes réparties de façon homogène). La moyenne 71/00 de cette moyenne est de 3,7°C. Je rajoute un degré et je prévois chaque mois une température moyenne en janvier (sur la moitié nord) de 4,7°C. Un tel modèle aurait prévu la température des 10 derniers mois de janvier avec une marge d'erreur inférieure à 1 degré 7 fois sur 10. 70% de réussite, voilà de quoi rendre Florent76 jaloux!

J'ai vérifié cela par le calcul. J'ai tous les chiffres nécessaires pour cela et il est bien mal aisé pour Virgile de vouloir faire croire que je me fie à mon intuition. J'ai tous les chiffres mensuels et quotidiens, alors prière de vérifier vos sources avant de prétendre que telle période est plus froide que telle autre !M. Meteo a fait une recherche et un calcul beaucoup plus pertinant. Ce bon résultat est le meilleur que l'on puisse faire par ce "petit jeu", le mois de janvier ayant la particularité d'avoir des valeurs qui tourne autour d'une médiane bien supérieure à celle des autres mois (cela a été expliqué en chiffres dans le sujet analyse prévisionnelle d'avril).

Avec une tolérance à 0,8°, mes analyses relèvent une réussite variant de 50 à 75% pour l'heure.

Que peut-on faire de mieux (à Paris le Bourget) avec les seules moyennes mensuelles et avec une tolérance de 0,8° ?

- en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004)

on obtient 35,1% des mois depuis 1770

- en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004) + 1°C

on obtient 29,7% des mois depuis 1770

- en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C

on obtient 42,6% des mois depuis 1988

- en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C

on obtient 40,0% des mois depuis 1995

On reste toujours en dessous des performances d'un modèle saisonnier tel que celui qui est proposé sur le site. Néammoins, on améliore effectivement les performances en pratiquant ce "petit jeu". Mais on reste dans plus de la moitié des cas dans l'erreur, même si les mois de janvier, avril ou octobre auraient pu providentiellement être bien prévus 6/10 fois dans les dix dernières années depuis 1995. Signalons que les mois de juillet et décembre aurait eu 1/10 ou encore le mois de novembre 2/10...

Florent.

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Une polémique porte sur la période froide de la fin de l'hiver dernier.

En fait, dans le nord et l'ouest de la France, le froid a souvent eu une composante maritime (humide) en raison de flux de nord et moins de nord-est.

Ce froid a souvent suivi une trajectoire maritime, mais remarquez la vigueur des descentes d'air froid TRES AU SUD. Cette rapidité explique le déficit enregistré sur les régions méridionales. Les remontées d'air chaud se sont produites plus à l'ouest et plus au nord, à l'avant de chaque descente d'air froid.

Seul le flux du 28 février est véritablement continental, donc très froid. On a vu la différence thermique par rapport aux jours précédents. Cette différence était sensible au nord, précisément dans les régions ayant bénéficié d'un air froid maritime, mais elle était au contraire atténuée au sud.

Cette période de 4 semaines de froid est marquée par une domination énorme des flux de nord (essentiellement maritimes), avec de temps à autre une incursion d'air continental (pas toujours glacé). Le renouvellement fréquent de l'air et son caractère globalement peu continental (les nuages ont souvent dominé, sauf autour du golfe du Lion) explique que le froid ne restera pas un froid remarquable dans les mémoires (à l'exception de 2 ou 3 jours). Localement, la neige aura marqué les esprits. La durée de l'épisode aura aussi marqué les esprits, mais pas l'intensité (froid intense trop bref). Les gens s'en souviendront 1 ou 2 ans, mais pas plus.

Pour moi, quand on parle de vague de froid, il y a un côté continental qui ressurgit inévitablement. Autrement dit une domination des flux d'Est ou nord-est. Ce n'était pas le cas cette année. Nous n'aurons pas vécu une "vraie" vague de froid.

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Florent cite mois depuis 1892, la position de l'hiver 55-56 dans les hivers les + froids? on va voir selon sa position s'il a été rude ou pas?  on va bien rigoler.

Moi qui passe mon temps sur wetterzentral, sur les situations isobariques, la période du 15 février-10 mars 2005 n'a pas à rougir des années que tu nous décris.

Je crois que chacun a tout les éléments pour se faire une idée... N'étais-tu pas ici en train de prétendre que l'hiver 1956 était plus mal classé que l'hiver 2005 ???Sur les critères d'une vague de froid, je ne suis pas le seul à expliquer que l'hiver 2005 n'a rien d'exceptionnel au nord de la France : il ne faut pas remonter à plus de 2 ans en arrière pour trouver aussi, voire plus froid !

Je me suis livré à un petit jeu: je regarde la température moyenne sur la moitié nord du pays en janvier (c'est la moyenne d'une quinzaine de villes réparties de façon homogène). La moyenne 71/00 de cette moyenne est de 3,7°C. Je rajoute un degré et je prévois chaque mois une température moyenne en janvier (sur la moitié nord) de 4,7°C. Un tel modèle aurait prévu la température des 10 derniers mois de janvier avec une marge d'erreur inférieure à 1 degré 7 fois sur 10. 70% de réussite, voilà de quoi rendre Florent76 jaloux!

J'ai vérifié cela par le calcul. J'ai tous les chiffres nécessaires pour cela et il est bien mal aisé pour Virgile de vouloir faire croire que je me fie à mon intuition. J'ai tous les chiffres mensuels et quotidiens, alors prière de vérifier vos sources avant de prétendre que telle période est plus froide que telle autre !M. Meteo a fait une recherche et un calcul beaucoup plus pertinant. Ce bon résultat est le meilleur que l'on puisse faire par ce "petit jeu", le mois de janvier ayant la particularité d'avoir des valeurs qui tourne autour d'une médiane bien supérieure à celle des autres mois (cela a été expliqué en chiffres dans le sujet analyse prévisionnelle d'avril).

Avec une tolérance à 0,8°, mes analyses relèvent une réussite variant de 50 à 75% pour l'heure.

Que peut-on faire de mieux (à Paris le Bourget) avec les seules moyennes mensuelles et avec une tolérance de 0,8° ?

- en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004)

on obtient 35,1% des mois depuis 1770

- en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004) + 1°C

on obtient 29,7% des mois depuis 1770

- en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C

on obtient 42,6% des mois depuis 1988

- en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C

on obtient 40,0% des mois depuis 1995

On reste toujours en dessous des performances d'un modèle saisonnier tel que celui qui est proposé sur le site. Néammoins, on améliore effectivement les performances en pratiquant ce "petit jeu". Mais on reste dans plus de la moitié des cas dans l'erreur, même si les mois de janvier, avril ou octobre auraient pu providentiellement être bien prévus 6/10 fois dans les dix dernières années depuis 1995. Signalons que les mois de juillet et décembre aurait eu 1/10 ou encore le mois de novembre 2/10...

Florent.

"Je crois que chacun a tout les éléments pour se faire une idée... N'étais-tu pas ici en train de prétendre que l'hiver 1956 était plus mal classé que l'hiver 2005 ???"Oui, j'ai même prétendu que l'hiver 2004-2005 était l'hiver le + froid jamais connu, t'es content?

"Sur les critères d'une vague de froid, je ne suis pas le seul à expliquer que l'hiver 2005 n'a rien d'exceptionnel au nord de la France : il ne faut pas remonter à plus de 2 ans en arrière pour trouver aussi, voire plus froid !"

Selon nico 67, l'hiver 2004-2005 arrive au 23 ème rang (sans prendre en compte en plus les prmiers jours de mars!), L'hiver 2002-2003 arrive au 33 ème rang.

"Avec une tolérance à 0,8°, mes analyses relèvent une réussite variant de 50 à 75% pour l'heure."

Hier, c'était 50 %, aujourd'hui entre 50 et 75 %, demain 90 % ? Je le répéte, le mois d'avril était un vrai d'est car ton modele sortait des clous de la normalité et permettait de faire la différence avec le simple internaute qui n'a aucun modele mais qui connait quelques chiffres clé de notre climatologie. Cela n'a pas été le cas.

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Hier, c'était 50 %, aujourd'hui entre 50 et 75 %, demain 90 % ? Je le répéte, le mois d'avril était un vrai d'est car ton modele sortait des clous de la normalité et permettait de faire la différence avec le simple internaute qui n'a aucun modele mais qui connait quelques chiffres clé de notre climatologie. Cela n'a pas été le cas.

Le mois d'avril était un test parce que ces grands écarts aux normales sont plus rares et la probabilité d'avoir ces valeurs est plus faible. Le modèle n'a pas fonctionné sur ce coup là, c'est bien clair et on devrait pouvoir chiffrer l'erreur dès demain.

Quant aux taux de réussites, je les mesure à 6, 9 et 12 mois et sur toute la période de l'étude : ils ont été au mieux de 75% et au pire de 50%, comme c'est malheureusement le cas actuellement avec ce dernier mois d'avril. Je ne me contente pas de dire que la réussite est de telle valeur une fois pour toute, j'assure un suivi très précis.

Florent.

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Une polémique porte sur la période froide de la fin de l'hiver dernier.

En fait, dans le nord et l'ouest de la France, le froid a souvent eu une composante maritime (humide) en raison de flux de nord et moins de nord-est.

Ce froid a souvent suivi une trajectoire maritime, mais remarquez la vigueur des descentes d'air froid TRES AU SUD. Cette rapidité explique le déficit enregistré sur les régions méridionales. Les remontées d'air chaud se sont produites plus à l'ouest et plus au nord, à l'avant de chaque descente d'air froid.

Seul le flux du 28 février est véritablement continental, donc très froid. On a vu la différence thermique par rapport aux jours précédents. Cette différence était sensible au nord, précisément dans les régions ayant bénéficié d'un air froid maritime, mais elle était au contraire atténuée au sud.

Cette période de 4 semaines de froid est marquée par une domination énorme des flux de nord (essentiellement maritimes), avec de temps à autre une incursion d'air continental (pas toujours glacé). Le renouvellement fréquent de l'air et son caractère globalement peu continental (les nuages ont souvent dominé, sauf autour du golfe du Lion) explique que le froid ne restera pas un froid remarquable dans les mémoires (à l'exception de 2 ou 3 jours). Localement, la neige aura marqué les esprits. La durée de l'épisode aura aussi marqué les esprits, mais pas l'intensité (froid intense trop bref). Les gens s'en souviendront 1 ou 2 ans, mais pas plus.

Pour moi, quand on parle de vague de froid, il y a un côté continental qui ressurgit inévitablement. Autrement dit une domination des flux d'Est ou nord-est. Ce n'était pas le cas cette année. Nous n'aurons pas vécu une "vraie" vague de froid.

Je ne suis pas d'accord. Il suffit de voir les archives sur wetterzentral pour s'apercevoir que le froid n'était pas uniquement d'origine maritime plein nord (ecosse). Il arrivait parfois directement d'europe de l'est ou de scandinavie quand l'anti se trouvait entre l'islande et la suede. Le problème était le manque de reserves froides. Le flux venait bien des régions froides mais il n'y avait rien qui coulait. De décembre à janvier, il a fait extrêmement doux sur toute la scandinavie et la mer de barentz et le golfe de botnie n'étaient même pas entièrement sous la glace. Les réserves ne se sont pas constitués (comme en décembre 2002 pour janvier 2003) et on a pu ouvrir le robinet sans que l'on puisse tirer beaucoup d'eau.Comme dans toutes les situations de blocage, il y a de l'air chaud qui remonte très au nord, soit vers la scandinavie, soit vers le pole, soit vers le groenland. Cette langue chaude venait à chaque fois casser le vortex polaire mais le + gros du froid partait vers le canada et l'europe n'avait que des miettes.

wetter. 1

Seule le 27 février, cette langue chaude a fait basculé + d'air froid vers nous que vers l'amérique du nord

wetter2

Ce n'est pas tellement un problème de flux comme le sous entend Anecdote mais de répartition de masse d'air sur l'hemisphère nord.

Maintenant, Un autre élément était l'humidité avec le froid. Quand on regarde le nombre de jours ou la température en France est descendu sous les -5 à 850 hpa, voir les -10 à 850 hpa, c'est énorme et digne des + belles vagues de froid (D'ailleurs un internaute avait fait cette belle étude qui doit se trouver en climatologie). Cela s'est moins ressenti au sol car cet épisode froid n'était pas accompagné d'air sec mais d'air humide. L'humidite, les nuages et les vents ralentissent la baisse des températures surtout minimales, ce qui explique le manque de fortes gelées sauf pour le 28 février et le 1 mars. mais je le répet même si ce flux serait arrivé directement de Moscou, ça n'aurait pas changé grand chose car il ne faisait pas très froid là bas non plus.

En général cette configuration est bien + interessante ( humidité+ froid) que d'un grand froid sec. Elle reste plus dans l'esprit des gens que la première. 'qui se souvient de décembre 2001?

Encore une fois, je doute que l'on ait une situation isobarique aussi interessante l'année prochaine. Il peut faire extrêmement froid en scandinavie et même jusqu'en allemagne et que le flux mal orienté en france nous apporte que de la douceur.

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Seul le flux du 28 février est véritablement continental, donc très froid. On a vu la différence thermique par rapport aux jours précédents. Cette différence était sensible au nord, précisément dans les régions ayant bénéficié d'un air froid maritime, mais elle était au contraire atténuée au sud.

Ce n'est pas vrai. On a souvent battu des records de froid dans le sud de la france, au sud de la loire. Le 1 mars au petit matin, il faisait -12.8 à Poitiers, -15 à Mulhouse, -6.9 à Nantes, -12.4 à Orléans, entre -7 et -9 dans la banlieu parisienne, -6.8 à Biarritz, -10.1 à Agen, -9.8 à montélimar, -5.4 à Marseille, -3.4 à Nice. Ce froid était généralisé.Pour finir, il n'est pas certain que l'on retrouve cette carte de si tôt

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