Barry Posté(e) 1 juillet 2014 New York - parfois Paris & Besançon Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Bonjour à tous ! Lorsque l'on s'attarde sur un graphique qui représente l'évolution des températures tout au long de l'année, on remarque facilement qui le refroidissement automnal est bien plus rapide, brutal que la réchauffement printanier, d'où le titre du sujet. Quels éléments de la dynamique atmosphérique expliquent-ils cette différence entre les deux intersaisons ? Aussi, je me demandais la chose suivante: est-ce un constante observée dans tous les climats tempérés ou la France fait-elle partie d'un groupe d'exceptions ? Merci d'avance ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 1 juillet 2014 Toulouse Partager Posté(e) 1 juillet 2014 C'est une excelente question barry. J'ai aussi remarqué cela. Il faut savoir que le sol met du temps à se refroidir ou réchauffer, il y a toujours un décalage de 1 à 2 mois entre le maximum solaire en juin ou le minimum en décembre et les minima /maxima de températures. Le sol est donc bien froid en février et remonte lentement au printemps jusqu'à l'été ou il atteint son maximum en juillet août, alors que le soleil faiblit rapidement. En septembre le vent de nord frais reprend son cours et le sol continue rapidement à se refroidir, les perturbations arrivent et il pleut, l'ensoleillement est faible, le temps se refroidit vite. Voilà ma vision des choses. À noter qu'entre mai et juillet la t monte beaucoup car l'ensoleillement est fort. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 1 juillet 2014 Toulouse Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Je dirais aussi que pour ma part je classe septembre en été. L'automne commence vraiment en octobre, mais ça peut varier avec les régions, et les années. En 2011, la txm de juillet (28,1) était plus faible que celle de septembre (28,3). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 1 juillet 2014 Perpignan (66) Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Automne : Septembre, Octobre, Novembre Printemps : Mars, Avril, Mai En Automne, Septembre est assez chaud donc on a encore un ressenti d'été, et Novembre froid ce qui nous donne une sensation hivernale. Au printemps, il n'y a que Mars qui peut nous faire encore croire que c'est l'hiver (sauf exception avec Avril) C'est à mon avis cela qui nous donne cette impression, mais météorologiquement parlant, ces saisons regroupent les 3 mois citées ci-dessus ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 1 juillet 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 1 juillet 2014 En Automne, Septembre est assez chaud donc on a encore un ressenti d'été, et Novembre froid ce qui nous donne une sensation hivernale. Au printemps, il n'y a que Mars qui peut nous faire encore croire que c'est l'hiver (sauf exception avec Avril) C'est à mon avis cela qui nous donne cette impression, mais météorologiquement parlant, ces saisons regroupent les 3 mois citées ci-dessus ! Certes, mais je ne parle pas de ressenti, je parle des faits, des températures effectivement relevées. Par exemple à Besançon, en terme de températures moyennes: Au printemps: - de Février à Mars, on gagne 3,7°C - de Mars à Avril, on gagne 3,1°C - d'Avril à Mai, on gagne 4,2°C - de Mai à Juin, on gagne 3,2°C En automne: - d'Août à Septembre, on perd 3,8°C - de Septembre à Octobre, on perd 4°C - d'Octobre à Novembre, on perd 5,6°C - de Novembre à Décembre, on perd 3,1°C Si on considère le coeur de chaque intersaison (les intervalles en gras couvrent en tout 2 moins à chaque fois), la différence et nette. En fait, tout est lié au fait que le coeur de l'hiver est moins décalé par rapport à son solstice (2 semaines) que le coeur de l'été par rapport au sien (plus d'un mois). Mais ça déplace la question plus que ça y répond: d'où vient ce décalage ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 1 juillet 2014 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Je n'ai pas de réponses climatiques, d'autant qu'il s'agit à mon sens surtout de ressenti qui ne serait pas forcément vrai partout. Mais déjà météorologiquement parlant et stricto-sensu, il n'existe que 2 saisons. L'été et l'hiver. L'automne et le printemps ne sont que des intersaisons, avec alternance d'épisodes chauds (Sud) ou froid (Nord). Après thermodynamiquement, le froid n'étant que l'absence de chaleur, il m'apparait bien plus facile d'apporter du froid que du chaud, puisque le refoidissement ne demande aucun apport d'énergie (nuit ou journée peu ensoleillée), alors que le réchauffement demande de l'énergie (journée ensoleillée). Bon après c'est très schématique et ne prend en compte ni l'inertie thermique (décalage entre la saison astronomique et météorologique), ni l'apport énergétique tellurique ni l'effet de serre ni bien d'autres paramètres d'ailleurs, mais qui ont lieu aussi bien l'hiver que l'été je pense. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 1 juillet 2014 Toulouse Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Je suis d'accord avec toi damien, il est plus difficile de chauffer que de refroidir, puisque la terre perd constament de l'énergie, et il faut que l'apport soit suffisant pour qu'elle chauffe. Lorsque l'apport est insuffisant par rapport à la perte (chaleur emmagasinée pendant l'été/ printemps), le sol se refroidit nettement puis se re-stabilise un peu après. C'est pour cela que l'on observe un chute entre septembre et novembre. Le mois de septembre restant estival car encore bien ensoleillé, et octobre novembre plus hivernal, avec l'arrivée d'air froid nordique apporté par les dépressions qui se mettent en place avec cette chute de température. C'est une réalité pas un ressenti. Mais ça peut varier d'une année à l'autre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 1 juillet 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Je ne pense pas que, et encore faut-il que ce soit vrai, le fait qu'il soit plus facile de refroidir que de réchauffer soir en cause. En effet, le climat a déjà trouvé l'équilibre qui comble cette différence. Plus encore, si c'était vrai alors les températures ne commenceraient pas à remonter si tôt dans l'année (autour du 10-15 Janvier) alors que l'ensoleillement est encore en berne. Et puis ça se réfute les jours: la remontée des température le matin et en toutes saisons généralement plus rapide que la baisse en soirée (en général 10h de hausse contre 14h de baisse, je dis ça à la louche en mémoire de tous les graphiques de températures quotidiens que j'ai pu voir). En fait, je pense que cela a à voir avec la dynamique de l'atmosphère plus que dans des lois de thermodynamique. Peut être existe-t-il un changement de circulation atmosphérique en automne plus marqué qu'au printemps ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 1 juillet 2014 Toulouse Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Ben oui les terres se refroidissent mais la mer reste chaude, donc les pluies (épisode cévenol en particulier), et dépressions se forment plus facilement, amenant de l'air plus froid du nord, ce qui fait que l'on rentre plus rapidement dans l'hiver, que dans l'été, où les dépressions se font de moins en moins nombreuses, mais tjrs présentes, alternat périodes chaudes et sèches et perturbées et fraîches. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 1 juillet 2014 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Je n'ai pas dit que je donnais la réponse à ta question, je n'emets que des pistes de réflexions. Dans tous les cas si ce que je racontais était vrai, alors ça serait surtout visible sur les courbes d'extensions de la banquise au pole nord et sud et justement c'est ce que l'on remarque. La courbe d'extend par exemple est bien plus incurvé en V l'été que l'hiver, plus en U inversé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 1 juillet 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 1 juillet 2014 Ne t'inquiète pas Damien je ne te blâme pas, au contraire je te suis très reconnaissant de prendre du temps pour m'aider à faire progresser la recherche d'une réponse ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
du 25 Posté(e) 2 juillet 2014 Baume-les-dames (25) 270 m. Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Certes, mais je ne parle pas de ressenti, je parle des faits, des températures effectivement relevées. Par exemple à Besançon, en terme de températures moyennes: Au printemps: - de Février à Mars, on gagne 3,7°C - de Mars à Avril, on gagne 3,1°C - d'Avril à Mai, on gagne 4,2°C - de Mai à Juin, on gagne 3,2°C En automne: - d'Août à Septembre, on perd 3,8°C - de Septembre à Octobre, on perd 4°C - d'Octobre à Novembre, on perd 5,6°C - de Novembre à Décembre, on perd 3,1°C Si on considère le coeur de chaque intersaison (les intervalles en gras couvrent en tout 2 moins à chaque fois), la différence et nette. En fait, tout est lié au fait que le coeur de l'hiver est moins décalé par rapport à son solstice (2 semaines) que le coeur de l'été par rapport au sien (plus d'un mois). Mais ça déplace la question plus que ça y répond: d'où vient ce décalage ? Mais il faut dire que Besançon fait parti du climat continentale donc été chaud et hiver froid, ça vient peut être du placement de la région par rapport au flux et à la saison bref compliqué. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fantomon Posté(e) 2 juillet 2014 Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Le truc aussi est que dans les régions les plus nordiques (Polaires voire subpolaires océaniques), Février voire Mars parfois sont les mois les plus froids. J'ai une info sinon, la troisième décade de Novembre est aussi hivernale en moyenne que les deux premières de Décembre, avant une nouvelle chute où là on arrive à la période la plus froide de l'année. Le truc est que les étés (Thermiquement parlant) durent de plus en plus longtemps, vu qu'ils durent presque 4 mois en général (De Juin à Septembre même si fin Septembre n'est plus pareille en général), avec le réchauffement mais aussi le prolongement de la douceur de l'océan qui est encore à une bonne température, l'été se prolonge anormalement longtemps car jusqu'à l'équinoxe, on ne perd pas tellement d'énergie donc les baisses sont modérées et tardives et progressives d'où la baisse relativement faible en Septembre puis boom dès qu'on arrive en Octobre/Novembre, la perte d'énergie devient de plus en plus grande (Voir à Verkhoiansk si vous voulez) mais est limitée en France par les flux océaniques qui finissent par stabiliser la température alors que dès que le soleil devient assez puissant, les températures sont orientées à la hausse mais progressivement grâce à un meilleur ensoleillement compensant la relative faiblesse du soleil donc ça se fait petit à petit au printemps car la mer est plus fraîche quand le soleil monte déjà bien haut. Je pense que la durée du Printemps est due au fait que la température de la mer, accumulée est encore faible avec un soleil commençant à taper et que la mer se réchauffe lentement et que ça se prolonge bien après le solstice donc la chaleur dure anormalement longtemps l'été en quelque sorte et d'un coup ça s'arrête, la mer commence à se rafraîchir et la terre se refroidit vite mais surtout d'un coup l'ensoleillement diminue alors QUE LES TEMPERATURES SONT ENCORE A LEUR NIVEAU MAXIMAL et tout change radicalement et les températures maximales potentielles diminuent rapidement car il n'y a plus d'avantage (Soleil trop bas, mer trop fraîche) donc c'est la chute vertigineuse. En hiver par contre, la mer est aussi chaude qu'au début du printemps mais avec un soleil très différent qui fait vite la différence mais lentement à cause du frein de la mer qui est bien plus fort et du fait que les températures peuvent monter très vite également avec le soleil à noter que notre début du printemps correspond aux mois les plus chauds au Sahel par exemple, on n'a pas d'exemple contraire pour l'automne. Les hausses sont plus fortes rapidement mais sont freinées par l'océan et le changement (Mai est le mois le plus humide à Paris par exemple) ce qui compense ensuite un peu la hausse d'ensoleillement en milieu de printemps et l'été arrive donc plus lentement et part brutalement car il s'agit d'une période où le temps est plus stable et la baisse du jour au début est mieux compensée par un meilleur temps et l'accumulation que l'inverse. Oui le froid peut arriver bien plus facilement, voir la nuit polaire en Antarctique (-80°C possibles dès Avril) alors que la chaleur est progressive même si dans des zones hypercontinentales, les deux arrivent très vite, le printemps et l'automne sont brutaux car l'hiver dure plus longtemps donc il y a équilibre et là bas, Août est déjà le début du refroidissement et est parfois plus frais que Juin ou comparable. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume_06210 Posté(e) 2 juillet 2014 Mandelieu La Napoule Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Bonjour, J'ai une théorie peut-être simpliste, mais je partage l'avis de ceux qui pensent que chauffer est plus long que de refroidir. Un exemple qui me vient à l'esprit, sur du court/moyen terme : il faut parfois plusieurs jours pour que la chaleur s'installe progressivement, mais à l'inverse 2h d'un bon orage suffisent pour retomber d'un seul coup sur des températures plus basses. L'idée à l'échelle d'une année est, je pense, la même. Les sols et la masse d'air mettent du temps à chauffer, alors que la succession d'épisodes automnaux sur la France refroidit le tout plus rapidement. Comme évoqué plus haut il y a normalement un décalage d'un mois ou deux entre le maximum solaire et le maximum de chaleur, et idem pour le froid. Il n'y a rien de particulier pour accélérer ce processus côté chaleur, alors que côté froid si, avec ces perturbations et ces précipitations. Ça peut vous paraître farfelu, mais voilà comment je vois la chose. Il y a peut-être aussi un rôle à jouer dans la positionnement du jet selon la saison (jet habituellement plus au sud ou plus au nord selon les saisons), mais là on entre plus dans la climato, sujet que je ne maîtrise pas et pour lequel certains intervenants seront bien plus calés que moi pour donner un avis objectif. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 2 juillet 2014 Toulouse Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Même à montpellier Fréjorgues à 3 km de la mer, les T moyennes sont les suivantes 7.0 7.8 10.7 13.3 17 20.7 23.7 23.3 19.5 15.5 10.9 7.7 -0.7 0.8 2.9 2.6 3.7 3.7 3.0 -0.4 -3.8 -4.0 -4.6 -3.2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fantomon Posté(e) 2 juillet 2014 Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Il y a aussi que la durée est plus courte entre le solstice d'été et celui d'hiver que l'inverse, l'été est un peu plus court dans l'hémisphère sud astronomiquement. Ca peut jouer? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 2 juillet 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Il y a aussi que la durée est plus courte entre le solstice d'été et celui d'hiver que l'inverse, l'été est un peu plus court dans l'hémisphère sud astronomiquement. Ca peut jouer? Peux-tu expliquer ton propos ? Pour moi, les deux solstices sont séparés de 6 mois peu importe le sens, mais si tu as des informations supplémentaires à donner avec plaisir . Pour faire une petite synthèse des messages précédents (encore merci à tous les participants !), la pluie pourrait-être un élément clé. - Au printemps, la pluie frêne la progression des températures, elle refroidit les sols, et la couverture nuageuse associée ralentit l'oeuvre du soleil. - En automne, elle accélère la baisse par les mêmes phénomènes. Tout ceci en considérant que la pluie est toujours un refroidisseur... Je remarque que je suis vite freiné par l'échelle grossière d'une comparaison mois par mois, à présent je vais essayer d'établir les normes quotidiennes (les moyennes 1981-2010) de températures et précipitations à Besançon. Ça va être un travail de longue haleine donc on verra le résultat dans un petit moment. Essayons de trouver d'autres éléments en attendant Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 2 juillet 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Bonsoir, En fait, ces différences que l'on peut observer sur la "pente" plus forte en automne qu'au printemps me paraissent surtout liées au contexte globalement océanique et dynamique de notre climat. Deux remarques intéressantes : - Au niveau des températures au sol, il n'y a pas vraiment de décalage entre le pic hivernal et le pic estival, ils se situent tous les deux environ un mois après le solstice. La dernière quinzaine de janvier est ainsi la plus froide en moyenne nationale de l'hiver, la seconde de juillet étant de son côté la plus chaude de l'été (même si depuis la prise en compte de 2003 dans les moyennes, la première quinzaine d'août 2003 n'est plus très loin). Or, en altitude, les choses sont bien différentes. En été, le pic de chaleur à 850 hPa se corrèle aux températures au sol, avec un maximum atteint la seconde quinzaine de juillet. Alors qu'en hiver, le pic est largement retardé, n'arrivant qu'en seconde quinzaine de février. A 850 hPa, les mois de mars sont à peine plus doux en moyenne que les mois de janvier, et sont dans tous les cas largement plus froids que les mois de décembre. Ce retard tire son existence dans la dynamique atmosphérique : en fin d'hiver / début de printemps, les masses froides d'altitude sont à leur maximum, sont très mobiles, et l'intensité des échanges atmosphériques intenses à l'échelle de l'hémisphère facilitent leur mouvement vers les régions tempérées. Cela joue comme un facteur retardant pour le printemps, qui doit au sol jouer avec un radoucissement qui est long à s'opérer au dessus de nos têtes. On ne retrouve pas cette situation en fin d'été : les flux sont souvent plus mous, laissant ainsi bien davantage opérer la baisse du rayonnement qui a un impact quasiment immédiat en altitude comme au sol. - Autre caractéristique de notre climat océanique, au moment où les flux zonaux sont exacerbés (c'est à dire en hiver) nous avons souvent des saisons "en plateau" avec peu de variations thermiques, alors qu'en été la molesse des flux permet à une continentalité toute relative d'avoir davantage de réactivité à la hausse puis à la baisse du rayonnement. Cet effet plateau on peut le résumer en deux séries de chiffres : x- Entre le 20 novembre et le 10 mars, en moyenne en France la température va baisser d'environ 2,3° pour atteindre le minimum de janvier et remonter de 2,5° de ce minimum à la première quinzaine de mars. Et si on ne regarde que le cœur de l'hiver, entre le 15 décembre et le 15 février au niveau national on reste entre (environ) 4,5 et 5,5° de Tm, soit à peine un degré de variation. x- Parallèlement, entre le 20 mai et le 10 septembre, la température moyenne nationale va progresser d'environ 5,8° pour atteindre le maximum estival, et reperdre 3,8° de ce maximum à la première décade de septembre. Et si on ne se fixe que sur le cœur de l'été, il y a encore 3.9° à prendre quand on est mi-juin pour arriver au maximum de fin juillet. On voit bien les évolutions qui sont largement plus marquées en été qu'elles ne le sont en hiver. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fantomon Posté(e) 2 juillet 2014 Partager Posté(e) 2 juillet 2014 Oui, le contexte océanique exact et pour les masses d'air c'est ça, en Novembre on a rarement des grosses masses d'air froid ou c'est the big one (-18°C en 1890 près du Cotentin) mais un soleil faible, en Mars c'est l'inverse. Mais à Montsouris par exemple Août est aussi chaud que Juillet, en Bretagne c'est même Août dans pas mal de stations, et la période la plus chaude c'est fin Juillet/début Août, léger décalage depuis les années 90 et Août 2003 qui font que la première décade d'Août est la plus chaude de l'année dans des stations surtout océaniques. On a de plus en plus de chaleurs tardives, mais déjà les moyennes de fin Août commencent à chuter pour dire que ça part vite alors que la troisième décade de Février est à peine plus douce que la première (Qui est plus chaude que la deuxième). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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