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Cévenols et orages


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Messages recommandés

Invité Guest

Il peut très bien y avoir un cévenol sans orage.

Pour la T° de la mer, c'est plus le contraste entre T° de basse couche et T° en altitude qui est important, mais bien sur un air plus chaud pourra contenir + d'eau.

Dire que ce qui est prévu est une situ de type cévenol c'est presque dire que dès qu'il pleut par flux de SSO dans le SE, c'est dû à une situ de type cévenol...

Pour le moment vu les cape prévus il ne faut pas s'attendre à voir bcp d'orages.

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Il peut très bien y avoir un cévenol sans orage.

Pour la T° de la mer, c'est plus le contraste entre T° de basse couche et T° en altitude qui est important, mais bien sur un air plus chaud pourra contenir + d'eau.

C'est quand même dommage de dire de telles âneries, rien que pour montrer son opposition ... Ca fait pas sérieux default_cool.png
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Il peut très bien y avoir un cévenol sans orage.

Pour la T° de la mer, c'est plus le contraste entre T° de basse couche et T° en altitude qui est important, mais bien sur un air plus chaud pourra contenir + d'eau.

Dire que ce qui est prévu est une situ de type cévenol c'est presque dire que dès qu'il pleut par flux de SSO dans le SE, c'est dû à une situ de type cévenol...

Pour le moment vu les cape prévus il ne faut pas s'attendre à voir bcp d'orages.

default_cool.pngdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Qu'est-ce que sa veut dire sa ?! , il peut avoir un cevenol sous orage ???! c fou de dire des choses comme ca !

Enfin j'aprecie qd meme ton travail mathieu default_huh.png

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Invité Guest

Quelles aneries? Tu ferais mieux de développer Gombervaux au lieu de te contenter de lacher une phrase de la sorte sans argumentation.

Le cevenol sans orages?

Des épisodes cévenols sont possibles sans qu'il y ait d'orage! Dans le cas d'une advection chaude depuis l'Afrique en direction du golfe du Lion (si la dépression responsable reste assez à l'ouest de PACA - LR) alors les pluies sont peu violentes mais peuvent durer 2, 3 jours sur les Cévennes. On pourra très bien relever 300mm sur certains pluvios dans la région.

Le contraste de T°?

Si la T° de la mer était prépondérante alors on n'aurait jamais d'épisodes forts au printemps, là ou la mer est moins chaude qu'à l'automne. Pourtant force est de constater qu'en mai il peut très bien y avoir des précipitations plus importantes qu'en automne meme si je me répète, une T° plus élevée (donc en fin d'été) permet un plus fort apport en vapeur d'eau. Il est fort probable que la meme config que celle de septembre 2002 mais en avril aurait apporté moins de cumuls. Le contraste de T° entre mer et altitude est primordial et la T° de la mer ne suffit pas!

Si Cevenol 13 ou Alex passent ici ils pourront vous donner des exemples je pense...

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

A mon très humble niveau, je peux vous dire deux choses:

- oui, il peut évidemment y avoir un cévenol sans orage, 'faudrait voir à pas confondre MCS/régénération arrière/orage en V et cévenol...

- oui, il peut y avoir des cumuls de plus de 200mm au printemps (et sans le moindre orage), j'en veux pour preuve le mois d'avril 2004 avec je cite MF (bulletin mensuel):

Précipitations

L’essentiel des précipitations s’est produit en 3 épisodes dont le dernier (115 mm en 2 jours sur le département) est comparable à une cévenole automnale. 8ème mois excédentaire, avril dépasse partout et nettement le double de la normale, nous garantissant de bonnes réserves pour l’été, en particulier au nord et à l’est du département. A noter la station des Plans au-dessus de Lodève qui, le 29 avec 224 mm/24h et comme le 12 du mois précédent, détient le cumul quotidien record du mois.

Qu'est ce que je donnerais pas pour avoir la même chose cette année...Bref, Cevenol 13 va encore devoir faire son cours! default_cool.png (et quelque chose me dit qu'il en a marre de se répéter...)
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Quelles aneries? Tu ferais mieux de développer Gombervaux au lieu de te contenter de lacher une phrase de la sorte sans argumentation.

Accueil > Comprendre la météo > Situations commentées > Pluies cévenolesLe B.A.BA de la météorologie n'a pas à être développé, il suffit de l'apprendre en l'occurence sur le site MF default_cool.png

En outre on peut discuter des termes qu'ils ont choisi, mais dans une autre rubrique.

Et MF peut prétendre une situation "comparable à une cévenole automnale", ça n'engage que son auteur, même si les situations comparables, ne sont pas forcément ni identiques ni opposées

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Desolé mathieu j'avais lu " cevenol sous orages", je crois que je fatigue et qui faut que je m'achete des lunette ! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

ENCORE PARDON !

c dans c cas la kon a envie de se faire tout petit default_cool.png

Effectivement sa m'etonné de toi que tu dise ca !

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Je me permets de reprendre en citation une explication "lumineuse" de cevenol13 à voir dans son intégralité ici (ce hors sujet par rapport au titre du topic était excellent, ça avait bien frité, mais au moins on -enfin moi en tout cas- avait appris plein de choses!)

Un épisode cevenol tel que la définition l'entend se produit dans des conditions synoptiques bien particulières à savoir des vents de Sud bien établis, des remontées humides de la mer, une activité orageuse relativement rare. Il s'agit la plupart du temps de précipitations orographiques continues s'éternisant 24h à plusieurs jours sur les massifs et leurs contreforts donnant ainsi des cumuls conséquents sans pour autant qu'il y ait eu d'intensité remarquables.

[Ne pas confondre] un épisode du type 8 et 9 septembre 2002 ou 12 et 13 novembre 1999 avec un épisode cévenol. L'amalgame est hélas trop souvent fait sur ce forum et il est temps de remettre les idées au clair. Pour les deux cas il s'agissait d'un système orageux de méso-échelle récurrent avec une spécificité particulère, une forme en V. Les cellules orageuses naissent et meurent sans cesse à la pointe du V, d'où la régénération du système pendant parfois de longues heures.

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oula...! default_huh.png

qu'est-ce qu'ils s'en prennent pas les cévenols !

il y a de quoi ne plus savoir où mettre la tête en lisant tout ça (qui est un peu hors sujet, mais bon, intéressant quand même)

Le problème vient du fait qu'on se concentre sur l'adjectif "cévenol", qui peut être un "épisode", un "orage", ou une "pluie"... ou que sais-je d'autre ...!? et donc bien sûr que personne n'est vraiment d'accord.

La rubrique MF sur les "Pluies cévenoles" n'est pas intitulée "épisodes cévenols"... (est-ce un hasard?).

Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Sebaas34 et l'explication de cevenol13. En effet la situation du 9/09/2002 serait plutôt un "orage cévenol" ou même mieux un "système convectif multicellultaire à auto-régénération tel qu'on en trouve typiquement dans la région cévenole" ...! default_laugh.png

En même temps il faut reconnaître que la déformation par les médias contribue fortement au flou existant sur l'emploi de ce terme.

désolé pour le hors sujet.

default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Ne pas oublier les RR impréssionnants de février 1964 au Mt Aigoual qui suivent:

25/02 : 520 mm

26/02 : 182 mm

27/02 : 37 mm

tout ceci sans orages, avec une température de l'eau de mer qui devait pas dépasser les 10 ° C je pense (pas de données à ce sujet).

Par contre pour les rr cités je suis formel (j'ai la chance d'avoir les relevés originaux de l'obs . en ma possession !)

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Invité Guest

Je reste un peu hors sujet mais je suis d'avis à classer septembre 2002 en cévenol ne serait ce qu'en raison de l'influence des Cévennes. Elles ont fortement renforcé les vitesses verticales qui devaient être très fortes au sein du V vu l'image sat de T° du sommet des nuages. De plus la config à cisaillement de flux et le placement des centres d'action entre dans le cadre d'un cévenol. Certes le relief des Cévennes n'a pas recu le maxi de RR, on l'a observé juste au pied de ce massif mais tout de meme...

Voila c'est mon avis et sur ce type d'avis pas de pb pour commenter les divergences de point de vue.

Merci pour l'exemple DidierG car il entre dans ce que je disais plus haut, voici la situ de cet épisode:

25/02/64 à 12h

http://www.wetterzentrale.de/archive//ra2/...a1964022512.gif

26 à 12h

http://www.wetterzentrale.de/archive//ra2/...a1964022612.gif

La dép est loin sur l'océan, de l'air chaud remonte d'Afrique, le gradient de T° n'est pas marqué sur l'O du golfe du Lion et la péninsule ibérique. Ce sont des éléments qui explique que cet épisode n'ai pas vu d'orage.

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L'exemple de février 64 est révélateur d'un forçage dynamique lié au passage d’un talweg de courte longueur d’onde.

Ce contexte météorologique ou le courant d’WSW devient lâche et diffluent en méditerranée est typique d’une situation cévenole.

Des forçages plus fins apparaissent, notamment le forçage orographique.

Par contre, dans le cas des 8 et 9 sept 2002, ce sont les courants de densité sous orages qui ont forcé le flux de basses couches à se soulever sur leurs bords d’attaque en amont du relief.

Pour ceux que ça intéresse, My Webpage

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Oula je vois que ca cogite encore pas mal sur le sujet ;-)

Tout d'abord je voudrais dire à ceux qui sont interessé par les épisodes orageux recurrents Méditérannéens qu'il existe un bouquin édité par MF depuis 97, écris par une personne largement experimenté dans ce domaine, bien instructif et très clair. Je le conseille vivement à tous ceux qui veulent en apprendre ou en savoir plus sur les orages de Meso-echelle que l'on subit dans nos région, il comporte une partie explicative puis une autre applicative avec pas mal de cas concrets étudiés (illustrés de cartes d'analyses, sat, radars...). Si vous avez 30 euros à dépenser ou alors un cadeau à vous faire offrir pour votre anniversaire c'est ici que ca se passe: http://www.meteofrance.com/FR/pedagogie/li....jsp?docid=1912

Un autre livre qui rentrera plus dans les détails, l'étude sur l'épisode de novembre 1999 sur les PO, l'Aude, l'Hérault, le Tarn, l'Aveyron. Pas mal du tout 80 pages avec un aspect hydrologique, climato (cumuls observés, durées de retour...),le suivi de la prévision, la comparaison avec la situ réelle et des simulations, c'est ici également:

http://www.meteofrance.com/FR/pedagogie/li....jsp?docid=1757

Ensuite pour en revenir à la discussion, il est clair que l'activité orageuse n'est pas une caractéristique principale des véritables pluies cevenoles, je parle évidement des cas de précipitations orographiques durables ne concernant uniquement que le relief des Cevennes, parfois les Causses et les Haut Pays. De l'orage peux ponctuellement se produire dans la masse, mais généralement ca n'est sans commune mesure avec ce que peux produire un orage en V tant au niveau de l'activité électrique que de l'intensité des précipitations.

Les médias ont tellement employé le terme d'épisode cevenol à toutes les sauces qu'il y a de quoi perdre les pédales pour ceux qui ne connaissent pas bien le phénomène (99,9 % de la population informée). Enfin tout ça pour dire que le terme épisode cevenol tel qu'on me l'a défini à la DIRSE d'Aix en Provence n'est pas valable pour tout épisode violent sur le SE du pays donnant des cumuls de précipitations remarquables. C'est ça que beaucoup d'entres vous n'ont pas encore bien assimilés. Un épisode pluvieux important sur la côte d'Azur et les Alpes du Sud en automne ou à n'importe quelle saison ne pourra jamais s'attribuer le terme de cevenol, dites moi à ce moment là comment les Cévennes pourraient influencer à ce niveau ? Dans ce cas même une vulgarisation du terme serait très mal appropriée.

La Méditérannée est une mer relativement chaude, nos régions sont cernées par des reliefs et pas les plus petits (Pyrénées, montagne Noire, Cévennes, Alpes, Montagnes Corse), lorsque le contexte synoptique est favorable la forte convection additionnée au forcage orographique important, entraîne irrémédiablement une recrudescence voir dans certains cas un blocage des précipitations.

Sinon pour en revenir à l'épisode de septembre 2002 je ne suis pas très d'accord. Bienentendue que les reliefs des Cévennes ont été un facteur aggravant au phénomène, sans eux le système orageux n'aurait probablement pas été stationnaire durant 24 heures (Il y a bien sur beaucoup d'autres éléments qui rentrent en jeu).

Mais le fait que la caractéristique principale de cet épisode fut l'orage de meso-echelle (une structure bien distincte) il ne peux pas rentrer dans la définition d'un épisode cevenol tel que je l'ai écrite plus haut, on est pas dans le cas de pluies orographiques et durables comme fin novembre 2003 de l'Aigoual à Villefort. Je prend un exemple, en soirée du 22/09/93 un système à structure similaire touche un axe Marseille-Pertuis avec un maximum d'intensité vers Aix en Provence (220 mm), plus tôt dans la journée un autre V concerne la région d'Alès (plus de 300 mm), météorologiquement nous avons un contexte synoptique favorable comme durant les 8 et 9 sept 2002 ainsi que pas mal de similitudes en altitude (deux situ ne sont jamais identiques). Le 19/09/2000 même phénomène sur Marseille et sa périphérie Nord. Et pourtant pas de Cévennes dans les Bouches du Rhône, et les mêmes structures orageuses que celles observées dans le Gard et l'Hérault. En Juin 96 même type de structure au dessus de Grasse (dans la région de St Vallier), on aurait du l'appeller alors épisode Cheironol, Audiberguenol ? Enfin tout ça pour dire que n'importe quel relief a de l'influence sur les cellules orageuses.

Autre chose j'ai souvent vu après 48 à 72h de pluies cevenoles, la situation évoluer favorablement à une généralisation de l'épisode y compris sur PACA. A partir de ce moment là on ne peux plus parler d'épisode cevenol vu que la configuration a bien changé depuis le début des pluies sur les Cévennes.

Pour terminer, toujours à partir du nombre de cas que j'ai pu étudier je dirai qu'il n'y a pas de saison pour avoir de gros épisode à précipitations remarquables sur le Sud-Est. Les occurences sont certes beaucoup plus fréquentes de septembre à novembre, la mer encore bien chaude favorisant plus aisement la convection. Il s'en produit également régulierement en hiver (plûtot sur la Côte d'Azur et la Corse qui possedent de très nombreux cas en decembre/janvier), pour les Cévennes janvier 1996 fut marquant (1075 mm à l'Aigoual). Le printemps aussi est assez propice, avec plus de cas côté Roussillon, sinon véritable épisode cevenol en mai 1999 avec pratiquement 300 mm à Villefort en Lozère, 192 mm à l'Aigoual en 24h. En été ca arrive aussi (systeme de meso-echelle du 17 Aout 2004 de Nimes à Orange), ou alors plus généralisé comme durant les 14 et 15 juillet 2002.

Et dans tout ça il y a pas mal de cas sur les Cévennes avec des RR>200-300 mm sans pour autant qu'il y ai eu un signe d'activité orageuse.

Pour ceux qui n'ont pas peur de l'Anglais, très bon rapport météo sur les evenements du 8 et 9 sept 2002, rédigé par des ingénieurs de l'observatoire hydrometeo mediterraneen en collabo avec MF: http://cevenol13.free.fr/articleGard2.zip

Bonne nuit default_laugh.png

Yohann

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il est clair que l'activité orageuse n'est pas une caractéristique principale des véritables pluies cevenoles,

Ben si, justement, et c'est pas parcequ'ils auraient eu parfois leur activité électrique décalée, que ces cunimb ne sont pas des orages...Comme tu le dis pour les autres amalgames, tout orage dans le Sud Est, n'est pas un épisode cévenol, toute pluie catastrophique du Sud Est n'en est pas un non plus, mais j'ajouterai que toute pluie orographique concernant les Cévennes, ne peut pas en soi définir les caractéristiques "cévenoles".

D'autre part, les explications sur le site MF sont elles mêmes légèrement défaillantes, puisqu'elles partent d'une analyse "norvégienne" de la situation météorologique, explication qui est entrain d'évoluer en fonction des nouvelles théories.

Aujourd'hui, je dirai que les conditions nécessaires aux "vrais" épisodes cévenols, et qu'on a pu vérifier 2 fois cet automne sont :

1- un jet de Sud à Sud-Ouest sur la zone.

Encore faut il que ce jet concerne aussi les basses couches, et comme le dit Mathieu, que le gradient vertical de température soit suffisant pour créer de l'instabilité : très chaud en basses couches, très froid près de la tropopause thermique. Ce jet, plus ou moins dévié horizontalement et verticalement par les Pyrénnées sera asseché en arrivant sur la Méditerrannée.

2- La température de la mer.

Plus que sa température, c'est l'épaisseur d'eau située au dessus d'une certaine thermocline, qui va déterminer l'énergie que la mer pourra mettre en oeuvre pour restituer de la vapeur d'eau dans l'atmosphère.

Plus l'été aura été chaud longtemps et sans brassage de fond (mistral), plus cette thermocline sera profonde, et l'énergie disponible pour l'évaporation sera importante.

Le mécanisme de la situation.

Le jet instable(en tempé) mais sec arrive sur la mer, il se charge tout de suite en eau et forme les cunimbs. Quelque choc thermique du au fait que la tempé de la mer n'est pas répartie de façon homogène va déclancher les précipitation, en mer.

On voit très bien sur l'exemple RADAR de MF qu'il y a 3 zones de déclanchement: la première hors de portée du RADAR, 2 autres à gauche, et en supperposant les images sat, on peut s'apercevoir que les nuages se régénèrent en amont de ces points (par rapport au jet) et qu'ils correspondent à des zones de tempé de la mer ayant au moins 2 degrés de tempé de différence.

Les cunimbs précipitant arrivent sur la terre plus fraîche que la mer (rugosité importante) ralentissent leur vitesse de déplacement la suite est familière...

La seule contradiction que j'apporterai à l'explication du site MF, c'est qu'ils prétendent que le nuage se régénère sur place. On voit bien par annimation des images RADAR que la génération des nuages se fait en mer au large, et pas sur place sur les Cévennes.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Une fois de plus trés bonne explication detaillée de la part de Cevenol13, les medias mettent en effet le terme Cevenol à toutes les sauces y compris à ce qui n'en est pas, les episodes Cevenols sont un phenomène tout à fait particulier recurrent qui se limite à cette partie du territoire à cause d'une orographie bien précise, on a à tort donné le nom de Cevenol à des systèmes en V touchant le littoral alors qu'il s'agit d'un autre phenomène non liè à l'orographie particulière de ce relief.

PS pour Cevenol13 : Suite à une prise de tête précédente à ce sujet je fais amende honorable, je crois que le malentendu a ete plus du à une question de forme ... amicalement ...

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Salut,

Ben si, justement, et c'est pas parcequ'ils auraient eu parfois leur activité électrique décalée, que ces cunimb ne sont pas des orages...

Comme tu le dis pour les autres amalgames, tout orage dans le Sud Est, n'est pas un épisode cévenol, toute pluie catastrophique du Sud Est n'en est pas un non plus, mais j'ajouterai que toute pluie orographique concernant les Cévennes, ne peut pas en soi définir les caractéristiques "cévenoles".

Je n'ai jamais dis le contraire, un cunimb à maturité finit toujours par produire une activité elec, donc un orage. Enfin le probleme est de savoir si oui ou non on trouve systematiquement des cunimb lors d'un véritable épisode cevenol, je dirai pas toujours au vu de pas mal de cas sans aucune activité electrique ou tonnerre audible, je ne vois pas quel autre nuage pourrait donner autant d'eau sans orage à part le nimbostratus.

C'est clair aussi que des pluies orographiques sur les reliefs ne sont pas à tous les coups attribuées à un épisode cevenol, comme tu l'as bien expliqué il faut que des conditions particulieres au sol ainsi qu'au niveau de la tropopause soient réunies, avec une influence notable de la T de l'eau mais plûtot sur une certaine épaisseur qu'en surface. En fait il s'agit plus de la différence de températures entre l'air en altitude et celle de la mer. En hiver on peux tres bien se retrouver avec du -30°C, -35°C à 500 hpa et une mer à 14°C avec des poches à 17-18 vers la côte d'Azur et la Corse, d'où une activité orageuse accrue dans ces zones durant la période froide, contrairement au Languedoc Roussillon qui verra moins de phénomènes orageux en raison d'une mer toujours plus froide, mais qui n'excluera pas "des pluies cevenoles" si le contexte météo est favorable comme on a pu avoir en janvier 1996 ou decembre 1996.

La seule contradiction que j'apporterai à l'explication du site MF, c'est qu'ils prétendent que le nuage se régénère sur place. On voit bien par animation des images RADAR que la génération des nuages se fait en mer au large, et pas sur place sur les Cévennes.

Exactement, pour tous les systemes orageux en V, la régénération intervient toujours au niveau de la pointe, très souvent en mer ou sur la côte, les précipitations quant à elles remontent dans le rail jusqu'à parfois atteindre les Cevennes.

Il y a quand même certains cas où le système orageux ne concerne que les terres, on peux bien le voir sur le Sat T nuages ou le radar (Cas de Nîmes en 1988, Vaison en 1992, 6 oct 2001 sur le bassin du Vidourle, 8 et 9 sept 2002) quoiqu'il arrive la plus forte activité se situera toujours au voisinage de la pointe (cette pointe touche assez rarement les Cevennes certainement en raison de l'eloignement de la mer et de la T plus froide, tu as une explication à ce sujet ;-) ? ).

Voiçi l'animation du radar de bollene du 22 au 24 novembre 2003, pour moi c'est le cas typique de l'épisode cevenol avec dans un flux de SW, des précipitations continues et régulieres sans orages uniquement sur les reliefs de cevennes pendant plus de 48h (ca avait commencé le 21), évoluant à partir de la nuit du 23 au 24 avec des phénomènes orageux violents sur les zones de plaine (et sur les reliefs). Les cumuls de précipitations ont dépassé les 400 mm sur les contreforts de l'Aigoual et du côté de Villefort: http://cevenol13.free.fr/animradar_22_11_2003-24_11_2003.gif

Autre animation, le systeme de meso-échelle à régénération arrière, l'orage qui provoque la plupart des crues éclairs et qui engendre des catastrophes, à exclure de l'épisode cevenol: http://cevenol13.free.fr/animradar_08_09_2002-09_09_2002.gif

Derniere anim d'un episode pluvio orageux ayant touché essentiellement PACA, le 31/10/2003, voir situ à ce moment: http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/20...00120031101.gif

Je me rappelle avoir entendu le terme d'épisode cevenol à l'époque sur ce forum, tout ça parce qu il etait tombé jusqu à 260 mm sur le 06 et 180 mm sur le Haut Var.

http://cevenol13.free.fr/animradar_31_10_2003.gif

PS pour Cevenol13 : Suite à une prise de tête précédente à ce sujet je fais amende honorable, je crois que le malentendu a ete plus du à une question de forme ... amicalement ...

Je devais être mal luné ce soir là ;-) L'essentiel c'est que tout le monde arrive à se comprendre. Sans rancunes Torrent...Yohann
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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Ouai pas grand chose a rajouter au rebriefing de Cevennol 13. Il y a clairement confusion par effet de mode entre des situations cevennoles vraies, stricto sensu telles qu elle a ete definie par JC Riverain que cite Cevnnol 13 et les orages en V et les episodes dit diluviens c est a dire donnant au moins 190mm en 24h ou moins.

Le sepidsodes en mediterrannee sont assez etudies et rentrent bien dans des definitions. Si cghacun potassait les bases il n y aurait pas de confusion possible. Tout est carre concernant ces situations.

Il peut y avoir un episoide cevnnol a tout moment de l anne meme en juin! Mais il peut aussi y avoir un orage en V a 300mm a tout moment de l anne. La ocnfusion vient souvent du fait qu on generalise les situations synoptiques a grande echelles, les 2 etant proches et donnant dans un cas des orages parfois stationnaires ou bien un episode cevennol. Mais a echelle fine et avec les details cles, tout rentre dans lordre.

Chaque fois qu il pleut en Mediterranee il ne s agit pas non plus d un cevennol et meme si un jour de pluie sur 2 se produit sous orage il faudrait arreter de s enflammer chaque fois...

Bon printemps...!

A=

Alex.

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quoiqu'il arrive la plus forte activité se situera toujours au voisinage de la pointe (cette pointe touche assez rarement les Cevennes certainement en raison de l'eloignement de la mer et de la T plus froide, tu as une explication à ce sujet ;-) ? ).

Déjà cette réponse : par définition aux échos forts correspond le max de convection (overshoot), souvent situé près de la pointe d'un système en panache.Ensuite, comme toute classification, celle d'épisode cévenol est forcément arbitraire et potentiellement évolutive.

Moi je considère un épisode cévenol, comme au minimum un épisode entraînant des dommages aux activités humaines, dans un flux de secteur sud et dans la région concernant les cévennes.

Que les précipitations soient réparties en V, en panache ou en sifflet (comme les 2 de 2004) n'importe peu .

Je me refuse de considérer qu'un pipi de chat consécutif aux mêmes conditions que les vrais épisodes cévenols dangereux, soient dans la même catégorie.

Et c'est à mon avis indémerdable, vu le post qui a suivi le tien:

"Il peut y avoir un episoide cevnnol a tout moment de l anne meme en juin! Mais il peut aussi y avoir un orage en V a 300mm a tout moment de l anne. La ocnfusion vient souvent du fait qu on generalise les situations synoptiques a grande echelles, les 2 etant proches et donnant dans un cas des orages parfois stationnaires ou bien un episode cevennol. Mais a echelle fine et avec les details cles, tout rentre dans lordre. "

Perso je pense que ce raisonnement pousse au max la confusion, et a créé l'origine de ma réaction : parler de cévenol aujourd'hui me paraissait complètement abérent.

C'est vrai que vendredi, quand j'ai vu le jet de GFS pour jeudi prochain, je me suis dit aussi "tien du cévenol" j'ai vite controlé les températures (ou plutôt la cape, ça va plus vite), et connaissant la tempé mer actuelle, avec sa thermocline en surface, y'avait plus de doute que les dangers seraient minimums et que ce ne serait pas un risque du type cévenol.

En résumé : si en climatologie, on peut prendre le temps de classer les évênements, et de les déclasser à loisir avec l'évolution des connaissances, en prévi c'est pas possible.

Et me dit pas que ceux qui ont lancé ces termes sur un forum de prévi n'avaient en tête que la satisfaction intellectuelle d'une classification éventuelle de l'épisode.

C'est d'un bon baston, qu'ils révaient default_wub.png

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Il y a clairement confusion par effet de mode entre des situations cevennoles vraies, stricto sensu telles qu elle a ete definie par JC Riverain que cite Cevnnol 13 et les orages en V et les episodes dit diluviens c est a dire donnant au moins 190mm en 24h ou moins.

Non, ce n'est pas un effet de mode mais une réalité.La définition des pluies cévenoles est celle décrite sur le site MF, mais dont l'analyse des causes est en train d'évoluer.

Et le raisonnement du type tout peut arriver tout le temps est le même que si nous discutions de la durée de vie des gens :

la durée moyenne de la vie en France est de 75 ans.

Toi tu arrives et tu dis :

Non, tous les hommes sont mortels à tout âge, et en plus t'as raison...On n'a plus qu'à remballer nos billes, nos études, et nos recherches pour la progression...

Pour en revenir à la question de la position du max de convection, les tourbillons (cycloniques) générés à gauche du jet ont leur max de convection proche du centre du système, donc à voir avec les cartes de TA si le modèle a vu le système, ou sur le coup avec le vent au sol (si y'a assez de points) .

On peut déduire de la première animation en début d'épisode, le jet qui s'aligne du large des Pyrénnées à l'embouchure du Rhone, et les tourbillons à sa gauche pompant l'eau de mer, avec leur max à peu de distance du jet default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bonsoir, alors comment classes tu l'épisode de fev 64 ?

c'est le record de rr en 24h pour le Mt Aigoual .

D'aprés ton exposé la plus forte intensité enregistrée en plus d'un siècle ne serait pas un cévenol , alors .

Si c'en est un celà montre qu'un épisode puissant peut avoir lieu par températures

de mer fraiches voire froides (l ' hiver 1963 64 a été plutot froid )

A+

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Effectivement, les conditions que j'expose sont:

un flux de secteur sud-ouest, avec des conditions spécifiques de température et d'humidité;

une certaine épaisseur d'eau de mer, apte à liberer de l'énergie pour l'évaporation.

Je ne connais pas la situation dont tu donnes une mesure.

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