Le topic du Jardinage

[boubou07]

Il y a 21 heures, Dionysos a dit :

je me suis toujours demandé dans quelle mesure la classe influait sur les températures mesurées ...

On imagine bien que, si une station de classe 4 surchauffe, c'est sûrement pas de 5°, sinon autant la fermer tout de suite 😉 

 

ça dépend des cas, mais on m'avait dit un jour sur ce forum, que des stations 

qui surchauffaient énormément restaient ouvertes car elles mesuraient autre chose : pluie ou vent, et avec précision pour le coup. 

la station étant ouverte, on garde le thermo tant qu'à faire... 

 

et inversement, des stations qui sont pointues sur la température, mesurent la pluie et/ou le vent alors que sur ces facteurs là elles sont moyennement fiables. 

il n'y a que les stations du réseau principal, au milieu de grandes étendues planes, qui sont classe 1 partout ou presque. 

 

je ne sais pas de combien exactement ça surchauffe, mais dans des endroits cloisonnés je pense qu'on peut bien gratter un bon degré de moyenne, 

vu les écarts habituels entre ce genre de stations et celles, mieux notées, qui les entourent...    

[Dionysos]

Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

ça dépend des cas, mais on m'avait dit un jour sur ce forum, que des stations 

qui surchauffaient énormément restaient ouvertes car elles mesuraient autre chose : pluie ou vent, et avec précision pour le coup. 

la station étant ouverte, on garde le thermo tant qu'à faire... 

 

La station du CEA ne rentre pas dans ce contexte car elle a été créée récemment (en 2019) dans le but avoué de mesurer la température

Dans le contexte du RC, elle a été mise en place par des scientifiques pour juger de l'adaptation humaine à l'évolution des conditions estivales dans la cuvette (car tout le monde sait bien dans le coin que les conditions dans la cuvette en été ne sont pas celles de Saint-Geoirs.)

Si elle surchauffe un peu, c'est dommage, mais d'un autre côté, immédiatement autour de Grenoble,  des "grandes étendues planes" (comme tu dis)  non urbanisées, il n'y en a pas vraiment ... 😉 

 

Edit : pour raccorder au sujet du topic, pour savoir par exemple en plein hiver si je dois ou non mettre temporairement un voile d'hivernage sur mes plantes "méditerranéennes" dans mon jardinet, la station du CEA (ou de SMH) me donne une indication probablement assez précise et juste. 😉 

Modifié jeudi à 08:13 par Dionysos

[Victor hurricane tempête]

Bonjour. P'tit retour du jardin ici : alors déjà mon liquidambar est rouge vif, évidemment exceptionnellement précoce ça ne devrait pas être ainsi avant le 15 Octobre, mon peuplier d'italie planté l'hiver dernier a bien tenu le coup je le transplantrais je ne sais pas encore où à l'automne... 

 

 

Ensuite les saules pleureurs plantés dans la vallée près de chez moi dans un endroit humide près d'une rivière ont bien poussés, pour certains d'1m50 depuis le début du printemps !! 

 

 

Et enfin oublié de vous montrer ce Saul Marceau (ortographe ?...) de 10 ans (oui oui je l'ai planté quand j'avais 5 ans déjà l'esprit jardinier au plus jeune âge 😂). Je vais essayer de mettre en vidéo pour un peu plus de visibilité (en photo c'est assez peu visible car il se camoufler par les autres arbres.

 

 

[Dionysos]

@boubou07, au delà de la qualité des stations, il y a un élément qui peut expliquer un écart de tn pas si important que ça l'hiver entre Lanas et Grenoble . ...

En hiver, les tn sont les plus basses se produisent généralement en conditions anticycloniques.

En conditions anticycloniques d'hiver, je suis sûr que le ciel est dégagé toute la nuit à Lanas. 

Alors qu'au gros de l'hiver à Grenoble, en conditions anticycloniques , il n'est pas rare qu'il y ait du stratus la nuit et en début de matinée, stratus qui limite le rayonnement et la baisse des tn ...

Pour moi qui ait des plantes méditerranéennes, du stratus nocturne qui se dissipe en cours de matinée, c' est la configuration idéale que j'appelle de mes voeux (par chance, c'est assez souvent comme ça que ça se passe ces dernières années 😉 )

 

Modifié jeudi à 21:19 par Dionysos

[boubou07]

Il y a 9 heures, Dionysos a dit :

Pour moi qui ait des plantes méditerranéennes, du stratus nocturne qui se dissipe en cours de matinée, c' est la configuration idéale que j'appelle de mes voeux (par chance, c'est assez souvent comme ça que ça se passe ces dernières années 😉 )

 

on en avait déjà causé je crois, les plantes méditerranéennes encaissent le froid glacial par temps anticyclonique, sans broncher. 

sur le plateau de Lanas (que je connais bien car j'y ai posé des ruches pendant des années) la flore à est 90% méditerranéenne :  

 

genévriers cade, pistachiers térébinthe, genêts scorpions, filaires, et le sol est un tapis de thym avec ponctuellement quelques touffes de lavandes sauvages.  

pourtant, les nuits d'hiver sont glaciales par temps clair et quand il ne gèle pas, c'est que le mistral souffle mais alors le ressenti est encore plus froid. 

(comme sur le plateau de saint-Remèze qui possède la même flore) 

ce que ces plantes ne tolèrent pas ce sont les périodes à la fois froides, grises et humides : brouillard et givre, neige lourde qui met des jours à fondre. 

 

autre exemple encore plus parlant (que je connais bien aussi car j'y ai habité) le nord du Montpelliérain, près du pic saint-loup : 

nuits d'hiver souvent plus froides qu'en Ardèche, dans les années 2000 ont titillait parfois les -10°C 

et pourtant on a là des pins l'Alep, du romarin sauvage, des oliviers, etc... 

mais l'air est sec et les sols calcaires très drainants. 

 

le sol est essentiel, en Bretagne littorale l'année dernière, j'ai vu des jardins plantés sur des pentes rocailleuse bien drainées : 

romarins, cistes et oliviers y prospéraient, et même des agaves et des palmiers Phoenix ! 

 

bon là pas de problème de gel, mais l'humidité et le faible ensoleillement pourraient faire du dégât. 

mais sur des sols très pentus et couverts de pierres, ça passe. 

les plantes méditerranéennes sont avant tout coriaces, aptes à s'adapter aux excès thermiques en tous genre et au stress hydrique. 

[Victor hurricane tempête]

Bonjour. J'ai reçu une photo de ma grand mère et encore une mauvaise nouvelle. L'un des hortensias est INTÉGRALEMENT violet. Feuilles comprises évidemment. Pourquoi je ne sais pas mais pourtant je l'ai bien arrosé en été, enlevé les fleurs pour ne pas le fatiguer inutilement à la fin de l'été j'ai mit du terreau et paillage. SVP quelqu'un pourrait m'aider hortensia en danger 😅!!!

 

[Dionysos]

Je vous les avais jamais présentés ...

A Seyssinet,  devant l'entrée du resto où je mange souvent le midi

2 chamareops humilis ( identifiés comme tels par plantet), dans des gros pots, un de chaque côté de l'entrée du resto

J'ai posé la question, pas rentrés l'hiver, pas de voile d'hivernage

 

Horizon dégagé au sud, donc ensoleillement optimal,  mais de pas  mur d'abri derrière (juste une petite palissade peu épaisse et peu élevée)

 

 

 

Modifié vendredi à 11:30 par Dionysos

[Dionysos]

Après vérification, le Chamaerops est moins rustique que le Trachycarpus, mais il résiste quand même bien au froid, jusqu'à -10° environ d'après la littérature

Du -10° , la station de SMH , créée en 2003, n'en a enregistré que 2 ou 3 jours en 22 ans ... (et plus après février 2012)

Par ailleurs le secteur de Seyssinet doit être un poil moins froid et moins humide en hiver que le secteur de SMH, je pense ...

Modifié vendredi à 13:45 par Dionysos

[boubou07]

Il y a 4 heures, Dionysos a dit :

Je vous les avais jamais présentés ...

A Seyssinet,  devant l'entrée du resto où je mange souvent le midi

 

c'est marrant, il y en a 2 en pots, devant l'entrée de la cantine du village, ou ma fille mange le midi 

c'est clair, ils passent l'hiver sans aucun souci... 

ce ne sont pas des palmiers tropicaux, c'est même la seule et unique espèce de palmiers originaire d'Europe continentale. 

ils poussent spontanément en Espagne, y compris en montagne dans le sud. 

 

quand même, à te lire régulièrement, j'ai l'impression que sous estime la rusticité de tout un tas de plantes

en t'étonnant qu'elles puissent s'épanouir sous ton climat grenoblois. 

exemple les arbousiers ou les mimosas, qui poussent de façon invasive en Cévennes, jusqu'à 500 ou 600 d'altitude, 

et ce depuis longtemps... 

 

quant aux Chamareops et Trachycarpus, ce sont des palmiers vraiment rustiques qui ne craignent ni les fortes gelées 

ni la neige qui tient au sol. 

 

 

[Dionysos]

il y a 36 minutes, boubou07 a dit :

quand même, à te lire régulièrement, j'ai l'impression que sous estime la rusticité de tout un tas de plantes

en t'étonnant qu'elles puissent s'épanouir sous ton climat grenoblois. 

 

Oui, tu as raison, et, encore une fois, ça s'explique par mon enfance / adolescence dans la vallée de l'Arve en Haute Savoie dans les années 1970-1980

A cette époque à cet endroit , un palmier dans un jardin, c'était inconnu au bataillon (même un trachycarpus ou chamaerops),  un simple laurier-rose en pleine terre, c'était déjà compliqué ...

Il faut dire qu'au delà des fortes, voire très fortes gelées , le stratus tenace, quand ce n'était pas du brouillard épais,  n'était pas rare d'octobre à janvier ...

De même que la neige ...

Et les étés n'étaient pas toujours fabuleux ...

 

C'est  toute la différence avec le climat actuel  de la cuvette grenobloise

Ce n'est évidemment pas un climat méditerranéen mais, avec notamment le RC et l'CU  :

- les  fortes gelées restent possibles , mais de plus en plus rares  (ne parlons même pas des très fortes gelées)

- le brouillard (le vrai, épais) est rarissime , et le stratus, quand il y en a, se dissipe très souvent en cours de matinée ou à la mi-journée (dans une année, les journées de stratus persistant se comptent sur les doigts d'une main)

- la neige au sol devient une rareté (souvent quand elle tombe, elle a beaucoup de peine à tenir au sol, même dans le gazon)

- les étés sont désormais presque toujours très chauds et très ensoleillés (à défaut d'être aussi secs que ceux de la zone méditerranéenne)

 

Bien sûr, vu d'Aubenas ou même  Toulouse en 2025,  il y a des choses qui semblent aller de soi

Mais , sur le forum, un habitant de la campagne de  l'Ile de France disait encore récemment qu'il n'arrivait jamais à réussir des lauriers roses, ils pourrissaient ... (trop d'humidité , pas assez de soleil ...)

Bon, évidemment, dans le centre de Paris, les lauriers roses ça passe car , même si ça reste un climat humide  et  peu ensoleillé, il y a l'ICU ...

 

 

 

Modifié vendredi à 16:13 par Dionysos

[boubou07]

Il y a 9 heures, Victor hurricane tempête a dit :

SVP quelqu'un pourrait m'aider hortensia en danger 😅!

 

ton Hortensia il a une attaque de champignons. 

il lui faut du fongicide (s'il est encore temps...?) 

 

mais qu'est ce que tu as avec les Hortensia ?   

tu veux pas essayer autre chose ?   

[jbaf]

Euh... C'est pas juste l'automne sur l'hortensia?

 

Une telle couleur en Octobre me paraît raisonnablement normal.

Modifié vendredi à 19:33 par jbaf

[Claude33]

il y a 4 minutes, jbaf a dit :

Euh... C'est pas juste l'automne sur l'hortensia?

 

Une telle couleur en Octobre me paraît raisonnablement normal.

C'est ce que j'hésitais à dire. J'ai un Hydrangea Paniculata qui commence, du moins dans sa partie supérieure, à prendre exactement les mêmes teintes. Bon, trop tard ce soir pour prendre une photo 😉

[boubou07]

Il y a 11 heures, jbaf a dit :

Euh... C'est pas juste l'automne sur l'hortensia?

 

Une telle couleur en Octobre me paraît raisonnablement normal.

 

les teintes d'automne sont homogènes. 

là on a des tâches partout, rondes et foncées par endroit. donc pour moi attaque de champignons. 

ça peut être aussi signe d'une carence en minéraux, ou les 2 : affaiblissement suite à une carence qui profite aux champignons... 

 

mais je peux me tromper, je ne suis pas spécialiste en Hortensia  

moi, les plantes qui ne donnent rien à manger et qui ne donne pas de miel..... 

 

 

[bernardt60]

C'est sûr que les feuilles de mes hydrangea paniculata commencent aussi à changer de couleur, et moi je suis dans le pays des hortensias, j'ai la pépinière à 100m de chez moi ! 

 

Sinon j'ai un magnolia qui était très mal placé dans une haie et il a été replanté en décembre dernier dans un endroit plus dégagé, mais au lieu de fleurir il a perdu ses bourgeons au printemps et est resté tout l'été branches nues, mais j'avais remarqué qu'en grattant l'écorce c'était vert en dessous.

J'ai donc patienté et continué à l'arroser sans excès et j'ai bien fait car courant septembre les feuilles sont apparues à partir du pied .

 

 

[serge26]

Plus rien au jardin hormis 2 pieds d'aubergines encore en fleur. Pas certain que çà aboutissent à quelque chose mais sait on jamais.

J'ai enlevé les pieds de tomates car çà ne murira plus.

Et grosse sceance desherbage car en 3 semaines humides, c'etait devenu la savane verte ou se nichait des nuages de moustiques tigres.

[Victor hurricane tempête]

Le 03/10/2025 à 18:47, boubou07 a dit :

mais qu'est ce que tu as avec les Hortensia ?   

tu veux pas essayer autre chose ?   

idée fixe lol 

En effet quand je vois leur caprices ça me déçois... Sur les 5 achetés puis plantés, t'en a 1 qui est mort quelques semaines après sa plantation

(pourquoi je ne sais pas mais c'était déjà mauvais présage) un second mort de la sécheresse en été

(irrécupérable malgré parapluie pour protéger du soleil, eau permanente etc etc) un troisième qui a fait d'office de lit

(le crétin de matou de ma grand mère âgé de 17 ans (je parle du matou pas de ma grand mère) s'installe sur l'un des pauvres hortensias

résultat pleins de branches cassées, il n'en a que 2 actuellement. Puis le quatrième qui allait bien et BAM ! feuilles violettes.

J'ai l'impression de planter un linaigrette en pleine Sahara (pourtant hortensia en France c'est pas si infaisable !!!!)

 

 

à l'automne projets : washingtonia robusta, eucalyptus globulus, peupliers d'Italie, saules pleureurs, sapins de nordmann, bouleaux verruqueux, laurier rose, glycines en j'en passe ! avec ça tu ne peux pas dire que je ne vais pas essayer autre chose 

[boubou07]

il y a une heure, Victor hurricane tempête a dit :

à l'automne projets : washingtonia robusta, eucalyptus globulus, peupliers d'Italie, saules pleureurs, sapins de nordmann, bouleaux verruqueux, laurier rose, glycines en j'en passe ! avec ça tu ne peux pas dire que je ne vais pas essayer autre chose 

 

si tu arrives à faire prospérer au même endroit un Nordmann et un Washingtonia robusta, chapeau !!! 

à mon avis si l'un se plait, l'autre souffre... 

c'est comme mettre un dromadaire et un pingouin dans le même enclos      

[paolo]

Le 03/10/2025 à 18:07, Dionysos a dit :

 

Mais , sur le forum, un habitant de la campagne de  l'Ile de France disait encore récemment qu'il n'arrivait jamais à réussir des lauriers roses, ils pourrissaient ... (trop d'humidité , pas assez de soleil )

 

 

Alors ça rejoint un peu ce qui est dit plus haut, mais sans doute un problème de drainage de la terre, de la bonne glaise ici pas du tout faite pour les palmiers, lauriers etc..  je suis dans le 77, au bord d'un ruisseau + etangs + forêts, on peut difficilement faire plus humide dans le coin et voilà ce que j'arrive à faire pousser sans protection hivernale

 

 

En haut à gauche derrière les palmiers il a y a un laurier blanc et un rose, ils sont un peu trop à l'ombre mais fleurissent bien l'été, il y en a des magnifiques un peu partout dans les jardins alentours.

[Claude33]

Le 03/10/2025 à 18:07, Dionysos a dit :

Mais , sur le forum, un habitant de la campagne de  l'Ile de France disait encore récemment qu'il n'arrivait jamais à réussir des lauriers roses, ils pourrissaient ... (trop d'humidité , pas assez de soleil ...)

J'ai habité la banlieue Sud-Est parisienne un certain temps. Dans les années 90-95 (me souviens pas exactement) j'avais récupéré une bouture de laurier rose issue d'un plant poussant dans un camping de Canet-en-Roussillon. Il a végété des années et des années, bien que planté au pied d'un mur orienté sud. J'ai cru qu'il allait crever, il s'est même choppé des cochenilles. Finalement, il a survécu, et les 3 ou 4 années précédant mon départ de la région il arrivait, laborieusement, à fleurir modestement (les boutons s'ouvraient mais l'éclosion n'était jamais vraiment complète). 

 

Avec les semaines hivernales sans le moindre rayon de soleil, malgré la disparition des grosses gelées, ce n'est clairement pas sa terre de prédilection...