Du 24 mai au 30 mai 2021, prévisions météo semaine 21

[RidersOnTheStorm]

il y a 37 minutes, Avallon89 a dit :

 

Le plus curieux c'est cette anomalie froide sur la mer Noire, entourée de douceur et/ou de chaleur.

 

Cela trahit-il une mer anormalement froide ?

 

Désolé pour le HS.

[couleur du ciel]

Il y a 21 heures, RidersOnTheStorm a dit :

 

Le plus curieux c'est cette anomalie froide sur la mer Noire, entourée de douceur et/ou de chaleur.

 

Cela trahit-il une mer anormalement froide ?

 

Désolé pour le HS.

Pas franchement , c'est plutôt sur la Méditerranée Française et notamment le Golf du Lion que les anomalies sont les plus fortes.

J'ai déjà remarquer ya quelques années cette même zone froide centrer sur la mer noire , je pense à un bug ? 

Modifié 24 mai 2021 par couleur du ciel

[dadou93]

Ce soir, on voit bien sur les modèles que le retour de conditions estivales à plus long terme est vraiment très douteux à part sur GFS.

Globalement, on peut dire que la goutte froide du milieu de semaine devrait s'évacuer facilement dès jeudi avec le retour de hautes pression jusqu'au week-end.

Pour la suite (je déborde un  peu sur le topic suivant), on voit bien que tout dépendra de la dynamique Atlantique avec 2 possibilités extrêmes:

- la dynamique Atlantique est suffisante pour maintenir la poussée anticyclonique et permet ensuite une remontée d'air chaud

- flux mou avec "vortex polaire" bien déconcentré (je met des guillemets car en cette saison, je pense pas qu'on puisse parler de vortex polaire) et dans ce cas la France pourrait se transformer en "poubelle" à goutte froide 😅

avec tout les scénarios possibles entre ces 2 extrêmes.

[_sb]

Les 5 derniers jours du topic sont en effet assez incertain.

En altitude, au niveau du Z500, l'affaire paraît entendu lorsqu'on lisse sur les 5 jours. Le lent comblement du noyau de BG sur le nord de l'Europe et son tout aussi lent décalage vers l'est. Anomalies lissées sur 5 jours pour IFS ENS, GEFS et GEM ENS :

 

 

JMA ENS et ICON ENS sont dans la même veine.

 

=> De façon globale et lissée, l'évolution serait au réchauffement par le sud-ouest accompagné par un assèchement de la masse d'air.

 

Pourtant, ça cache bien des disparités, avec des GF effectivement qui errent encore sur l'Europe occidentale, possiblement sur l'Europe du sud-ouest ... ou du sud-est !

En se plaçant vers la péninsule ibérique, une GF apporterait hausse des températures dans un contexte humide, favorisant des orages.

En se plaçant vers l'Italie ou les Balkans, la hausse des températures, présentes, serait moindre, avec un gradient SW (+) / NE (-) sur le pays. L'humidité disponible serait nettement plus faible.

En surface, les mêmes ensembles optent pour une barrière anticyclonique sur l'Atlantique. GEM et JMA tentent ce soir une diversion, qu'on pouvait retrouver sur quelques précédentes sorties d'autres modèles. On garderait une faiblesse des pressions tant en altitude qu'en surface sur le SW de l'Europe pour des séquences orageuse potentielles.

À l'inverse ICON voit ces faiblesses plutôt de la Grande-Bretagne à l'Allemagne, admettant une ou deux perturbations stratiformes au nord de la Loire.

GFS et IFS referment la porte ibérique rapidement, construisant une muraille de HP sur l'océan, des Açores à la Scandinavie.

 

=> L'évolution de la PWAT est ainsi instructive : une anomalie positive trahit une faiblesse ibérique et donc une évolution vers un temps plus chaud et orageux.

Ainsi, je miserai volontiers une pièce sur une évolution orageuse modérée en fin de semaine sur une grand SW après des perturbations océaniques sur le nord du pays en milieu de semaine.

Modifié 23 mai 2021 par _sb

[_sb]

La différence entre le SW et la moitié nord sur l'ensemble de cette semaine est tout de même notable.

 

- Le SW en illustrant avec IFS ENS sur Bordeaux (GEFS est facilement accessible ...) :

 

On part demain d'une masse d'air froide pour la saison, à peine positive à 850 hPa pour monter en fin de semaine entre 12 et 16°C avant une baisse possible entre 10 et 12°C en fin de topic.

On ne peut pas encore parler de coup de chaud pour cette salve, sans doute un amuse-bouche pour toutes celles et tous ceux qui attendent le démarrage de saison estivale.

Toutefois, cette relative envolée ne semble faire aucun doute pour l'ensemble. Cette pulsion s'accompagnerait majoritairement d'une évolution orageuse modérée, principalement samedi à l'avant de la « normalisation » thermique par l'océan. Cela se traduira par de la CAPE et des averses orageuses, averses se poursuivant le lendemain dans une ambiance plus fraîche et moins convective.

Des modélisations envisagent une dégradation plus musclée sur l'ensemble de la moitié sud pour le week-end.

 

 

 

 

- La moitié nord en illustrant avec IFS ENS sur Paris

 

On part demain avec une masse d'air un poil plus froide, autour de 0°C à 850 hPa, et même légèrement négative (anomalie de -6 à -8°C). La pulsion chaude n'atteint pas la moitié nord. Si la masse d'air se réchauffe lentement, elle reste fraîche. Seules les régions allant des Pays de Loire à la Bretagne et à la Basse-Normandie pourrait connaître quelques effluves finaux de la pulsion espagnole.

Sur le plan des précipitations, c'est surtout l'inverse du SW. Le temps resterait maussade jusqu'à jeudi avant une nette amélioration vendredi. Le week-end (surtout dimanche) est plus incertain comme l'envisage aujourd'hui ICON et GFS. IFS est bien plus optimiste.

 

 

Modifié 24 mai 2021 par _sb

[tao]

Il y a 2 heures, _sb a dit :

Le temps resterait maussade jusqu'à jeudi avant une nette amélioration vendredi. Le week-end (surtout dimanche) est plus incertain comme l'envisage aujourd'hui ICON et GFS. IFS est bien plus optimiste.

Bonsoir,

 

effectivement, et comme cela a déjà été évoqué depuis quelques jours, on peut percevoir une inflexion vers un temps plus estival. Par rapport aux dernières années cela semble se préciser assez tôt, les mois de juin pouvant conserver une certaine composante humide comme en 2020, 2019 sans entraver les premières chaleurs. Il ne pleut de façon régulière que depuis un mois et les modèles projettent déjà l'éventualité  selon laquelle l'Europe occidentale se situerait sous un col de hauts géopotentiels ( version déterministe )...

 

 

Les trajectoires des diverses anomalies en jeu restant à préciser par la suite, il est impossible de dire dès ce soir que l'été pourrait débuter pleinement à partir de la semaine suivante, mais les transitions brèves mais radicales depuis 2013 incitent à penser que cette hypothèse n'est pas farfelue tout en gardant à l'esprit que des ajustements de petite échelle peuvent procurer un ressenti bien différent localement ( à l'échelle d'une portion de continent ).

 

 

Modifié 24 mai 2021 par tao