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"C'est normal c'est l'été"


Météodu37
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Messages recommandés

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Sainte-Maure-de-Touraine (37)

Bonjour à tous, 

 

J'ai eu l'idée de créer ce sujet à la suite d'un post que j'ai publié sur mon Facebook et qui a suscité un énorme succès et énormément de réactions, on entend de plus en plus les gens dirent "c'est normal c'est l'été" ou bien "c'était pire en 1976, 1956..." Je pense qu'il faut remettre les choses dans le contexte et réussir à faire comprendre que atteindre plusieurs fois les 40°c en l'espace de 2 mois à chaque années depuis quelques temps maintenant, et bien non, pour le climat de notre pays ce n'est pas normal. Alors oui, on ne sera jamais dans la normalité exacte, mais toujours un peu en-dessous ou au-dessus ça arrive, mais avec le changement climatique indéniable ce "un peu" devient récurrent et définitif...

 

1- Le climat de la France :

 

En premier lieu, je pense qu'il est important de rappeler quel est le climat qui règne sur notre pays :

 

La France se situe dans une zone tempérée avec des influences maritimes en provenance de l'Atlantique et de la Méditerranée, mais aussi un influence plus continentale en provenance du centre et de l'Est de l'Europe. D'une manière générale, le pays est régit à un flux à dominante océanique et donc en provenance de l'Ouest qui permet d'avoir une certaine modération de notre climat, ce qui place les trois quarts du pays sous un climat océanique dégradé, on retrouve évidemment le climat montagnard près des différents massifs ainsi que le climat Méditerranéen qui englobe le Languedoc-Roussillon et la PACA. De plus, le pays étant situé en bordure de l'océan Atlantique, les perturbations arrivent plutôt facilement jusqu'à nous permettant un bon arrosage sur l'ensemble des régions, seul les régions autour de la Méditerranée peuvent ne pas être beaucoup arrosés durant le printemps et l'été, mais cela se rattrape entre l'automne et l'hiver avec la survenue d'épisodes Méditerranéen et Cévenol parfois destructeurs. Il peut arriver d'observer des situations de blocage ramenant de l'air continental très froid durant l'hiver ou de l'air saharien durant l'été, mais cela est très rare sous notre latitude (du moins ça devrait l'être...)

 

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A- Descriptions et moyennes par zones climatiques :

 

Détaillons désormais quels sont les climats qui affectent nos régions et les normales qu'on doit y observer pour se trouver dans les moyennes climatiques. Evidemment, les années se suivent et ne se ressemblent pas, on vivra toujours sois un cran inférieur ou supérieur aux normes mais sans trop être dans le déficitaire ou l'excédentaire. Attention, ici on parle de moyennes annuelles et non pas sur un mois. 

 

  • Climat océanique sur l'arc Atlantique et près de la Manche en allant des littoraux du Nord-Pas-de-Calais jusque dans le Pays Basque : On observe une très faible amplitude thermique entre l'été et l'hiver. Durant l'hiver, le gel est quasi absent et on retrouve une moyenne se situant entre 4°c et 10°c, les précipitations annuelles atteignent entre 700/1000 mm/an. Les étés sont tempérés avec une température moyenne qui se situe entre 16°c et 20°c, on peut cependant aller jusqu'à 30-32°c dans l'intérieur des terres du Sud-Ouest. 
  • Le Sud-Ouest du pays entre Aquitaine et Midi-Pyrénées possède un climat océanique dit "aquitain" : En règle générale, les hivers sont plutôt doux avec une température moyenne se situant entre 4°c et 6°c mais cependant, de sévères gelées peuvent s'y produire puisqu'on a déjà pu observer des minimales descendre jusqu'à -20°c entre 1971-2000 (notamment du côté de Montauban ou encore Albi), cela reste très rare cependant. Concernant les étés, la moyenne se situe entre 20-21°c avec de temps en temps des coups de chaleur pouvant faire grimper le mercure jusqu'à 30-32°c, une chose qui arrive assez régulièrement mais sur une durée relativement courte. Il s'agit également d'un secteur régulièrement arrosé avec une moyenne de 700/1000 mm/an et notamment près des Pyrénées avec une neige parfois abondante en haute montagne mais cependant, on remarque une baisse graduelle de cette pluviométrie depuis 1970, les périodes sèches pendant 15 jours ou plus sont fréquentes sur ce secteur. 
  • Climat océanique dégradé du Centre au Nord de la Seine : C'est un climat océanique plutôt adouci qui s'impose. Les hivers peuvent être froids parfois mais cependant peu fréquents (comme on a connu en 1956, 2010 ou encire 2012), on reste sur une moyenne globale située entre 1°c et 4°c. Pour l'été, il peut arriver que le mercure atteigne voir dépasse les 30°c et rarement atteindre jusqu'à 35°c au-delà du bassin parisien mais la moyenne se situe autour 17-20°c (jusqu'à 25-26°c durant les mois de Juillet-Août), on remarque cependant que depuis 2019, ces situations ne cessent de s'accroître et de s'intensifier puisqu'on a pu assister à des pointes jusqu'à 40-42°c entre le Centre et le Nord-Pas-de-Calais. Les perturbations apportent un bon arrosage durant les saison de l'automne/hiver tandis que les étés sont plutôt secs si on ne prend pas en compte les passages orageux estivaux, on est sur une moyenne de 500/600 mm/an. La neige peut également tomber durant les hivers sur ce secteur, mais il faut une descente froide bien structurer pour que cela se passe, ce phénomène ne se produit pas à chaque hivers.
  • Climat semi-continental sur les régions qui bordent la plupart de nos massifs : Un secteur ou les amplitudes thermiques sont particulièrement importantes avec l'effet du relief, les hivers y sont plutôt froids avec de fréquentes gelées et chutes de neige, la moyenne s'établie autour de 1°c et 3°c. Les étés sont plutôt tempérés avec une moyenne de 19°c à 21°c, même si on peut monter jusqu'à 25-30°c lors d'une belle remontée d'air chaud en provenance du Sud. Du côté des précipitations, on est sur une moyenne d'environ 600/800 mm/an. 
  • Climat Méditerranéen du Languedoc-Roussillon à la PACA en passant par la vallée du Rhône (y compris la Corse) : L'influence océanique est évidemment réduite et cela produit des hivers relativement doux sur ces régions avec une moyenne de 7°c à 9°c (légèrement plus doux que prés des littoraux de l'Atlantique et de la Manche), certaines fortes invasions d'air froid peuvent occasionner des hivers un peu plus froids sur ces régions mais cela reste relativement rare (retour d'Est en règle générale pouvant apporter de l'air bien froid et même de la neige à basse altitude). Les étés sont généralement chauds et secs avec une moyenne de 22°c à 24°c. Durant les étés, la moyenne des précipitations dépassent rarement les 20/40 mm lors des orages d'évolution diurnes en fin de journée. Durant l'automne cependant, d'intenses épisodes pluvieux peuvent se produire près des contreforts du massif Cévenol et sur la PACA jusqu'au Nord de la vallée du Rhône, lors de certains épisodes, il est possible de d'atteindre et dépasser 200/300 mm/24h, il est déjà arrivé (mais également très rare) que certains épisodes apportant jusqu'à 500/600 mm ! 
  • Climat montagnard  Evidemment il porte bien sont nom donc on ne vas pas s'attarder dessus, les hivers y sont froids avec des gelés et des chutes de neige régulières tandis que les étés sont frais avec une moyenne de 13°c à 16°c. Sur les secteurs en haute altitude et lors des descentes d'air froid, le mercure peut facilement descendre jusqu'à -15°c voir -20°c et les chutes de neige peuvent être très abondantes au point d'apporter parfois plus de 50 cm en l'espace de 24 (parfois jusqu'à 1m sur les hauts sommets des Alpes ou encore des Pyrénées !). En moyenne, les précipitations atteignent 1000 mm/an pour ces secteurs. 

 

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B- Un été dans les normes en France :

 

Le sujet principal ici c'est l'été, pouvoir faire comprendre que ce que nous vivons depuis quelques années et bien non, ce n'est pas normal pour un été français. Ici, on va se concentrer sur les mois de Juillet et Août qui sont les mois ou il fait le plus chaud sur notre pays, mais si on peut connaître des coups chauds précoces entre fin Mai et Juin et parfois même tardifs durant les mois de Septembre/Octobre (mais loin d'atteindre les 40°c). On prend les nouvelles moyennes établies sur la tranche 1991-2020.

 

Durant ces 2 mois les températures maximales doivent se situer entre 20-22°c le long des littoraux de la Manche et globalement entre 24-26°c partout ailleurs hormis autour de la Méditerranée ou l'on peut atteindre 30-32°c et jusqu'à 27-28°c dans les plaines du Sud-Ouest. Occasionnellement, des coups de chaud un peu plus forts sont possibles et on peut atteindre jusqu'à 32-34°c sur la moitié Sud et jusqu'à 28-30°c sur la moitié Nord, sans pour autant dépasser les 25-26°c près des littoraux et les régions au Nord de la Seine. Du côté des minimales, on se situe globalement sur une moyenne de 12-15°c et plus dans les plaines du Sud-Ouest et autour de la Méditerranée (17-19°c voir 20-21°c pour la Corse). D'une manière générale, le nombre de jours de forte chaleur (Tx >30°c) atteint 0 à 1 près des littoraux de la Manche, entre 2 et 7 jours du Centre-Ouest au Nord-Est, 8 à 12 jours sur l'Est et le Sud-Ouest et jusqu'à 15-20 jours voir plus pour les régions Méditerranéennes. Du côté des précipitations, on table sur une moyenne allant de 40 à 70 mm, parfois un peu plus près des reliefs et des littoraux mais cependant, on atteint seulement que 15 à 30 mm autour de la Méditerranée. 

 

Sur certaines années, des coups de chaud en provenance de péninsule Ibérique ou bien du Maghreb peuvent occasionner des températures plus chaudes comme par exemple avoir jusqu'à 30-35°c entre la moitié Sud et le centre du pays et jusqu'à 30°c du Nord-Est au bassin Parisien, tandis que l'on peut atteindre les 25-28°c sur l'extrême Nord et Nord-Ouest, ce qui peut arriver quelques fois durant un été mais sur un laps de temps relativement court en règle générale (moins d'une semaine). On peut aussi connaître des étés frais et humides avec des températures qui n'arrivent pas à atteindre les 25-30°c et des précipitations régulières, ce qui arrive de moins en moins au fil des années qui passent cependant avec l'indéniable réchauffement climatique. 

 

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2- L'été 2022 en France :

 

Durant ces mois de Juillet Août 2022 notre pays a connu 4 épisodes caniculaires et il faut le dire c'est exceptionnel, on assiste à des incendies gigantesques et ravageurs, les fleuves et lacs sont à sec, on dépasse de plus en plus souvent les 40°c voir 42°c, il ne pleut plus depuis des semaines....  En plus des records de température, le déficit de précipitations fait de Juillet le mois le plus sec des annales modernes, donnant localement des cumuls inférieurs à 5 mm et, au 26 Juillet, moins de 3 jours de pluie en plaine, soit 3 à 10 jours de moins que la moyenne climatologique. Le mois de Juillet 2022 se place un cran en-dessous 2019 (qui n'avait pas durée très longtemps) et 2003 sur le plan de l'intensité maximale, mais elle rivalise presque avec la canicule de 2003 en terme de durée loin derrière 1986, 2006 ou encore 2018 dans une moindre mesure mais ces 3 dernières n'avaient pas du tout la même intensité c'était bien un cran en-dessous. 

 

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La première canicule a débuté le 15 juin sur le sud du pays, soit la plus précoce jamais enregistrée depuis 1947. Dès le 16 juin, les 40 °C sont déjà atteints, les 17 et 18 Juin, les températures maximales de quelques villes ont battu leur record absolu de température : Tarbes à 39,2 °C, Cap Ferret à 41,9 °C, Biarritz à 42,9 °C et Rochefort à 40,6 °C. Des records mensuels ont aussi été battus, allant de 40,6 °C à Carcassonne dans le Sud à 34,4 °C Arras dans le Nord.

 

La seconde a officiellement démarré le Mardi 12 Juillet et c'est la 45ème vague de chaleur en France depuis 1947. Le pic a été atteint le 18 juillet ; ce jour-là des records de température sont battus sur l'ouest de la France, en particulier en Bretagne et Pays de la Loire avec 42,7 °C à Beaulieu-sur Layon, 39,3 °C à Brest, 42,0 °C à Nantes, 40,2 °C à Vannes, 39,7 °C à Saint-Brieuc, et dans le sud-ouest, avec 42,6 °C à Biscarosse, 42,4 °C à Cazaux, 41,7 °C à La Rochelle, à Rochefort 41,4°C battant pour la 2ème fois cette année son record absolu (18 juin 2022 40,6 °C) et 41,1 °C à Saintes. Le lendemain, c'est le Nord de la France qui a battu des records absolus avec 40,4 °C à Dieppe, et près de 40 °C à Calais, Boulogne-sur-Mer et Le Touquet.  

 

La troisième canicule a démarrée le 31 Juillet pour se terminer vers le 5 Août tandis que la quatrième est en cours depuis le 10 Août et on atteint les 38-40°c dans plusieurs villes et villages du Sud-Ouest et même jusqu'en région Centre le 12 Août. On atteint jusqu'à 35°c de la Bretagne à l'Île-de-France jusque dans le Nord-Pas-de-Calais, il fait 25°c à 28°c près des littoraux. 

 

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3- Peut-on comparer avec 2003, 1976 ou 1911 ? :

 

On remarque que de la canicule d'Août 2003 à la canicule de Juin-Juillet 2015 il y a une canicule intense tous les 3 ans. À partir de la canicule Juin-Juillet 2015 à la canicule de mi-Juillet 2022, il y a 1 à 4 canicules par été, de plus en plus intense et précoce, le constat est donc sans appel. En terme d'intensité, 2022 est bien plus intense que l'année 1976 puisque durant cette année, la température maximale la plus haute enregistrée a été de 37°c, on a pas assez de recul cependant sur celle de 1911 et par rapport à 2003, on reste un cran-dessous et on égalise presque en terme de durée. Et depuis ces dernières années, la récurrence d'atteindre et dépasser les 40°c est de plus en plus importante, ce qui ne fût pas forcément le cas durant ces époques. 

 

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A- Année 1911 :

 

En se référent par rapport aux normes de 1851-1900 à l'époque, le mois de Juillet a été de +3°c par rapport à celle-ci et jusqu'à +4°c pour le mois d'Août. En fouillant dans les archives et en approfondissant mes recherches sur l'excellente chronique de Guillaume Séchet, une première vague de chaleur se produit du 4 au 31 Juillet avec un petit intermède entre le 16 et 18 Juillet. Durant cette période, il a fait jusqu'à 35°c sur l'ensemble des régions et jusqu'à 38°c à Châteaudun, Lyon ou encore Bordeaux, la température moyenne dépasse les 35°c à Besançon durant la 4ème semaine, Paris n'a plus d'eau et on se baigne dans le canal à Aulnay-sous-Bois. Le mois d'Août 2011 est considéré comme le mois le plus chaud de l'histoire, à Paris, on mesure 13 jours consécutifs avec des températures supérieures à 30°c tandis qu'on atteint 39°c à Toulouse, 38°c à Lyon et 37°c à Paris. Certains quartiers de Paris sont privés d'eau et plusieurs cours d'eau sont à sec. 

 

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B- Sécheresse de 1976 :

 

Durant cette année, c'est surtout la sécheresse  qui a été marquante avec une période très sèche de l'automne 1975 à l'été 1976, à la mi-Mai 1976, on relève moins de 25 % de pluie efficaces sur la période Septembre 1975 / Mai 1976 au Nord de la Loire. Cependant, la valeur maximale des températures ne dépassent jamais les 37°c, des relevés indiquent qu'on aurait pu atteindre 40°c à Arcachon mais rien est officiel. Le mois de Juillet 1976 est 1.5°c au-dessus des normes et Août est à peine à +1°c. 

 

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C- Canicule de 2003 :

 

Selon Météo-France, des températures supérieures à 35 °C sont relevées dans les deux tiers des stations. Des températures supérieures à 40 °C sont relevées dans 15 % des villes. La Bretagne connaît son record de température, dépassant 40 °C. Toujours selon Météo-France, « cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes ». Le record absolu de l'épisode, concernant l'ensemble des stations est de 44,1 °C à Conqueyrac et à Saint-Christol-lès-Alès dans le Gard le 12 Août 2003. À Auxerre, il y a eu 7 jours avec une température supérieure à 40 °C, 6 jours à Romorantin et Montélimar, 5 jours à Gourdon et Orange, et 4 jours à Mont-de-Marsan, Bergerac, Auch et Toulouse. Il a fait 43,1 °C à Decize dans la Nièvre, 43,9 °C à Saint-Géry dans le Lot, 43,2 °C à Donnezac en Gironde, ainsi que 43 °C à Thouars dans les Deux-Sèvres. À Paris, la température a dépassé les 39 °C, avec 9 jours de températures supérieures à 35 °C. Les records de températures estivales moyennes de 1947 et 1976 sont battus. La température record depuis les premiers relevés datant de 1873 est atteinte à Paris dans la nuit du 10 au 11 août : 25,5 °C.

 

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Enfin voila, je tenais à créer ce sujet afin de savoir ce que vous en pensez également mais pour bon nombre d'entre nous, l'été 2022 ne fait pas parti de la normalité pour notre climat. Il va falloir malheureusement se mettre à l'idée que ce genre d'été risque de devenir récurrent, et j'espère un jour que les gens ouvriront les yeux et se diront que en effet, il n'y a rien de normal dans ce que nous vivons depuis quelques années. 

 

Bonne soirée :) 

Modifié par Météodu37
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Sainte-Maure-de-Touraine (37)
il y a 53 minutes, Virgile a dit :

Bel exposé mais faut pas aller sur Twitter pour lire les bandes d'ignares.

 

Si seulement c'était que sur Twitter... C'est un fléau sur tout les réseaux mais aussi en dehors dans la réalité, c'est insupportable.

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Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

Sur les réseaux sociaux tout le monde est scientifique. Pour eux ton exposé n'aura pas plus de légitimité que l'explication foireuse de Régis (je m'excuse s'il y a des Régis qui me lisent, ne vous sentez pas concernés personnellementqui dira qu'en 1997 il faisait déjà 40°C sur sa terrasse en plein soleil.

 

La démarche est louable et je t'encourage à persévérer pour convaincre mais... n'est-ce pas peine perdue ?

 

Bon texte en tout cas !

Modifié par Juju4795
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Sainte-Maure-de-Touraine (37)
Il y a 15 heures, Juju4795 a dit :

Sur les réseaux sociaux tout le monde est scientifique. Pour eux ton exposé n'aura pas plus de légitimité que l'explication foireuse de Régis (je m'excuse s'il y a des Régis qui me lisent, ne vous sentez pas concernés personnellementqui dira qu'en 1997 il faisait déjà 40°C sur sa terrasse en plein soleil.

 

La démarche est louable et je t'encourage à persévérer pour convaincre mais... n'est-ce pas peine perdue ?

 

Bon texte en tout cas !

 

Au fond de moi je sais que je ne vais pas y changer grand chose, mais la est mon véritable but (tout comme notre terme préféré mini-tornade). Mais voila c'est exactement ça, les gens avec leur thermomètre de voiture ou en pleine soleil qui viennent nous dire qu'il faisait déjà 45 à cette époque ect... alors que tellement pas.

 

Peut-être qu'un jour nous allons réussir à faire comprendre aux gens la réalité de que nous vivons d'un point de vu météorologique et climatique, il y a tellement peu de vulgarisation sur ces sujets dans notre société que pour eux, tout paraît normal. 

  • Solidaire 1
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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

Si tu as des photos des environs de chez toi durant les mois d'été depuis plusieurs années, tu peux compléter ton message par des photos comparatives. 

 

Genre "été à peu près normal" + photo d'un paysage vert (pas forcément humide car personne ne va y croire, le comble) vs été 2022 + photo d'un point de vue complètement cramé. 

En guise de conclusion à ces photos, je verrais bien ceci :

 

Trouvez-vous donc normal que notre nature soit si assoiffée ? Souvenez-vous ces dernières années que [insérer nom d'une commune] ait déjà été en restriction d'eau ?

N'êtes-vous pas interpellés que cette année, il y a des incendies jusque dans les prairies et bois bretons ?

Avez-vous déjà vu le Jura brûler ou la Gironde dans cet état ?

etc... (y'a moyen d'en trouver beaucoup d'autres comme sur l'aspect des arbres, le niveau des cours d'eau ou le fait que les animaux n'ont rien à manger dehors vu que c'est de la terre). 

 

Enfin tu vois, autant de questions dont les réponses sont censées être négatives par les lecteurs, excepté le domaine méditerranéen (et encore...).

Alors oui t'auras encore des convaincus (con vaincus ?) que c'est normal mais c'est parfois pas si mal lorsque les gens se posent réellement des questions concrètes, je pense que certains vont abandonner cette idée, cette opinion...même si temporairement... que l'été 2022 n'a rien de choquant.

Modifié par Juju4795
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Posté(e)
Sainte-Maure-de-Touraine (37)
il y a 13 minutes, Juju4795 a dit :

Si tu as des photos des environs de chez toi durant les mois d'été depuis plusieurs années, tu peux compléter ton message par des photos comparatives. 

 

Genre "été à peu près normal" + photo d'un paysage vert (pas forcément humide car personne ne va y croire, le comble) vs été 2022 + photo d'un point de vue complètement cramé. 

En guise de conclusion à ces photos, je verrais bien ceci :

 

Trouvez-vous donc normal que notre nature soit si assoiffée ? Souvenez-vous ces dernières années que [insérer nom d'une commune] ait déjà été en restriction d'eau ?

N'êtes-vous pas interpellés que cette année, il y a des incendies jusque dans les prairies et bois bretons ?

Avez-vous déjà vu le Jura brûler ou la Gironde dans cet état ?

etc... (y'a moyen d'en trouver beaucoup d'autres comme sur l'aspect des arbres, le niveau des cours d'eau ou le fait que les animaux n'ont rien à manger dehors vu que c'est de la terre). 

 

Enfin tu vois, autant de questions dont les réponses sont censées être négatives par les lecteurs, excepté le domaine méditerranéen (et encore...).

Alors oui t'auras encore des convaincus (con vaincus ?) que c'est normal mais c'est parfois pas si mal lorsque les gens se posent réellement des questions concrètes, je pense que certains vont abandonner cette idée, cette opinion...même si temporairement... que l'été 2022 n'a rien de choquant.

 

Ton approche est peut-être plus adaptée pour le grand public avec ce genre de questions avec des preuves à l'appui. Moi mon approche est plus scientifique en fait mais il faudrait peut être que je fasse ça d'une manière moins approfondie d'un point de vue scientifique mais plus adéquat pour le grand public, plus "ludique". 

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Posté(e)
Villeneuve sur lot 47 / Brantôme 24

 Le plus inquiétant, ce n'est pas l'été 2022 mais tous les étés ( ou presque) depuis 2010. A quoi ça sert d'établir une norme, battue régulièrement ?

 

La parole scientifique ne sera jamais une réponse face à l'ignorance. 

On ne résout pas des problèmes humains avec des mathématiques. D'autres sciences sont nécessaires, il faut raisonner en termes d'éthique, de sociologie, d'architecture, de philosophie, etc...

 

Je vois deux problèmes dont la France avec ses particularités aura bien du mal à de défaire :

 

1) L'individu prime sur le groupe

 

2) La décroissance, un sujet tabou.

 

Peut-être l'été 2022 servira t-il de déclencheur ?

 

Pour en revenir au sujet principal, je crois que face a des non-convaincus, il faut faire preuve de souplesse et d'un brin de malice. Certes, ils ont raison, il n'empêche que...au bout d'un moment, pris à leur propre piège, ils admettront la réalité. 

J'espère que je ne fais pas fausse route, je veux dire trop dévier du sujet. 

 

 

 

 

 

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En utilisant l'indice de severite décrit dans le topic canicule, cumule sur l'été voice le classement du top 10 depuis 1945:

 

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Comme l'indique @lovelol47, le pire ca n'est pas nécessairement les records de chaleur, ou la chaleur continue etc... Mais plutôt la serie d'étés depuis 2010.

 

4 des 5 derniers etes figurent dans le top des etes les plus sévères en terme de chaleur cumulée (base sur l'ITN). Comme l'a explique @Météodu37, 1976 a surtout ete chaud dans le NO, et a l'echelle du pays la chaleur n'a pas été excessive. Finalement, seuls 1947, 1983 et 1990 demeurent dans le top 10 pour representer l'ere pre-2003. 

 

En ce qui concerne les precipitations, effectivement il y a une sécheresse notable depuis l'hiver, mais finalement on n'est pas non plus au niveau des sécheresses de 1911, 1921, 1946/47 ou 1975/76, (et a peu pres du meme niveau que 2018 ou 2003 il me semble?). 

 

Mais pourtant, du fait de la chaleur accablante et des coups de chalumeau depuis mi Mai... Les effets sont dévastateurs. Si on se tapait aujourd'hui la meme synoptique qu'en 1911 ou 1921 ou 1946/47... Je pense que la situation serait encore bien pire. En bref, on n'est meme pas a la limite de ce qu'on pourrait enregistrer en terme de situation meteo critique...

 

 

Enfin, je ne sais pas ce qu'il en est en france mais en GB, depuis la privatisation des réseaux de distribution d'eau, environ 20% des prélèvements dans les reservoirs sont perdus dans des fuites de canalisations, et la dernière construction de reservoir d'eau remonte a 1991, il y a plus de 30 ans. Alors que la population a augmente de 20% depuis 1991...

 

Bref chez nos voisins il y a clairement un probleme d'infrastructure du a des raisons politiques finalement. Je ne sais pas ce qu'il en est en france...?

 

On en revient aussi a une discussion sur un autre topic: non seulement on n'a pas fait assez pour ralentir le RC, mais en plus on n'en a pas fait assez non plus pour se preparer a ses consequences (en GB en tout cas). Bref, la sévérité des catastrophes a aussi a voir avec le manque de preparation des humains, ce qui relève des decisions politiques. 

 

 

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Issu du site de G Sechet:

 

La sécheresse de l'année 1921 qui a commencé à l’automne 1920, s’aggrave en février 1921 - pas la moindre goutte de pluie n’est observée sur la Beauce, le sud de la Champagne et le Jura.

 

 

Mars et avril 1921 sont toujours exceptionnellement secs et ensoleillés.

 

 

Du 14 au 17 avril 1921, il neige fréquemment sur presque toute la France - un orage déverse 20cm de grêle sur le Languedoc, dans la soirée du 14 avril 1921.

 

 

En juin 1921, la sécheresse devient dramatique - aucune goutte de pluie n’est observée dans l’Oise, la Somme et le Languedoc-Roussillon - à Paris, c’est le mois de juin le plus sec depuis 1810 - une vague de chaleur exceptionnelle se produit entre le 24 et le 28 juin 1921 (39° à Brive la gaillarde et 37°à Bordeaux et La Rochelle) - le 28 juin 1921, un orage de grêle ravage les Deux-Sèvres avec des grêlons de 125 g.

 

 

Juillet 1921 reste extrêmement sec, absolument sans pluie dans la Beauce, le pays de Caux et la Picardie - du 22 mai au 11 juillet 1921, il ne tombe que 2mm à Paris - le seul puit de l’île de Molène (Finistère) est à sec - cette sécheresse concerne également la Hollande et l’Angleterre (le débit de la Tamise est réduit à 1/10eme) - Juillet 1921 est aussi le plus chaud depuis plus d'un siècle - la vague de chaleur atteint son maximum les 28 et 29 juillet 1921 où l’on mesure des températures supérieures à 38° sur les trois quarts de la France (40 à 42° à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg en Bresse et Moulin) - le 13 juillet 1921, on observe également une chaleur torride et un maximum de 44°8 aurait été mesuré à Bourg -il s’agit de la valeur non officielle la plus élevée mesurée à l’ombre, en France - le 28 juillet 1921, des orages dévastateurs se produisent sur de nombreux départements - on observe quelques tornades. Le vent déclenche des incendies en Champagne et le village de Loisy sur Marne est totalement détruit.

 

temperatures-paris-juillet-1921.png

precipitations-paris-juillet-1921.png

Sécheresse été 1921 : Températures et précipitations à Paris-Montsouris durant le mois de juillet 1921

 

16648.png
Sécheresse été 1921: Baignade dans la Seine, lors de la canicule de juillet 1921 

 

14-juillet-1921-chaleur.png

Sécheresse été 1921 : Par une chaleur de 38°C à Paris, la revue du 14 juillet 1921 est annulée à Paris !  Les parisiens se précipitent dans les parcs et les bois. Les bals sont toutefois maintenus.  

 

 

Août 1921 est un peu plus humide - les 1er et 2 août 1921 sont très chauds avec des températures de 39° à Nîmes, 38° à Marseille, 37° à St Etienne, 34° à Paris.

 

379.jpg

Sécheresse été 1921 : L'orage du 28 juillet 1921 qui met fin à cette période de canicule et de sécheresse soulève d'énormes qualités de poussière sur le Bassin parisien  - coupure de presse

Le 28 juillet 1921 au soir, un terrible orage éclate à Issy-les-Moulineaux et soulève un énorme nuage de poussière après des mois de grande sécheresse...


4691.jpg
Sécheresse été 1921 : Des incendies se déclarent dans la forêt de Fontainebleau en raison de la sécheresse et de la chaleur - le 19 juillet 1921


4692.jpg
Après les fortes chaleurs du 28 juillet 1921

 

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Sainte-Maure-de-Touraine (37)
Il y a 8 heures, Hugo_HK a dit :

En ce qui concerne les precipitations, effectivement il y a une sécheresse notable depuis l'hiver, mais finalement on n'est pas non plus au niveau des sécheresses de 1911, 1921, 1946/47 ou 1975/76, (et a peu pres du meme niveau que 2018 ou 2003 il me semble?). 

 

La moyenne de précipitations de Janvier à Juillet 2022 est de 246 mm sois une anomalie de -45% par rapport aux normes. Pour 2003, c'est 6 mois consécutifs avec un déficit proche de 25% d'Avril à Septembre. Concernant 2018, c'était surtout l'extrême Nord du pays qui a été touché par une importante sécheresse des sols alors qu'on avait une anomalie parfois excédentaire sur la moitié Sud du pays.

 

secheresse_nord_europe_juillet_2018_09.png.3a18c57b270ce42e0484eed02c5125d3.png

 

Extrait d'un article de Météo-France concernant la sécheresse de cette année 2022 

 

Citation

Au niveau national, depuis le 17 juillet, la France établit chaque jour un nouveau record de sécheresse des sols (sur un historique qui débute en août 1958). Sur le Sud-Est, cette sécheresse extrême a commencé encore plus tôt : le record quotidien est battu chaque jour depuis début juillet sur la Corse et depuis mi-mai sur PACA. En ce début août, les sols sont donc encore plus secs qu'ils ne l'étaient à la même date en 1976 et en 2003. D'ici le milieu du mois d'août, il est probable que cette situation s’aggrave encore, et que le record absolu de sécheresse des sols superficiels qui date de 2003 soit battu.

 

Il y a 8 heures, Hugo_HK a dit :

On en revient aussi a une discussion sur un autre topic: non seulement on n'a pas fait assez pour ralentir le RC, mais en plus on n'en a pas fait assez non plus pour se preparer a ses consequences (en GB en tout cas). Bref, la sévérité des catastrophes a aussi a voir avec le manque de preparation des humains, ce qui relève des decisions politiques. 

 

Mais c'est exactement ça, c'était il y a une dizaine d'années qui fallait mettre en place des solutions pour pouvoir empêcher, ou plutôt limiter ce genre de catastrophe climatique. Maintenant tout ce qu'on peut faire, c'est essayer de trouver des solutions afin de ralentir le processus du réchauffement climatique, mais il est indéniable qu'on ne pourra malheureusement pas à venir à bout, c'est la planète elle même qui trouvera sa solution. On le voit aujourd'hui que nous ne sommes pas préparés face à ces situations (notamment avec les incendies ravageurs ou encore l'accès à l'eau potable pour certaines communes), il va peut-être être temps de trouver des idées et des solutions pour pouvoir se préparer au mieux et éventuellement limiter la casse pour les années à venir. 

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Aubenas en Ardèche méridionale

beau boulot @meteo37 !

cependant, même si tu arrivait à convaincre tous les sceptiques, ça ne changerai pas grand chose au problème puisque les convaincus ne sont guère plus enclins à changer de mode de vie que les sceptiques.

et les décideurs n'ont aucune envie de décider des choses qui mécontentent trop l'électeur moyen ou qui casse le business...

la question n'est pas tant de savoir et d'accepter ce qui se passe, que d'être prêt à faire ce qu'il faut pour arrêter de bousiller l'écosystème global (car le RC et les GES ne sont qu'une (grosse) partie du problème (de notre empreinte écologique globale) 

je suis sûr que beaucoup de climato-sceptiques sont des sceptiques de façade et mentent, ou se mentent à eux-même pour éviter d'avoir à se poser trop de question et surtout, d'avoir à abandonner une partie de leur petit confort. mais en réalité ils se rendent compte qu'il y a quelque-chose qui cloche.

après il y a ceux qui s'en tamponnent réellement ou qui ne se rendent compte de rien.

ceux là, on ne peut pas les convaincre non plus parce qu'ils n'écoutent pas les arguments, ne se renseignent pas, voire ne sont même pas capables de les comprendre. 

tiens, hier, il y a avait un touriste qui tournait autour du village comme un dingue au volant d'une Lamborghini jaune fluo...

le V12 à fond les ballons... qu'est ce que ça peux bien lui faire à lui, qu'il ai déjà fait aussi chaud en France ou pas ?

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Lyonnais et Jura en été.
Le 12/08/2022 à 21:48, Virgile a dit :

Bel exposé mais faut pas aller sur Twitter pour lire les bandes d'ignares.

Faut surtout combattre les ignares. Certains sont irrécupérables, mais d'autres sont plus réceptifs. Chronophage pour autant.😱

Du boulot en vue du coup.⬇️

https://twitter.com/olivierdavid_ec/status/1561772958485549056?s=20&t=iEliWxqjhhC85myjK-KvbA

Modifié par Sky blue
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Le 15/08/2022 à 07:36, Hugo_HK a dit :

Enfin, je ne sais pas ce qu'il en est en france mais en GB, depuis la privatisation des réseaux de distribution d'eau, environ 20% des prélèvements dans les reservoirs sont perdus dans des fuites de canalisations, et la dernière construction de reservoir d'eau remonte a 1991, il y a plus de 30 ans. Alors que la population a augmente de 20% depuis 1991...

 

A priori c'est du même acabit, ça fait plusieurs fois qu'on peut lire ce chiffre de 20% pour la France aussi, on est dans l'estimation, doit y avoir une sorte de soustraction entre le prélèvement à la source et les compteurs?

C'est dans le réseau des petites communes que le taux de perte serait le plus important, et c'est à Paris qu'il y aurait le meilleur taux, ceci dit vu la la densité de la zone, la région parisienne reste à priori le premier contributeur en volume d'eau fuité sur la quantité nationale d'eau gâchée. Ceci dit cette eau doit se retrouver dans les nappes, sources, rivières etc comme ça doit fuir longtemps et toujours aux même endroits?

 

https://www.capital.fr/entreprises-marches/limpressionnant-taux-de-fuite-du-reseau-deau-francais-1357726

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