Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Baisse de l'activité solaire, étés pourris ?


darwenn
 Partager

Messages recommandés

Bonjour, je lisais différents rapports scientifiques qui stipulent que le 24 ième cycle solaire prend fin. Visiblement selon eux, à partir de 2013 le soleil entrera dans un cycle de faible activité avec visiblement un faible nombre de taches solaires. Bref, selon certains autres, la baisse d'activité a déjà démarré depuis ces 2 ou 3 dernieres années. Je ne m'avancerai pas à penser que ces gens ont raison, je le sais, tout est discuttable. Mais, compte tenu de ces 2 derniers étés médiocres, je parle de la moitiée nord de la france en tout cas puisque j'y réside et observe et suit la météo depuis déjà quelques années en possédant ma propre station, je me faisait cette réfléxion et je demande votre avis là dessus.

Si le soleil est entré dans un cycle de faible activité, cela pourrait il alors expliquer le fait que l'anticyclone des açores ne parviennent plus à remonter sufisamment haut comme il avait coutume de le faire ? ou cela n'aurait rien à voir et les raisons à cela seraient toutes autres ?

Merci pour vos réponses.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si le soleil est entré dans un cycle de faible activité, cela pourrait il alors expliquer le fait que l'anticyclone des açores ne parviennent plus à remonter sufisamment haut comme il avait coutume de le faire ? ou cela n'aurait rien à voir et les raisons à cela seraient toutes autres ?

Merci pour vos réponses.

Je pense que ça n'a qu'une faible influence, il fait globalement frais en europe du NO, mais les USA se prennent eux une très grosse canicule...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

L'activité solaire ne régit pas seule la position des anticyclones, tout ceci est très complexe, les fluctuations d'UV ont apparemment un impact sur la stratosphère, il serait à l'origine des hivers froid.

Pour ce qui est du temps actuelle il faut regarder a l'échelle hémisphérique:

/topic/78171-tendance-ete-2012/page__st__200#entry1877768'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78171-tendance-ete-2012/page__st__200#entry1877768

MJO, ENSO, QBO, PDO, SST etc ... entrent en jeu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

La baisse de l'activité solaire entraine une modification du Jet stream. Bien sur que les étés pourri sur une partie de l'europe pourrait avoir un lien avec la forte baisse de l'activité solaire mais on a pas suffisament de preuve pour le déterminer.

L'été médiocre pourrait être du au changement de l'ENSO ( passant de la NINA à El Nino, j'en avais parlé plusieurs fois l'hiver dernier que quand l'ENSO sera redevenu positif, il y aura du changement au niveau du jet sur l'atlantique et donc le retour à un temps plus humide sur l'europe de l'ouest, on m'avait bien rit au nez et pourtant c'est bien ce qui s'est passé). Mais pas que l'ENSO mais le QBO également qui rentre en jeu.

QBO-/ENSO+ ont tendance à entrainer de la mousson sur l'europe avec des hautes pressions plus fort que la normale sur l'alaska/groenland jusqu' au Pôle nord et des basses pressions plus au sud plus forte que la normale. A l"inverse, QBO+/ LA NINA provoquent des sècheresses plus fortes que la normale ( pas forcement de canicule ). l'exemple le plus fragant vient de l'hiver 75/76 jusqu'au mois de juillet 1976 avant un brusque changeent ensuite ( QBO devenant negatif et retour d'El nino en automne)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

La baisse de l'activité solaire entraine une modification du Jet stream. Bien sur que les étés pourri sur une partie de l'europe pourrait avoir un lien avec la forte baisse de l'activité solaire mais on a pas suffisament de preuve pour le déterminer.

L'été médiocre pourrait être du au changement de l'ENSO ( passant de la NINA à El Nino, j'en avais parlé plusieurs fois l'hiver dernier que quand l'ENSO sera redevenu positif, il y aura du changement au niveau du jet sur l'atlantique et donc le retour à un temps plus humide sur l'europe de l'ouest, on m'avait bien rit au nez et pourtant c'est bien ce qui s'est passé). Mais pas que l'ENSO mais le QBO également qui rentre en jeu.

QBO-/ENSO+ ont tendance à entrainer de la mousson sur l'europe avec des hautes pressions plus fort que la normale sur l'alaska/groenland jusqu' au Pôle nord et des basses pressions plus au sud plus forte que la normale. A l"inverse, QBO+/ LA NINA provoquent des sècheresses plus fortes que la normale ( pas forcement de canicule ). l'exemple le plus fragant vient de l'hiver 75/76 jusqu'au mois de juillet 1976 avant un brusque changeent ensuite ( QBO devenant negatif et retour d'El nino en automne)

Tout ça est très intéressant a étudié, avec les analyses stratosphériques que réalise Cirus a coté, je suis certain que nous aurons pas mal de crédit a apporté a ce smilblick atmosphérique.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si le soleil est entré dans un cycle de faible activité, cela pourrait il alors expliquer le fait que l'anticyclone des açores ne parviennent plus à remonter sufisamment haut comme il avait coutume de le faire ? ou cela n'aurait rien à voir et les raisons à cela seraient toutes autres ?

Sachant que l'atmosphère a déjà pas mal de variabilité "propre", savoir l'effet des cycles solaires est compliqué.

Il est sûr que l'activité solaire influence les cycles atmosphériques, mais à quel degré ? Si on connaissait des corrélations parfaites entre les cycles atmosphériques et l'activité solaire, il y a longtemps qu'on les aurait annoncé. A priori, l'influence est faible, en tous cas d'un ordre inférieur à l'influence du réchauffement climatique (qui rappelons-le n'exclue pas des étés pourris)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour ces réponses. Dans un ensemble, je supposai, si une baisse de l'activité solaire était avérée, une influence, soit directement dans l'atmosphère ( influant sur les zones de hautes préssions anticycloniques ( entre autre ) ) ou les courants océaniques. L'un ou l'autre ou Les deux étant visiblement possible mais au final rien n'est réellement démontré, juste la théorie du possible si je comprend bien. C'est en gros un des facteurs possibles. Je me disais bien, qu'écarter l'influence de l'activité solaire sur la régulation de notre climat ( son évolution et accéssoirement son réchauffement ) et, les phénomènes atmosphériques me semblait quelque peu fantaisiste .. même s'il reste difficile d'en determiner les caractéristiques. Si au final cela jouait un rôle, ou serait éventuellement un facteur favorisant, cela pourrait expliquer ces nombreux contrastes cet été, mais avec toutes reserves.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les courants océaniques, sans doute pas.

Si au final cela jouait un rôle, ou serait éventuellement un facteur favorisant, cela pourrait expliquer ces nombreux contrastes cet été, mais avec toutes reserves.

Tu conclues un peu fort : si ça joue un rôle, ça ne sera jamais pour autant l'explication simple de cet été. Il n'y a pas d'explications simples à l'échelle saisonnière. C'est une combinaison de plein de choses.Comme évoqué plus haut, il faut déjà voir tous les cycles (ENSO, MJO, QBO, fonte banquise...) qui à eux seuls changent significativement la répartition de l'énergie dans la machine climatique, donc conditionnent les grands régimes de temps. Il n'est pas imaginable de faire porter tout le chapeau à l'activité solaire. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les courants océaniques, sans doute pas.

Tu conclues un peu fort : si ça joue un rôle, ça ne sera jamais pour autant l'explication simple de cet été. Il n'y a pas d'explications simples à l'échelle saisonnière. C'est une combinaison de plein de choses.

Comme évoqué plus haut, il faut déjà voir tous les cycles (ENSO, MJO, QBO, fonte banquise...) qui à eux seuls changent significativement la répartition de l'énergie dans la machine climatique, donc conditionnent les grands régimes de temps. Il n'est pas imaginable de faire porter tout le chapeau à l'activité solaire. biggrin.png

Je me suis mal exprimé, je disait que la baisse de l'activité pouvait être un des facteurs favorisant ce résulat, mais bien entendu, loin d'être le seul et décisif. J'avais besoin d'un peu de lumière là dessus car visiblement certains me riaient au nez rien qu'au fait de penser que cela puisse jouer même un rôle infime. Tout reste à démontrer, mais tout reste possible default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> c'est ce que j'en conclue à présent default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> car l'activité solaire est souvent trop écartée dans certains phénomènes climatiques ( y compris le réchauffement climatique )
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

car l'activité solaire est souvent trop écartée dans certains phénomènes climatiques ( y compris le réchauffement climatique )

La phrase qu'il ne fallait pas dire .... biggrin.png

Bon, clairement vu ton flocon en avatar, tu rêves que la faiblesse des prochains cycles solaires permette des périodes anormalement froides.

Tu peux rêver, mais tu n'échapperas pas aux périodes anormalement chaudes, je te préviens quand même...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

La phrase qu'il ne fallait pas dire .... biggrin.png

Bon, clairement vu ton flocon en avatar, tu rêves que la faiblesse des prochains cycles solaires permette des périodes anormalement froides.

Tu peux rêver, mais tu n'échapperas pas aux périodes anormalement chaudes, je te préviens quand même...

Avant d'être aussi catégorique, il faudrait peut-être rester prudent, les modèles jusque alors n'ont pas été infaillible, nous ne comprenons pas tout du climat et justement ces prochaines décennies risque d'être intéressante car nous pourrons mesurer les phénomènes qui s'en viennent et leur part de responsabilité dans les fluctuations climatique.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il est vrai que nos avatars sont quelque peu "opposés" whistling.gif Mais je fantasme pas sur ces éventuels changements, j'essaie de trouver une certaine corélation et certains raisonnements pouvant expliquer si le réchauffement peut-être cyclique simplement, ou malheureusement provoqué. Dans le premier cas, ce serait plus rassurant que dans le second il faut bien l'avouer.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La phrase qu'il ne fallait pas dire .... biggrin.png

Bon, clairement vu ton flocon en avatar, tu rêves que la faiblesse des prochains cycles solaires permette des périodes anormalement froides.

Tu peux rêver, mais tu n'échapperas pas aux périodes anormalement chaudes, je te préviens quand même...

Et toi, vu ton avatar, tu rêverais que la France se transforme en désert, c'est ça ? whistling.gifSuffit de voir comment tu réagis mal dès que quelqu'un ose dire que les observations ne correspondent pas aux prévisions les plus pessimistes concernant le réchauffement...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Bon c'est fini les chamailleries. 191769.gif

D'ailleurs ce sujet n'a pas sa place puisque ce n'est pas la bonne rubrique (climatologie) et que darwenn a posté une discussion presque similaire ici : /topic/71332-le-met-office-suggre-un-retour-des-hivers-rigoureux/page__st__160#entry1878740'>http://forums.infoclimat.fr/topic/71332-le-met-office-suggre-un-retour-des-hivers-rigoureux/page__st__160#entry1878740

Donc je ferme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...