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Tendance Hiver 2012/2013


Cirus
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C'est intéressant tout ça TreizeVents mais dommage que l'on ne puisse pas comparer la corrélation entre plusieurs indices a la fois, parce que selon moi cela ne résolut pas l'équation QBO/ENSO/Soleil/Stratosphère.

Il y a une très bonne étude sur la QBO:

QBO-Solar-Relationship throughout the Year

http://lasp.colorado..._SORCE_2011.pdf

The importance of the QBO and of the Sun for the understanding of the variability of the stratosphere in summer and in winter.

La variabilité solaire est très importante avec la QBO pour prédire les SSW:

This has been shown by Baldwin and Dunkerton, Labitzke and Van Loon and others. The easterly warmings are most likely nearer the solar minimum. At solar maxima, the westerly QBO is more likely to produce stratospheric warming.

Il est dit que lors d'un maximum solaire la phase Ouest du QBO favorise les SSW et lors d'un minimum solaire c'est la phase Est favorise les SSW

screenshot20120816at102.png

Cai in 2003 showed this relationship between QBO (through the Potential Vorticity Intrusion Index). Notice the tendency for the east QBO winters to be cold generally in Eurasia and in North America but west to favor warmth in northern Russia and western North America. Note the tendency for NAO- in east and NAO+ in west.

Lors de QBO d'Est les hivers sont généralement froid en Eurasie et en Amérique du Nord, mais le QBO d'Ouest favorise le froid dans le nord de la Russie et l'Ouest de l'Amérique du Nord, noter que la tendance du NAO- est couplé a la phase est du QBO et le NAO+ est couplé a la phase Ouest.

screenshot20120815at112.png

Julien, quelle est la source du 2ème schéma que tu nous montres ??

Williams

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Yainville, Seine-Maritime, Normandie

De Cai, c'est écrit dessus, voici le papier en question.

http://www.agu.org/pubs/crossref/2003/2002GL015926.shtml

Voici également un gros papier à décortiquer si tu te sent d'attaque.

http://www2.physics....on_pdf_10210.hétéro

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Un Hiver 2012-2013 très perturbé ?Voici la dernière tendance de CFS v1

[...]

C'est intéressant mais j'ai du mal à voir comment tu arrives à interpréter la carte de décembre comme entrainant un flux de nord nord-est neigeux sur la France. On a tout d'abord une anomalie de pressions marquée sur la partie orientale du Groenland jusqu'au Canada. On peut légitiment penser que c'est une situation propice aux GA avec un régime à tendance NAO- (fortes anomalies négatives vers les Açores et anomalies positives vers l'Islande). Après dire qu'il pourrait s'agir d'un flux de nord-est froid et neigeux sur la France de type Helsinki Paris, il me semble que c'est un raccourci un peu rapide. On pourrait par exemple très bien avoir un GA très occidental entrainant des remontées douces et humides sur la France (flux d'ouest dévié très bas en latitude).

Pour janvier en revanche, cela semble moins délicat à prédire avec des anomalies de pression omniprésentes vers les hautes latitudes avec un maximum vers la Scandinavie ce qui pourrait favoriser la constitution d'AS avec un temps froid et sec au nord et plus humide avec un risque neigeux en allant vers le sud.

Pour février, j'ai beaucoup de mal à entrevoir un anticyclone Islandais puisque les anomalies de pression seraient négatives dans cette zone (sachant que les pressions moyennes sont à tendance dépressionnaires en Islande, on serait loin d'avoir un anticyclone). On voit que le rail atlantique pourrait circuler à des latitudes basses entrainant probablement un régime perturbé plutôt océanique sur l'Europe de l'ouest.

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Je respecte toutes les analyses basées sur la QBO ou l'ENSO, ou le forçage solaire.

Mais comme disent judd et 13vents, on a un élément fondamental cette année : une perturbation notable de la banquise qui expose l'atmosphère à un flux de chaleur latente anormalement élevé.

Les années dernières, la perturbation était bien moins notable, et pourtant on soupçonnait déjà des rétroactions de Kara, Barents & co sur la dynamique. Alors cette année...

Il faudra être clair un moment : toute notre vision climatologique visant à établir des statistiques et des corrélations de grande échelle à un moment où la banquise ne libérait pas beaucoup de mer ouverte... est à-priori (sauf preuve du contraire) caduque.

Pas que tout est à jeter bien sûr, mais malheureusement beaucoup d'études statistiques ne peuvent plus être utilisées en 2012 comme elles le seraient en 1990.

Comme l'avait fait 13vents, un élément-clé peut être d'analyser l'état de la banquise en novembre ou décembre dans un modèle comme CFS. Ainsi on saurait quel état de la banquise est associé à telle prévision.

Analyses parmi d'autres après 2011

"Here we demonstrate that the decrease in autumn Arctic sea ice area is linked to changes in the winter Northern Hemisphere atmospheric circulation that have some resemblance to the negative phase of the winter Arctic oscillation."

Le déclin de la surface de glace en automne est lié à des changements de circulation atmosphérique en hiver qui s'apparentent à une phase AO- ...

"shows much broader meridional meanders in midlatitudes and clearly different interannual variability than the classical Arctic oscillation."

... mais avec une circulation bien plus méridienne aux moyennes latitudes et une variabilité interranuelle qui n'est pas classique d'une simple AO-

"Our analysis suggests that Arctic sea ice concentration changes exert a remote impact on the large-scale atmospheric circulation during winter. [...]These are connected to pronounced planetary wave train changes notably over the North Pacific."

Notre analyse suggère que les changements de concentration en glace [fin été/début automne] exercent un impact à distance sur la circulation grande-échelle en hiver [...] Ceci est connecté à des changements prononcés sur le train d'onde planétaires notamment sur le nord-Pacifique.

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Yainville, Seine-Maritime, Normandie

"Here we demonstrate that the decrease in autumn Arctic sea ice area is linked to changes in the winter Northern Hemisphere atmospheric circulation that have some resemblance to the negative phase of the winter Arctic oscillation."

Le déclin de la surface de glace en automne est lié à des changements de circulation atmosphérique en hiver qui s'apparentent à une phase AO- ...

"shows much broader meridional meanders in midlatitudes and clearly different interannual variability than the classical Arctic oscillation."

... mais avec une circulation bien plus méridienne aux moyennes latitudes et une variabilité interranuelle qui n'est pas classique d'une simple AO-

"Our analysis suggests that Arctic sea ice concentration changes exert a remote impact on the large-scale atmospheric circulation during winter. [...]These are connected to pronounced planetary wave train changes notably over the North Pacific."

Notre analyse suggère que les changements de concentration en glace [fin été/début automne] exercent un impact à distance sur la circulation grande-échelle en hiver [...] Ceci est connecté à des changements prononcés sur le train d'onde planétaires notamment sur le nord-Pacifique.

Ce que je ne comprend pas la dedans, c'est que j'ai l'impression que l'ont confond causes et conséquences, selon moi les causes de la fonte Arctique très intenses cet été et même l'hiver sont les conséquences d'une AO- et d'une NAO- prédominante depuis Mai 2011, alors que La Niña s'est affaiblit pour laisser place a la Nada et un faible El Niño modélisé en fin d'année.

L'hiver dernier la QBO a mis du temps a chuter a 30mb au moins 4 mois alors qu'il aurait du le faire plus rapidement et lorsqu'il est passé en négatif a 50mb, la situation s'est rapidement débloqué la haut, depuis la NAO est majoritairement négative.

Dans l'ensemble je trouve que la NAO présente énormément de similarité avec 2009-2010.

screenshot20120914at122.png

Il faut essayer de trouver des hivers similaire, 68-69 par exemple présente les même similarités sauf pour l'activité solaire qui était forte, ce qui est a dix milles lieux d'être le cas ici.

Maintenant pour l'hiver nous concernant si le vortex ne se re concentre pas, la banquise aura du mal a reprendre forme et sera encore plus fragile l'an prochain, c'est le scénario que je crains.

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Je ne comprends pas trop ton raisonnement.

Mais si ça peut t'aider à être moins sceptique, il semble se confirmer que ce pattern "AO-" excité par le manque de banquise soit lié aux chutes de neige extrêmes des dernières années aux USA, en Europe. A la précision près que la position des blocages est conditionnée par la position des anomalies "liquides" : si on perturbe le train d'onde en mer de Kara ou au Groenland, ça n'implique pas les mêmes déferlements.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Je ne comprends pas trop ton raisonnement.Mais si ça peut t'aider à être moins sceptique, il semble se confirmer que ce pattern "AO-" excité par le manque de banquise soit lié aux chutes de neige extrêmes des dernières années aux USA, en Europe. A la précision près que la position des blocages est conditionnée par la position des anomalies "liquides" : si on perturbe le train d'ondes en mer de Kara ou au Groenland, ça n'implique pas les mêmes déferlements.

C'est surement vrai, tout comme il est vrai que lorsque les SST sont chaudes près du Canada comme actuellement, le Québec subit plus de pluie verglaçante ou de pluie tout court en hiver que la normale.Édit: en parlant des SST pour le moment elles sont favorables à la poursuite d'une dominance NAO -.C'est une situation dite de tripôle.

globe_cdas1_anom.png

Voir le site de Williams:Le NAO est le phénomène climatique qui a le plus d'effet sur les hivers. Environ 15% de la variance mensuelle de la NAO en début d’hiver semblerait prévisible plusieurs mois à l’avance. Suivant l'anomalie de la SST (Température de la Surface de la Mer) de l'Atlantique du Nord du mois de juillet, août et septembre il serrait possible de prévoir si l'indice du NAO va être positif ou négatif et donc d'avoir une idée si l'hiver va être correcte ou froid ou doux.

  • Si l'anomalie de la SST est positive a l'Est de l'océan Atlantique du Nord, le long du tropique du cancer et entre le sud du Groenland et de l'Islande, mais négatif au Sud-Est de Terre-Neuve alors ceci prévoit un NAO- pour l'hiver. Cette structure océanique est dite « en fer à cheval » (voir ci-dessous fig. a) [Czaja et Frankignoul, 1999].
  • Si l'anomalie de SST est tout l'opposée de celle citée ci-dessus et donc se caractérisant par une sorte de « tripôle » en latitude cette structure océanique est associée au régime NAO+

La ressemblance des anomalies de la fin de l’été est déterminée par leurs projections spatiales sur les deux structures des figures a et b ci-dessous à droite, projections que l’on reporte dans l’espace réduit représenté par la figure ci-dessous à gauche. Quand le rond tombe dans l’espace blanc, une phase positive de la NAO est prévue et inverse si le rond tombe dans l’espace gris. Plus le rond s’écarte de la ligne de séparation entre le blanc et le gris, plus la NAO de l’hiver suivant sera intense. 22 prévisions du NAO sur les 26 hivers sont prévues avec succès. Bien sûr, des mauvaises prévisions existent comme celles des hivers 1975 et 1983, où une NAO positif a eu lieu au lieu de la prévision négative, et des années 1985 et 1986, où une NAO positive est faussement prévue.

nao7.gif

http://la.climatolog...NAO.htm#negatif

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Un élément très intéressant, qui sera à suivre d'ici trois semaines, sera l'installation de l'hiver en Eurasie avec la progression de l'enneigement dans cette région. Il a particulièrement été démontré que la mise en place de la couverture neigeuse en Sibérie en octobre, conditionne très fortement les conditions atmosphériques à l'échelle de tout l'hémisphère nord sur l'hiver qui suit. Je reprends ce mécanisme qui a été mis en avant par Judah Cohen :

post-2200-0-88447700-1347727782_thumb.png

(Nb : toutes les images peuvent être agrandies en cliquant dessus)

On voit que, de manière schématisée, un fort enneigement précoce de la Sibérie a tendance à renforcer les anticyclones sibériens en début d'hiver, ce qui favoriserait les SSW et par suite les régimes à AO-, alors qu'à l'inverse un enneigement tardif en Sibérie peut conduire à un renforcement du vortex polaire, et par conséquent des régimes en AO+.

Je me suis amusé à faire quelques graphiques qui permettent de se rendre compte qu'effectivement cette corrélation se détache de manière assez nette quand on analyse les observations des dernières années. Ici par exemple, voici un petit historique des valeurs moyennes de l'AO en hiver, et un indice inversé des anomalies inversées de couverture neigeuse de l'Eurasie (inversé car une valeur positive indique un déficit de neige, et inversement pour une valeur négative, je l'ai inversé seulement pour que la corrélation soit plus "visuelle" sur le graphique) :

post-2200-0-49931800-1347727784_thumb.png

Bon, on voit que ce n'est pas une science exacte et qu'il y a quelques années où les deux indices ne sont pas bien corrélés comme en 2004 et 2005, mais de manière large on voit bien qu'il y a une relation assez franche. La corrélation est de 0,43, ce n'est pas rien même si c'est pas l'Eldorado.

Même chose avec la NAO :

post-2200-0-72382100-1347727783_thumb.png

A nouveau, on voit quand même assez bien la corrélation entre les deux indices, elle est d'ailleurs meilleure qu'avec l'AO puisque le coefficient de corrélation atteint 0,47.

Au delà de ces deux graphiques plutôt généraux, offrons-nous la possibilité d'être un peu chauvins en étudiant les corrélations entre l'évolution de la couverture neigeuse en octobre en Sibérie, et des observations purement françaises. Pour commencer, voici ce que cela donne quand on compare la couverture neigeuse d'octobre en Sibérie et les anomalies de géopotentiels en hiver au dessus de notre pays (anomalie négative = dépressionnaire, anomalie positive = anticyclonique) :

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Pas trop mauvais, et même surprenant de voir comment quelques centimètres de neige tombés plus ou moins précocement à des milliers de kilomètres de chez nous, peuvent affecter nos conditions météo françaises plusieurs mois après. Et on devine bien que s'il y a corrélation avec les anomalies de géopotentiels, il va y en avoir une dans le sens inverse avec les précipitations :

post-2200-0-75462200-1347727780_thumb.png

Mais quelque part, ce qui va nous intéresser le plus, c'est de savoir s'il y a une corrélation avec nos températures hivernales. Eh bien non, il n'y a pas de corrélation entre les températures en hiver en France et l'évolution de la couverture neigeuse sibérienne quelques mois plus tôt. Où pour être plus précis, il n'y a pas de corrélation avec les températures au sol. Car le problème qui perturbe un peu nos cartes, c'est que des conditions anticycloniques, calmes et douces en altitude, chez nous en hiver elles souvent tendance à se transformer en un 2° l'après-midi dans le brouillard. Cela étant, si on prend un peu d'altitude (en l'occurrence environ 1500 mètres au dessus des marégraphes) afin de sortir ces inversions de notre comparaison, d'un coup les choses sont beaucoup plus intéressantes :

post-2200-0-50183700-1347727779_thumb.png

A nouveau, corrélation pas parfaite, mais clairement on voit qu'il y a un impact qui n'est pas négligeable.

Les conséquences de ceci :

- Si la Sibérie venait à connaître un enneigement précoce et important en octobre, nous aurions plus de probabilité de partir vers des régimes de NAO- / AO- l'hiver prochain, ce qui pourrait favoriser une météo plus dépressionnaire et plus fraîche / froide par chez nous,

- Si la Sibérie venait à connaître un enneigement faible et tardif en octobre, nous aurions plus de probabilité de partir vers des régimes de NAO+ / AO+, ce qui pourrait favoriser une météo plus anticyclonique et plus douce (ou froide mais seulement par inversion) par chez nous.

Rendez-vous début novembre avec les chiffres de l'enneigement d'octobre, en attendant voici un très bon site pour suivre l'évolution de cet indicateur.

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Un élément très intéressant, qui sera à suivre d'ici trois semaines, sera l'installation de l'hiver en Eurasie avec la progression de l'enneigement dans cette région. Il a particulièrement été démontré que la mise en place de la couverture neigeuse en Sibérie en octobre, conditionne très fortement les conditions atmosphériques à l'échelle de tout l'hémisphère nord sur l'hiver qui suit. Je reprends ce mécanisme qui a été mis en avant par Judah Cohen :

J'ai survolé de manière rapide les travaux qu'il a produit ... vraiment très intéressant!

Je ne connaissais pas ce scientifique, mais j'ai juste regardé un peu ... Ca a l'air très passionnant ce qu'il a fait, franchement.

Il s'est inscrit dans la lignée de Martius, Polvani et Davies [blocking precursors to stratospheric sudden warming events, 2009] sur l'étude des précurseurs de blocages favorisant l'émergence de SSW.

Il a trouvé à peu près les mêmes résultats que Martius, Polvani et Davies.

366759Cohen.jpg

En haut à gauche, moyenne des 45 jours antérieurs à un displacement event.

En haut à droite, moyenne des 45 jours postérieurs à un displacement event.

En bas à gauche, moyenne des 45 jours antérieurs à un splitting event.

En bas à droite, moyenne des 45 jours postérieurs à un splitting event.

Ce qui est encore plus intéressant, C'est qu'on peut faire plusieurs parallèles avec d'autres études antérieures comme celles de Limpasuvan et Hartmann sur le cycle de vie d'un SSW.

Passionnant tout ça.

En tout cas, merci de m'avoir fait découvert ce scientifique.

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Intéressant mais je ne sais pas si on peut être convaincu facilement. Le diagramme montre un timing ... étonnant. Et les corrélations suggèrent un lien évident, mais pourquoi il faudrait forcément que l'un provoque l'autre. Les 2 peuvent être le résultat d'un mécanisme tiers qui force la corrélation entre les 2.

Mais peut-être il y a plus d'explications dans ces études...

Quant aux statistiques de Cirus, encore une fois méfiance car on entre dans une ère aux distributions de probabilité mouvantes. (j'en suis désolé mais ce réchauffement climatique n'aide pas les études de corrélation)

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Ce forum qui parle du même sujet que nous : http://openline.medi...ead.php?t=41457

Mais je n'ai pas trouvé la source exacte.

Williams

Ah, j'aurais pensé qu'il y'avait un site qui donnait des schémas de ce type pour tout les types d'oscillations aussi ^^

Bon pas grave cette image est déjà bien default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Pour tout ceux que ça intéressent il y a plein d'études a lire sur la relation QBO, ENSO, Stratosphère, Solaire, Hiver.

Observed correlations between winter‐mean tropospheric and stratospheric circulation anomalies, M. P., X. Cheng, and T. J. Dunkerton (1994)

http://www.agu.org/p...94GL01010.shtml

Stratosphere-troposphere evolution during polar vortex intensification Limpasuvan, V., D. L. Hartmann, D. W. J. Thompson, K. Jeev, and Y. L. Yung (2005)

http://www.agu.org/p...5JD006302.shtml

Stratospheric Effects of ENSO-Related Tropospheric Circulation Anomalies

http://www.nwra.com/...llivan_1995.pdf

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Hooolalalalala !

Bravo les gars ! ces deux dernières page relève le niveau de ce sujet !

Super intéressant tout ça, je me régale à lire tout ça.thumbup1.gif

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Hooolalalalala !

Bravo les gars ! ces deux dernières page relève le niveau de ce sujet !

Super intéressant tout ça, je me régale à lire tout ça.thumbup1.gif

Super en effet.tongue_smilie.gif
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Intéressant mais je ne sais pas si on peut être convaincu facilement. Le diagramme montre un timing ... étonnant. Et les corrélations suggèrent un lien évident, mais pourquoi il faudrait forcément que l'un provoque l'autre. Les 2 peuvent être le résultat d'un mécanisme tiers qui force la corrélation entre les 2.

Mais peut-être il y a plus d'explications dans ces études...

Quant aux statistiques de Cirus, encore une fois méfiance car on entre dans une ère aux distributions de probabilité mouvantes. (j'en suis désolé mais ce réchauffement climatique n'aide pas les études de corrélation)

Oui, mais ce n'est pas parce ce que nous sommes en période de réchauffement climatique que toutes les études antérieures (études de corrélation...) sont à mettre à la poubelle.

Derrière ces études, il y a des scientifiques qui ont beaucoup travaillé.

Il ne faut pas non plus se justifier à travers le réchauffement climatique qu'il faut partir dans le refus, dans la méfiance et les négliger.

Il faut en effet adopter une distance critique à travers ces travaux, mais pas non plus être super méfiant...

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Oui, mais ce n'est pas parce ce que nous sommes en période de réchauffement climatique que toutes les études antérieures (études de corrélation...) sont à mettre à la poubelle.

Derrière ces études, il y a des scientifiques qui ont beaucoup travaillé.

Il ne faut pas non plus se justifier à travers le réchauffement climatique qu'il faut partir dans le refus, dans la méfiance et les négliger.

Il faut en effet adopter une distance critique à travers ces travaux, mais pas non plus être super méfiant...

J'acquiesce totalement, nous avons trop tendance a tout mettre sur le dos du réchauffement climatique et l'on en oublis tout le reste.
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Sauf que tu ne sais pas justifier le "trop".

Oui, mais ce n'est pas parce ce que nous sommes en période de réchauffement climatique que toutes les études antérieures (études de corrélation...) sont à mettre à la poubelle.

Non bien sûr Cirus, je respecte tout ton travail de synthèse sur les SSW et le lien avec les blocages.J'ai sorti des références montrant l'attention sur la banquise polaire dans la prévision saisonnière du XXIe siècle, pour montrer qu'on est OBLIGE de reconsidérer un peu l'approche de prévision saisonnière. Avant, on considérait des cycles naturels comme l'AMO. Maintenant on a quelque chose qui marque un peu plus que l'AMO, c'est le réchauffement polaire.
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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

l'AMO subit un trend croissant depuis 1850 malgré les phases chaude est froide de son cycle. Depuis la sortie du petit âge glacière ce n'est pas étonnant qu'ils soit si chaud, la planète se réchauffe depuis environ 150 ans, il devrais rester dans sa phase positif encore au mois 3 à 8 ans minimum, donc la banquise arctique n'a certainement pas finis de fondre.

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Oui, mais ce n'est pas parce ce que nous sommes en période de réchauffement climatique que toutes les études antérieures (études de corrélation...) sont à mettre à la poubelle. Derrière ces études, il y a des scientifiques qui ont beaucoup travaillé. [..]

En fait, il s'agit simplement de trouver le juste milieu entre ne pas rejeter tout ce qui a été démontré précédemment, et ne pas considérer comme définitivement admis des mécanismes qui pourraient à terme s'orienter vers d'autres (des-)équilibres. blushing.gif

Je ne pense certainement pas que tout est à jeter dans les recherches très intéressantes qui ont été menées jusqu'à présent, loin de là d'ailleurs (et puis de toute façon ce n'est pas mon niveau d'amateur qu'il convient de décider ce qu'il faut jeter de ce qu'il faut garder), mais quand on voit comment le bilan radiatif de l'Arctique part littéralement en vrille en ce début d'automne, on peut quand même raisonnablement se demander si on ne s'oriente pas vers des schémas plus ou moins "atypiques". L'Océan Arctique a battu tous ses records de température de surface dans la foulée du recul de la banquise, et désormais il commence à relâcher toute cette chaleur accumulée dans l'atmosphère (et après c'est le regel de l'eau qui se chargera de libérer d'énormes quantité d'énergie sous forme de chaleur), ce qui signifie qu'il va se comporter pendant au moins deux mois comme un énorme radiateur.

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On devine bien dans ces conditions qu'on n'est pas prêt de revoir des températures de surface ne serait-ce que dans les normes des dernières années au niveau de tout le bassin arctique :

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D'ailleurs même au delà de 80°N, où pourtant l'essentiel de la banquise a tenu et où les températures devraient désormais s'effondrer avec le retour de la nuit polaire, le mercure n'arrive pas à plonger, témoignant du véritable effet radiateur de l'océan autour qui relâche ses calories :

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A ce stade, personne ne peut affirmer avec certitude que cette situation aura ou n'aura pas des conséquences sur les mécanismes synoptiques de notre prochain hiver, mais la question mérite d'être posée.

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En fait, il s'agit simplement de trouver le juste milieu entre ne pas rejeter tout ce qui a été démontré précédemment, et ne pas considérer comme définitivement admis des mécanismes qui pourraient à terme s'orienter vers d'autres (des-)équilibres. blushing.gif

Je ne pense certainement pas que tout est à jeter dans les recherches très intéressantes qui ont été menées jusqu'à présent, loin de là d'ailleurs (et puis de toute façon ce n'est pas mon niveau d'amateur qu'il convient de décider ce qu'il faut jeter de ce qu'il faut garder), mais quand on voit comment le bilan radiatif de l'Arctique part littéralement en vrille en ce début d'automne, on peut quand même raisonnablement se demander si on ne s'oriente pas vers des schémas plus ou moins "atypiques". L'Océan Arctique a battu tous ses records de température de surface dans la foulée du recul de la banquise, et désormais il commence à relâcher toute cette chaleur accumulée dans l'atmosphère (et après c'est le regel de l'eau qui se chargera de libérer d'énormes quantité d'énergie sous forme de chaleur), ce qui signifie qu'il va se comporter pendant au moins deux mois comme un énorme radiateur.

On devine bien dans ces conditions qu'on n'est pas prêt de revoir des températures de surface ne serait-ce que dans les normes des dernières années au niveau de tout le bassin arctique :

D'ailleurs même au delà de 80°N, où pourtant l'essentiel de la banquise a tenu et où les températures devraient désormais s'effondrer avec le retour de la nuit polaire, le mercure n'arrive pas à plonger, témoignant du véritable effet radiateur de l'océan autour qui relâche ses calories :

A ce stade, personne ne peut affirmer avec certitude que cette situation aura ou n'aura pas des conséquences sur les mécanismes synoptiques de notre prochain hiver, mais la question mérite d'être posée.

Pas mal d'études scientifiques traitent les conséquences que pourraient avoir la fonte estivale de la banquise arctique (voire libre de glace) sur la dynamique atmosphérique (troposphère et stratosphère).

Selon la plupart de ces études, les hivers seraient davantage marqués par un vortex polaire éclaté.

Sur le sujet, il en existe pas mal:

Seierstad and Bader:

Impact of a projected future Arctic Sea Ice reduction

on extratropical storminess and the NAO

(2009)

ftp://205.193.112.140/pub/ocean/CCS-WG_References/NewSinceReport/Seierstad%20and%20Bader%20Impact%20of%20projected%20Arctic%20Sea%20Ice%20reduction%20on%20extratropical%20storminess%20and%20NAO.pdf

Magnusdottir, Deser, Saravanan (2004)

The effects of North

Atlantic SST and sea ice anomalies on the winter circulation in

CCM3. Part I: Main features and storm track characteristics of

the response

(2004)

http://journals.amet...TEONAS>2.0.CO;2

Il y aussi toutes les autres études que j'avais évoqué sur le même sujet dans la première page de ce topic.

Sauf que tu ne sais pas justifier le "trop".

Non bien sûr Cirus, je respecte tout ton travail de synthèse sur les SSW et le lien avec les blocages.

J'ai sorti des références montrant l'attention sur la banquise polaire dans la prévision saisonnière du XXIe siècle, pour montrer qu'on est OBLIGE de reconsidérer un peu l'approche de prévision saisonnière. Avant, on considérait des cycles naturels comme l'AMO. Maintenant on a quelque chose qui marque un peu plus que l'AMO, c'est le réchauffement polaire.

Je suis bien conscient des conséquences que pourraient avoir la banquise arctique. Les choses ne sont pas immuables. Dans la première page de ce topic, j'ai évoqué également des références qui soulignent les effets possibles de la fonte estivale de la banquise arctique, ce qui dans certains cas, pourrait nous conduire vers un autre équilibre. Pour l'instant, on ne peut pas connaître l'impact réel de la fonte estivale de la banquise arctique pour les hivers prochains (on va un peu dans l'inconnu, je dirai), donc, avant de jeter les études, il vaut mieux les garder.
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En fait, il s'agit simplement de trouver le juste milieu entre ne pas rejeter tout ce qui a été démontré précédemment, et ne pas considérer comme définitivement admis des mécanismes qui pourraient à terme s'orienter vers d'autres (des-)équilibres. blushing.gif

Je ne pense certainement pas que tout est à jeter dans les recherches très intéressantes qui ont été menées jusqu'à présent, loin de là d'ailleurs (et puis de toute façon ce n'est pas mon niveau d'amateur qu'il convient de décider ce qu'il faut jeter de ce qu'il faut garder), mais quand on voit comment le bilan radiatif de l'Arctique part littéralement en vrille en ce début d'automne, on peut quand même raisonnablement se demander si on ne s'oriente pas vers des schémas plus ou moins "atypiques". L'Océan Arctique a battu tous ses records de température de surface dans la foulée du recul de la banquise, et désormais il commence à relâcher toute cette chaleur accumulée dans l'atmosphère (et après c'est le regel de l'eau qui se chargera de libérer d'énormes quantité d'énergie sous forme de chaleur), ce qui signifie qu'il va se comporter pendant au moins deux mois comme un énorme radiateur.

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On devine bien dans ces conditions qu'on n'est pas prêt de revoir des températures de surface ne serait-ce que dans les normes des dernières années au niveau de tout le bassin arctique :

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D'ailleurs même au delà de 80°N, où pourtant l'essentiel de la banquise a tenu et où les températures devraient désormais s'effondrer avec le retour de la nuit polaire, le mercure n'arrive pas à plonger, témoignant du véritable effet radiateur de l'océan autour qui relâche ses calories :

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A ce stade, personne ne peut affirmer avec certitude que cette situation aura ou n'aura pas des conséquences sur les mécanismes synoptiques de notre prochain hiver, mais la question mérite d'être posée.

La faible salinité des eaux du à la fonte exceptionnelle de la banquise va quand même aider à un regel rapide.

Par contre, si ce phénomène de fonte important de la banquise devait se reproduire chaque année, la salinité tendrait à remonter (par les courants marins) et effectivement pour les années à venir ça pourrait être bien pire que cet hiver 2012/2013.

PS : La file d'attente, ça s'arrête quand ? default_sad.png

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

PS : La file d'attente, ça s'arrête quand ? sad.png

Effectue une demande ici:

/topic/44404-validation-des-messages-pour-les-debutants/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/44404-validation-des-messages-pour-les-debutants/

Pour l'histoire de salinité je n'ai pas bien compris, tu parles de l'affaiblissement du courant Atlantique-Nord ? Il faut faire attention également à cette poche d'eau douce de 8000km3 piégé dans l'Arctique.

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2800_eau_douce_climat_Europe.php

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