acrid vintaquatre

Bilan du mois de septembre en Périgord : (*ajout de la station de Saint-Saud-Lacoussière dans l'extrême Nord du département, un climat plus frais et souvent bien plus humide)

Bilan du mois de septembre en Périgord : (*ajout de la station de Saint-Saud-Lacoussière dans l'extrême Nord du département, un climat plus frais et souvent bien plus humide)

Et la palme des gros cumuls revient à Belin-Béliet qui totalisait sur les 4 premiers jours du mois 4568 mm ! 😎🥳 Les landais, basques et méditerranéens peuvent aller se racheter une réputation !

Les cévenols, les azuréens, les basques et les landais, vous flambez avec vos cumuls à 3 chiffres. Mais vous n'atteignez pas la cheville du Sud-Gironde !

Je vais rendre visite au Président Suprême d'IC et à son armée de Salers : Je me lance avec Aurillac !

Team Jupiter 😁

Bonjour à tous ! Quoi de mieux que de commencer le mois d'octobre par le bilan du mois d'août dans le Sud-Ouest : très chaud en première quinzaine et plus conforme lors de la deuxième, inégalement arrosé en fonction des orages et plutôt bien ensoleillé.

Bilan du mois d'août dans le Sud-Ouest : très chaud en première quinzaine et plus conforme lors de la deuxième, inégalement arrosé en fonction des orages et plutôt bien ensoleillé.

Il s'agissait bien de la situation dans notre région et non à l'échelle nationale. Car finalement on obtient bien souvent des cumuls annuels proches des normes ces dernières années (hormis 2017 si mes souvenirs sont bons), ce qui est très différent de la période fin 2010-2012 par exemple ou la période 2003-2005, avec des déficits chroniques. Mais ça cache une répartition très différente par rapport à une époque pas très ancienne, où les pluies étaient mieux réparties sur l'année (même en 2013 et 2014, années humides, nous n'avions pas eu de mois exceptionnellement pluvieux - en cumuls bruts on s'entend). Archétype de cela dans le SO, Dax qui a du attendre 8 mois en 2020 pour atteindre son cumul du seul mois de novembre 2019. Ou bien la situation de mai en Gironde/Landes où les cumuls sur 24 h (71 mm à Bdx) étaient plus importants que le cumul sur la période glissante du 19 juin au 17 septembre... L'augmentation de ces extrêmes n'est pas forcément évidente à mesurer (existe-t-il même un indice ? Si @Arkus passe par là 😛 ), mais ce n'est pas qu'une impression ^^ Pour la Dordogne, on a atteint des seuils avec des durées de retour >5 ans (voire >10 ans pour janvier 2018) en janvier 2016, février 2016, juin 2016, janvier 2018, novembre 2019 puis décembre 2019. Ça commence à être significatif...

A la vue des prévisions j'aurai tendance à penser qu'il faudra plutôt sortir autre chose que la polaire :

@neige84 à Aurillac avec 16,7°C :

J'anticipe pour dans quelques jours : il y a un topic crues ? 🙃 Vu la récurrence des crues notables depuis quelques années (quasiment aussi récurrentes que les sécheresses estivales), il faudrait peut-être y songer ? Rien de plus normal dans un climat de mousson/saison sèche comme celui qu'on connaît maintenant ! Sinon juste un point rapide pour le bassin de la Dordogne, après les pluies bienfaitrices de la fin de semaine dernière : 33 % des postes d'observation sont à un niveau "acceptable" (passé de 1 à 20 postes par rapport à la mi-septembre), 25 % "en difficulté", 26 % "mise en péril", 6 % "en flaques" et 10 % "assecs".

En effet grosses lames d'eau à prévoir sur tout le bassin versant de la Dordogne et CEP n'y va pas de main morte : Là on est sur du >150 mm sur la majeure partie du BV et >200 mm sur la haute vallée (Cantal/Corrèze). Pour comparer aux deux crues de fin 2019 sur le poste de Cénac (avant la confluence avec le Céou et la Vézère)... - Début novembre on partait de débits entre 100 et 200 m3/s avec des lames d'eau sur la première semaine autour de 100/150 mm entre plaine et piémont, soit moins que ce qui est prévu. On est arrivé au max à 600 m3/s. - Mi-décembre on partait de débits autour de 400 m3/s avec des lames d'eau sur la semaine précédente généralement <100 mm. On est arrivé au max à 1000 m3/s. (1200 m3/s en janvier 2018 pour comparaison). Le facteur fonte des neiges avaient largement peser dans la balance. Actuellement on tourne autour de 50 m3/s. Il faudra vraiment surveiller l'affinage des prévisions pour la haute vallée, mais on pourrait largement atteindre la crue de novembre 2019 vu que les barrages là-haut risquent de ne rien retenir du tout à cette période de l'année (les stocks sont plutôt faits pendant l'hiver). C'est quand même dingue d'atteindre chaque été des niveaux historiquement bas et des crues modérées voire plus chaque hiver. #Moussonisback

Je m'en vais me balader les pieds dans le sable doux à humer la pinède à Belin-Béliet ! Nous sommes dimanche, il est 21h59 tout ça tout ça...

Pas mal de vent depuis le début d'après-midi sur Bdx avec autour de 60 km/h. De la pluie depuis la toute fin d'après-midi...En attendant le rafraîchissement encore plus sensible demain !

En effet là je parlais de l'été météorologique au sens strict, car je m'étais "amusée" il y a 3 semaines de ça à faire le comparatif de 1976 par rapport à 2003 (référence chaude s'il en est) et 2020 (j'aurais pu prendre 2018 ou 2019 du même acabit) pour chez nous (j'ai pris Bdx car suffisamment de recul de données). Et je m'étais fait alors la même réflexion que aircraft. J'avais en effet observé que 1976 ne ressortait pas tant que ça en comparaison des étés chauds d'aujourd'hui. En fait 1976 avait été un poil plus chaud que 2020 sur son ensemble, mais du même niveau que 2019 ou 2018. Mais 1976 avait enregistré beaucoup moins d'extrêmes chauds avec une Txx de 36,8°C sur tout l'été, ce qui est peu en comparaison des derniers étés clairement...Mais dans le contexte de l'époque c'était assez énorme, d'autant plus qu'elles s'étaient répétées. Pour l'aspect sécheresse, là ça avait surtout concerné la moitié Nord. Chez nous seul juin avait été sec, tandis que juillet et août avaient enregistré plus de 100 mm chacun pour reprendre l'exemple de Bordeaux ^^ Et pourtant par chez nous aussi certains parlent de 1976 comme référence, et c'est d'ailleurs pour ça que je m'étais plongée dans ce comparatif, histoire de tordre le cou aux idées reçues... La séquence la plus chaude de 1976, qui s'est produite fin juin (les 35°C n'avaient même pas été atteints en août) : Et pour comparer la séquence la plus chaude de 2018 (début août), la plus "light" des 3 dernières années : La plus chaude de 2019 (fin juillet) : Et la plus chaude de 2020 (début août) : Qu'on réfléchisse en termes de Tmm ou de valeurs extrêmes les 3 dernières années gagnent sur les 2 tableaux...

Je pense qu'il y a aussi un autre facteur à prendre en compte : 1976, comme d'autres étés plutôt chauds et secs, paraissait hors-norme par rapport aux étés "normaux" de l'époque (frais et humides comparativement à l'époque récente). Il est resté dans les mémoires parce qu'il constituait une anomalie. Aujourd'hui on est tous habitués au RC, qu'on l'apprécie ou non. Même des étés récents qui ont paru "pourris" à beaucoup de gens (le dernier en date étant 2014) étaient déjà au-dessus des normes d'il y a 40 ans. Donc +0,5°C ou +1,0°C par rapport à une moyenne déjà haute ça fait très chaud dans les statistiques, mais pas forcément aux yeux de tout le monde en termes de ressenti, par habitude du déjà chaud...

25,4°C 😎

Avec 74,9 mm sur la journée climatologique du 21 septembre, il s'agit du record absolu de pluie sur 24h ! Ancien record de 70,8 mm le 28 décembre 1995...Sur l'animation radar des dernières heures, on voit bien que les plus fortes intensités ont stagné au Sud de la ville, là où se trouve le METAR ^^ Le cumul mensuel passe donc de 1,4 mm de rosées du 1er au 20 à 76,3 mm en l'espace de quelques heures !

66,9 mm entre 2h et 5h du matin à Bergerac ! Vu que le record absolu sur 24h est battu, celui sur 3 heures doit l'être aussi non ? La station est plutôt jeune (32 ans) et les records sont donc "facilement" battus. Et c'est habituellement le secteur le plus sec du département, là c'est vraiment un coup de chance que les plus fortes intensités aient stagné pile sur le METAR pendant plusieurs heures !

En fait je viens de regarder, avec 74,9 mm sur la journée climatologique du 21 septembre, il s'agit du record absolu de pluie sur 24h ! Ancien record de 70,8 mm le 28 décembre 1995...Sur l'animation radar des dernières heures, on voit bien que les plus fortes intensités ont stagné au Sud de la ville, là où se trouve le METAR ^^

Le Nord commençant au-dessus de Périgueux, là où il n'y a plus d'accent chantant...Orléans n'est alors pas loin du cercle polaire !

Entre 2011 et 2016 Fort Mérignac et Fort Blagnac, les deux ennemis du Sud-Ouest, se sont menés une guerre météorologique et climatologique impitoyable. Un traité de paix a été signé entre @Ventdautan et moi-même lors de la rencontre Infoclimat d'Août 2016 dans le Gers. Depuis, les relations se sont grandement améliorées, plus d'attaque sournoise, plus de canon à stratus ou de lance à pluie en direction de l'un ou de l'autre. Mais les appellations sont restées, pour souligner la grandeur de ces METAR et leur capacité à résister au temps intéressant, aux excès thermiques, etc. Quelques autres éléments de vocabulaire à connaître tout de même, car ils sont souvent employés sur le forum : - "Toulousade" : louper un seuil de température à 0,1 ou 0,2°C près (24,9°C, 29,9°C, 34,9°C...) - "Bordelade" : augmentation ou baisse de température rapide qui s'arrête subitement, sans qu'on sache toujours pourquoi. - "Bergeracoise" : réussir à atteindre un seuil fatidique de température à moins de 0,2°C près (25,0°C, 30,1°C, 35,0°C...)

Toujours 2,1 mm pour mon SPIEA de Siorac, passé au travers des rares orages ces derniers jours...11,8 mm à Daglan. Pour une fois que c'est dans ce sens... !

En effet, Fort Mérignac a pris l'eau ! Sur Bdx Sud des éclairs et des grondements durant une bonne heure autour de 15h, pas mal de pluie mais rien de très intense. Pluie stratiforme tombant faiblement depuis 16h, j'ai fait mes 3 km à pied sous la pluie, ça change des trajets par 35°C...