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anecdote

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Tout ce qui a été posté par anecdote

  1. La Txm de septembre 1895 à Paris étant de 28.0°C, même avec une petite décote liée au biais de mesure positif, elle reste à distance de la Txm de septembre 2023.
  2. Bon, et bien on est parti pour avoir vécu le mois de septembre le plus chaud depuis 1895. A Paris, la Txm provisoire au 26/9 est de 26.8°C et ne devrait baisser que de quelques dixièmes compte tenu des prévisions encore chaudes pour les derniers jours du mois. Au classement (Paris-Montsouris pour la Txm) : Septembre 1895 : 28.0°C Septembre 2023 : 26.8°C (provisoire) Septembre 1929 : 25.3°C Septembre 1959 : 25.1°C Septembre 1911 : 24.9°C Septembre 1961 : 24.8°C Septembre 1947 : 24.4°C Septembre 2006 : 24.3°C Septembre 1949, 2016, 2020 : 24.0°C
  3. Je partage tout-à-fait ce constat. La circulation a fortement ralenti ces dernières années, l'ensoleillement a bondi (évolution la plus marquante à mon avis), et l'ennui a envahi la communauté météo (autre indicateur significatif). On ne s'ennuyait pas souvent dans les années 1990 : agitation automnale précoce, hivers doux mais très agités ou bien calmes et froids, yoyos fréquents de températures au printemps, orages plus fréquents en été, records de chaleur ET de froid, crues plus étendues, tempêtes plus fréquentes… Ensuite, jusqu'en 2014 il y avait encore un peu de ces temps contrastés, même si on voyait arriver les types de temps d'aujourd'hui (douceur/chaleur extrême en été 2003, juin-juillet 2006, automne 2006-hiver et avril 2007, printemps 2011). De nos jours, les fronts froids pénètrent moins franchement et/ou plus lentement sur le pays, on a souvent des ersatz de perturbations, en fait le type de temps qui dominait aux latitudes méditerranéennes avant. Les tempêtes ont plutôt tendance à se raréfier, les inondations aussi. Quant aux pluies "éclair" locales, il faudrait une étude fouillée pour en évaluer la tendance de fréquence, car il y a un biais d'observation (le maillage des fortes pluies est bien meilleur qu'avant). Je répète l'expression que j'avais déjà employée avant : "Climat chaud, climat chiant". Sous des latitudes subtropicales, intertropicales et équatoriales, la météo n'est généralement pas passionnante car plus monotone (hormis sous l'équateur, mais même là-bas la répétition des situations orageuses lasse). On a glissé d'un climat contrasté et imprévisible propre aux latitudes tempérées (d'alors), donc sans certitude aucune sur la saison à venir, à un climat bimodal plus prévisible et propre aux latitudes plus méridionales (un long été avec des conditions dominantes sèches et ensoleillées d'avril/mai à septembre/octobre et un long "automne" d'octobre à mars avec pluies et peu de froid). Maintenant, en pratique, on est à peu près sûrs d'avoir du soleil pour les vacances d'été, surtout dans le sud et donc en montagne, tandis que cela reste incertain dans le nord de l'Europe (par exemple cet été sur les Iles britanniques : juin magnifique mais juillet pourri).
  4. Que dit le règlement climatique ?
  5. Ben dis donc, que de messages pour l'approche d'un front classique 😮
  6. Ecrire cela un 21 septembre 😃 Un autre monde 😉
  7. Sauf erreur de ma part, la pluie journalière la plus abondante en septembre à Paris (depuis 1886) est de 40.2 mm le 14/9/1942. Le 12/9/1989 suit de près avec 39.4 mm.
  8. anecdote

    Libye

    https://www.thenationalnews.com/world/2023/09/13/libya-floods-why-did-the-derna-dams-fail/ L'effondrement de deux barrages lundi a déclenché un torrent de boue et d'eau dans la ville de Derna, dans l'est de la Libye, tuant des milliers de personnes. On craint que plus de 10 000 personnes soient portées disparues suite aux inondations provoquées par la tempête Daniel. Alors que les autorités continuent de mener des opérations de secours, l'attention s'est tournée vers un barrage de 70 mètres de haut construit dans l'oued, ou lit de rivière asséché, en amont de la ville. L'effondrement du barrage a entraîné la destruction d'un deuxième barrage en aval. Le barrage initial a été construit le long du fleuve dans les années 1970 par une entreprise yougoslave pour contrôler les inondations saisonnières, a rapporté News Libye. Une page Web de 2016 de la société Hidrotehnika-Hidroenergetika, désormais basée en Serbie, décrit la structure comme un « barrage en remblai » construit avec des roches et de l'argile. Il a été dit qu'il avait été achevé en 1977. Le maire adjoint de Derna, Ahmed Madroud, a déclaré mercredi que les structures n'avaient pas été entretenues depuis 2002 (!). La colère du public s'est accrue au milieu des rumeurs sur les réseaux sociaux selon lesquelles des fonds auraient été alloués à leur entretien. Mais des experts ont déclaré au National qu'il était trop tôt pour dire exactement ce qui était à l'origine de la rupture du barrage, d'autant plus que la ville a été durement touchée par la guerre civile qui a suivi la chute de Mouammar Kadhafi. Nombreux sont ceux qui soulignent les années de conflit qui ont conduit à une négligence généralisée des infrastructures. "Les barrages en Libye, et particulièrement dans l'est du pays, n'ont pas été entretenus depuis des années et les organes de gestion n'ont pas fourni le soutien financier et les moyens adéquats pour soutenir les barrages, ce qui a entraîné des effets négatifs", a déclaré Malak Altaeb, un chercheur au Centre pour le climat et la sécurité, qui a étudié à l'Université de Tripoli. "Au lieu de protéger des inondations, les barrages ont fini par inonder la ville", raconte-t-elle au National. Choc climatique La tempête Daniel a provoqué un déluge de pluie sur la Libye, tandis que la région a également été confrontée à une canicule estivale. Les sols desséchés aggravent les crues soudaines car la terre ne peut pas absorber rapidement l’eau. « Les précipitations ont dépassé 100 mm en seulement trois jours, alors que la pluviométrie mensuelle moyenne pour l'ensemble du mois de septembre est inférieure à 1,5 mm », a déclaré Reach, un service de données pour les urgences humanitaires. Andy Hughes, ingénieur de la société de services d'ingénierie Dams & Reservoirs au Royaume-Uni, a déclaré que le deuxième barrage n'était pas en mesure de retenir le torrent après la destruction du premier barrage. « De toute évidence, il s’agit d’une tragédie dévastatrice qui entraîne d’importantes pertes en vies humaines. Cela semble également être une rupture en cascade – un barrage provoquant la rupture du barrage suivant, comme des dominos », dit-il. Il a ajouté que l'inondation avait probablement provoqué "un débordement du barrage, entraînant une érosion et une rupture, qui a ensuite libéré son contenu sur le barrage suivant". Les barrages en remblai, contrairement aux barrages voûte ou à contreforts étanches en béton, ont été critiqués comme étant vulnérables aux conditions météorologiques extrêmes, en particulier lorsque le réservoir situé derrière le barrage se remplit et « dépasse » la structure. Les barrages en remblai ont un mur central, mais celui-ci peut s'affaiblir à mesure que l'eau érode la roche et la terre qui l'entourent. Torrent de boue "Si vous regardez la vidéo du barrage détruit, vous pouvez voir un mur en béton armé, dont une partie est encore debout mais la majeure partie a été rasée", a déclaré Tilman Roschinski, expert en hydrologie et géologie du cabinet de conseil Plan4Risk. . « Nous ne savons pas à ce stade à quoi le mur a été conçu, mais cela soulève des questions, notamment sur la question de l’entretien, comme la qualité du béton qui peut se détériorer sérieusement au fil des années lorsqu’il est exposé à l’eau. » M. Tilman a déclaré que si la dernière inondation dans la région remontait au début des années 1960, comme l'ont rapporté les médias libyens, de fines particules de boue et de limon se seraient accumulées depuis lors dans la zone autour du barrage. Cela peut paraître académique, mais il a souligné que de tels matériaux, « qui auraient normalement été emportés » par les inondations naturelles au fil des décennies, se seraient mélangés à « l'énorme vitesse des eaux de crue, augmentant considérablement la pression sur le barrage ». , et augmentant sa force destructrice". Ces eaux boueuses peuvent avoir une densité deux fois supérieure à celle des eaux de crue normales, jusqu'à 2 g par centimètre cube, a-t-il expliqué. Cela équivaut à une sorte de sol liquéfié avec la densité du sable qui coule. M. Hughes a déclaré que cela remettait en question la question de savoir si les concepteurs du barrage auraient pu anticiper une crue de cette ampleur. "Différents pays ont des normes différentes pour la conception des évacuateurs de crues et dans ce pays [le Royaume-Uni], nous concevons en fonction de la crue maximale probable afin de donner une protection maximale à ceux en aval", a-t-il déclaré. "Les conceptions de ce type, si elles sont faites de sable comme c'est normalement le cas avec un barrage de type "oued", impliqueront parfois le blindage du barrage pour résister au débordement, car le barrage est au-dessus d'une communauté." M. Hughes a déclaré que le barrage de Wadi Derna « n'a peut-être pas été conçu pour répondre à la défaillance d'un barrage en amont ». Un état fragile « Les inondations de Derna suivent un schéma similaire à l'explosion du port de Beyrouth en août 2020 et au tremblement de terre en Turquie en mars de cette année – un gouvernement incapable de répondre ou de prévenir des catastrophes prévisibles parce que ses capacités sont affaiblies par la corruption, l'indifférence et l'incompétence. » » a déclaré Keith Mines, ancien diplomate américain et expert en reconstruction post-conflit à l'Institut américain pour la paix. M. Mines, qui a récemment écrit un livre sur le relèvement post-conflit, "Why Nation Building Matters", a déclaré qu'une partie de la responsabilité du désastre en Libye devait incomber à la communauté internationale. Il a évoqué l’échec généralisé à rassembler les parties belligérantes et à se concentrer sur la reconstruction du pays. « Investir dans le travail acharné visant à parvenir à des règlements politiques qui créent des nations démocratiques viables, autonomes, indépendantes et populaires, capables de faciliter les fonctions de l'État en matière de contrôle des inondations, de secours en cas de tremblement de terre et de réduction des stocks dangereux de munitions, reste l'un des objectifs fondamentaux. piliers de la stabilité mondiale », a-t-il déclaré. Edit : Le 2e barrage se situait à 1 km seulement en amont de la ville... En 1959 le barrage de Malpasset qui s'était effondré se situait à 12 km de Fréjus environ.
  9. Est-ce que la douceur persistante pourrait retarder l'arrivée des couleurs ? Ou bien les feuilles jaunissent/rougissent-elles déjà un peu ?
  10. (Antony) De bonnes mais brèves averses, 2-3 coups de tonnerre, un peu de vent mais rien de sévère. En plus le front passe vite, c'est presque fini. Pas de quoi mettre une vigilance orange je trouve, notamment à la lecture de vos messages.
  11. Du moment qu'elle ne parle pas de 4 cm de neige, ce n'est pas encore trop grave
  12. Je profite de la fin de cet été pour replacer ici mon nuage de points de Tx de Paris-Montsouris (1900-2023), permettant à mon sens d'esquisser 3 domaines : 1) Un domaine "connu" où se trouvent la plupart des points, principalement pré-2003. 2) Un domaine "d'exploration" où se trouvent quelques points, principalement post-2003 (2003 inclus) mais aussi avec quelques points "pionniers" comme ceux de 1947 qui laissaient à l'époque deviner une expansion possible vers le haut, autrement dit un plus fort potentiel de chaleur, mais sans pouvoir le dessiner vraiment. 3) Un domaine "non envisagé", où aucun point ne se trouve à ce stade. La limite entre les domaines 1 et 2, matérialisée par la courbe orange, correspond en gros à la limite haute de la chaleur imaginée auparavant (< 2003). On voit sous cette limite de nombreux blancs illustrant le fait que beaucoup de records journaliers peuvent être battus "raisonnablement" (par exemple, si on observe un 37°C début juillet). La limite entre les domaines 2 et 3, matérialisée par la courbe rouge, est une tentative de représentation de l'enveloppe des records les plus hauts connus à ce stade. Elle suggère qu'il pourrait faire au plus entre 35 et 40°C n'importe quel jour de juin, au-dessus de 40°C de la toute fin juin à la mi-août, et jusqu'à 37/38°C tout début septembre, et pourquoi pas 30°C au tout début d'octobre. Au-delà, c'est l'inconnu, l'inenvisagé (par exemple plus de 40°C courant juin ou fin août). Il y a environ 2 à 3°C entre les deux courbes, avec un certain parallélisme. Evidemment, les courbes sont grossièrement esquissées (pas facile à dessiner), mais à ce stade il faut être indulgent.
  13. 1°C de différence sur le graphique reste relativement petit.
  14. Nuage de points mis à jour ci-dessous, la vague de chaleur de septembre 2023 figurant en bonne place, avec un point quasi-confondu avec le 9/9/1911 (35.5°C vs 35.6°C) donc masqué :
  15. C'est la durée de l'épisode qui compte. Mieux vaut un bon coup de chalumeau que 10 jours de forte chaleur. La plus grande durée de forte chaleur ininterrompue date du début de l'été 1976 : 15 jours non stop, avec des mini entre 20 et 24°C et des maxi entre 33 et 36°C, comme maintenant, mais en plus long... Les intérieurs étaient tellement chauds qu'une des solutions pour rafraichir était d'arroser les murs...
  16. Trois jours consécutifs avec Tx 35°C à Paris en septembre (en valeur arrondie), une première depuis au moins 1873.
  17. Et que dire du ton de cette brève (coupure de journal - septembre 1895) : On croirait lire les propos d'un ICiste https://www.meteo-paris.com/actualites/retour-sur-la-vague-de-chaleur-de-septembre-1895
  18. Rien que pour le français et le parallélisme des lignes, c'est beau !
  19. Le problème c'est la densité urbaine. A la campagne l'épisode actuel se supporte plutôt bien. Je vous conseille de déménager en banlieue assez éloignée et de vivre en étage bas, c'est ce que j'ai fait il y a deux ans et je sens bien la différence ! Toujours pas plus de 24°C chez moi en laissant ouvert toute la nuit (à partir de 23h) et en fermant le jour bien sûr.
  20. Idem à Antony, avec quelques °C de moins dans l'appart', situé au 1er étage
  21. Voile plus dense qu'hier matin, ombres seulement légères.
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