Swiftie62

Je connais suffisamment la maison (à mon plus grand regret) pour répondre à ton interrogation sans doute. La situation a dû être monitorée et la carte produite en rush (cf le titre) surtout si ça a été produit un vendredi, en reprenant une autre source, puis l'"expert météo" (je ne citerai pas son nom pour des raisons évidentes mais il se reconnaîtra si il lit ce post) est intervenu pour ajouter les pictogrammes pour faire style, alors qu'il ne connaît pas la différence entre un cyclone et une tornade. Il n'y a aucun vrai expert météo qui travaille dans cette entreprise depuis fin 2019, personne n'ayant de diplôme ou d'autonomie suffisante pour prévoir le temps par lui-même sans reprendre des informations de média ou d'autres entreprises de météorologie.

Il suffit d'interpréter un peu leurs posts style "selon les derniers scénarios mis à notre disposition" pour comprendre quelles sont leurs méthodes : * import data GFS du run du matin (quand ce n'est pas CFS Daily, croyez-moi, ils l'utilisent des fois) * un traitement automatique codé par un stagiaire complètement à la ramasse * on demande à l'infographiste de "zoner" ces données sur une jolie carte quand on en a envie pour faire genre que c'est expertisé * et voilà on a plus qu'à vendre ça ^^ Malheureusement cette météo "du pauvre" produite sans aucune compétence/expertise météorologique est largement disponible, et une partie du public non négligeable les prend au sérieux, ne vous faites pas de mal à lire leurs productions, effacez les de vos réseaux et laissez les dans leur délire.

2 dernières manches qui m'auront coûté cher, mais au final sans regret car je me serais retrouvé de toute façon dans l'incapacité de continuer à participer et à défendre ma première place, je dois quitter mon logement pour m'isoler, merci Covid ^^

-1.9°C / 6.1°C Cette manche était compliquée, mais assez différente de la précédente dans le sens où les modèles ne semblaient pas tant en décalage que mercredi, avec 2 scénarii envisageables (ARO vs ARP basiquement). 2 questions que je me suis posé : -> quelle sera l'influence du petit flux de SW ? Pourra-t-il inhiber le développement du brouillard et faire baisser la Tn ? -> est-ce que le brouillard se développera suffisamment pour empêcher sa dissipation demain ? L'arrivée précoce du brouillard ce soir rend plausible la théorie du brouillard tenace, mais je suis resté prudent face à la non-stabilité des modèles et suis resté sur un scénario de dissipation à la mi-journée à la ARO12. La seule chose dont je sois certain c'est que une répétition du scénario de la dernière manche (brouillard surestimé d'où Tn très basse - Tx très élevée) me paraît très peu probable, et que si il fallait tenter quelque chose, il fallait tenter le scénario de brouillard dense : Tn élevée - Tx basse, ce que je n'ai pas fait pour des raisons évidentes, d'autant plus qu'il n'y avait pas de moyen de trancher sur le calage des modèles (Arome semble sous-estimer le brouillard mais les émagrammes sont proches de la situation observée ce qui m'a intrigué)

Merci à tous pour vos retours 😉 Je suis impressionné par l'écart que cette manche a créé ... Ca pourrait me tenter de juste taper la médiane à toutes les manches restantes, mais bon, ce ne serait pas particulièrement du beau jeu ^^ Même si j'ai beaucoup d'avance, rien n'est joué, je pourrais très bien complètement passer à côté sur une manche à enjeu, ou même devoir louper une manche ou deux faute de disponibilité. La manche à venir ne va pas être simple, je viens juste de feuilleter les sorties de modèle. Je ferai un petit débrief sur mon analyse de la situation ce soir pour ceux qui sont intéressés 😉

J'interviens pour la première fois depuis longtemps sur les forums IC mais cette manche du concours prévi était particulièrement intéressante et je vais faire un retour rapide dessus. La problématique de cette manche était clairement la gestion du brouillard et de la nébulosité basse. La dispersion des modèles était très importante, et ils étaient relativement peu calés, et choisir le bon scénario serait compliqué. Il s'est avéré que j'ai dû passer en "pilotage manuel" pour faire cette prévision, et qu'elle m'a réussi (avec un peu de chance) car je passe seulement à 0,2°C de la bonne Tx. Un élément qui m'a interpellé en regardant la situation à l'analyse est l'écart en température maximale lié à la simulation d'un brouillard trop épais et trop tenace, notamment sur Arome. Les modèles proposaient donc une inversion trop marquée, ce qui allait sûrement snowball ensuite dans la prévision pour ce mercredi en facilitant la formation d'une nouvelle épaisse couche de brouillard dans la simulation, sans déblocage ou apport extérieur notable pour combler ce décalage. Sans ce léger écoulement catabatique qu'évoquait Michaël Kreitz ce matin, la formation et le développement du brouillard aurait également été accentuée, et la Tn plus élevée. Au final, j'ai dû estimer quelle serait la Tx en abaissant suffisamment par rapport à la persistance compte tendu du maintien plus tardif de la couche de brouillard par rapport à ce mardi, en restant bien éloigné des modèles qui accentuaient trop l'inversion. Même aujourd'hui, sur les runs les plus récents, le décalage persiste (cf émagramme simulé Arome12Z)

On touche le fond si le terme technique de "mésocyclone" est transcris dans les média par "petit cyclone" ou "mini-cyclone". J'aimerais savoir si c'est le journaliste qui a voulu traduire un article spécialisé en terme grand public et s'est trompé ou si c'est le "responsable météo" cité dans l'article qui a sorti cette ânerie, vu le niveau des services météo de BFM, ça ne me surprendrait même pas ...

Une manche très intéressante concernant la Tn ... J'ai pris un pari au vu de la nébulosité basse bien plus forte que modélisée et un recalage généralisé à la hausse des modèles. Je pense que cette nébulosité va suffisamment limiter le rayonnement pour venir embêter la mise en place des brises nocturnes ou en tout cas la retarder suffisamment pour que la minimale ne plonge pas aux niveaux modélisés par Arome et CEP entre autres. La minimale d'Arpège me semble bien trop élevée tout de même, je me suis positionné quelque part entre les deux. Espérons que cela fonctionne, je pourrais éventuellement m'installer sur le podium 😛

Dans mon cas, c'est la Tn sur laquelle je me suis planté (1,3 points) mais je m'en sors extrêmement bien en Tx avec seulement 0,5 points. Et encore, je l'avais diminué à la dernière minute (j'étais à 21,4°C). J'ai misé sur la sous-estimation systématique des Tx en cas de situations à pied convectif à ciel variable et dans les secteurs chauds. Je craignais de m'être planté en voyant la distribution des Tx très basse, mais mon analyse était la bonne. L'occurrence et les RR me vont de même plutôt bien, même si je ne dirais pas non à un petit millimètre de plus pour vraiment encore mieux me positionner en haut du classement sur cette première manche. Pour une fois que je réussis une première manche d'un concours prévi ^^

Si cette manche pouvait être annulée ça m'arrangerait, je n'ai tout simplement pas de temps pour le concours en ce début de semaine et j'ai dû renoncer à participer ^^

Non cela ne vient pas de MétéoGroup, mais d'un adolescent passionné qui n'a aucune réelle connaissance en météorologie dynamique ou en climatologie. Donc forcément très influençable aux différentes théories complètement fumeuses qui pullulent sur le Web et qui donc prennent beaucoup de place, plus que la science elle-même malheureusement. Le relais "Le Météo Groupe" semble être un de ces nombreux groupes "climato-réalistes" (🙃) prêt à utiliser le premier élément à leur portée pour justifier leurs opinions ... tout en rejetant ce qui les contredit.

Ne vous plaignez pas : j'ai misé sur un maintien d'un petit flux de SE et un rayonnement nettement moins accentué que simulé, résultat je me prends plus de 3 points de Tn et suis désormais hors compétition pour quoi que ce soit. A part la cuillère de bois

Chez MF, l'emploi des contractuels est très rare. Je ne compterais pas trop dessus à moins que le gouvernement remette l'accent sur la réduction du nombre de fonctionnaires d'Etat. A noter que ce serait uniquement au niveau technicien et non ingénieur. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est que très peu le cas si tu vises la prévision, ce que je crois comprendre. Pour les entreprises privées, il est bien plus rentable et intéressant de prendre un passionné ne disposant d'aucun diplôme (ou d'un diplôme bien plus commun tel qu'une licence en géographie ou en environnement) et de le former (ou pas) sur le tas. Cela dépend certes largement de la politique de l'entreprise (toutes sont très différentes, on ne peut pas comparer MétéoGroup à Agate), mais je sais que certaines refusent catégoriquement des diplômés de l'ENM (MétéoConsult notamment), et que pour d'autres, il ne faut mieux pas les intégrer en venant de l'ENM, étant données qu'elles mettent largement en avant les coûts et temps de production au grand détriment de l'éthique la qualité. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Avec le recul, j'en viendrai à déconseiller formellement la filière civile pour les passionnés qui visent essentiellement la prévision. La filière civile est beaucoup plus adaptée pour les profils intéressés par les applications de la météorologie pour les intérêts des grandes entreprises (via notamment les méthodes statistiques telles que les Big Data). Pour s'orienter vers la recherche, il faut s'orienter vers le CNRM (branche mi-MF mi-CNRS). Il est préférable également d'être fonctionnaire dans ce cas là. Les offres de recherches en dehors sont souvent orientés sur des domaines connexes à la météorologie. Difficile de comparer la situation de Joël Collado (diplômé en 1969, alors que MF telle qu'on la connaît, n'existait même pas) et la nôtre. Il a été diplômé en étant militaire il me semble.

Après une manche 2 mitigée pour moi, je prends un peu plus de risques pour cette 3ème manche, étant plus confiant dans mon scénario. 7,6°C / 15,3°C / 1,6 mm / NON A l'analyse, j'ai l'impression que le front qui concernera le Sud-Ouest ce soir est plus faible qu'anticipé par nombre de modèles. Je retrouve ces problèmes d'analyse des modèles dans la non-stabilité de ceux-ci d'un run à l'autre et de la diversité de scénarii proposés en quantités. J'ai donc baissé fortement les précipitations simulées sur les runs 12Z. Tn : Je compte sur le petit flux de SW et un ciel qui devrait rester bien dégagé pour faire bien baisser la température jusqu'à l'arrivée du front. J'espère que les bancs d'As à l'avant du front ne viennent pas ruiner le rayonnement. Tx : Le ciel devrait bien se dégager à la mi-journée, la maximale sera donc "classiquement" plus d'un degré au-dessus des simulations. A noter que, contrairement à beaucoup de participants du concours, je ne dispose plus des Adaptations Statistiques ou d'un quelconque algorithme neutralisant les biais systématiques. Je fais cette élimination statistique par moi-même. Au vu de la distribution des prévisions, j'ai l'impression que les AS corroborent mon analyse pour la Tx mais vont dans l'inverse de mon sens en Tn, et je ne suis pas surpris au vu des valeurs des prédicteurs. J'espère que mon analyse fera la différence sur cette ronde et me fera nettement remonter au classement. Sinon, j'aurai l'air bien bête à effectuer ce travail et de me tromper au final

Bonsoir ! Tu remontes un post d'un temps tellement ancien pour moi que ça me donne de la nostalgie Tous les élèves non-militaires de l'ENM sont pris sur les mêmes concours. Il y en a juste deux à disposition : * Concours externe : concours en sortie de classe préparatoire dans la banque TPE-EIVP (si ça n'a pas bougé depuis 2014). * Concours externe "spécial" : concours niveau master 1 (accessible donc depuis la fac). En fonction de ton choix à l'inscription au concours et de ton classement final (la filière fonctionnaire est évidemment plus demandée) tu serais sois pris en élève "fonctionnaire", ou élève "civil", ou non reçu. Les "civils" vivent comme dans la plupart des autres écoles d'ingénieur : ils paient des frais à l'ENM pour faire leurs études en météorologie et à la sortie ils doivent trouver un travail (en dehors de MF) Les "fonctionnaires" entrent à l'ENM en étant signés d'emblée par MF : ils sont déjà employés de l'Etat et donc payés pendant leurs études. C'est eux qui travaillent à MF ensuite.