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Meteorologist Office

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  1. Je me disais exactement la même chose aussi C'est vrai que contrairement aux autres climats " désertiques" recevant bien évidemment très peu de précipitations, le climat de cette ville est particulièrement froid car située en pleine montagne: l'air froid se bloque et persiste et il n'y a pas réellement de facteurs " dynamique" externes qui entrent en jeux pour varier plus le climat de cette zone! Avec un temps aussi froid, ce n'est finalement pas surprenant d'avoir " aussi peu de précipitations" puisque l'air froid contient beaucoup moins de vapeur d'eau que l'air chaud et par conséquent à partir d'une température particulièrement basse, les précipitations se font beaucoup plus rare voire inexistante. D'ailleurs c'est connu que le plus grand désert du monde c'est l'Antarctique
  2. Pour ma part je ne me considère pas comme un spécialiste dans le domaine même si j'ai pris l'habitude à mieux cerner les subtilités en faisant régulièrement des prévisions convectives Oui je m'en doute que la chaleur est suffisante mais tu sais parfois le potentiel du conflit de masse d'air est plus important que la chaleur en elle-même. Il ne faut pas nécessairement qu'il fasse 35°C pour que des tornades se développent. Une atmosphère bien humide en basse couche avec 26-28°C qui entre en collision avec de l'air beaucoup plus froid, c'est très susceptible de provoquer des orages violents avec des phénomènes " tornadiques" pourquoi pas à condition que l'ensemble des autres paramètres soient aussi réunis de leur côté
  3. Il faudrait peut être regarder le Jet non? C'est fondamental pour localiser les zones de convergences/divergences. Entrée droite/ Sortie gauche! Mais je suis bien d'accord avec toi qu'il est bien humain d'avoir la puce à l'oreille avec une telle carte Néanmoins, ça ne veut pas dire que des orages violents " et encore moins des tornades" se produiront le long de ce vaste axe de conflits de masses d'airs Et il y a bien évidemment une multitude d'autres paramètres à regarder pour évoquer l'éventualité de " tornades"
  4. L'air froid devrait commencer à débouler durant les toutes prochaines heures sur la France. Disons que ce n'est que la transition après un Weekend où les températures remonteront un peu. En effet en début de semaine prochaine, le pic de cette vague de froid sera atteint avec la mise en place de ce fameux " Moscou-Paris" avec la constitution d'un puissant anticyclone au Nord et de dépressions plus au sud et ce sont ces dernières qui " aspireront " l'air glacial présente plus au Nord accompagnant cet anticyclone avec une bise assez sensible des régions centrales au région du Grand Est. L'échéance est encore très lointaine mais le risque de neige est à surveiller en seconde partie de semaine prochaine avec des conflits de masses d'airs se produisant des régions centrales au Grand Est
  5. C'est finalement un classique vu l'allure des précipitations hivernales? Merci @mottoth pour cette nouvelle fiche " hors série" mais au vu des précipitations particulièrement faibles (pour cette zone géographique enclavée dans les montagnes à l'abris de toute surface d'eau conséquente pouvant influencer la synoptique du temps) la neige se fait vraiment rare l'hiver mais est-ce que les paysages sont quand même enneigés en hiver, c'est la question que je me pose? Car si généralement les paysages sont enneigés, par effet " d'albédo" ça peut considérablement jouer sur le climat Et j'imagine que les étés sont si frais vu l'altitude de la ville particulièrement élevé.
  6. J'interviens un peu tard sur ce topic mais j'ai bien l'impression qu'on retrouve à peu près le même type de configuration pour la ville de Chicago que tu avais soigneusement présenté avec un îlot de chaleur très marqué. L'humidité très importante à NYC en période estivale avec notamment la proximité de l'Océan, doit jouer le rôle de tampon en rendant davantage l'atmosphère moite mais aussi en tempérant très légèrement l'atmosphère. Quand à Chicago malgré que la proximité des lacs, apporte une certaine humidité, et qu'il y ait de violents orages, la chaleur y est probablement davantage sèche et par conséquent amplifiée par urbanisme localement très vieux et très dense dans certains quartiers et combinés en plus à une température très élevée en moyenne l'été: l'îlot de chaleur est donc très probablement encore amplifié par rapport à NYC.
  7. Un hiver sans neige à NYC, c'est vrai que ce n'est jamais arrivé puisque à un moment où un autre l'air maritime polaire concerne forcément l'Est américain de manière plus ou moins intense lors de certaines années: c'est absolument mécanique. L'Océan ne tempère que très peu le climat ( puisque la circulation ne se fait pas dans ce sens). De plus la moyenne de chutes de neiges annuelle à NYC est d'environ 60 cm: cette moyenne varie fortement en fonction des années. Après pour les hivers enneigés, c'est clair qu'il faut soit se diriger plus vers le Québec, soit plus vers le Midwest. Il faut compter en moyenne une fois par an à NYC , je dis bien en moyenne au moins un épisode neigeux conséquent avec des quantités de neiges supérieures ou égales à 15-20 cm et cette neige perdure généralement pendant 4-5 jours au moins.
  8. Ah oui intéressant. Ah oui l'épisode de 1998 c'est exacte 8 à 10 cm de verglas dans les rues et parfois 15 cm dans certaines localités. Quelle catastrophe. Après je ne pensais que les épisodes de verglas étaient si courant que ça même au Québec. 5 jours de Verglas par an c'est tout de même considérable. Ah oui ben la zone orageuse est particulièrement présente au sud du Québec mais chose étonnante Montréal est souvent évitée. Voici une étude intéressante mais je crois que le doc en pdf est en anglais il me semble: http://meteocentre.com/forums/topic/4761-étude-sur-lactivité-orageuse-autour-de-mtl/ Sinon après pour les orages, je ne vais pas entrer dans le détail car ça risque d'être long mais oui des villes selon un axe Windsor à Barrie en passant par Guelph, London, Toronto sont chaque à la merci de violents orages qui dépassent les 30 jours en moyenne avec un maximum pour London avec plus de 36 jours d'orages par an: c'est supérieur à certaines localités du Midwest. Barrie a déjà vu un outbreak tornadique en 2014. De dramatiques inondations à Toronto en 2013 notamment en juillet 2013 après un printemps arrosé lorsque 2 cellules ont fusionné entre-elles et puis la tornade F4-F5 à Windsor montre à quel point ces zones sont dangereuses. D'ailleurs l'axe dont je te parle c'est la tornado alley du Canada. Tornado alley qui est également présente aux confins des Grandes prairies canadiennes mais de manière nettement moins dense ( mais pourtant c'est là-bas qu'on a observé une F5). Et c'est également dans les Grandes prairies qu'il y a la capitale de la grêle : Calgary. Sinon bien évidemment que les orages sont plus violents à proximité des Lacs car c'est une source d'humidité mais les villes doivent tout de même un peu éloignées des Grands Lacs car les masses d'airs se déplacent et donc soit ça ne se développent pas ou soit ça fait des inondations dramatiques comme à Toronto en Juillet 2013. Pour des orages violents il faut d'importantes surfaces terrestres pour que les masses d'airs puissent s'affronter ainsi qu'une source d'humidité à proximité. C'est pour ça que les régions du Midwest notamment la ville de Minneapolis est souvent confrontée à ce type de phénomènes ( Chicago aussi mais dans une moindre mesure car trop près du lac, mais les orages sont tout de même surpuissants là-bas aussi). Tant que j'y suis autant t'évoquer la géographie et les conditions qui rend les orages violents au Canada notamment en Ontario. En été mais en toute époque de l'année ( étant donné que nous sommes dans l'hémisphère nord donc la circulation se fait d'Ouest en Est majoritairement) et donc lorsque le vent passe au dessus du lac Huron situé à l'Ouest de London, il va former des fronts froids lorsque ces masses d'airs humides vont avancer vers la surface terrestre nettement plus chaude et il y aura donc une zone de convergence sensible qui se forme sur cet axe de l'Ontario que je t'ai évoqué tout à l'heure et propice aux orages violents: et cette zone de convergence a vraiment tendance à se concentrer sur London et ses alentours puisque au Nord il y a le lac Ontario qui doit probablement apporter un surplus d'humidité et bloquer cette zone de convergence particulièrement active sur une zone encore plus restreinte. D'où le nombre de jours d'orages particulièrement élevées à London notamment mais à ses environs aussi: Environnement Canada parlait même de 40 jours d'orages par an si c'est le cas c'est à dire qu'il faut descendre dans le Kansas aux USA pour retrouver une climatologie orageuse plus fréquente. De plus les températures sont élevées à London. Les vagues de chaleurs pas forcément fréquentes sont pénibles à supporter car elles ont tendance à se bloquer (car bloquées elles même entre les différents lacs). J'ignore combien de jours d'orages violents la ville de London connaît chaque année mais je dirais au moins 7-8 voire même 10. Le Sud du Québec ça doit être 2 à 3 jours d'orages violents. Et quand je parle d'orages violents, ça peut être très fortes précipitations , micro/macro rafales voire tornades car l'activité électrique intense est tellement commune à London....
  9. C'est vrai qu'elle est encore plus présente au delà de l'iso -6°C mais il y a quand même 2 mois bien enneigé ( avec minimum 20 cm de neige au sol c'est-à-dire que quand tu as les gros blizzards tu es gâté une bonne partie de l'hiver) à Montréal ainsi que sur une grande partie du Nord de l'Ontario comme Ottawa par exemple. J'ai un ami qui vit à Sherbrooke et il a souvent 60 cm de neige dans sa ville au minimum au cœur de l'hiver voire parfois beaucoup plus lors de certains hivers qui sont plus enneigés que d'autres où la quantité dépasse les 1m: c'est hallucinant que des villes aussi grandes que ça ( avec une agglo qui dépasse les 300 000 hbts) peuvent s'en sortir dans un climat pareil car ça ne doit pas être évident pour la population).
  10. Ah oui ben un sacré boulot en tout cas. Oui si on ose dire Montréal est juste un peu plus au Nord Nord Est de la zone de conflits de masses d'airs et par excellence ne subit pas d'épisodes de pluies verglaçantes l'hiver mais par contre moins d'orages l'été. Par contre tu descends dans l'Ontario tu as facilement entre 5 et 10 jours de pluies verglaçantes par an et c'est très pénible. Mais par contre tu vis dans une ville comme London avec 36 jours d'orages par an tu es gâté! J'avoue que je me suis particulièrement intéressé au climat de l'Ontario et il faudrait que j'ouvre un topic à ce sujet
  11. C'est frisquet en effet un peu partout. Ah il y a beaucoup de variations intéressant: je pense que c'est du à cause de la position de certaines villes par rapport aux surfaces d'eau. Mais je sais qu'à Montréal il y a dans les 2m de neige par an en moyenne et à Québec City on tourne autour des 3m de neige par an pratiquement en moyenne. Et au fait c'est toi qui a fait les cartes ou tu les pris quelque part?
  12. Sujet très intéressant sur le quel je me suis beaucoup penché mais je t'avouerais que je me suis beaucoup plus penché sur l'Ontario que quelconque Etat au Canada. Pour ce qui est du Québec il y a bien évidemment plusieurs types de climats. Il y a tout d'abord le climat continental humide qui enveloppe probablement les plus grosses agglomérations avec des hivers froids à très froids et très neigeux et des étés relativement chaud et humide: tu peux inclure, Montréal, Gatineau, Trois Rivières, Sherbrooke, ainsi que Québec City dans une moindre mesure. Il y a des villes où comparé en France les étés ne sont pas très chauds, du genre 24°c en maxima mais c'est suffisamment chaud pour le Canada ( par exemple à Montréal on a plus de 26°C ainsi qu'à Gatineau pour le mois le plus chaud et c'est nettement plus chaud que beaucoup de villes de France qui n'atteignent pas forcément de telles valeurs) et surtout l'amplitude nettement supérieure à 24°C entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud permet de classifier ces villes en tant que climat continental humide bien évidemment avec un apport régulier de précipitations sous forme de neige généralement l'hiver et sous forme d'orages l'été avec surtout un caractère pluvial important bien que certains orages mais dans une moindre mesure et de manière assez rare peuvent dégénérer en tornades et/ou autres phénomènes convectifs importants. Et j'ai également oublié d'ajouter que l'ensoleillement est important notamment à Montréal et Gatineau ( en gros le sud du Québec) avec plus de 2000h par an et oui ça change de la grisaille européenne que beaucoup de villes se coltinent. Montréal est réputée pour être la ville du climat varié mais il y a en réalité peu d'extrême dans cette ville comparé à certaines autres villes canadiennes qui connaissent bien pire. Montréal est une des villes qui par excellence représente au mieux le climat du Canada en terme de variation car elle possède à peu près tous les traits du climat canadien. Les étés sont relativement plaisants à Gatineau et à Montréal avec de belles journées ensoleillées et de beaux orages aussi avec une moyenne annuelle qui tourne autour des 15 à 20 jours d'orages par an pour le Sud du Québec. Les canicules ne sont pas forcément fréquentes mais difficiles à supporter surtout dans une agglomération comme Montréal où les températures sont déjà élevées la nuit ( plus l'effet urbain qui rajoute une couche) et un humidex particulièrement élevée aussi. Montréal est souvent frappé par les orages mais reste souvent en marge de l'activité orageuse la plus forte qui est bien évidemment plus présente soit du côté du Gatineau, mais plutôt dans l'Ontario. Sinon pour l'hiver je pense que je n'ai pas besoin de te faire un résumé aussi détaillé car le climat est bien connu pour ces villes. Par contre je tiens à ajouter que ces dernières années les mois de décembre ont été particulièrement doux à Montréal même si souvent l'hiver s'est bien rattrapée ensuite. Il y a en moyenne au moins 10 jours de dégel par hiver à Montréal. Les hivers sont un crans plus froid à Gatineau et probablement plus neigeux sur l'ensemble de l'hiver vu que l'hiver s'installe un peu avant à Gatineau par contre pour les tempête de neige, du fait de la proximité des hivers Montréal l'emportent nettement ( du fait de la proximité des Rivières et des lacs) avec quasiment chaque hiver au moins à une reprise, les fameux épisodes neigeux qui apportent entre 30 et 40 cm de neige, sans compter les autres épisodes de neige plus classique qui apportent entre 10 et 20 cm de neige eux aussi. Il y a facilement 2 mois par an où le sol est recouvert de neige à Montréal, Gatineau ...de plus de 20 cm. Pour en finir avec le climat continental humide, plus on se dirige vers l'Est du Québec, plus les étés sont en quelque sorte frais et humide avec des journées très pluvieuses qui ne se comptent pas. En effet de l'autre côté un peu plus à l'Est, il y a l'Océan Atlantique Nord et lorsque les fronts froids circulent d'Ouest en Est, ils apportent des épisodes surtout pluvieux et se bloquent à cause de la présence importante d'humidité en provenance de l'Océan. Et donc le rendu des étés un peu plus dans l'Est Québécois n'est pas forcément très agréable avec des précipitations qui atteignent parfois les 150 mm dans certaines villes. La nuance entre Sud, Ouest Québécois et l'Est Québécois pour le climat continental humide est surtout présente sur les étés, meilleurs si j'ose dire à l'Ouest et au Sud ( tout dépend des personnes) et plus maussade plus à l'Est. Pour l'hiver les épisodes neigeux sont encore plus importants et les hivers encore plus longs pour l'Est Québécois de la zone climatique en question. Le climat continental humide est bien évidemment de type DFB ( il n'y a aucun doute là-dessus). Le climat continental humide concerne la région des Grandes Plaines ainsi que la plaine du Saint-Laurent grosso modo. Il y a également le climat subarctique présente sur une large moitié centrale du Québec et jusqu'au 3/4 nord du Québec. Lorsque on a ce type de climat près des côtes, on dit qu'il a une influence maritime. Les hivers sont bien évidemment glaciales, très neigeux et très longs, 5 à 6 mois facilement ( et les étés frais et humide, avec des moyennes qui tournent généralement autour des 20-21°C pour les moyennes les plus élevées) tout comme pour le climat arctique polaire présent sur le dernier quart nord du Québec: là-bas l'hiver est carrément interminable, il dure facilement jusque 7 voire même 8 mois et les étés sont généralement très frais et relativement humide avec des températures qui tournent autour des 15°C pour les moyennes les plus élevées. En hiver les chutes de neiges peuvent être paralysantes mais avec de telles températures qui descendent fréquemment sous les -30°C, théoriquement les chutes de neiges ne sont pas si fréquentes mais se produisent lors de redoux ( entre - 10 et -15°C par exemple) et de manière importante. Il suffit qu'il neige qu'une fois pour que l'hiver soit enneigée dans ces régions vu le froid qu'il fait: ce n'est même plus de la neige mais de la glace. Ce climat polaire adopte une influence plus maritime lorsqu'il se trouve à l'embouchure des côtes avec de températures qui se radoucissent un peu mais restent glaciales et des tempêtes de neiges probablement nettement plus fréquentes. Une partie du Sud Sud Est du Québec qui se trouve sur les côtes atlantiques mais c'est surtout valable pour le Nouveau-Brunswick adopte un climat plus océanique avec des étés frais et généralement humide, et des hivers plus doux et moins extrême: dans ces régions c'est surtout le brouillard qui fait parler de lui où il est présent en moyenne 120 jours par an. Voici une carte qui résume bien le climat du Québec: Le climat ET ( Toundra) veut bien évidemment dire climat polaire de la région arctique.
  13. Pour Chicago j'avoue qu'à première vu ça peut être ambigu mais j'entends par une des villes les moins ventées des USA, qu'il n'y a pas vraiment des dépressions de Méso-échelle qui viennent circuler en apportant un temps très venteux comme ça peut être le cas pour Boston ou encore pour la ville de Denver avec les fameux phénomènes d'Upslope. Par contre l'architecture de la ville provoque de nombreux micro climats qui ne se comptent même pas et rend de nombreux quartiers très venteux ( encore plus venteux lors de certaines journées venteuses) mais à proprement parler et de manière rigoureuse en se référant aux phénomènes météorologiques propre, Chicago n'est pas une ville venteuse.
  14. Oui c'est clair que les maths sont plus que nécessaires en tant qu'ingénieur en météorologie. Je ne sais pas par contre si il y a nécessairement plus de distinctions entre les météorologues américains et français en terme de rigueur mathématiques et applications. En tout cas je sais qu'il n'y a pas vraiment de différence aux USA, en effet un prévisionniste est nécessairement ingénieur alors qu'en France il peut être TSE. Sinon il y a bien évidemment aussi des techniciens aux USA mais c'est plus des types TSI en France ou encore d'autres orientés plutôt dans le domaine de la vente. Après bien évidemment il y aussi des ingénieurs qui ne font que des maths toute la journée, dans le domaine de la programmation. Mais en tout cas un prévisionniste aux USA utilise nécessairement des maths alors qu'en France, tout dépend s'il est ingénieur ou TSE. Mais quoiqu'il en soit que ce soit en France ou dans d'autres pays étrangers ( à priori normaux)... pour les organismes météorologiques nationaux, les météorologues à proprement dit au sens ingénieur-prévisionniste ( puisqu'il n'y a qu'en France qu'il y a des distinctions entre les prévisionnistes, peut être dans d'autres pays aussi mais de manière pas courante non plus) sont confrontés à une rigueur mathématique très soutenue et particulièrement prononcée. Mais simplement , aux USA par exemple il y a beaucoup d'officines privées qui ont ouvert les portes ces dernières décennies et très réputées (qui collaborent avec les organismes nationaux) contrairement en France. The Weaher Channel, Accuweather, Intellicast, Wunderground, Tropicaltidbits.... Par exemple Reed Timmer a été formé par l'université de Norman dans l'Oklahoma ( une des universités les plus réputées et qui a le plus de moyen aux USA en terme d'investissement en ce qui concerne les sciences atmosphériques) et travaille pour Accuweather. Il a dû s'ingurgiter pas mal de maths durant sa formation mais n'en utilise pas forcément aujourd'hui de manière prononcée. Et cela fausse souvent la perception des choses au point qu'on peut souvent penser que les météorologues travaillant à la NOAA n'utilisent pas vraiment de maths alors que c'est exactement le contraire et il faut être d'autre part un génie pour travailler là-bas!
  15. Oui c'est sûr. De toute manière tu as encore un peu de marge si tu fais un cursus universitaire où les choses intéressantes en ce qui concerne la météorologie ne commencent qu'après la licence. Après dans de nombreuses fac, il y a des modules qui se rapprochent voire qui peuvent avoir de très fortes relations avec les sciences atmosphériques et directement applicables ( mais bon ça comme évoque plus haut, avant la licence, c'est un petit plus^^). Il faudra donc te renseigner sur le programme universitaire de ta fac mais tu as encore le temps d'ici là. Moi par exemple ma fac c'est plus embêtant car il n'y a pas vraiment de module très complet en mécanique des fluides et thermodynamique et pourtant c'est fondamental en météorologie et c'est plus que nécessaire d'avoir de bonnes bases dans ces matières avant de s'orienter dans un Master de météorologie
  16. Et j'insiste sur le fait aussi qu'il n'y a pas que la prépa MPSI qui permet de passer les concours à l'ENM ( même si c'est la plus réputée et conseillée), il y aussi PSI, PTSI...
  17. Oui je suis en partie d'accord, j'avais même conseillé cette université auparavant dans mes messages ci-dessus. Par contre je pense que pour la préparation des concours à l'ENM, on est surtout avantagé après la licence, lorsqu'on commence à entrer dans le M1 ( Master 1) orienté en météorologie où souvent 2 disciplines à ce sujet nous attendent intitulées: "Sciences Atmosphériques" : cette dernière est vraiment abstraite avec beaucoup d'équations de dynamique ...bref ça prépare bien aux concours. Et il y a souvent une autre discipline ( ou un autre module) intitulé : "Météorologie" me semble-t-il de part ce que j'ai entendu et là par contre c'est plus concret, ça permet vraiment de se faire une idée du météorologue. Si on se trouve à proximité, ça peut être intéressé de suivre un parcours univesitaire dès la L2 dans cette université mais par contre je ne pense pas que ce sera très avantageux de faire 700 km pour venir étudier dans cette université juste pour avoir des notions en météo dès la L2. En effet, c'est vraiment à partir du Master que les choses commencent à devenir intéressantes et qu'on sera vraiment préparé aux concours à l'ENM à Toulouse 3 Paul Sabatier ( celle que Aigoual 62 vient d'énumérer), ou encore à celle de Paris, Clermont, Toulon. J'avais particulièrement bien entendu parlé du bien de la fac de Paris où des concours blancs étaient organisés sur les matières types en ce qui concerne la météorologie pour mieux nous préparer aux concours de l'ENM. Il y aussi la fac de Clermont très réputée avec son master orienté en physique de l'atmosphère où il y a des partenariats avec le CNRS et même l'étranger. Après bien évidemment que ce soit Paris, Toulon, Toulouse, ou Clermont, toutes les facs de ces villes sont bien pour préparer les concours à l'ENM. En fait la prépa contrairement à la fac, c'est qu'on va voir un très large panel de notions mais pas forcements aussi approfondis qu'en fac où on verra moins de notions. C'est pour ça que le rythme est très soutenu en prépa car il y a énormément de choses à voir en un temps condensé . Et par conséquent, on est un peu mieux préparé en prépa qu'en fac pour passer les concours puisqu'on aura plus de notions générales. Mais il est parfaitement logique qu'avec un Master orienté en plus en météorologie dans un cursus universitaire, on aura nettement l'avantage face à des sorties de prépa qui tentent leurs concours d'ingénieur et le niveau de formation sera également plus court ( 2 ans), contre 3 ans si le concours est obtenu pour des sorties de prépa.
  18. Oui de toute manière tu n'auras rien à y perdre. Cela ne sera que bénéfique si ça n'empiète pas de trop sur ton bac. Après j'ignore dans quel lycée tu es mais si tu souhaites postuler pour une classe prépa, il faudrait au moins essayer d'avoir ton Bac S avec mention ( et au moins 14-15 dans les matières scientifiques: un minimum pour envisager une classe prépa) voire très bien si tu peux. Dans mon lycée, il y avait une grosse sélection puisque seulement 10 à 15% des élèves de Terminale pouvaient aller en prépa ( il y avait en quelque sorte un certain cotas à respecter) et par conséquent beaucoup ayant le Bac S mention bien n'étaient pas pris en prépa ( car il y en avait beaucoup) mais par contre ceux qui avaient mention très bien y allient sans problème. Voilà pourquoi si tu es vraiment intéressé par des classes préparatoires, il va falloir mettre les bouchées doubles et ce dès maintenant en visant au minimum la mention bien au bac. Après pour des études plutôt universitaires, seul le bac est exigé ( mais attention, très bientôt il commencera à y avoir des sélections aussi, bien moindres qu'en prépa bien évidemment) mais après l'expérience montre que les élèves qui partent d'un niveau juste en Terminale ont beaucoup de mal à suivre notamment dans un cursus universitaire abstrait comme les Maths et/ou la Physique. Pour te dire et j'insiste bien sur ce point, privilégie d'abord tes études de cette année mais si tu sens prêt, passe bien évidemment le concours où ça te fera une double expérience et tu sauras quoi remédier par la suite ( si tu ne l'as pas) en parallèle de ta poursuite d'étude.
  19. Tu t'en sors bien même plutôt très bien. Dans ce cas là si tu te sens d'attaque, tu peux tenter de préparer les concours en parallèle si tu ne vises pas non plus la mention très bien au bac^^ Après tu peux toujours faire une poursuite d'études en fac ou Prépa et continuer à passer dès que tu en as la possibilité le concours TSE et après au bout de tes 2 ans de prepa ou ta licence universitaire tu peux commencer à passer les concours d'ingénieurs à MF ou poursuivre à passer les concours de TSE. Pour le TSE tu vas te bouffer beaucoup de maths durant la formation avec probablement un peu de programmation mais ensuite tu n'en auras pas lorsque tu travailleras en tant que TSE.
  20. Oui c'est ça le problème aussi, gare à ne pas trop étouffer ton bac qui t'ouvrira à toutes les portes en parallèle. Si tu es vraiment intéressé de passer le concours de TSE, et quand tu as des résultats pas trop mauvais et que tu penses qu'il ne serait pas nécessaire de fournir un travail très très important en amont, je te conseillerai de faire les 2, quitte à te priver d'une mention éventuellement mais sinon le bac c'est vraiment la priorité car sans ça tu n'as rien. Et après le bac ça ne t'empêche à prendre une année sabbatique où tu ne pourras te consacrer que au concours: je pense que c'est une des meilleures options envisageables. Mais ne connaissant pas trop ton niveau scolaire et où t'en est, il me paraît difficile de t'aiguiller davantage.
  21. Oui c'est clair ça joue énormément. Parfois d'autres rythmes peuvent mieux correspondre à certains comme les cycles universitaires que plutôt préparatoires qui sont plutôt dans la continuité du lycée mais en nettement plus soutenu. Par contre je te mets en garde et ça c'est mon prof de maths qui m'a bien mis en garde à ce sujet, toujours bien réfléchir avant de se lancer dans des études de physique avec un niveau de maths juste car la physique c'est bondé de maths et souvent avec des formules bien plus complexes qu'on a même pas vu en maths. Et il y a un espèce de double raisonnement en physique c'est qu'on part d'une situation concrète pour la modéliser de manière plus abstraite, c'est exactement le travail des météorologues et des modèles météorologiques. La Physique au fur et à mesure que l'on grimpe dans les études devient plus complexe que les maths et malheureusement souvent les gens l'ignorent et se retrouvent piégées et ce n'est pas forcément à la première année de licence mais souvent 1 ou 2 ans après: il n'y a rien de pire en fait. J'ajoute aussi que ça dépend beaucoup des personnes....
  22. Oui c'est sûr qui tente rien n'a rien. Donc si tu en as l'occasion je te conseille vivement de tenter le concours. En revanche, il est très important que tu tentes le concours de TSE non pas que dans l'objectif de passer Ingénieur plus tard mais surtout avant tout parce que tu aimes ça. Tu ne sais pas ce que tu réserves l'avenir. Comme évoqué dans mes précédents messages, ce n'est pas forcément accessible à tout le monde le concours d'ingénieur surtout, supposons que tu réussisses le concours de technicien ( que j'espère bien entendu), après tant d'années se replonger dans des concours et formations ce n'est pas forcément évident. Et n'oublie pas non plus qu'il faut beaucoup aimer les maths si tu veux faire Ingénieur, alors que disons en tant que TSE, tu peux te permettre de partir du principe que tu n'auras besoin des maths que durant la préparation du concours ainsi que durant la formation mais pas en tant qu'ingénieur. C'est clair que pour être ingénieur, le top c'est soit de passer par classe prépa soit par des études universitaires où on a un angle plus large des sciences dans leurs globalités même si c'est possible de le devenir aussi en interne mais à mon sens ce n'est pas forcément la solution la plus adéquate et ce n'est valable que pour une très faible portion de personnes. La plupart des techniciens se sentant bien dans leurs domaines une fois passé le concours.
  23. J'ajoute également quelque chose de supplémentaire sur ce topic. Pour ceux qui poursuivent des études universitaires, notamment en filière de Sciences Physiques, Maths... je ne sais pas si c'est valable dans toutes les facs de France mais c'est souvent le cas, vous pouvez vous inscrire dans une option " préparation aux concours" vous verrez des Maths et de la Physique de type concours à un niveau particulièrement élevé. C'est particulièrement utile pour les concours d'entrées à l'ENM. Après m'être également renseigné davantage, il est également possible à priori de passer n'importe quel diplôme que ce soit technicien supérieur ou ingénieur des travaux lorsque le niveau requis est là c'est à dire respectivement un bac STI2D et un bac S ( TSI et TSE pour les variété des techniciens supérieurs) et licence en sciences physiques ou Maths, ou prépa Scientifique (pour l'ingénieur des travaux). Bien évidemment, 90% des personnes passant le concours après la licence, le passeront pour devenir Ingénieur et non pas technicien supérieur. Par contre pour des sorties de prépa scientifique, davantage de personne passeront le concours pour devenir technicien supérieur même si une très forte majorité le passera ou du moins le tentera pour devenir ingénieur. Et ça joue sur les taux d’admissibilités puisqu'il y a de nombreux profils qui sont nettement plus favoris que d'autres! Ps: Technicien supérieur TSI est ciblé sur l'instrumentation, c'est-à-dire, que ce dernier se charge de transmettre les données des stations locales aux prévisionnistes qui va ensuite les analyser. Et technicien supérieur TSE est ciblé dans l'exploitation des données correspondant donc au niveau prévisionniste de technicien supérieur. Et donc ce dernier exploite les données transmises par le TSI et les interprète combiné bien évidemment à d'autres données pour en faire une synthèse dans le but d'élaborer un bulletin météorologique.
  24. Après m'être renseigné davantage en fait il est même possible de passer du technicien supérieur à l'ingénieur en passant par des concours internes ( et ensuite par une nouvelle formation si on réussit à avoir le concours) mais à condition d'avoir 7 ans d'expérience dans le domaine.
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