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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. En effet, l'unité climatique (s'il y en a une) c'est celle en bas à droite bien rouge 😉 Mais ça fait quand même sens car même au sein de la France non méditerranéenne, il y a de grosses disparités d'insolation. Par exemple, en 2019, Grenoble-Saint-Geoirs fait 2339h : c'est , en gros, 600h de moins que Montpellier, mais aussi 800h de plus que Rouen...
  2. Sur ce point précis, je pense que c'est à nuancer un petit peu... D'abord ce n'est pas uniforme de Grenoble à Annecy Chambéry doit être un peu en dessous de Grenoble et Annecy car les grisailles anticycloniques automnales/hivernales y sont plus fréquentes et plus tenaces (je l'ai constaté à plusieurs reprises en décembre, en faisant le trajet entre Grenoble et Annecy) D'ailleurs, au cumul 2019, il y a 300h d'écart entre Chambéry et Saint-Geoirs, certes la station du Bourget du lac est mal située, mais cela suffit-il à expliquer entièrement un tel écart ? D'autre part, la moyenne de Saint-Geoirs sur 2010-2019 est de 2180h... Peut-être que la décennie 2010-2019 a été plus ensoleillée que 1981-2010... Mais on nous dit que ce n'est pas le cas, que cela vient du passage de l'héliographe au pyranomètre. Si c'est le cas, j'imagine que MF est passée au pyranomètre car elle estimait qu'il mesurait des valeurs plus proches de la réalité. Donc, dans ce cas, il faut prendre comme "normale" la moyenne de 2010-2019... 😉
  3. Selon cette carte, une limite à 1950h permettrait d'avoir 2 zones homogènes, de superficies comparables :
  4. L'idée, c'est donc de séparer la France en 2 parties "Nord et Sud"... Si "sud" ça veut dire "zone de climat méditerranéen" et "nord", tout le reste de la France, voir le lien donné par @Ced30 Par contre, si "sud" cela veut dire là où il y a du soleil et "nord" là où il y en a moins, il n' y a pas de réponse simple. D'abord, quelle limite fixe-t-on entre "moins" et "plus" de soleil ? Si c'est 2500h annuelles en moyenne, ça revient, en gros, à la limite entre "zone de climat méditerranéen" et reste de la France (en gros car Montélimar et Perpignan n'atteignent pas tout à fait cette limite sur 1981-2010, sans parler de Carcassonne qui en est assez loin...) 2000h me paraît une limite assez intéressante, car suffisamment restrictive, mais pas trop non plus pour avoir 2 divisions de la France pas trop disproportionnées. Par contre, si on prend cette limite, on n'a pas 2 zones homogènes... Car , hors zone méditerranéenne, ce n'est pas parce que l'on est plus au sud qu'il y a nécessairement plus de soleil : exemple typique, La Rochelle dépasse sensiblement 2000h, mais Biarritz est assez sensiblement en-dessous... On aurait alors une zone qui réunirait , outre bien sûr la zone de climat méditerranéen : les Charentes, une bonne partie du Sud-Ouest, tout le sud du Massif Central, et une bonne partie du Centre-Est.
  5. Tout à fait. Hors zone méditerranéenne, il faut beaucoup se méfier de l'impression laissée par la végétation naturelle... Car cette végétation est fonction certes du climat , mais aussi de la nature du sol : typiquement, un sol calcaire aura tendance à accueillir une végétation plus xérophile, sans que cela témoigne nécessairement d'un climat plus sec, ni, encore moins, plus ensoleillé... Quand on compare Saint-Geoirs (isère) et Gourdon (Lot), il est évident que la petite région de la Bièvre (où se trouve Saint-Geoirs) n'a vraiment rien de "méridional" dans son aspect, probablement beaucoup moins que les causse lotois. Pourtant la comparaison des données des 2 stations montre que les précipitations et températures moyennes sont très proches, quant à l'ensoleillement moyen, il est meilleur à Saint-Geoirs qu'à Gourdon ...
  6. Il faut se méfier pour Grenoble de ne pas tomber sur Saint-Geoirs, station située à 40km de la ville Niveau insolation ça ne change pas grand-chose je pense, mais les températures de Saint-Geoirs sont clairement inférieures (en toutes saisons) à celles de la "cuvette" grenobloise. Oui, tu as mis le doigt sur le truc. Bien que beaux et chauds dans l'ensemble, les étés des AN peuvent être, selon les années, un peu plus "en dents de scie" que les étés des AS.
  7. Alors quels sont ces écarts précisément ? 5% ou 10% ? Car mon post (qui ne se réduit pas à une phrase sortie de son contexte) montre , par un raisonnement construit, que les conclusions ne peuvent être les mêmes dans les 2 cas... Je m'efforce de mener un raisonnement construit à partir des données que l'on me fournit ("de 5 à 10%") et des valeurs mesurées entre 1973 et 2019 (données disponibles pour la station à laquelle je me suis intéressée)
  8. 2019 Station MF de Grenoble - Le Versoud nbre de jours avec Tx > 25° : 108 nbre de jours avec Tx > 30° : 51 Station MF d'Embrun nbre de jours avec Tx > 25° : 97 nbre de jours avec Tx > 30° : 44 PS : on considère généralement que Le Versoud représente mal Grenoble en été car ... moins chaud ... 😉
  9. Ça, c'est valable pour la moitié est de la France. Mais ça ne marche pas pour la moitié ouest. Pour la moitié ouest , c'est la ligne de partage des eaux Méditerranée/ Atlantique qui est déterminante sur le climat. Ainsi des stations de langue d'oc du sud-ouest peuvent même être encore moins ensoleillées que des stations de franco-provençal du Centre-Est... Je ne sais pas si tu viens souvent à Grenoble en été... 😉 La différence d'insolation et de température entre les stations que tu cites et Grenoble est beaucoup plus nette à la "mauvaise saison"
  10. Il est possible que cette décennie 2010-2019 soit plus ensoleillée que les autres "par hasard" , avant un retour ensuite à des décennies moins ensoleillées Par contre, je suis sceptique sur l'importance donnée à ces changements de matériel, je ne le cache pas. On nous dit que le passage de l'héliographe au pyranomètre induit une augmentation "artificielle" de l'insolation "entre 5 et 10%" Pour moi , la vraie valeur est certainement beaucoup plus proche de 5% (voire moins) que de 10%. Saint-Geoirs est passé de 2066h (1981-2010) à 2180h (2010-2019) Supposons que le gain artificiel soit de 10% , ça veut dire que la moyenne 2010-2019 mesurée avec l'ancien matériel aurait été de 1981h Donc que la décennie 2010-2019 aurait en réalité été (sensiblement ) moins ensoleillée que la période 1981-2010... Franchement , pour vivre depuis de très nombreuses années à Grenoble, ce n'est pas du tout l'impression qu'a laissé cette décennie... ! Par ailleurs, dans cette décennie, même avec le pyranomètre, quelques mois isolés ont quand même réussi à battre des records de faible insolation mensuelle, avec des valeurs mesurées particulièrement faibles (juillet 2014, décembre 2017, février 2018) Supposons que le gain artificiel soit de 5% 2180 : 105 * 100 = 2076h. La décennie 2010-2019 aurait donc été à peine plus ensoleillée que 1981-2010. admettons, pourquoi pas... Mais ça veut dire qu'on a quand même qu'on a 4 années supérieures à 2200h (2300 baissé de 5%) en 10 ans dont 3 sur les 5 dernières années... Série jamais mesurée sur 1981-2010...
  11. Nous ne sommes que début janvier. D'ici la fin février, voire mi-mars, le général Hiver a encore le temps d'être retrouvé (ce ne sera probablement pas à un hiver "à la 1985" , mais ça, ça n'existe plus de toute façon, c'est de l'histoire ancienne) Si mi-mars on ne l'a pas retrouvé, il faudra peut-être se contenter de l'adjudant "printemps pourri" (qui ne compense pas pour les skieurs, on est d'accord) Pour l'instant, c'est plutôt la durée de l'anomalie qui est inquiétante : dans le Centre-Est, depuis janvier 2019 , un seul mois a été légèrement déficitaire en température et insolation... ( le mois de novembre)
  12. Sur le même sujet : https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/10/03/grenoble-a-(enfin)-une-station-meteo
  13. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, petit article avant-hier dans le Dauphiné : https://www.ledauphine.com/encadres/2020/01/05/la-question Cet article annonce la création d'un station sur la presqu'île (mais sans mesure de l'insolation, j'imagine...) Il dit aussi que les 40° ont été probablement dépassés à Grenoble cet été... 😉 (tout à fait probable objectivement, puisque la station IC de SMH est montée jusqu'à 39,2...)
  14. Ça, c'est 100% vrai, je suis 100% d'accord avec toi. Novembre n'est pas le point fort de Grenoble, on est d'accord 😉 Par contre... Soit le coin de Saint-Geoirs jouit d'un micro-climat particulièrement ensoleillé, soit cette décennie 2010-2019 a été particulièrement favorisée, car alors que penser dans cette station, de la moyenne de 2170h (et non 2000) sur 2010-2019, sans parler, par exemple, des 2339h de 2019, 2315h de 2015 ou des 2374h de 2011 ?
  15. J'espère pour eux qu'ils incluent La Rochelle dans "le sud" car, pour le coup, La Rochelle est (sensiblement) plus ensoleillée que Bordeaux en moyenne sur l'année 😉 Mais il y a là un aspect culturel qui entre en ligne de compte, entre la langue d'oc des Béarnais et la langue d'oïl des Charentais Or ce n'est pas parce qu'on parle "pointu" dans une ville , qu'elle ne peut pas être bien ensoleillée.. (Grenoble et la Rochelle sont de bons contre-exemples...)
  16. Puisqu'on parle de RC et de son impact estival... Lors de la fameuse canicule de fin juin 2019, une ville comme Nîmes a connu un pic à 45° le 28 juin, et sinon, une série de tx entre 37 et 40° Lors de cette même canicule , la cuvette grenobloise a connu une série de tx entre 35 et 38°. Je n'étais pas à Nîmes lors de cette canicule, mais, journée du 28 juin mise à part, je doute qu'au niveau "ressenti", il y ait eu une grosse différence entre les 2... (d'autant plus que les humidex de la cuvette grenobloise étaient épouvantables...)
  17. Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Le RC touche bien sûr le pourtour méditerranéen, et il le touche même encore davantage que le reste de la France (voir dans un autre topic le graphique de températures annuelles avec des barres verticales "bleues" et "rouges" par année, où pour les villes du pourtour méditerranéen, le "bleu" a, depuis 1988, disparu encore plus et encore plus vite que dans le reste de la France...) Mais le RC induit dans , dans une petite moitié sud de la France non-méditerranéenne, des étés de plus en plus régulièrement (très)chauds et (très)bien ensoleillés, à l'image de ce qui a toujours existé dans la zone de climat méditerranéen. La différence est donc moins perceptible à cette saison. Et d'ailleurs, même sur 1981-2010, c'est déjà le cas : - en décembre, l'insolation de Grenoble Saint-Geoirs est en moyenne 52% de celle de Montpellier Fréjorgues - en juillet et août l'insolation de Grenoble Saint-Geoirs est en moyenne 85% de celle de Montpellier Fréjorgues On voit bien que l'été, la différence est beaucoup moins perceptible...
  18. C'est un assez bon critère, à condition bien sûr de faire abstraction de l'altitude. Je pense notamment à des zones du sud du Massif Central (Aveyron, Lozère), qui ne sont pas forcément en rouge sur la carte, mais qui, en terme d'insolation et de régime de précipitations, appartiennent clairement à "la France du Sud" C'est évident. Sauf en été , où un bon tiers sud (voire une petite moitié sud) parvient à réaliser des insolations et températures qui n'ont souvent pas grand-chose à envier à celles du pourtour méditerranéen. C'est d'ailleurs de plus en plus vrai avec le RC...
  19. Le ciel légèrement ennuagé ce matin s'est parfaitement dégagé très belle journée sur la cuvette ☺️
  20. Sorti de la zone méditerranéenne, d'une manière générale, la distinction "nord-sud" a beaucoup moins d'impact que ce que l'on pense , en matière d'insolation (et aussi de températures) Bien des stations du Centre-est, par exemple, ont une insolation annuelle moyenne supérieure à celles de bien des stations du Sud-Ouest, pourtant situées à une latitude bien inférieure... Sur l'année, Lyon est par exemple plus ensoleillée que Biarritz. Ses températures moyennes sont plus basses, notamment en hiver, mais ce n'est pas la latitude qui est en cause sur ce plan , c'est l'éloignement de l'océan... Ce qui est déterminant, dans la moitié sud de la France, c'est surtout l'éloignement de la Méditerranée. Ce qui est une limite nord-sud dans le Centre-Est devient donc dans le Sud-Ouest une limite est-ouest, encore plus marquée et rapide : pour illustrer, certaines années, Carcassonne est même moins ensoleillée que Grenoble ! Tout à fait. L'ensoleillement du Valais est remarquable pour sa latitude, et la Haute-Maurienne est une région particulièrement sèche. Quant à la cuvette grenobloise, effectivement, outre des îlots de végétation sub-méditerranéenne naturelle, le climat permet, selon la position d'abri et l'exposition, d'y faire pousser en pleine terre des lauriers-roses, des oliviers parvenant à fructifier, voire des mimosas (photos à disposition pour les sceptiques...😉)
  21. Ce graphique montre que le réchauffement est encore plus continu dans la zone de climat méditerranéen que dans le restant de la France. Ainsi, pour Montpellier, à partir de 1988, il n'y a plus du tout de bleu ! 😮
  22. Ma ville fait mentir l'intitulé de l'article puisque l'année la plus chaude n'est pas dans les 10 dernières années... 😉 (1994) Mais bon, évidemment, comme partout, plus on va à droite, moins il y a de bleu et plus il y a de rouge. Le basculement se situant très clairement à la fin des années 1980 (à partir de 1988 incluse, pour être précis)
  23. Bonjour à tous et toutes, et bonne année 2020 😊 Souhaitons-nous beaucoup de soleil, mais quand même suffisamment de précipitations (ce n'est pas incompatible) , et des températures restant "raisonnables" (on peut toujours rêver...) Chez nous, question insolation , ça démarre bien plus fort qu'en 2019 (ce soir nous serons à presque 30h en 6 jours...) Mais 2019 a montré que le démarrage n'augure pas toujours de la suite des événements, donc nous verrons...
  24. Oui c'était une boutade (voir le clin d’œil) mais j'ai pensé ensuite qu'elle pourrait être mal interprétée... C'est surtout qu'ayant près de 50 ans et ayant toujours habité la région, j'ai tendance à imaginer que cela va bien finir par être contrebalancé à un moment ou un autre (comme c'était le cas autrefois). On se dit que si l'hiver est "doux", le printemps sera plus "frais" que la moyenne... Que si 2019 a été très belle, 2020 sera "pourrie"... Mais avec le RC, c'est de moins en moins vrai, il faut bien l'admettre. À ce sujet, pour les passionnés de la région, on trouve sur le site Persée des PDF gratuits "le temps dans la région Rhône-Alpes en 1976, 1977, 1983, etc." (un PDF par année détaillé mois par mois, avec températures , précipitations et ensoleillement). Très instructif : on voit que les sécheresses ont toujours existé , de même que les pointes de "chaleur" estivales ou même hors saison, mais elle étaient contrebalancées par des grands froids, des mois estivaux "pourris"...
  25. Pour l'instant la plus belle journée de ce mois de janvier : plus de 7h de soleil à Saint-Geoirs et Chambéry (et sans doute aussi Annecy), plus de 4h à Lyon et Ambérieu. Mais dans une ambiance relativement "fraîche" cependant , les tx sont toutes inférieures à 10° (oui, avec le RC, on devient difficiles... 😉)
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