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Tout ce qui a été posté par Dionysos
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C'est d'autant plus remarquable que la ville de Genève, située à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau (mais à plus basse altitude), a connu , elle, un ensoleillement particulièrement faible... Elle était sous le "stratus lémanique", connu pour sa fréquence et sa ténacité lors des épisodes anticycloniques d'hiver...
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C'est une situation classique en période anticyclonique d'hiver (en caricaturant un peu): - nord-isère (et lyonnais) dans les brumes et nuages bas - sud-isère (dont Grenoble) dans le soleil Cette année, l'écart d'ensoleillement au final est important, étant donné que la période anticyclonique a duré tout le mois... Au final, l'ensoleillement annuel 2016 est , avec 2095h, un peu au-dessus de la moyenne 91-10 (2066), mais en dessous de la moyenne des 10 dernières années (2125) L'ensoleillement ayant manqué principalement au printemps.
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C'est officiel : record battu également à Grenoble avec 151 h pour ce mois de décembre 2016. (décembre 2015 s'était arrêté à 146) Le total annuel définitif 2016 s'établit donc à 2095 h
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Encore une journée de plein soleil aujourd'hui. On saura demain soir si le record d'ensoleillement de décembre 2015 est battu ou non (cela va se jouer à très peu de choses...) Un record est en tout cas d'ors et déjà officiellement battu, celui de la pluviométrie : 0 mm sur tout le mois. (la dernière précipitation remontant au 25 novembre) Record partagé, semble-t-il, avec Chambéry et Embrun uniquement. En ce qui concerne Grenoble , dans toute l'histoire des mesures, on ne compterait qu'un seul antécédent de mois "0 précipitation" : le mois de février 1959 (mais il ne comptait que 28 jours...)
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Ce mois de décembre s'achève à Grenoble comme il avait commencé, par une journée de plein soleil. Le cumul mensuel est à 138h, le record de 2015 (146h) peut encore être dépassé. Au 29 décembre , le cumul annuel est de 2082 heures. Avec aujourd'hui et demain , on devrait probablement approcher les 2100 heures. Exactement comme en 2015, le déficit hivernal et printanier a été bien rattrapé par un bel été et un bel automne. En incluant 2016, la moyenne des 10 dernières années s'établit désormais à 2125 h.
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Grand ciel bleu dès le lever du jour sur Grenoble, dans une ambiance bien fraîche cependant (-3 à -5 en centre-ville) la température peine à vraiment décoller en ce début d'après-midi, malgré un soleil éclatant. Sur l'ensemble du mois , le cumul d'ensoleillement atteint 131 h au 28 En ajoutant les probables 7h d'aujourdhui, et compte tenu des prévisions optimistes pour les 2 jours qui restent, le record de décembre 2015 (147h) peut encore être égalé :-)
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Pour rebondir sur ce qu'à écrit williams, je me souviens effectivement qu'en 2003 , les médias (toujours avides de sensation) annonçaient "une canicule tous les 5 ans" Le grand public a interprété "un été comme celui de 2003 tous les 5 ans" Or, ce n'est pas la même chose. la canicule est un phénomène remarquable mais temporaire. Comme je le disais plus haut , une canicule plus ou moins brève peut très bien survenir au sein d'été globalement moyennement ensoleillé. Bien plus que sa canicule de 10 jours, ce qui caractérisait l'année 2003 , c'était la persistance sur une très longue période de la forte chaleur et de l'excellent ensoleillement. Sur ce point, la première année suivante à peu près comparable est l'année 2015 (donc 12 ans après effectivement) les chiffres d'ensoleillement annuel de Grenoble le confirment d'ailleurs : 2015 vient en 2ème position (2350h) derrière le record de 2003 (2450h) En ce sens, donc, une année comme celle de 2003 n'est pas encore "la règle" (heureusement, dirons certains) Quant à savoir si elle le deviendra , et à quelle échéance, l'avenir le dira...
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Oui, en ce qui concerne les étés, notre perception du réchauffement peut être faussée par la confusion entre forte chaleur et ensoleillement durable (les 2 n'allant pas forcément de pair) Par exemple, une forte canicule de 5 jours peut très bien survenir au sein d'un été globalement peu ensoleillé. Lequel été laissera alors un souvenir mitigé... (malgré la survenue temporaire d'une canicule en son sein ) On a beaucoup parlé de la "canicule de 2003" , mais pour moi ce que l'année 2003 (dans son ensemble) avait de plus remarquable, et qui ne s'est pas encore reproduit à ce niveau, était son exceptionnel ensoleillement (pour exemple : record absolu depuis le début des mesures à Grenoble, avec 2450h) De même, pour les hivers alpins, la réduction très nette de l'enneigement moyen tiendrait alors plus à une certaine raréfaction des précipitations, qu'à une hausse massive des températures ? Il est vrai que le seul niveau des températures ne peut suffire à caractériser un climat (il y a aussi l'ensoleillement et les précipitations)
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Dans les Alpes, le réchauffement hivernal est particulièrement marqué. En témoigne le déficit récurrent d'enneigement dans les stations de ski de moyenne altitude (lesquelles sont probablement vouées à disparaître à moyen terme) Ceci peut être dû à une particularité locale. En effet, dans les Alpes, les brumes, brouillards et autres nuages bas sont rares. Du coup, les périodes anticycloniques d'hiver s'accompagnent généralement d'un bon ensoleillement, et donc d'un bon niveau (relatif) des températures diurnes. Ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres régions plus affectées par les phénomènes de "basses couches" À cet égard, les chiffres d'ensoleillement de décembre 2016 sont d'ailleurs un vrai cas d'école (Grenoble : 123 h, Lyon : 67 h, Mäcon : 20 h...) En ce qui concerne l'été, et à l'échelle de la France, la fréquence des canicules ne me paraît pas plus élevée qu'autrefois. Ces dernières années ont vu, comme depuis toujours, l'alternance d'étés "magnifiques" et d'étés plus "moyens" (sauf, bien sûr, dans le midi méditerranéen où les étés sont invariablement beaux et chauds)
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Le réchauffement climatique en France ne se traduit pas spécialement par une multiplication des canicules (en tout cas , pour l'instant) L'exemple (certes remarquable) de 2003 reste isolé , et les étés de ces dernières années n'ont pas été spécialement plus chauds ni plus ensoleillés que la moyenne. Néanmoins, ce réchauffement climatique est incontestable , surtout depuis le début des années 80. Mais il se manifeste davantage en hiver et automne, semble-t-il. Et il ne s'accompagne pas nécessairement d'une augmentation de l'ensoleillement. Un exemple concret de ce réchauffement : Meteo France donne, pour Grenoble, une moyenne de 28 jours de neige par an sur la période 1961 - 1990... Avant vécu à Grenoble ces 20 dernières années , je peux dire que ces chiffres sont désormais complètement dépassés, sur 1996 -2016 , on est plutôt entre 5 et 10 jours grand maximum (pour l'anecdote, 0 jour de neige au sol durant l'hiver 2015-2016...)
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Il faudrait citer les sources de ce chiffre, qui me paraît par contre sous-estimé. Meteo France donne pour sa part 2066 H/an (la moyenne calculée des 10 dernières étant d'ailleurs plutôt au-dessus , aux alentours de 2100)
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À Grenoble, le cumul de précipitations est quasi nul sur ce mois de décembre 2016. (c'est la 2ème "sécheresse" de l'année , après celle de septembre, où on avait comptabilisé 25 jours consécutifs sans pluie...) Excellent ensoleillement également, avec un cumul de 123 h au 27. Mais le record de décembre 2015 ne sera vraisemblablement pas battu (145 h) Par contre, l'ensoleillement annuel 2016 sera dans la moyenne, sans plus (2070), en raison d'un printemps médiocre.