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Tout ce qui a été posté par Dionysos
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À Grenoble, sur le 2ème semestre 2016, on relève un déficit de précipitations de 30% par rapport à la normale (81-10) Important certes, sur 6 mois, mais rien d'alarmant, surtout que le printemps, lui, avait été bien arrosé. En nombre de jours (> 1mm) sur l'année 2016, on finit à 97 pour une normale de 106 Et ce, malgré un début d'année bien arrosé. C'est dire que les pluies ont été plutôt rares de juillet à décembre...
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En effet, je me suis fié à Méteo France qui ne retient que les journées ayant reçu au moins 1mm de précipitations. Il est donc bien possible effectivement qu'il soit tombé 0,6 mm sur ces Grenoble et Chambery (ce qui reste en tout état de cause infime pour une période de 40 jours.) Bon, en ce qui concerne Grenoble , je rappelle que la station de référence "Saint-Geoirs" est située à 40 km de la ville, ce qui fausse un peu les données... Surtout en ce qui concerne les précipitations qui peuvent varier localement, en zone de montagnes Habitant Grenoble ville, je n'ai pas le souvenir d'y avoir relevé la moindre précipitation sur cette période (mais une précipitation de 0,6mm passe peut-être facilement inaperçue)
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Effectivement, en ce qui concerne le 11 novembre, je n'ai pas de chiffres scientifiques pour appuyer, je me suis peut-être avancé un peu vite... La station de Chambéry, en tout cas, ne relève aucune précipitation entre le 22 novembre 2016 et le 4 janvier 2017 (période interrompue ce jour, comme à Grenoble) Cela fait tout de même 41 jours consécutifs sans précipitation...
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Certains lieux dans les Alpes du Nord n'ont connu strictement aucune précipitation (ni pluie , ni neige) depuis le 11 novembre. Il s'agit d'une situation totalement inédite. Même lors de beaux étés, un court orage vient généralement mettre fin à la période de disette au bout d'une quinzaine de jours À Grenoble même, par contre, la période sans précipitation débutée le 25 novembre a pris fin ce jour avec la chute de quelques flocons (qui n'ont pas tenu au sol) Il y aura eu tout de même 40 jours consécutifs sans la moindre précipitation...
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Nous avons d'ors et déjà quelques indications... Prenons l'exemple de Grenoble. la moyenne de la période 1981-2010 était à 2065h / an (source MF) La moyenne des 15 dernières années (2002 -2016) s'établit à 2125 h , ce qui semblerait témoigner effectivement d'un léger accroissement de l'ensoleillement. En particulier, la barre des 2300h/an a été dépassée 3 fois au cours des 15 dernières années (2011 et 2015, et bien sûr 2003 , record absolu avec 2414) Bien sûr la période est trop courte pour savoir si la tendance va se confirmer Je ne sais pas d'ailleurs si cette tendance est confirmée sur d'autres villes de France ? Il me semble par contre que l'on donne trop d'importance à la "fréquence des canicules", pour caractériser l'évolution du climat Si l'on met de côté l'OVNI 2003, il y a, au maximum, 1 canicule par an, et qui ne dure presque jamais plus de 5 jours consécutifs...dans une année qui en compte 365... Pour moi, la canicule reste donc un phénomène isolé (heureusement) , même s'il est peut-être moins rare qu'il l'était autrefois. Les statistiques annuelles moyennes (niveau des températures, cumul d'ensoleillement, nombre de jours de précipitation) me paraissent être des indicateurs plus pérennes.
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Statistiques et anomalies climatiques nationales
Dionysos a répondu à un sujet de Aldébaran dans Evolution du climat
Pour la France, l'augmentation générale et moyenne des températures jusqu'à présent est estimée entre 1 et 2 ° (plus proche de 1 dans la moitié nord de la France, plus proche de 2 dans la moitié sud) Une telle augmentation, certes importante sur le plan scientifique, n'est pas "suffisante" (pour l'instant) pour provoquer une modification vraiment sensible du climat, qui serait de nature à alerter le grand-public. Et ce d'autant plus que le climat, ce n'est pas seulement le niveau des températures, c'est aussi l'ensoleillement, la fréquence et l'intensité des précipitations (ainsi, secondairement, que la fréquence des phénomènes temporaires : orages, neige, canicule, etc) à ce sujet, je trouverais intéressant de savoir si le réchauffement climatique a eu des conséquences en France sur les autres éléments du climat (notamment ensoleillement et précipitations). Je ne sais pas si des études ont été menées dans ce sens ? (on a quand même un recul de 35 ans maintenant , si on situe le début du réchauffement au début des années 1980) Sinon, en effet, il n'est pas judicieux d'actualiser trop souvent les données, car on ne peut juger l'évolution d'un climat sur une seule décennie.(d'autant que la décennie 2000 -2010 contenait l'anomalie 2003...) -
Médias, exagération, désinformations sur la météo
Dionysos a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
Les médias grand-public sont avides de sensationnel, et ils s'en donnent à cœur joie, notamment en ce qui concerne les conséquences du réchauffement climatique (lequel est réel depuis le début des années 80, il ne s'agit pas de le nier) Donc, on est bien sûr toujours dans l'exagération (sur l'intensité de ce réchauffement, et surtout sur ses conséquences concrètes sur le climat français) Exemples : En 2003, on nous annonçait "un été comme 2003 tous les 5 ans" Il aura fallu en fait attendre 12 ans pour en retrouver un un peu du même calibre, 2015, et encore, un petit cran en dessous quand même Entre temps, il y a eu un peu de tout, y compris des étés que l'on pourrait qualifier de "médiocres" ... J'ai lu récemment sur le site web d'un journal réputé sérieux, que "Lyon a le climat de Montélimar il y a 30 ans" (sic) Déjà, je ne suis pas certain que le niveau actuel des températures à Lyon soit celui des températures à Montélimar il y a 30 ans , à vérifier.. Et quand bien même ce serait le cas, un climat ne se caractérise pas uniquement par le niveau des températures, loin de là. L'ensoleillement actuel de Lyon reste bien inférieur à ce qu'était celui de Montélimar il y a 30 ans (il y avait alors 400 heures d'écart environ, l'écart s'est, au mieux,,un petit peu réduit depuis) Ceci est à rapprocher de toutes les élucubrations sur le climat méditerranéen qui remonterait à terme "jusqu'à Lyon, voir même plus haut" Certains médias prennent peut-être leurs rêves pour des réalités... ? -
Le plus surprenant dans cette liste est le cumul de Carcassonne, dépassé, notamment, par Millau (2188) et Grenoble (2095) Je ne sais s'il s'agit d'une "contre-performance" (relative...) propre à 2016, mais cela peut étonner pour une ville située à seulement 70 km du littoral méditerranéen... ?
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C'est d'autant plus remarquable que la ville de Genève, située à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau (mais à plus basse altitude), a connu , elle, un ensoleillement particulièrement faible... Elle était sous le "stratus lémanique", connu pour sa fréquence et sa ténacité lors des épisodes anticycloniques d'hiver...
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C'est une situation classique en période anticyclonique d'hiver (en caricaturant un peu): - nord-isère (et lyonnais) dans les brumes et nuages bas - sud-isère (dont Grenoble) dans le soleil Cette année, l'écart d'ensoleillement au final est important, étant donné que la période anticyclonique a duré tout le mois... Au final, l'ensoleillement annuel 2016 est , avec 2095h, un peu au-dessus de la moyenne 91-10 (2066), mais en dessous de la moyenne des 10 dernières années (2125) L'ensoleillement ayant manqué principalement au printemps.
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C'est officiel : record battu également à Grenoble avec 151 h pour ce mois de décembre 2016. (décembre 2015 s'était arrêté à 146) Le total annuel définitif 2016 s'établit donc à 2095 h
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Encore une journée de plein soleil aujourd'hui. On saura demain soir si le record d'ensoleillement de décembre 2015 est battu ou non (cela va se jouer à très peu de choses...) Un record est en tout cas d'ors et déjà officiellement battu, celui de la pluviométrie : 0 mm sur tout le mois. (la dernière précipitation remontant au 25 novembre) Record partagé, semble-t-il, avec Chambéry et Embrun uniquement. En ce qui concerne Grenoble , dans toute l'histoire des mesures, on ne compterait qu'un seul antécédent de mois "0 précipitation" : le mois de février 1959 (mais il ne comptait que 28 jours...)
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Ce mois de décembre s'achève à Grenoble comme il avait commencé, par une journée de plein soleil. Le cumul mensuel est à 138h, le record de 2015 (146h) peut encore être dépassé. Au 29 décembre , le cumul annuel est de 2082 heures. Avec aujourd'hui et demain , on devrait probablement approcher les 2100 heures. Exactement comme en 2015, le déficit hivernal et printanier a été bien rattrapé par un bel été et un bel automne. En incluant 2016, la moyenne des 10 dernières années s'établit désormais à 2125 h.
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Grand ciel bleu dès le lever du jour sur Grenoble, dans une ambiance bien fraîche cependant (-3 à -5 en centre-ville) la température peine à vraiment décoller en ce début d'après-midi, malgré un soleil éclatant. Sur l'ensemble du mois , le cumul d'ensoleillement atteint 131 h au 28 En ajoutant les probables 7h d'aujourdhui, et compte tenu des prévisions optimistes pour les 2 jours qui restent, le record de décembre 2015 (147h) peut encore être égalé :-)
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Pour rebondir sur ce qu'à écrit williams, je me souviens effectivement qu'en 2003 , les médias (toujours avides de sensation) annonçaient "une canicule tous les 5 ans" Le grand public a interprété "un été comme celui de 2003 tous les 5 ans" Or, ce n'est pas la même chose. la canicule est un phénomène remarquable mais temporaire. Comme je le disais plus haut , une canicule plus ou moins brève peut très bien survenir au sein d'été globalement moyennement ensoleillé. Bien plus que sa canicule de 10 jours, ce qui caractérisait l'année 2003 , c'était la persistance sur une très longue période de la forte chaleur et de l'excellent ensoleillement. Sur ce point, la première année suivante à peu près comparable est l'année 2015 (donc 12 ans après effectivement) les chiffres d'ensoleillement annuel de Grenoble le confirment d'ailleurs : 2015 vient en 2ème position (2350h) derrière le record de 2003 (2450h) En ce sens, donc, une année comme celle de 2003 n'est pas encore "la règle" (heureusement, dirons certains) Quant à savoir si elle le deviendra , et à quelle échéance, l'avenir le dira...
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Oui, en ce qui concerne les étés, notre perception du réchauffement peut être faussée par la confusion entre forte chaleur et ensoleillement durable (les 2 n'allant pas forcément de pair) Par exemple, une forte canicule de 5 jours peut très bien survenir au sein d'un été globalement peu ensoleillé. Lequel été laissera alors un souvenir mitigé... (malgré la survenue temporaire d'une canicule en son sein ) On a beaucoup parlé de la "canicule de 2003" , mais pour moi ce que l'année 2003 (dans son ensemble) avait de plus remarquable, et qui ne s'est pas encore reproduit à ce niveau, était son exceptionnel ensoleillement (pour exemple : record absolu depuis le début des mesures à Grenoble, avec 2450h) De même, pour les hivers alpins, la réduction très nette de l'enneigement moyen tiendrait alors plus à une certaine raréfaction des précipitations, qu'à une hausse massive des températures ? Il est vrai que le seul niveau des températures ne peut suffire à caractériser un climat (il y a aussi l'ensoleillement et les précipitations)
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Dans les Alpes, le réchauffement hivernal est particulièrement marqué. En témoigne le déficit récurrent d'enneigement dans les stations de ski de moyenne altitude (lesquelles sont probablement vouées à disparaître à moyen terme) Ceci peut être dû à une particularité locale. En effet, dans les Alpes, les brumes, brouillards et autres nuages bas sont rares. Du coup, les périodes anticycloniques d'hiver s'accompagnent généralement d'un bon ensoleillement, et donc d'un bon niveau (relatif) des températures diurnes. Ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres régions plus affectées par les phénomènes de "basses couches" À cet égard, les chiffres d'ensoleillement de décembre 2016 sont d'ailleurs un vrai cas d'école (Grenoble : 123 h, Lyon : 67 h, Mäcon : 20 h...) En ce qui concerne l'été, et à l'échelle de la France, la fréquence des canicules ne me paraît pas plus élevée qu'autrefois. Ces dernières années ont vu, comme depuis toujours, l'alternance d'étés "magnifiques" et d'étés plus "moyens" (sauf, bien sûr, dans le midi méditerranéen où les étés sont invariablement beaux et chauds)
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Le réchauffement climatique en France ne se traduit pas spécialement par une multiplication des canicules (en tout cas , pour l'instant) L'exemple (certes remarquable) de 2003 reste isolé , et les étés de ces dernières années n'ont pas été spécialement plus chauds ni plus ensoleillés que la moyenne. Néanmoins, ce réchauffement climatique est incontestable , surtout depuis le début des années 80. Mais il se manifeste davantage en hiver et automne, semble-t-il. Et il ne s'accompagne pas nécessairement d'une augmentation de l'ensoleillement. Un exemple concret de ce réchauffement : Meteo France donne, pour Grenoble, une moyenne de 28 jours de neige par an sur la période 1961 - 1990... Avant vécu à Grenoble ces 20 dernières années , je peux dire que ces chiffres sont désormais complètement dépassés, sur 1996 -2016 , on est plutôt entre 5 et 10 jours grand maximum (pour l'anecdote, 0 jour de neige au sol durant l'hiver 2015-2016...)
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Il faudrait citer les sources de ce chiffre, qui me paraît par contre sous-estimé. Meteo France donne pour sa part 2066 H/an (la moyenne calculée des 10 dernières étant d'ailleurs plutôt au-dessus , aux alentours de 2100)
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À Grenoble, le cumul de précipitations est quasi nul sur ce mois de décembre 2016. (c'est la 2ème "sécheresse" de l'année , après celle de septembre, où on avait comptabilisé 25 jours consécutifs sans pluie...) Excellent ensoleillement également, avec un cumul de 123 h au 27. Mais le record de décembre 2015 ne sera vraisemblablement pas battu (145 h) Par contre, l'ensoleillement annuel 2016 sera dans la moyenne, sans plus (2070), en raison d'un printemps médiocre.