Dans les Alpes, le réchauffement hivernal est particulièrement marqué.
En témoigne le déficit récurrent d'enneigement dans les stations de ski de moyenne altitude (lesquelles sont probablement vouées à disparaître à moyen terme)
Ceci peut être dû à une particularité locale.
En effet, dans les Alpes, les brumes, brouillards et autres nuages bas sont rares. Du coup, les périodes anticycloniques d'hiver s'accompagnent généralement d'un bon ensoleillement, et donc d'un bon niveau (relatif) des températures diurnes. Ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres régions plus affectées par les phénomènes de "basses couches"
À cet égard, les chiffres d'ensoleillement de décembre 2016 sont d'ailleurs un vrai cas d'école (Grenoble : 123 h, Lyon : 67 h, Mäcon : 20 h...)
En ce qui concerne l'été, et à l'échelle de la France, la fréquence des canicules ne me paraît pas plus élevée qu'autrefois.
Ces dernières années ont vu, comme depuis toujours, l'alternance d'étés "magnifiques" et d'étés plus "moyens" (sauf, bien sûr, dans le midi méditerranéen où les étés sont invariablement beaux et chauds)