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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. Ça, c'est 100% vrai, je suis 100% d'accord avec toi. Novembre n'est pas le point fort de Grenoble, on est d'accord 😉 Par contre... Soit le coin de Saint-Geoirs jouit d'un micro-climat particulièrement ensoleillé, soit cette décennie 2010-2019 a été particulièrement favorisée, car alors que penser dans cette station, de la moyenne de 2170h (et non 2000) sur 2010-2019, sans parler, par exemple, des 2339h de 2019, 2315h de 2015 ou des 2374h de 2011 ?
  2. J'espère pour eux qu'ils incluent La Rochelle dans "le sud" car, pour le coup, La Rochelle est (sensiblement) plus ensoleillée que Bordeaux en moyenne sur l'année 😉 Mais il y a là un aspect culturel qui entre en ligne de compte, entre la langue d'oc des Béarnais et la langue d'oïl des Charentais Or ce n'est pas parce qu'on parle "pointu" dans une ville , qu'elle ne peut pas être bien ensoleillée.. (Grenoble et la Rochelle sont de bons contre-exemples...)
  3. Puisqu'on parle de RC et de son impact estival... Lors de la fameuse canicule de fin juin 2019, une ville comme Nîmes a connu un pic à 45° le 28 juin, et sinon, une série de tx entre 37 et 40° Lors de cette même canicule , la cuvette grenobloise a connu une série de tx entre 35 et 38°. Je n'étais pas à Nîmes lors de cette canicule, mais, journée du 28 juin mise à part, je doute qu'au niveau "ressenti", il y ait eu une grosse différence entre les 2... (d'autant plus que les humidex de la cuvette grenobloise étaient épouvantables...)
  4. Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Le RC touche bien sûr le pourtour méditerranéen, et il le touche même encore davantage que le reste de la France (voir dans un autre topic le graphique de températures annuelles avec des barres verticales "bleues" et "rouges" par année, où pour les villes du pourtour méditerranéen, le "bleu" a, depuis 1988, disparu encore plus et encore plus vite que dans le reste de la France...) Mais le RC induit dans , dans une petite moitié sud de la France non-méditerranéenne, des étés de plus en plus régulièrement (très)chauds et (très)bien ensoleillés, à l'image de ce qui a toujours existé dans la zone de climat méditerranéen. La différence est donc moins perceptible à cette saison. Et d'ailleurs, même sur 1981-2010, c'est déjà le cas : - en décembre, l'insolation de Grenoble Saint-Geoirs est en moyenne 52% de celle de Montpellier Fréjorgues - en juillet et août l'insolation de Grenoble Saint-Geoirs est en moyenne 85% de celle de Montpellier Fréjorgues On voit bien que l'été, la différence est beaucoup moins perceptible...
  5. C'est un assez bon critère, à condition bien sûr de faire abstraction de l'altitude. Je pense notamment à des zones du sud du Massif Central (Aveyron, Lozère), qui ne sont pas forcément en rouge sur la carte, mais qui, en terme d'insolation et de régime de précipitations, appartiennent clairement à "la France du Sud" C'est évident. Sauf en été , où un bon tiers sud (voire une petite moitié sud) parvient à réaliser des insolations et températures qui n'ont souvent pas grand-chose à envier à celles du pourtour méditerranéen. C'est d'ailleurs de plus en plus vrai avec le RC...
  6. Le ciel légèrement ennuagé ce matin s'est parfaitement dégagé très belle journée sur la cuvette ☺️
  7. Sorti de la zone méditerranéenne, d'une manière générale, la distinction "nord-sud" a beaucoup moins d'impact que ce que l'on pense , en matière d'insolation (et aussi de températures) Bien des stations du Centre-est, par exemple, ont une insolation annuelle moyenne supérieure à celles de bien des stations du Sud-Ouest, pourtant situées à une latitude bien inférieure... Sur l'année, Lyon est par exemple plus ensoleillée que Biarritz. Ses températures moyennes sont plus basses, notamment en hiver, mais ce n'est pas la latitude qui est en cause sur ce plan , c'est l'éloignement de l'océan... Ce qui est déterminant, dans la moitié sud de la France, c'est surtout l'éloignement de la Méditerranée. Ce qui est une limite nord-sud dans le Centre-Est devient donc dans le Sud-Ouest une limite est-ouest, encore plus marquée et rapide : pour illustrer, certaines années, Carcassonne est même moins ensoleillée que Grenoble ! Tout à fait. L'ensoleillement du Valais est remarquable pour sa latitude, et la Haute-Maurienne est une région particulièrement sèche. Quant à la cuvette grenobloise, effectivement, outre des îlots de végétation sub-méditerranéenne naturelle, le climat permet, selon la position d'abri et l'exposition, d'y faire pousser en pleine terre des lauriers-roses, des oliviers parvenant à fructifier, voire des mimosas (photos à disposition pour les sceptiques...😉)
  8. Ce graphique montre que le réchauffement est encore plus continu dans la zone de climat méditerranéen que dans le restant de la France. Ainsi, pour Montpellier, à partir de 1988, il n'y a plus du tout de bleu ! 😮
  9. Ma ville fait mentir l'intitulé de l'article puisque l'année la plus chaude n'est pas dans les 10 dernières années... 😉 (1994) Mais bon, évidemment, comme partout, plus on va à droite, moins il y a de bleu et plus il y a de rouge. Le basculement se situant très clairement à la fin des années 1980 (à partir de 1988 incluse, pour être précis)
  10. Bonjour à tous et toutes, et bonne année 2020 😊 Souhaitons-nous beaucoup de soleil, mais quand même suffisamment de précipitations (ce n'est pas incompatible) , et des températures restant "raisonnables" (on peut toujours rêver...) Chez nous, question insolation , ça démarre bien plus fort qu'en 2019 (ce soir nous serons à presque 30h en 6 jours...) Mais 2019 a montré que le démarrage n'augure pas toujours de la suite des événements, donc nous verrons...
  11. Oui c'était une boutade (voir le clin d’œil) mais j'ai pensé ensuite qu'elle pourrait être mal interprétée... C'est surtout qu'ayant près de 50 ans et ayant toujours habité la région, j'ai tendance à imaginer que cela va bien finir par être contrebalancé à un moment ou un autre (comme c'était le cas autrefois). On se dit que si l'hiver est "doux", le printemps sera plus "frais" que la moyenne... Que si 2019 a été très belle, 2020 sera "pourrie"... Mais avec le RC, c'est de moins en moins vrai, il faut bien l'admettre. À ce sujet, pour les passionnés de la région, on trouve sur le site Persée des PDF gratuits "le temps dans la région Rhône-Alpes en 1976, 1977, 1983, etc." (un PDF par année détaillé mois par mois, avec températures , précipitations et ensoleillement). Très instructif : on voit que les sécheresses ont toujours existé , de même que les pointes de "chaleur" estivales ou même hors saison, mais elle étaient contrebalancées par des grands froids, des mois estivaux "pourris"...
  12. Pour l'instant la plus belle journée de ce mois de janvier : plus de 7h de soleil à Saint-Geoirs et Chambéry (et sans doute aussi Annecy), plus de 4h à Lyon et Ambérieu. Mais dans une ambiance relativement "fraîche" cependant , les tx sont toutes inférieures à 10° (oui, avec le RC, on devient difficiles... 😉)
  13. Bien vu... Je voulais dire que ce mois semblait dans la lignée des 11 précédents ( mais pas comme janvier 2019 effectivement...) Sinon, je suis parti ce matin de Grenoble avec un ciel dégagé, passé à Chambéry et Aix dans la puree de pois, puis arrivé en haute-Savoie avec un grand soleil à nouveau. ( exactement la même chose qu'il y a 15 jours...) Dommage qu'Annecy ne mesure plus l'insolation depuis plusieurs années car on serait surpris du résultat, notamment en hiver
  14. Bon, question insolation, 2020 semble partie sur les mêmes bases que 2019... En 3 jours, Saint-Geoirs a déja fait "le trou" avec les autres stations de basse altitude (13h de soleil, contre 2h à Lyon, 3h à Chambéry, 4h à Ambérieu...) Seule Bourg Saint-Maurice, à 1000m, est parvenu à faire un tout petit peu mieux sur ces 3 jours (entre 14h et 15h de soleil) Pour l'instant, la dernière fois qu'une station de basse altitude a fait mieux que Saint-Geoirs sur un mois, c'était Lyon-Bron... en janvier 2019 (5h de plus...)
  15. Oui, en effet j'aime le soleil et par conséquent l'insolation est l'élément climatique auquel je m'intéresse le plus. (même si toute la météo en général m'intéresse) Mais je n'aurais pas eu la prétention de m'appeler "mr ensoleillement" car je suis loin de tout savoir sur ce domaine qui est d'ailleurs sans doute le moins bien connu 😉 (nous avons moins de recul et moins de données que pour les températures et les précipitations)
  16. Oui, et une autre constante, c'est que janvier tend de plus en plus à s'imposer comme étant le mois le moins ensoleillé de l'année en moyenne... C'était le cas en 2019, et, à Saint-Geoirs, il faut remonter à 2009 pour trouver un mois de janvier excédentaire par rapport aux "normales" 1981-2010... décembre peut réserver de bonnes surprises (comme en 2015 et 2016), mais janvier ça devient très rare...
  17. C'est compliqué d'évaluer s'il y a réellement une évolution de l'insolation et si oui, de quel ordre de grandeur. Déjà, pour l'insolation, nous avons moins de données (à la fois en quantité et en ancienneté) que pour les températures et les précipitations. En plus, il y a, dans beaucoup de stations, le passage de l'héliographe au pyranomètre (matériels) qui brouille les cartes (à insolation égale, le pyranomètre donne, nous dit-on, des valeurs "de 5 à 10%" plus élevées , qui pourraient expliquer au moins une partie des augmentations constatées...) Pour faire abstraction de ces changements de matériel, on pourrait effectivement examiner les évolutions des champs de pression. Avec la réserve que "pression élevée" n'est pas nécessairement synonyme de "bonne insolation"... (notamment en automne/hiver, avec les phénomènes de basse-couche...)
  18. Oui, le plus surprenant peut-être, ce sont les 110h d'écart entre Ambérieu et Bron , alors que les 2 stations ne sont distantes que de 42km à vol d'oiseau... (et alors qu'effectivement Ambérieu a plus de masque que Bron...) Ambérieu a fait bien mieux que Lyon Bron cet automne c'est clair, mais elle devançait déjà très sensiblement Lyon à la fin de l'été. Elle a même été très longtemps "en tête" du Centre-Est, avant d'être finalement rattrapée et dépassée par Saint-Geoirs (station classiquement très peu impactée par les grisailles) Elle n'a donc pas bâti sa "performance" que sur l'automne, c'est ce qui est encore plus surprenant...
  19. Dionysos

    Bilan de l'année 2019

    Au chapitre des "performances" les plus remarquables, il faut citer Ambérieu, dans l'Ain, dont l'excédent est de 15,5% (mais sur une normale 250h plus élevée que celle de Langres), qui passe la barre des 2300h, en battant au passage son record d'insolation annuelle (lequel datait de 2003) Outre l'île du Levant, il me semble qu'il n'y pas tant d'autres stations qui ont battu leur record d'insolation d'annuelle cette année (même si certaines sont passées pas loin, c'est le cas de Mâcon par exemple)
  20. Oui, et pourtant cette année 2019 a été particulièrement bien ensoleillée (en 2ème position d'une décennie elle-même globablement bien ensoleillée...) Idem pour le mois de décembre, qui a bien terminé l'année (106h à Saint-Geoirs) Comme quoi, il n'y a pas nécessairement de corrélation entre niveau des précipitations et insolation....
  21. Le soleil est apparu à Saint-Geoirs et Ambérieu a priori. Par contre, dans la cuvette , ça ne parvient pas à percer aujourd'hui... 😒
  22. Après la 1ère division, voici le palmarès de la 2ème division 😉 La Rochelle (17) 2347h Grenoble Saint Geoirs (38) 2339h Ambérieu (01) 2303h =>record d'insolation annuelle battu Aurillac (15) 2286h Albi (81) 2267h (liste non nécessairement exhaustive, s'il y a d'autres stations notamment au-dessus de 2250h, qu'elles se manifestent)
  23. Je me suis exprimé un peu maladroitement : tout est bien sûr relatif quand je disais "anticyclonique" , on parle d'un mois de décembre 😉 Pour notre région, un mois de décembre qui arrive à dépasser les 100h d'insolation, c'est un mois qui me semble plutôt "anticyclonique" (même si on a connu encore mieux, je pense par exemple à décembre 2016 et ses 155h) Toutes proportions gardées, je trouve personnellement que ce mois de décembre a laissé une meilleure impression qu'octobre et novembre, qui ont semblé au moins aussi arrosés, et plus "gris" ( novembre a été moins ensoleillé que décembre, quant à octobre, il avait été assez peu ensoleillé pour un mois d'octobre...)
  24. Dans le Sud-isère, un mois de décembre 2019 majoritairement anticyclonique et bien ensoleillé pour la saison (insolation mensuelle excédentaire, autour de 105h) Assez logiquement, les précipitations sont, elles, par contre déficitaires (d'environ 30%) Un mois de décembre par ailleurs assez doux : pas de neige et très peu de gel à basse altitude.
  25. Ça y est ça perce enfin à Seyssinet, apparition du soleil 😊 Mais l'est de l'agglo reste bien encombré en effet.
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