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Damia

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Tout ce qui a été posté par Damia

  1. Mais pas avec la même intensité! En effet, la première n'a pas atteint le sol alors que l'autre, si. Plus d'explications. J'ai été le témoin d'irect d'une tornade avortée le 15 Mai 1999, au dessus de Lamonzie Saint Martin (commune située sur la rive Sud de la Dordogne, près de Bergerac). Ce jour-là, j'effectuais une promenade avec des camarades du collège en vue de nous entraîner à la marche lors d'un séjour en Auvergne. Nous marchions le long de la rive Nord du fleuve, sur une chemin de terre. Le temps était couvert, et le matin il avait légèrement plu. Il faisait chaud mais sans plus avec une atmosphère un peu lourde. C'était l'après-midi. Et il était environ 16h00. J'entendais un roulement de tonnerre lointain. Mais celui-ci était tellement peu net que je me demandais si ce n'était pas mes oreilles qui me jouaient des tours. Vers le Sud Ouest, le ciel était sombre, de plus en plus en mesure que l'on regardait vers l'Ouest. Je voyais à un endroit un plafond nuageux plus bas. Je me mettais à rêver de l'emmersion d'un vortex en ce point là... (j'avais vu Twister et j'en avait été affecté /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Mais là, le rêve allait rejoindre la réalité. Je vis se développer assez rapidement une sorte de prolongement de cette base surbaissée. Non, ce n'est pas possible me dis-je. Et en quelques minutes, il prit une forme nette. Assez nette pour qu'il n'y ait plus d'hésitations : une tornade. Je suis là, avec une tornade, face à moi. Je vois un lambeau de nuage tourner autrour, rapidement. J'en avertis tout le monde. Cela les impressionne. Un des profs (prof de SVT) confirme et est impressionné aussi. m****! m****! m****! Quel domage de ne pas pouvoir prendre de photos! Mais le prof a sur lui un compact argentique. Yesssss! Il monte sur un talus et photographie cette tornade. Je n'en crois pas mes yeux moi même. On continue notre marche. Je suis en tête et à la recherche d'un endroit où l'on pourrait voir l'horizon. Je m'agite. J'entend un grondement. Je m'imagine déjà le tube nuageux en contact avec le sol en train de tout détruire. Les arbres de la rive m'empêche de voir le phénomène. Puis, 5 minutes plus tard, parvenus à un coin dégagé, je m'aperçois qu'il ne reste plus rien. La tornade a disparue. Il ne reste que cette base nuageuse surbaissée des fragments nuageux. Je regarde vers l'horizon. Pas de nuage de poussière retombant, pas de débris et pas de dégats on dirait. Plus tard, après contact avec la station météo de Bergerac, j'appris que le tornade n'avait pas touché le sol et que le tube s'était arrêté à 70 m environ du sol. Tornade Acte II: 21 juillet 2000. Début de soirée chez moi, à Creysse, près de Bergerac. Le ciel fut ponctué durant la journée de cumulus évoluant vers de cumulonimbus peu actifs. A la fin du repas, je sors pour examiner les nuages et là, vision dingue : à l'Ouest, une base nuageuse incroyablement basse parcourue de remous très rapide approche. Très vite, le ciel se couvre et le vent se lève. Un arcus passe et sa partie inférieure est telle qu'on en dirait une voute (à l'époque, j'ai appelé ceci un nuage-mur). Pas longtemps après, des grêlons se sont mis à tomber et on mitraillé les arbres avec violence. Certains sont gros. En dix minutes à peine, l'orage passe, avec une activité éléctrique faible. Je ressors. Le ciel est à nouveau dégagé et à l'Est une enclume imposante par sa verticalité s'exhibe. Je regarde les grêlons. Ils sont irréguliers. Regroupés. Ce sont des assemblages de grêlons plus petits, comme des grappes. Je me dis que des courants ascendants particulièrements puissants ont certainement assemblés ces grêlons... Le lendemain midi, j'apprend qu'un violente tornade s'est abattue sur .... Lamonzie-Saint-Martin! J'achète le Sud Ouest pour en apprendre plus sur cette tornade : vents de plus de 200 km/h, trois quartiers touchés. Quelques jours plus tard, j'enfourche mon vélo pour aller voir de mes propres yeux les dégats. Et ils sont impressionnants : deux granges rasées, une ferme sans tôles, des toitures où il manque des tuiles, des arbres arrachés, de la paille dans les fils électriques. Ce qui m'aura marqué, c'est de voir des bottes de foins littéralement explosés, désintégrées par la force du vent. Pourtant, ces objets sont lourds et durs à déplacer. Au final, une tornade assez hallucinante que l'on peut classer dans les F2 limite F3. Et depuis, plus rien de tel ne s'est produit sur la région. Je trouve étonnant quand même que deux tornades se produisent dans un intervalle de temps et d'espace aussi réduit....
  2. Bon, bonne nouvelle pour vous, les orages ont l'air de bien se développer : http://www.dfd.dlr.de/ftp/put/wetterbilder/France/image1.jpg /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Repérer la voiture avec un detecteur de métaux, délirant /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Franchement impressionnant cette couche de neige a en recouvrir les voitures! C'est pas à Marseille ou chez moi en Dordogne qu'on aurait ça :!:
  4. Oui, encore un orage controversé Damien /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui, pas mal les images et le nuage-mur est bien développé, y me ferait presque penser à une supercellule... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Le me suis inscrit avec un skin hivernal, et après avoir testé les autres, je crois qu'il serait bon d'en changer. Un skin printannier! Un skin printannier! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Pour un trépied, ça dépend ce que tu veux y mettre dessus. Si c'est un camescope classique, on en trouve aux alentours de trente euros comme le dis William. Mais si tu veux mettre un reflèxe avec un bon téléobjectif, là il te faudra quelque chose de plus robuste (mais les prix restent somme toute raisonnalbe). Renseigne-toi chez un photographe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Ben, pour le cisaillement directionnel, je ne vais pas faire de cours... Mais sur les photos montrant l'orage dans sa globalite, je n'en vois pas de très important : la tourelle convective monte haut sans qu'elle soit en proie à des torsions et à des étirements caractéristiques de cisaillements de directions. D'ailleurs, se sont ces même cisaillements qui donnent un movement rotatif a des orages important et qui parviennent à le transformer en supercellule. Mais là, le cisaillement directionnel, bien qu'existant un peu (la tour est légèrement inclinée, mais vers quelle direction?) ne permet pas -à mon avis, assez subjectif en somme- de fournir un mouvement de rotation global à l'ensemble de l'orage qui ne trouve donc pas la force nécessaire pour devenir une vraie supercellule (même si par moment la similitude est frappante).
  8. Okay, c'est bien ce qu'il me semblait. En attendant, bravo pour le post bien documenté Une question me triture l'esprit : y avait-il eut un sommet outrepassant?
  9. Tenez, une page que j'ai à propos des supercellules. On peut tenter de faire quelques comparaisons... http://www.mesoscale.ws/pictures/structure/
  10. Il fait sec, soit. Mais au moins, le ciel reste bleu et assez dégagé. C'est plutôt bien pour un passioné d'astronomie comme moi... Mais c'est vrai que pour certains, de ne pas avoir de pluie, ce doit être plutôt gênant.
  11. Ah oui, très bien l'impact de foudre. Dommage que la caméra ne soit pas fixée sur un trépied, parce que ça bouge de partout, ça donne le mal de mer :DvEn tout cas, de la foudre dans un paysage urbain, pas mal.
  12. Oui, en effet, ce sont des mammatus. Y avaut-il eu de l'orage ce jour là?
  13. Oui, on peut peut-être dire que c'était une supercellule, mais par moment. Sur l'animation, l'organisation du nuage n'est pas très claire. Des fois, on voit clairement un nuage mur alimenté par une bende d'afflux et les précipitations rejetées à l'arrières, mais d'autres fois, les nuages bas sont désorganisés et on voit des stratus fractus qui masquent le nuage. Que dire alors?
  14. Ah oui en effet, un grand passionné. Ses photos sont sublimes et il a vraiment une sensiblité. Ce doit être un chouette type /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> avec qui on aimerait bien en effet partir à la chasse à l'orage J'ai lu son récit sur l'orage du 28 Mai 2005, super. Je crois même me souvenir ce jour là d'une offensive orageuse chez moi, venant de l'Ouest. Sur les images sat, on voyait bien une belle langue sur la facade Atlantique. Et puis l'orage est arrivé avec pas mal de vent chaud et un arcus bien visible; il m'a assez impressionné cet orage.
  15. Wow, ils sont hallucinant les chiffre de la CAPE O_o Tu m'étonnes qu'il y ait des tornades tous les jours. Mais bon, c'est aussi la saison en ce moment. La photo de JP Feyre du 28 juin montre un bel orage, il est vrai. il a pratiquement toutes les caractéristiques d'une supercellule, sauf qu'l manque peut-être la bande d'afflux et un phénomène de torsion bien net du tout. A savoir si l'ensemble était affecté d'un mouvement de rotation global, propre à de vraies supercellules américaines génératrices de tornades... Je disais qu'on n'aurait jamais en France de telles supercellules, aussi développées que celles des states quoi. (Elles sont où en France les grandes plaines de la taille du Texas, du Kansas et de l'Oklahoma réunies? ). A moins d'avoir un complexe convectif mesoscale circulaire....
  16. Merci beaucoup pour vos réponses c'est très sympa C'est encore à ce jour la meilleure moisson d'éclair que j'ai jamais fait, et un des plus beaux orages qu'il m'ait été donné de voir la nuit. Pour le mois de Juillet Août, j'aimerais bien revenir dans la région Périgord pour une nouvelle campagne (Eté 2006...) Sinon, je crois que je devrais attendre les orages Cévenols du mois de Septembre Octobre. Mon rêve, voir une trombe sur la Mediterranée... Mais est-ce possible du côté de Marseille?
  17. Oui, d'après Wetterzentrale, grosse offensive orageuse à prévoir pour une échance de 84 h. Voyez-vous même la CAPE prévue pour le Vendredi 5 mai, à 18 h GMT : Espérons que les modèles soient bons. Mais pas pour Marseille, hélas... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Bonjour, Je m'étais présenté et avait fait part de "quelques" photos que j'ai pris d'un orage. Cet orage date du 20 Mai 2005 (presqu'un an maintenant /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Le lieu : Creysse, près de Bergerac. J'ai écrit un petit compte-rendu de cet orage et des observations l'ayant précédé. Le voici : La journée du Vendredi 20 Mai 2005 fut assez chaude durant l'après-midi, avec des températures de l'ordre de 28°C. A l'Ouest de la France, devait arriver un front froid, avec une baisse de ces tempérarures pour la fin de la semaine. Nuages observés : le matin, plafond d'altocumulus floccus, certains présentant des élements bourgeonnant, indicateurs d'une certaine instabilité en moyenne altitude. Ces nuages disparaissent durant la journée et laissent place à ciel dégagé, parcourus de cirrus uncinus et flocus, restes d'anciens orages maritimes, poussés vers les terres par de forts vents d'altitude. Le soir, le plafond de nuages d'altitude se densifie à l'ouest, tandis que des cumulus fractus font leur apparition. C'est le signal que des orages se produiront avec une forte probabilité dans les heures qui suivent. De plus, je note un cisaillement de direction : les nuages d'altitude présentent un flux allant de l'O-N-O vers l'E-S-E, alors que les cumulus se déplacent franchement du S-O vers le N-E. Cette soirée-là, je vais à mon club d'astronomie qui se réunit tous les Vendredi soir à Gardonne. Sur le chemin de l'aller, le Soleil se couche derrière les cirrus qui se sont densifiés, laissant apparaître une “colonne” de lumière, résultat de le réfraction des rayons du Soleil dans les cristaux de glace. Au retour, vers les 21h30 TU, le ciel est dégagé mais encombré à l'horizon Sud. La Lune gibbeuse (de 2 jours après le Premier Quartier), éclaire les nuages faiblement, ce qui est suffisant pour pouvoir identifier quelques cumulus, circulant dans un flux venant de l'Ouest-Sud-Ouest. De retour chez moi, sur les 21h45 TU, je met “Radiorage”, la station d'écoute de l'activité électrique orageuse (en fait les Grandes Ondes). Je découvre que celle-ci est présente, sans être toutefois elevée. Dehors, des flashs lumineux éclairent les bâtiments. Je sors afin de comprendre où se déroule l'activité électrique. Au Sud, quelques éclairs intranuageux. Je descend la petite rue pour avoir plus de visibilité à l'Ouest (car des arbres et des maisons me bouchent le champ de vision). Et là, surprise. Direction S-O, un noyau orageux actif m'éblouit littéralement. Des impacts de foudre se produisent à intervales réguliers. La plupart des éclairs sont visibles et bien ramifiés. Il est alors 22h00 TU. Je reviens dans ma chambre récupérer mon matériel photographique pour tenter mes premières photos d'éclairs nocturnes. Je déniche un “spot” idéal, où aucun réverber n'éblouira la pellicule. Et c'est parti. J'oriente l'objectif 1.8/50 en direction du S-S-O. Diaphragme ouvert à 10, en pose B, avec un déclencheur souple. Les impacts de foudre sont prédominants. Ceux-ci sont bien visibles, dégagés, long et ramifiés. Certains présentent une décroissance en chapelet ; c'est-à-dire qu'ils durent un certain temps (disons environ plus de 250 millisecondes) et s'éteignent progressivement, avec un canal électrique qui se divise en plusieurs petites boules qui disparaissent aussitôt. L'orage se rapproche et gagne en vigueur. Environ toutes les 10 à 15 secondes, une apparition électrique se manifeste. Pendant ce temps là, mon reflex Practika enregistre les impacts de foudre. Mais la pellicule arrive vite en bout de course. "M....! M.....! M.....! Non! Pas maintenant! Au moment où l'orage atteint son point culminant. Vite! La deuxième pellicule!". J'enroule la pellicule. Je cours chez moi, sous les flashs lumineux qui se font presque insolents, incessants. Je positionne la pellicule dans sa boîte et change de film à l'extérieur de ma chambre. Sous le stress, il faut m'y reprendre à plusieurs fois pour que le film s'enroule correctement. Je retourne à mon spot. La Lune n'éclaire plus le paysage, masquée par les nuages ayant fait irruption. Je replante à nouveau le trépied et c'est reparti! Eclairs, foudre, illumintations internes, tout y passe. On ouvre l'obturateur. Patience. Un éclair se manifeste, pile en face de l'objectif. On referme, et on passe à la pause suivante. L'orage se décale vers l'Est. En ombre chinoise, une colonne de précipitation se détache. Elle parait dense puisque les éclairs qui se produisent à l'arrière-plan sont pratiquemnt occultés par celle-ci. Du vent se lève. Les expositions sur la pellicule argentique se succèdent. Un bruit retient mon attention : de la pluie tombe. A en juger par le bruit bien net de chaque goutte, j'en déduis que ce sont de grosses gouttes. J'en reçois une. Elle m'a semblé drolement dure pour de l'eau liquide. Aussi, au "plic" sur les végétaux suit un "clac". De la gêle. De la grêle se met à tomber. J'abrite mon appareil photo sous un mouchoir en tissu et cours m'abriter, tandis que je me fais presque "mitrailler" par des grêlons, et que l'activité électrique semble atteindre son paroxysme. Je trouve refuge sous un abri bus metallique. Je me dis qu'il ne serait pas bon de rester là, sous la foudre. Mais, fort heureusement, le noyau dur de l'orage passe plus au Sud. Je constate que les reverbers sont éteints, certainement à cause d'un impact dans la vallée. La grêle finit par s'arrêter, en 5 minutes. Je constate maintenant que le plus gros de l'orage se situe maintenant vers l'Est. Je change de spot et choisi d'aller derrière les maisons de mon quartier, à l'abri des reverbers qui se sont rallumés (et ch***!). Je plante à nouveau mon trépied et recommence les poses photographiques. A présent l'orage s'éloigne. Deux noyau actifs sont présents : l'un vers l'E-N-E, l'autre vers le S-E. Pour augmenter mes chances d'attraper quelques éclairs, je bascule mon objectif d'un foyer à l'autre, ce qui paraît être assez efficace car, lorsqu'un foyer semble perdre de la vigueur, l'autre se réactive et vice versa. Mais à force, les éclairs longs et ramifiés du début laissent place à des décharges intra-nuageuses de plus en plus lointaines. Je décide de m'arrêter là pour les pauses. Un oeil au compteur : 22 poses. Plus les 10 de la première pellicule, cela fait 32. Pas mal pour un début. Espérons que le développement des films soit à la hauteur du résultat attendu! Je reviens chez moi et dans ma chambre. Il est 23h30 TU. Je viens de vivre 1h30 d'orage intensif, et cela faisait longtemps. Vivement les prochains orages de cet été...et une nouvelle campagne photos en perspective! Voici deux images que j'ai pioché sur la Toile : Celle-ci montre une vue satellite Eumetsat de l'Europe le soir de l'orage: Et cette image là, l'activité foudre et son intensité : Plus tard, début Juin, je peux enfin récupérer les deux pellicules développées. Le résultat est plutôt bon. A part quelques poses surexposées et bruitées, je suis assez satisfait du résultat. Voici une sélection des meilleures photographies (certaines ayant subit un petit traîtement pour enlever du bruit) numérotées et entre parenthèses, le n° de la pose suivi de la pellicule (notée P1 pour la pellicule 1 par exemple) : 1 (026-P1) Le début de l'orage, lointain, avec des coups de foudre rougeatres et courts. Les bases nuageues sont assez bien constituées, elles sont lisses, preuves d'une fort taux d'humidité et de courants ascendants bien développés. 2 (025-P1) Le noyau actif se rapproche : 3 (OO6-P2) Après le rechargement de la pellicule, l'orage s'est nettement rapproché, comme le montre à l'évidence cette image : 4 (004-P2) 5 (007-P2) Le second noyau, assez actif aussi, plus à l'Est. L'image est assez interressante : on voit un impact de foudre traverser un arcus (ou nuage mur?). Cette partie de l'orage est en tout cas à maturité. 6 (008-P2) 7 (009-P2) Ma meilleure image d'un éclair (y compris pour la campagne Eté 2005). Elle montre un coup de foudre trifide, assez proche, qui m'a littéralement éblouit (persistance rétinienne assez longue). Trifide? Je ne sais pas en fait. On voit deux ramifications qui sortent du champ. 8 (013-P2) Après la pluie de grêle, l'orage s'est éloigné et de nombreux nuages bas ont fait irruption, masquant la plupart des éclairs, ou les coupant en deux. Les autres images montrent un plafond nuageux déchiqueté, signe que l'orage s'affaiblissait et s'éloignait. Rien d'interressant photographiquement... Donc au final, une très bonne expérience. A ce jour, une des seules fois où j'ai pu prendre d'aussi nombreux éclairs. Les autres fois (Campagne Eté 2005), les éclairs étaient noyés dans le rideau de pluie ou masqués par lui où des nuages bas ayant fait irruption.... Ou bien moi-même chassé par la pluie alors que l'orage commençait à prendre une configuration interressante.
  19. Ah oui, en effet, sacrée supercellule /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Une chose sûre : on n'aura jamais ce genre de chse en France.... Dommage, mais bien au final... Marrante la tornade de la vidéo, le nuage n'atteint pas le sol, et c'est plutôt le buisson qui grimpe vers le ciel. Etonnant.
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