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  1. Je voulais dire passé du point de vue de la cristallisation des délires complotistes, qui se sont maintenant déplacés vers le climat notamment avec leurs délires sur la géoingéniérie, Haarp, etc... On ne peut que vous donner raison pour la considération de l'épidémie aujourd'hui...
  2. Il paraît que les théories du complot ou conspirationnistes ont toujours existé, j'avais lu une étude qui montrait que même au Moyen-Age on en trouve des traces dans des écrits... Donc pas étonnant qu'elles prennent tant d'ampleur aujourd'hui, à une époque où tout le monde peut avoir une tribune mondiale grâce aux réseaux sociaux... On prend aussi la mesure du mal énorme qu'a fait la crise du Covid à la crédibilité du discours scientifique face aux discours alternatifs foireux. Les gens se sont retrouvés face à l'intolérable et l'inimaginable pour beaucoup d'entre nous (on nous prive d'un coup de liberté sans crier gare). Du coup il a fallu trouver un exutoire, un moyen de se rassurer, et à ce moment les"complotistes" ont parlé plus fort que le savoir scientifique officiel. Aujourd'hui le Covid passé, il faut un nouvel exutoire, un nouveau "but", et le climat est le coupable idéal. Tout ça nourri par l'inculture scientifique, les croyances bidons sur la météo et j'en passe... C'est terrible car cela encourage l'inaction et cela aggrave le résultat...
  3. C'est effrayant ! A force de n'entendre que des mensonges, nous risquons de ne plus savoir reconnaître la vérité !
  4. On est partis pour un max annuel vers 432 ppm en mai ou juin...
  5. L'anomalie exceptionnelle autour de la baie d'Hudson perdure, cela fait au moins quinze jours que cela dure, et en son sens c'est bien un "record" : Toujours au-dessus de 20°C d'anomalie sur le température moyenne depuis au moins deux semaines, cela a beau être sur des moyennes 1980-2000, ça n'en est pas moins exceptionnel... On doit manquer de mesures là-haut mais on tient sans doute la plus forte anomalie jamais relevée sur une telle durée... On voit bien également sur cette première carte la puissance de l'anomalie liée au blocage qui a permis la descente polaire vers le centre des USA ces derniers jours... On voit également les jets qui ondulent, et la présence d'une petite branche de jet secondaire vers le Groenland (et qui permet au GA de se régénérer sans cesse), séparée du jet principal vers l'Atlantique, qui bloque sans arrêt les systèmes dépressionnaires vers Terre Neuve,et alimente ainsi en permanence en air "doux" la baie d'Hudson...
  6. Futura Sciences, ça n'était déjà pas terrible, et là, ça ne s'arrange pas : https://www.futura-sciences.com/planete/breves/meteorologie-vortex-polaire-effondre-brutalement-plonge-etats-unis-hiver-extreme-103
  7. J'ai pu reconstituer les moyennes annuelles du CO2 au Mauna Loa à partir des moyennes mensuelles de 2023 et 2024, ce qui donne 2023 : 421.08 ppm 2024 : 424.61 ppm soit une progression de + 3.53 ppm en 1 an, les +3.36 pmm du ratio 2023/2022 sont donc bien battus...
  8. Il est vrai que les glaciers situés sous les parois (Oulettes sous la face Nord du Vignemale, Arcouzan sous la face est du Valier) et qui reçoivent la neige purgée de hautes faces, et qui sont du coup un peu protégés du soleil, résistent mieux "relativement" que Ossoue ou Aneto. Ils sont moribonds aussi, mais fondent relativement moins vite que Ossoue et Aneto qui ne résisteront pas à 2 ou 3 étés comme 2022 et sont donc condamnés à brève échéance...
  9. Oui, même à 3 ppm/an , les 2°C c'est en théorie vers 2042/2044, ce sera peut-être avant, sachant qu' à partir d'1.5°C, soit maintenant, on enclencher des points de basculement sur les puits de carbone ou le permafrost...
  10. Et justement, +3.54 ppm en 1 an à Mauna Loa pour les moyennes de décembre : En attendant le taux d'augmentation moyen entre 2024 et 2023, mais il est probable que le delta 2023/2022 (+3.36 pm) va être battu
  11. Oui, c'est sûr que l'image mentale populaire de chaleur et de soleil des régions méditerranéennes ne va pas s'envoler comme cela... Et que des années comme 2024 dans les régions du Nord, très peu ensoleillée, et créant du coup envie et besoin exacerbés de soleil, dans 30 ans, on peut supposer qu'il y en aura encore... L'industrie du tourisme sur place va s'adapter c'est sûr, ceux qui en vivent resteront, c'est leur gagne-pain... Les touristes, eux, ne viennent que 2/3 semaines au maximum, ils supporteront peut-être, ou sinon finiront par aller voir ailleurs... Mais quid des populations qui devront supporter 3 mois de Tx ininterrompues supérieures à 35, quand ça ne sera pas 40 ? N'oublions pas que de nombreux retraités viennent habiter ces régions, ça risque quand même de déménager pas mal vers des régions plus hospitalières pour ceux qui le peuvent... edit : On va surement assister dans les décennies qui viennent , et peut-être plus rapidement si on se prend vite un 2003 à la sauce 2025/2030. à l'explosion des prix de l'immobilier côtier de la Bretagne aux Hauts de France, ainsi qu'en montagne. Cela a d'ailleurs déjà commencé par endroits, j'ai vu sur les réseaux sociaux que certains propriétaires se gardent des biens "sous le coude" en attendant que les prix montent...
  12. Pour revenir sur ce sujet, dans 30 ans, aucune région invivable en France bien sûr, sauf emballement énorme et imprévu du RC... Par contre, il est intéressant se se pencher sur une région, qui est déjà un des "hot spot" en moyenne en France,et devrait logiquement être la région où la chaleur sera la plus dure à supporter dans la durée, car la plus chaude en moyenne.. Je veux parler du Centre Var et notamment du secteur Le Luc/Le Cannet des Maures.. Dans l'excellent "Météo de la France", Jacques Kessler, 1990, on trouve une norme 1951-1980 des Tx de 31°C en juillet et de 30°C en août pour la station du Luc. Pour la norme 1991-2020, on passe à 32.4°C pour juillet, comme pour août (source : Météociel) Pour les 4 derniers étés (2021-2024), on passe à 34.7°C en juillet et 34.0°C en août... No comment... Sauf forçage non représentatif sur les 4 dernières années, et il n'y a pas de raison de penser qu'il y en ait, imaginez les Tx moyennes dans le secteur dans 30 ans, en 2050/2055... Des Txm de 37 à 38°C, des pics réguliers entre 42 et 45 ? Ce ne serait pas encore l'invivabilité mais on s'en approche, avec un climat qui ressemblerait à celui du Sud de l'Algérie ou du Maroc... La végétation méditerranéenne de la zone aura bien du mal à s'adapter et on observera peut être déjà un début de désertification.. Bien entendu, d'autres zones sont proches en Tx l'été, notamment dans le Vaucluse, le Gard... Cela montre que c'est une bonne partie des régions méditerranéennes, qui restent encore la destination privilégiée des vacances estivales pour nombre d'entre nous, vont inéluctablement perdre ce statut quand le niveau de chaleur moyen deviendra trop élevé... Sans parler des canicules extrêmes évidemment... Est ce que des intervenants qui vivent dans ces zones peuvent nous dire comment ils gèrent l'augmentation de la chaleur, à quel niveau de danger et d'inconfort on se situe déjà selon eux, et comment ils voient leur avenir là-bas... ?
  13. L'anticyclone de Sibérie est bien un anticyclone dit "thermique" et donc stationnaire à l'inverse des anticyclones de formation synoptique et donc "mobiles" comme les anticyclone de la cellule de Hadley dont l'anticyclone "des Açores" fait partie. L'énorme masse d'air froid qui se forme sur cette vaste zone continentale nordique (la Sibérie) s'autoentretient par l'effet de la neige au sol, qui refroidit la surface, ce qui entretient le froid, etc... Du coup cette énorme masse d'air froid très dense entretient une forte subsidence au-dessus de la surface, d'où une nette hausse des pressions et le maintien de cet énorme anticyclone de surface qui peut facilement atteindre 1060 à 1070 hPa au coeur de l'hiver. Cet anticyclone est donc bien sûr stationnaire, mais il peut à l'occasion se "lier"aux dorsales de l'anticyclone atlantique,un bel exemple étant le blocage russo-scandinave qui a amené la vague de froid février 2012...
  14. Ce qui est sans doute le plus préjudiciable, c'est la perte des synoptiques qui amenaient le froid jusqu'à nous, typiquement anticyclone scandinave et flux d'Est généralisé à l'ensemble du continent...
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