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Quelle promptitude ! Félicitations. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif
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Beau site, félicitations. Je vous suggère de faire un glossaire, pour les unités comme Tnn, Txn, etc. pour les sigles comme PAG, OM, SST, etc. Ce sont des informations que je n'ai jamais vues sur le web. Merci
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Au contraire, le sujet est des plus intéressants, mais tellement complexe que les bras en tombent.Sur les équations aux dérivées partielles qui peuvent modéliser le tout, il faut avoir en tête qu'elles sont littéralement immenses. Mon maître Favre en mécanique de la turbulence montrait une équation aux dérivées partielles à 27 termes ! (si mes souvenirs sont bons). Ces équations sont des bilans. Il faut donc prendre tous les facteurs possibles et dire qu'au total leur somme vaut 0. En tirer quelque chose nécessite : en premier, de les simplifier drastiquement en négligeant le plus grand nombre de leurs termes. en second, de connaître précisément à la fois leurs coefficients et les conditions initiales. On peut alors espérer et seulement espérer car le système peut ne pas être intégrable. Cela fait beaucoup de conditions. Jean Jouzel est géochimiste et de grande qualité, son absence de réponse n'est pas étonnante.
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Crise mondiale après 2015 ??
Marot a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société
Il y a vingt ans oui, mais il y a cinquante ans, toutes les villes de France avaient un réseau de tramways. Les politiques ont décidé de les supprimer. Les édiles de Milan, Turin, Bruxelles n'ont pas fait les mêmes sottises que nous. Qui dira que ce fut une sottise ? On la paye aujourd'hui par la pénurie et des dépensenses pharaonesques pour reconstruire quelques lignes de tramways. Qui dira que c'est une sottise actuelle d'abandonner des lignes de chemins de fer ? même si à court terme elles ne sont pas rentables. Je ne parlerai pas des erreurs plus récentes des remembrements agricoles. -
Je propose une petite réflexion sur les mots utilisés. En cela je développe ce que snowman49 a esquissé. L'emploi des expressions «normales de saison» ou «normales saisonniaires» ou simplement «normales» me paraît induire une mauvaise compréhension. Il n'y a pas une température ou des précipitations normales qui devraient être observées. Tout au plus, nous comparons à des moyennes d'observations faites pendant plusieurs années ou décennies. Dire «la température est supérieure ou inférieure aux moyennes des X dernières années» n'aurait pas la force d'entrainement du mot «normal». Dans la compréhension courante, si ce n'est pas normal c'est anormal. Qu'il fasse plus chaud ou plus froid que la moyenne, soit; que ce soit «anormal», non.
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Ids, votre scepticisme et le mien s'accordent bien.L'écart de 1° dont j'ai fait état a été publié plusieurs fois dans des reconstructions. Une analyse faite sur l'émail de dents va jusqu'à 2° d'écart en Lorraine tant pour le PAG que pour l'OM. L'Optimum Climatique Médiéval et le Petit Age Glaciaire sur la bordure ouest-européenne en milieu tempéré Pour revenir à la vigne, mon illustration initiale relativement malheureuse, j'ai trouvé : Quel avenir pour la viticulture ? Le texte est dans le ton alarmiste habituel mais il contient des données intéressantes sur les températures moyennes optimales selon les cépages et la vinification.
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Variations climatiques et pêches océaniques.
Marot a posté un sujet dans Météo, environnement et société
Je livre ci-dessous un signalement qui me paraît pertinent. Il s'agit d'un rapport de la FAO : Le changement climatique et l'avenir des pêcheries régionales: une analyse en collaboration, FAO Document technique sur les pêches. No. 452. Rome, FAO. 2004. 85p. Pour mettre le lecteur en appétit pour 85 pages, voici d'abord le début du résumé : En premier lieu, la problématique du changement planétaire par rapport au réchauffement planétaire est examinée. Une perspective élargie de la Terre, en tant que planète tiède et humide qui connaît de fréquentes périodes froides, est présentée à travers des graphiques qui démontrent l’historique des variations climatiques au cours des derniers millions d’années, d’après les données de la recherche sur les paléoclimats. Le cycle hydrologique est décrit, et son rapport avec la pêche est précisé. La dynamique climatique a de fortes corrélations avec l’évolution des espèces, la société et la variabilité de la pêche. La variabilité de production ainsi que les variations de la vulnérabilité due à la dynamique constante des effets des mouvements océaniques sont décrites. Les données disponibles pour les grandes pêcheries sont interprétées telles que nous pouvons les comprendre avec le recul d’un siècle de recherches et d’analyses périphériques, en particulier des bio-indicateurs. L’histoire du climat et son effet sur la pêche est traité... Ensuite quelques phrases sans ambiguïté : Barnett, Pierce et Schnur (2001) précisent également que «… un modèle climatologique qui reproduit le changement observé dans la température de l’air à l’échelle mondiale sur les 50 dernières années mais ne reproduit pas le changement observé dans le contenu de chaleur de l’océan ne peut pas être correct», alimentant ainsi la contestation des rapports récents comme des rapports antérieurs du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPPC 1990, 1996 et 2001) et des modèles et scénarios de changement climatique qui choisissent de mettre l’accent sur l’effet de forçage des gaz anthropiques à effet de serre pour expliquer les 150 dernières années de réchauffement de la surface terrestre. ... Vu leur [celle des modèles de climats planétaires MCP] incapacité de cartographier la situation actuelle, il est sans intérêt de s’arrêter aux projections qu’ils proposent pour le futur. Actuellement, les MCP donnent peu d’informations tant sur la circulation générale future que sur les réponses océaniques. et enfin : Le présent document ne se veut pas une réfutation supplémentaire et superflue des scénarios de réchauffement planétaire du IPPC. Ce rapport qui m'a passioné est disponible à : FAO département des pêches Bonne lecture à tous. -
Je suis arrivé à la même conclusion en plus comme en moins. Si cette conclusion est avérée, les prévisions de catastrophes attachées à un réchauffement moyen de quelques degrés sont invalidées.
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Merci pour votre réponse. Dans mon message précédent, la vigne n'était qu'une illustration, je lui ai donné trop d'importance. Le fond de ma question porte sur les effets observables ou ressentis d'un écart de 1°. Par rapport à aujourd'hui, les températures moyennes étaient pendant l'OM supérieures d'au plus 1°, pendant le PAG inférieures d'au plus 1°. Aujourd'hui un écart de 1° entre régions voisines est peu sensible. Un degré correspond à 50 à 200 km en latitude. Par quel miracle (!) le même écart moyen de +ou - 1° entre OM ou PAG et aujourd'hui a-t-il entrainé les modifications importantes dont on a la mémoire ? En caricaturant, je dirai «Que la température moyenne de Marseille devienne celle de Nice ou le contraire, quelle importance sauf le nombre de mimosas ou de palmiers ?». C'est pour ces motifs que j'en suis venu à douter de la pertinence de la moyenne des températures.
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Un grand merci à LuNaTic et aux autres pour cet exposé très détaillé sur le "GIEC". Une petite contribution et une question IPCC est bien Intergovernmental panel on climate change, Intergouvernemental ne fait pas de difficulté. Ensuite vient "panel". Les dictionnaires montrent une grande polysémie. Au moins c'est un groupe d'individus quelconques, au mieux c'est un jury en passant par commission d'enquête. Je n'ai jamais vu le sens d'"expert" Groupe d'experts se dit en anglais : group of experts et non "panel". La meilleure traduction en français serait à mon avis GICC groupe intergouvernemental sur le changement climatique. Si l'on veut conserver GIEC il signifiera : Groupe intergouvernemental d'étude du climat. Cette dénominations est déjà employée mais rarement. La question J'ai cherché qui sont les représentants français à l'IPCC et j'ai trouvé : Jean Jouzel, géochimiste, seul français à être vice-président d'un groupe. Michel Petit , ingénieur général des télécommunications Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications. Hervé Le Treut, professeur de mécanique, spécialiste de modélisation numérique. Je n'ai pas trouvé de liste officielle. Quelqu'un sait-il où elle est publiée ? Merci.
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Permettez, s'il vous plaît, à un nouveau venu de poser ce qui s'avère être une question à laquelle de longues lectures n'ont pas apporté de réponse. Je n'ai pas alourdi le texte par les références car la question ne porte pas sur des observations ponctuelles. Il s'agit de températures. Je compare des écarts observés aujourd'hui entre des régions connues et des écarts affirmés dans des reconstructions, pour l'essentiel celles de l'optimum médiéval (OM). J'y ajoute des observations attestées aujourd'hui et dans le même OM. Les observations des écarts aujoud'hui : un degré est la différence des moyennes entre Nice (16,2°) et Marseille (15,2°). deux degrés est la différence des moyennes entre Aix en Provence et Sisteron, entre Draguignan et Digne, entre Lyon et Dijon, entre Vannes et Brest (les noms des villes sont de mon cru pour une meilleure mémorisation). Quelques moyennes : en Champagne, Moselle, Alsace, les vignobles actuels les plus septentrionaux ou peu s'en faut, moyenne de 10°, à Savigny les Beaune, moyenne de 11°. à Stockholm 5,4° aujourd'hui, la vigne y était cultivée dans les années 1100. à Edimbourg 7,4° aujourd'hui, la vigne était cultivée en Écosse jusqu’à 425 m d’altitude vers 1200. Les reconstructions disponibles disent l'OM non significatif pour les unes, affichent 1° de plus pour les autres. Comment une différence aujourd'hui très peu ressentie a-t-elle pu entrainer des pratiques culturales aussi considérables ? La notion de moyenne des températures, je ne parle pas de température moyenne, a-t-elle une signification pratique ? F.M.