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Evénements Dansgaard–Oeschger et MOC
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Un article est paru dans Le Figaro sur la corrélation et même une relation de causalité entre températures de l'Antarctique et du Groenland :Figaro Les climats du Groenland et de l'Antarctique sont liés Il est signalé dans un autre fil d'/index.php?showtopic=17372'>IC À mon avis, il y matière à s'y perdre ou au moins de rester dubitatif. L'article de RC fait clairement état d'une anticorrélation : le réchauffement de l'un va avec le refroidissement de l'autre. L'article du Figaro dit précisément l'opposé : En consultant des cartes de circulation océanique : On constate : un courant de surface Sud-Nord froid qui s'arrête bien avant le golfe de Guinée et donc paraît hors sujet; un courant de moyenne profondeur chaud Nord-Sud, hors sujet lui aussi; un courant abyssal froid qui pourrait justifier une corrélation. L'article du Figaro est conclu par une citation de Jean Jouzel : Ceci nous ramène à un courant de surface. L'expression "chaleur stockée dans l'océan Austral" est a priori étrange, et l'intervention du Gulf Stream courant de surface rend la totalité incompréhensible.Force m'est de conclure, sauf incompréhension radicale toujours possible, qu'à partir d'un article une coupure de presse peut dire le contraire de ce qu'il contient. -
AFP 9/11/2006 16h02Yahoo
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La réponse paraît bien claire et de plus vide :«déclaration du chef de la délégation américaine à la conférence : "Je n'ai certainement pas d'indication qu'il y a un changement de notre position, ou qu'elle puisse changer pendant cette présidence"» P.S. un changement de majorité à mi-mandat est banal aux É.-U. pas de quoi en faire un "séisme", voir Shakespeare.
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Le WBGU fait très probablement du bon travail, mais que dire de ce qui nous en est relaté.Je pêche aujourd'hui dans une dépêche AFP venue de Nairobi : « "Les eaux à la surface des océans se réchauffent, le niveau des mers augmente encore plus rapidement, les océans deviennent de plus en plus acides et les écosystèmes marins sont menacés", selon le dernier rapport du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique (WBGU) présenté à la 12e conférence internationale sur le climat à Nairobi. "Les activités humaines provoquent des changements au sein des océans qui sont sans précédent, comparés aux derniers millions d'années" et "risquent d'avoir des conséquences graves pour l'humanité", relève le rapport intitulé "L'avenir des océans: ça se réchauffe, ça s'élève et ça tourne à l'aigre".» Soit, mais que dire de la suite ? «"En 2004, on a observé le premier ouragan dans l'Atlantique sud (Katrina)... » À trop en faire...
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Ce n'était hélas pas une recension.Une simple accroche publicitaire pour augmenter les ventes. Entre le 30/10 et le 01/11, le journaliste n'avait manifestement rien lu, sauf des articles d'agences.
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Une mise en garde contre le catastrophisme
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Je lis :«On pourrait s’attendre à ce qu’un chercheur « éminent », ancien ministre de la recherche et académicien, donne une information d’expert scientifique responsable et non une information tronquée, presque partisane et fausse, surtout lorsque cela concerne un sujet sociétal.» Accuser quelqu'un de troncature, de fausseté et, à mot tout juste atténué, de position partisane est d'une violence rarement constatée par écrit. Le mot « éminent » entre guillemets relève de l'ironie insultante. La métaphore de l'incendie ne me choque donc pas. -
J'espère vivement que l'on aura les réponses à ces questions le 18 novembre.Je m'interroge néanmoins sur l'exemple ainsi donné au monde par une telle manifestation : 6 000 congressistes disent les agences de presse; pendant onze jours; venus en avion pour 90% au moins. Les compagnies aériennes et les hôteliers doivent être raviset moi je suis grincheux aujourd'hui.
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Pour le bois, c'est déjà fait au Canada Dangers du bois de chauffageLe texte fait froid dans le dos. Le reste est à l'avenant.Conclusion : Le pétrole et le charbon : pouahh L'électricité nucléaire : quelle horreur Le bois : dangereux. Couvrez-vous !
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Le rapport de Sir Nicholas Stern a été commandé par le gouvernement britannique, remis et publié le 30 octobre. Nous sommes le 2 novembre. C'est un rapport de 595 pages, accompagné de onze appréciations d'économistes qui en ont, je présume, eu la primeur. Un document de cette taille inhabituelle prend en compte : en premier lieu des scénarii sur le réchauffement évidemment non prouvables; ensuite des hypothèses sur les conséquences, qui sont de même nature; enfin des méthodes d'analyse économique et économétriques qu'il serait plus qu'étrange qu'elles fassent l'unanimité chez les économistes, autant que je les connaisse. Je ne comprends pas qu'il puisse être écrit «consensus sur le rapport Stern» alors que l'immense majorité de ceux qui peuvent avoir un avis pertinent ne l'ont pas analysé ni même lu en trois jours. Ceci explique qu'aucune analyse détaillée de personnalité indépendante ne soit publiée. Laisser retomber l'effervescence médiatique. Attendre et voir.
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Avez vous déjà vu une tornade / trombe ?
Marot a répondu à un sujet dans Météo, environnement et société
Très vifs mercis. -
Avez vous déjà vu une tornade / trombe ?
Marot a répondu à un sujet dans Météo, environnement et société
Tornade ou dust devil, y a-t-il une différence autre que la taille ? Le temps était relativement clair. -
Avez vous déjà vu une tornade / trombe ?
Marot a répondu à un sujet dans Météo, environnement et société
Il y a très longtemps j'ai vu une tornade, une seule, d'assez près, une vingtaine de mètres en Ardèche. Elle est arrivée par le travers, a soulevé un sac de ciment vide. Celui-ci est monté dans la tornade qui s'éloignait jusqu'à ce que je ne le voie plus. La vitesse de déplacement horizontal était approximativement de quelques mètres par seconde. La vitesse ascensionnelle était du même ordre. Son diamètre ne dépassait pas 3 mètres. -
Il me serait utile de savoir en quoi elle est "fausse". Qui y figure qui ne devrait pas y être ?Qu'elle soit incomplète, je le sais depuis le début. Je demandais dans le post dont la citation est tronquée : J'aurais apprécié une réponse.
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C'est une affirmation de poids.Avez-vous relevé un ou des exemples de cela ? Je n'en ai pas trouvé. Merci pour vos lumières.
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Je me garderai de m'immiscer dans le débat de fond, car je n'ai que quelques compétences en physique, en de vieilles mathématiques et en informatique.La question qui m'agite est autre. Méteor plaide pour des des décisions indispensables à prendre. Je comprends clairement que pour lui, il y a urgence. Méteor, je ne connais pas votre âge et je ne vous le demande pas, mais je crois discerner ce qu'on nomme l'impatience de la jeunesse. J'ai vécu nombre d'années et mes parents et moi avons assez souvent été sommés de prendre des décisions face à des catastrophes annoncées comme certaines. En voici un échantillon : New York Times 18 Sept. 1924 : «Geologists think the world may be frozen up again», Macmillan dans Reports Signs Of New Ice Age. Le même 15 mai 1932, «Next great deluge forecast by science. Melting polar ice caps to raise the level of seas and flood the continents.» Science, 9 juillet 1971, « Une augmentation de la concentration des aérosols dans l'atmosphère d'un facteur 4 est suffisante pour baisser la température au niveau du sol de 3,5°C et de nous amener dans une nouvelle période glaciaire ». Dr.S.Schneider. Science Digest, février 1973, « Les climatologues du monde entier sont d'accord pour dire qu'il ne nous reste guère de temps pour nous préparer à la période glaciaire qui a commencé», Douglas Colligan. Fortune, février 1974, article primé par le Science writing award de l’American institue of physics : «As for the present cooling trend a number of leading climatologists have concluded that it is very bad news indeed,» … «It is the root cause of a lot of that unpleasant weather around the world and they warn that it carries the potential for human disasters of unprecedented magnitude.» Je ne discute pas du tout, mais pas du tout, la pertinence de vos alertes ni le sérieux des scientifiques qui travaillent sur la question et que vous écoutez avec raison. Permettez toutefois à un chat souvent échaudé de rester prudent devant un seau d'eau froide. (citation à contre emploi). Je sais bien que je vais être rangé définitivement dans la catégorie des sceptiques nuisibles. Je suis globalement sceptique.
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Metéor, je ne m'attendais pas à lire une telle charge, expression d'une colère manifeste.Qu'il y ait des sceptiques, tant mieux. J'ai la conviction que le progrès scientifique naît de la confrontation d'idées opposées, sinon les paradigmes resteraient figés ad aeternam. L'expression «obscurantisme larvé» m'a choqué. Il a un parfum d'intolérance religieuse qui me paraît hors de propos ici.
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Ma venue ici est récente. J'ai donc cherché si l'information suivante y avait été publiée. Je ne l'ai pas trouvée. Il s'agit d'une demande de débats publics faite par soixante scientifiques, publiée dans cette Lettre ouverte adressée au gouvernement du Canada en mai 2006. On peut noter qu'au moins vingt d'entre eux sont en retraite et donc libres de toute pression et que quatre ont été ou sont experts pour le GIEC. Les formulations sont vives, à la mesure de l'âpreté des discussions, deux exemples : Le site lui-même me paraît digne d'intérêt : Friends of science. Il est mené par des Américains, Canadiens, Australiens, etc. Il contient de nombreuses références.P.S. ce site a été cité une fois ici par Charles Muller à propos d'un /index.php?s=&showtopic=14854&view=findpost&p=260812'>papier de Jan Veizer
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Les carottes glaciaires représentent-elles vraiment la composition de
Marot a répondu à un sujet de Pierre-Ernest dans Archives
Rectification mineure, il s'agit du LGGE Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement, université Joseph Fourier de Grenoble.Blandine Bellier a soutenu sa thèse en juin 2004. Voici son résumé : Étude des variations du cycle du carbone au cours de l’Holocène L’air extrait des glaces polaires du Groenland et d’Antarctique constitue une véritable archive des atmosphères passées de notre planète. L’objectif de cette étude était de comprendre les échanges de carbone en atmosphère naturelle et, à terme appréhender le cycle du carbone futur en atmosphère anthropisée, à partir de l’analyse des teneurs atmosphériques en dioxyde de carbone et méthane au cours de l’Holocène (les derniers 10000 ans). Afin d’interpréter ces profils obtenus dans la glace, nous avons utilisé un modèle atmosphérique du méthane à trois boîtes. Nous avons pu ainsi estimer le gradient interpolaire puis la part relative des sources de CH4 dans les basses latitudes ainsi qu’aux moyennes et hautes latitudes nord au cours de l’Holocène. En comparant l’évolution temporelle de ces sources aux reconstructions paléoclimatiques obtenues sur des enregistrements continentaux (carottes sédimentaires et lacustres) et marins, ainsi qu’à des simulations de modèles climatiques couplant l’atmosphère, l’océan et la biosphère, nous avons pu attribuer les variations de CH4 aux variations de distribution en latitude des sources potentielles de ce gaz. L’étude des variations de CH4 a ainsi permis de contraindre les effets possibles de chacun des réservoirs de carbone sur les variations de CO2 sur la même période. Nous concluons que le rôle de l’océan semble avoir été prépondérant et avoir initié les variations du CO2 sur les 10000 dernières années, tandis que la biosphère continentale pourrait avoir jouer un rôle de régulateur. -
Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :Jean Jouzel, géochimiste. Michel Petit , ingénieur général des télécommunications Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications. Hervé Le Treut, professeur de mécanique
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Je veux dire tout d'abord avec force que ce post n'a pas trait à la discussion de fond. Je n'interviens que pour livrer deux jeux d'observations sur les graphes ci-dessus. Le premier jeu d'observations pour porte sur la différence de comportement que j'observe entre les séries brutes pour la plage 1982-2005 d'une part et toutes les plages précédentes. Je conviens de nommer "variabilité" la valeur absolue de l'écart entre les valeurs de deux années consécutives. Cette variabilité a, grosso modo, un maximum de 0,7 et une moyenne voisine de 0,4. Cette faible variabilité sur 23 ans est observée pour la première fois pour la température arctique, pour la deuxième fois (période 1950 à 1970) pour la température du Groenland. Ma question est : que peut-on en déduire ou quelle peut être la cause ? . changement de dynamique du phénomène ? . réduction des erreurs aléatoires sur les mesures ? La liste est ouverte. Le deuxième jeu d'observations a trait à la méthode d'ajustement. Comme souvent, on lit "polynomial". Je n'ai rien contre l'ajustement polynomial, mais celui-ci n'est pas quelconque. Quel est le degré du polynome ? Quel est le comportement des résidus ? D'autre part, je souhaite attirer l'attention sur le fait que l'allure du polynome ne dit pas tout. Un seul exemple, prenons la température du Groenland. Supposons être en 1929. Nous verrions une courbe à très forte pente positive depuis 1920, probablement plus pentue encore que celle des années 1995 à 2005. Cette courbe aurait été propre à des prévisions très alarmistes. La prise en compte des années suivantes réduit à peu de chose l'inflexion de la courbe d'ajustement.
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CITATION(Marot @ 25/09/2006 - 18:16) * Pouvez-vous me dire la ou les références de cette charte qui contraint à mal parler notre langue ? Cette information est toute nouvelle pour moi. Merci.
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Cette information est toute nouvelle pour moi.Pouvez-vous me dire la ou les références de cette charte qui contraint à mal parler notre langue ? Merci.
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Hélas non, Fourmi103, c'est un présent qui révèle une méconnaissance du temps... grammatical.Les prévisionnistes de météo France, ou au moins les rédacteurs écrivent très mal notre langue, c'est là un de leurs défauts ! Mais peut-être ce «futur» était-il une coquille ? Sans rancune, j'espère.
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Je ne jetterai pas la pierre à cette personne et cela pour deux motifs :...Le premier est que cette prudence, ce doute que l'on doit conserver sur des prévisions et en cela je suis bien d'accord avec vous, n'est pas enseigné, n'est pas affiché, n'est pas dit, n'est même pas suggéré. Regardez avec un oeil neuf le site de météo France. Il n'y a, à ma connaissance, rien, je dis bien rien qui mentionne qu'une prévision n'est pas certaine. ...Le second est que la lecture des bulletins apporte la certitude. Aujourd'hui par exemple, le bulletin est rédigé ainsi : «Sur les cinq départements en vigilance orange, la nuit a été pluvieuse et orageuse . Il est tombé, par exemple 80 mm d'eau en une heure à Toulon. Ces pluies orageuses vont persister au cours des prochaines heures mais une atténuation est attendue en début de matinée sur les Bouches du Rhône puis la Côte d'Azur et la Corse. En remontant vers le centre -est et le nord-est, après une matinée pluvieuse , le temps se calme dans l'après-midi. La pluie se limite alors à l'extrême est, de l'Alsace aux Alpes frontalières jusqu' à la Corse tandis que les orages se cantonnent au relief. Ailleurs le ciel devient variable avec quelques averses résiduelles. La Tramontane et le Mistral qui se lèvent favorisent le retour de belles éclaircies autour du golfe du Lion. Du nord de la Seine à la Champagne et à la Bourgogne, les averses poussées par un vent d'ouest soutenu continuent leur défilé tout au long de la journée. Le temps gris et pluvieux au sud de la Garonne régresse vers les Pyrénées et leur piémont. Sur le reste du pays, après les averses matinales, l'amélioration se réalise par l'ouest avec le retour d'éclaircies et l'atténuation des averses. Elles cessent dans l'après-midi de la Bretagne à l'Aquitaine. Cet après-midi, il fait 17 à 21 en général, avec des pointes à 22 au sud de la Garonne et 23 à 25 près de la Méditerranée.» Où est le conditionnel ? Il n'y a pas de conditionnel. Bien plus, le rédacteur refuse d'écrire au futur. Son texte ne peut être compris que comme une parfaite certitude. Le présent employé systématiquement renforce encore le caractère certain et définitif des affirmations. Le bulletin pour demain est de la même veine : «Les averses qui traînent, durant la nuit, sur l'extrême sud-est finissent par cesser . C'est donc une journée ensoleillée qui s'annonce sur les régions méditerranéennes, mais ventée, en effet, mistral et tramontane atteignent 80/100 km/h en pointe. Un fort vent de nord se également sentir sur le nord-est de la Corse. Sur le reste du pays, après une matinée plutôt très nuageuse avec quelques averses, l'amélioration se fait sentir avec le retour d'éclaircies. Elles s'élargissent particulièrement par l'ouest et après-dissipation de plaques de brouillards matinaux, elles s'étendent de la Bretagne à l'Aquitaine vers le Limousin, le Centre et la Normandie. Les régions du nord-est gardent un temps un peu plus mitigé avec le risque d'averses qui persiste jusqu'au soir sur l'Alsace et la Franche-Comté. Les températures minimales varient entre 10 et 14 degrés en général, 15 à 17 sur le sud-est. L'après-midi, elles remontent 16 et 19 degrés du nord au nord-est ainsi que sur l'Auvergne, 19 à 22 degrés ailleurs jusqu'à 24/25 près de la Méditerranée. » Ma conclusion est la personne qui a écrit le texte cité par Fourmi103 a parfaitement le droit de penser et d'écrire ce texte en l'état de la présentation des bulletins. Que les prévisionnistes balaient devant leur porte, changent leur ton, disent qu'il n'y a pas de certitude, et tout ira mieux.
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J'ai vu cette dépêche ce matin. Mon humble avis est qu'elle ne mérite pas grande attention pour deux motifs. Un titre accrocheur, un changement de ton dans le texte. Le contenu commence par : «pourraient devenir» «pourrait ainsi remonter» «pourrait avoir "un effet positif mécanique"» Ensuite le ton devient affirmatif. Mieux vaudrait lire une communication scientifique.