
Marot
Membres-
Compteur de contenus
511 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Tout ce qui a été posté par Marot
-
Le champ magnétique influence-t-il le climat terrestre ?
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Je ne suis pas sur du tout que l'indice Kp soit significatif pour le sujet.Il ne repère pas le champ magnétique terrestre mais la densité du vent solaire en particules de haute énergie. Leur interaction avec le champ magnétique terrestre est cause d'une tempête géomagnétique, phénomène limité dans le temps. Extrait de Les tempêtes géomagnétiques : Elles sont dues soit à un flare [éruption de la chromosphère solaire] ou une CME [éjection de masse dans la couronne] soit à un trou coronal. Ces phénomènes modifient la vitesse et surtout la densité du vent solaire, des particules de haute énergie viennent en quantité frapper notre bouclier magnétique, certaines arrivent même à le briser. Les aurores polaires en sont un exemple, l'interaction des particules avec notre atmosphère. Tout comme les flares elles sont classées selon leur importance par l' indice Kp. Kp<4 : calme Kp=4 : actif Kp>4 : tempête Kp=5 : tempête mineure, aurores polaires à 60° de latitude Kp=6 : tempête modérée, aurores polaires à 50° de latitude et propagation des radio HF difficiles Kp=7 : tempête forte, aurores à 30/40°, problème radio HF et tension dans les centrales électriques Kp=8 : sévère, black-out radio, tension électrique du réseau instable Kp=9 : extrême, le réseau électrique peut être coupé -
Merci pour ce signalement et pour la découverte que j'ai faire de ce GIP Médias.En fait d'avis, je relève : qu'il s'agit de la lettre n°12 de janvier 2001 qui fait une compilation importante des travaux connus; la liste des lettres est visible ici; la publication des lettres est arrêtée depuis 2004; sauf mauvaise lecture, l'essentiel des liens établis l'est soit par corrélation de fréquences d'événements, soit par modélisation; je n'ai pas lu d'analyse des causes possibles d'influence; il y a deux jeux de conclusions de cette lettre :l'un sur le contenu : les impacts sur ces régions restent faibles et que les corrélations entre les divers paramètres ne sont généralement que faiblement significatives. l'autre plus optimiste sur les simulations : Il est encourageant de constater que, en particulier pendant l'hiver boréal, l'influence de l'ENSO simulée par le modèle couplé est en assez bon accord (localisation, intensité) avec les observations. Une publication récente « Regional effects of ENSO in Central/Eastern Europe » de J. Bartholy and R. Pongracz est accessible iciLes auteurs concluent à des différences significatives en Europe selon que l'on est en Nino ou en Nina : the spatial structures of the 2nd and the 3rd EOF (Empirical Orthogonal Function) modes of the European tropospheric circulation considerably differ during El Niño and La Niña episodes. considerable changes were detected in MCP (macrocirculation pattern) empirical frequencies during El Niño and La Niña periods; outlier and anomaly statistics of regional precipitation and temperature differ considerably during El Niño and La Niña episodes.
-
Le champ magnétique influence-t-il le climat terrestre ?
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Les durées de vie du champ magnétique terrestre ou encore sa période d'inversion radicale ou encore inversion magnétique sont connues mais il paraît rester de nombreuses zones d'ombre.On lit dans Wikipédia : Il semblerait que le nord magnétique a été, il y a 780 000 ans, au sud géographique. et En effet, on a constaté que notre bouclier magnétique s'était réduit depuis ces 2000 dernières années et arriverait au stade de "basculement" (dans un peu plus d'un siècle). Le Bureau central du magnétisme terrestre dit : Bien que l’on observe une décroissance de l’intensité du champ géomagnétique on ne peut affirmer que le champ s’inversera bientôt. A partir des mesures de l’intensité depuis le milieu du 19e siècle certains chercheurs estiment que le moment magnétique dipolaire du champ s’annulera dans environ 1300 ans. Mais la valeur actuelle du moment dipôle est toujours plus importante qu’elle ne l’a été pour la plupart du temps pendant les dernières 50.000 années et la tendance à la décroissance peut basculer à n’importe quel moment. et Dans nos régions, au cours des deux derniers millénaires, la déclinaison a varié d’environ 50° (de + 25° W à + 25° E) et l’inclinaison de 20° (de + 55° à + 75°). et Les inversions sont bien connues et bien datées pour les 5 derniers millions d’années à partir de mesures paléomagnétiques et des datations absolues; la dernière inversion a eu lieu il y a 780.000 années. Il est possible, et même probable, que des inversions de courte durée se soient produites depuis. Ces inversions de courte durée qualifiées de probables laissent rêveur. L'ENS de Lyon paraît d'un autre avis sous le titre Les inversions magnétiques, un problème à résoudre ! Les observations paléomagnétiques suggèrent que le pôle peut basculer (ou faire une large excursion loin de sa position proche de l'un ou l'autre des pôles géographiques) en un temps inférieur à 5 000 ans : un temps presque instantané à l'échelle des temps géologiques ! Les scientifiques ne l'ont encore jamais observé directement même si nos ancêtres l'ont subi : le pôle s'inverse de façon non périodique, chaotique mais avec des périodes de stabilité d'environ 200 000 ans. Selon l’Institut de physique du globe de Paris : Nous nous intéressons par ailleurs aux très longues périodes de temps de plusieurs dizaines de millions d’années sans aucune inversion magnétique, les "superchrons", qui caractérisent probablement un comportement très particulier du champ géomagnétique. Leur lien possible avec des événements majeurs de l'histoire de notre planète, comme un volcanisme exceptionnel (traps de Sibérie et du Deccan) et certaines extinctions biologiques majeures (aux limites Permo-Trias et Crétacé-Tertiaire), a été proposé. Des études magnétostratigraphiques effectuées sur des séries sédimentaires du Paléozoïque inférieur en Sibérie nous ont permis de montrer l’existence d’un nouveau et troisième superchron de polarité inverse durant l’Ordovicien, vers 450 millions d’années. Ce superchron précède une extinction biologique majeure se produisant à la limite Ordovicien-Silurien. L’origine des superchrons reste cependant très incertaine. La fréquence d'inversion ('reversal rate') du champ magnétique terrestre par période d'un millions d'années (Myr) pour les derniers 550 millions ans (Ma). (Pavlov et Gallet, 2005) Au total, il semble plausible que les variations importantes de l'axe magnétique, ses variations d'intensité et a fortiori ses basculements ont eu des conséquences climatiques majeures. Malgré le post long et documenté de snowman49 je ne crois pas que l'on ait beaucoup progressé depuis que Charles Muller a posé la question sur les conséquences climatiques. Nota : Je ne parle pas du "basculement de la Terre" partiel ou total selon Hugli Brown ou Velikovski qui aurait des conséquences plus que majeures. -
Y a-t-il des relevés globaux de cyclones ?Je ne connais que ceux de wikipedia parcellaires et difficilement comparables.
-
Je n'ai pas d'image a apporter, simplement une rédaction légèrement modifiée de ce que j'ai déjà écrit, tiré en partie de l' Encyclopédie canadienne. On constate après lecture c'est plus banal que fou. « Dans l'océan Arctique, les îles de glace correspondent à des morceaux de plateforme de glace flottante qui se forment principalement sur la côte septentrionale de l'île d'Ellesmere. Ces minces icebergs tabulaires, d'une épaisseur de 20 à 60m et d'une superficie qui atteint souvent 100km², ne laissent généralement voir qu'une épaisseur de 2 à 6 m au-dessus du niveau de la mer. » En brève conclusion : La provenance de la "plate-forme de glace" est banale puisque l'île d'Ellesmere citée dans la dépêche d'AP est l'origine habituelle de ces îles de glace. Sa taille est loin de constituer un record, 66 km² car on en a connu souvent de 100 km² selon les Canadiens. Les 11 000 terrains de football américain n'illustrent pas grand chose sauf que cela peut impressionner le lecteur naïf. Enfin, qu'une île de glace, autrement dit un iceberg soit un danger pour la navigation, ceci est plus que largement connu. Celle-ci suivra selon toute probabilité le même chemin que celles qui l'ont précédé. Elle présentera les mêmes dangers, ni plus ni moins.
-
Je viens de lire l'article sur la sècheresse dans une région de l'Australie.J'ai cru revivre l'été 1947 en Ardèche. Les citernes étaient vides et l'on faisait des kilomètres pour prendre de l'eau à la rivière dans des sulfateuses pour abreuver les animaux de juin à fin fin août. Pour les humains, il restait une petite source où coulait un fil d'eau, mais quelle était loin !
-
Pour compléter ce que nous dit Terral à propos de la Gigantesque plate-forme de glace à la dérive on peut lire des extraits de l'Encyclopédie canadienne « Dans l'océan Arctique, les îles de glace correspondent à des morceaux de plateforme de glace flottante qui se forment principalement sur la côte septentrionale de l'île d'Ellesmere. Ces minces icebergs tabulaires, d'une épaisseur de 20 à 60m et d'une superficie qui atteint souvent 100km², ne laissent généralement voir qu'une épaisseur de 2 à 6 m au-dessus du niveau de la mer. » En bref : Sa provenance est banale puisque l'île d'Ellesmere est l'origine habituelle de ces îles de glace. Sa taille est loin de constituer un record. À l'opposé du ton du « chercheur Warwick Vincent », qui dit "C'était extraordinaire. Cette partie de la géographie canadienne n'existe plus", ce phénomène de détachement paraît habituel aux rédacteurs de l'encyclopédie canadienne. Il ne reste donc pas grand chose de l'article du Nouvelobs ni de l'article alarmiste de la RTBF « Pour les chercheurs canadiens, c'est un nouveau symptôme du réchauffement de la planète. » Appâtés par la chose, les médias ont publiés nombre d'articles tous à peu près identiques, Google news en a recensé 38 en français !
-
Ce qui était présenté comme le plus grand iceberg par Futura science s'était séparé de la banquise il y a cinq ans. Il était alors le plus grand iceberg du monde, sous le nom de B15A. Il mesurait encore 115 kilomètres de long pour une surface de 2500 km² courant 2005.Il s'est scindé en neuf blocs à la fin d'octobre 2005. On aurait pu parler de 416 666 terrains de football américain pour impressionner les lecteurs.
-
Peux-t-on simplement supposer qu'en période de déglaciation et donc d'augmentation des températures de surface, il y a un dégazage de CO² par les océans ?
-
« estimer la proportion des personnes » alors qu'il n'y a AUCUNE estimation est continuer à se moquer des lecteurs.Je répète, il n'y a pas d'estimation car moins d'un tiers de 1% de la population constituée de 20 réponses basées de plus sur le volontariat n'est statistiquement rien. Résultat nul car sans aucune signification.
-
Je suis en total désaccord avec ce prétendu bilan. Il y a environ 2650 inscrits aux forums d'InfoClimat. Moins de 20 réponses ont été recueillies. Écrire que « Un tiers des internautes participant aux forums d'InfoClimat est incapable de... » soit 6 ou 7 est au mieux faux, au pire mensonger et en tout état de cause viole manifestement tout ce qu'a établi la théorie des sondages. Enfin, imputer une mauvaise foi à ceux qui ont répondu est insultant. P.S. Je fais partie des 2630 environ qui n'ont pas répondu.
-
L'exercice de catastrophisme systématique et hyperbolique est devenu la situation climatique.C'est d'une parfaite mauvaise foi, hélas récurrente, que d'extraire UN SEUL mot et de l'appliquer à une affirmation toute autre. L'affirmeur pire que les négateurs. Le coucou prédateur a frappé.
-
Marot te dit qu'il n'est pas à ta botte de petit bonhomme. Garde tes questions pour toi. Et va ta faire brosser le poil ailleurs, là où tu pourras jouer aux organisateurs.
-
Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Cette étude vient après celle de la Bourgogne publiée en 2004.Cette dernière avait été /index.php?showtopic=6198&hl='>signalée ici. Elle allait de 1370 à 2003. C'était un travail commun CEA CNRS INRA. Elle portait sur un seul cépage, le Pinot noir. La variabilité due aux cépages était donc évacuée. L'influence des porte greffes américains ne paraît pas significative. On peut consulter le communiqué du CNRS. -
Florilège de Stefan Rahmstorf :/index.php?showtopic=17254&hl=Rahmstorf'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...mp;hl=Rahmstorf 31 mai 2006 : Selon Stefan Rahmstorf, l'un des auteurs du rapport, le niveau de la mer pourrait monter d'un mètre d'ici 2100, menaçant directement des villes comme Venise, Saint-Petersbourg ou New York. Les personnes habitant près des côtes seraient victimes d'inondations et de violents ouragans (?) 14 décembre Reuters : Ses prévisions, fondées sur l'évolution des températures atmosphériques plutôt que sur des modélisations par ordinateur, donnent à penser que les mers pourraient monter de 50 à 140 cm d'ici 2100. Alors : 50 cm, 1 m, 1,40 m ? Qui dit mieux ? Qui dit plus ?
-
Je n'ai jamais entendu parler de pondération dans un ajustement linéaire aux moindres carrés.Qu'est-ce ?
-
Science <-> Politique <-> Ethique <-> Droit <-> Bottes <-> Cheval <-> Coche <-> Mouche.
-
Jeu de piste ? Rallye surprise ? Politique sans le dire ? Bons amusements.
-
Un grand merci pour cette incidente. Le sujet ne me paraît quasiment pas traité ni même cité. Je n'ai lu qu'un seul article il y a plusieurs années sur les teneurs en métaux lourds au bord des routes.Y a-t-il des études sur le sujet ? (je suis HS, je sais ! mais cela me paraît relever plus d'un post que d'un MP). Merci.
-
Quelle hausse des T pour un changement "dangereux" ?
Marot a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Dire ce que l'on ressent n'est pas accuser. Gerardlh n'accuse pas, il dit son opinion et pense qu'elle est partagée. -
Je pense que l'idée de Paul Crutzen qu'il a reprise de Mikhail Budyko (années 1970, au temps où la mode était au refroidissement), est un exemple de ce que les hommes peuvent imaginer et produire comme innovation qui rend l'avenir imprévisible.L'idée de P. Crutzen ne pouvait pas être mise en modèle. Sauf à désespérer, c'est hélas trop souvent le cas, il y a matière à se dire que l'avenir sera aussi fait par nos inventions. Quoiqu'il en soit, après les idées plus ou moins avortées de pluies provoquées et d'ensemencement d'algues pour capturer du CO2, il y a là une proposition réaliste de géoingénierie. (attention à l'obsession conspirationniste de ce site). L'université Paul Sabatier à Toulouse, l'école des Mines de Nancy, l'université Laval à Québec ont des activités de géoingénierie.
-
Sur ce sujet je connais la proposition du Nobel de chimie 1995 Paul Crutzen : ICI mais elle n'est pas faite dans ces termes. Pour lui l'augmentation de la teneur en soufre de la stratosphère provoquerait un refroidissement.Paul Crutzen a été nobélisé pour ses travaux sur la chimie de la couche d'ozone. On peut lire également ses idées dans Le Figaro et dans La Recherche de juillet-août 2006, P. Crutzen : "Et si l'on manipulait le climat ?" Un fil sur la géoingénierie lancé par /index.php?showtopic=17317&hl=g%E9oing%E9nierie'>kiks83 en novembre, n'avait pas eu de succès. Sur le mécanisme : les particules soufrées transformées en micro goutelettes d'acide sulfurique réfléchissent le rayonnement solaire (à préciser par des spécialistes). Elles font partie de la catégorie des aérosols. La durée de vie de cet ensemencement peut aller jusqu'à plusieurs années. C'est un des mécanismes qui provoquent un refroidissement après une éruption de type Pinatubo pendant quelques années. Pour ce qui est des ordres de grandeur : Une centrale au charbon de 1 GW électrique rejette 30 000 tonnes de soufre par an. Le remplacement du parc électronucléaire français par des centrales à charbon représenterait une émission (sans filtrage) de l'ordre de 2 millions de tonnes de soufre par an. L'éruption du Pinatubo a projeté environ 10 millions de tonnes de soufre.
-
Les Alpes connaissent leur période la plus douce en 1.300 ans
Marot a répondu à un sujet de Llewaragorn dans Archives
Établir cela sur 50 ans me paraîtrait convenable.Il faut toujours garder en mémoire que selon un bon auteur : Un changement de neuf ans est insuffisant pour déterminer les tendances de températures du monde réel ( à cause du « bruit » des erreurs de mesure et des variabilités chaotiques). Même la période 1988-2005 est, dans la plupart des cas, trop courte pour être exploitée