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gaet34

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Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. J'ai 224.7 mm /3h à Prades le Lez le 06/10/14. Pour les valeurs supérieures trouvées que j'ai par ailleurs En 1h: 126 mm à Torreilles le 24/08/02 135.8 mm à Générargues le 08/09/02 En 6 minutes: 22.5 mm à Vendays (33) le 20/08/02 (décidément, la fin de l'été 2002...) 23.0 mm à Maliver-Haut (12) le 02/11/08 24.5 mm à Saint-Front (16) le 09/08/92 J'ai décortiqué les données dans la zone où je suis prévi. Mais je suis sûr qu'on peut trouver partout en France des RR 6 minutes >20 mm. Mais c'est beaucoup trop fastidieux à éplucher, ce genre de données. A noter aussi : 21.9 mm à Villefort (48) le 09/10/02 21.6 mm à Antibes (06) le 13/09/15 En une minute : 4.8 mm à Antibes (06) le 13/09/15. Fred parlait de 25 mm en 5 minutes à la station de Nice Carlone, ça ne m'étonnerait pas du tout. 4.5 mm à Urepel (64) le 31/08/15. Je ne m'intéresse aux données 1 minute que depuis très récemment. Mais pareil, je pense que toute la France peut connaître des RR sur 1 minutes supérieures à 4 mm.
  2. Oui, je savais, mais je trouve ça tout de même plus complexe à utiliser qu'il n'y paraît, et je préfère les durées de retour qui sont plus "robustes" statistiquement. Dans le article publié sur le site MF cet après-midi, c'est bien clair, il n'y a pas de soucis, car les données observées sont comparées avec les données de normale mensuelle pour chaque poste.. Mais tu sais bien que les journalistes font rapidement des raccourcis (l'équivalent des 3 mois de pluie est très ponctuel, ce qui n'est pas mentionné dans l'article sud-ouest) et des erreurs (il n'a nulle part été observé 300 mm en seulement 3h), surtout quand ils ne maîtrisent pas leur sujet (mais c'est pas ce qu'on leur demande finalement). En plus, dans le sud-est, la variabilité inter-annuelle a un poids considérable. Et que dire de la variabilité spatiale lors des épisodes... Dans les autres régions, je veux bien que dire qu'il est tombé 1 mois et demi de pluie à Paris en 2 jours ait du sens ; la même chose dans le sud-est , ça veut aussi bien dire qu'il tombe 30 mm en juillet à Montpellier que 600 mm à La Souche en novembre. Cette formulation n'a qu'une finalité médiatique. Dans les papiers scientifiques, on utilise plutôt les durées de retour, par exemple en hydrologie qui est un autre domaine que je connais bien. Sur les longues séries de données de débits comme celles de cumuls de pluie, la distribution des fréquences obéissent à des lois statistiques empiriques, pourquoi ne pas les utiliser ?
  3. On s'en sortira jamais avec les phrases bâteau des journalistes du type "il est tombé l'équivalent de xxx mois de pluie en xxx heures"... Il est à mon avis plus pertinent de raisonner en terme de durée de retour des intensités maximales observées. Mais ces données sont moins parlantes pour le grand public et MF ne les met pas à disposition contrairement aux données de normales sur les stations principales du réseau. C'est particulièrement casse-gue.le de comparer des données observées avec la normale climatologique mensuelle.. Exemple, l'orage du 23 août à Montpellier. Les 169 mm correspondent à 6 mois de précipitations pour cette période de l'année (RR moyenne de 34 mm en août), mais plus que 27% des précipitations annuelles moyennes (normale 81/10 629 mm), soit 3 mois de pluie. Autre exemple, il est tombé ce week-end 312 mm aux Plans et 335 mm à Lodève, ce qui est grosso modo pareil. Ces cumuls correspondent à 214% de la normale mensuelle aux Plans et 19% de la normale annuelle. Sur Lodève, c'est plutôt 349% et 33%. Alors, qu'est ce qu'on peut dire à propos de l'orage diluvien samedi soir sur le Lodévois ? Qu'il correspond à un peu plus de deux mois de pluie (les Plans) ou 3 mois et demi de pluie (Lodève) ?.. Bref, de toutes façons j'imagine bien que les journalistes usent et abusent du pifomètre avec des normales obsolètes pour affirmer leurs gros titres du genre "il est tombé hier l'équivalent de 3 mois de pluie en 3 heures" --> http://www.ouest-france.fr/orages-lequivalent-de-3-mois-de-pluie-en-trois-heures-dans-le-sud-3684745
  4. L'influence des conditions initiales est primordiale pour les situations météo où sont présent des effets de seuil comme les dégradations méditerranéennes. A partir de conditions légèrement différentes à l'analyse, le run de ARO12 a réussi à se recaler sur la dégradation orageuse du soir en ciblant à raison plutôt le sud-est de l'Ardèche et le pays de Montélimar contrairement au réseau précédent. Prévision ARP00 Z+Vent 2.0 PVU et TPW 850 en tiretés jaune pour dimanche 12H superposé avec image vapeur d'eau fausses couleurs Même chose à l'analyse du réseau de 12Z. On peut jouer au jeu des 7 erreurs mais il n'y a pas grand chose de différent. Pourtant, les recalages minimes à 12h, en particulier sur le gradient de PVU sur le Languedoc et l'Auvergne, l'orientation du jet et les plages d'énergie disponible en Médit se répercutent en s'amplifiant sur les paramètres plus complexes (vitesses verticales, tourbillon) et ceux "intégrés" (précips prévues) sur Arome couplé en altitude à Arpege. Avec sa physique interne, Arome réussit à construire quelque chose qui se révèle très pertinent a posteriori et d'une grande aide. Évidemment, il n'est pas et ne sera jamais parfait (le prévisionniste humain sert à valider ces prévisions ou les combler en cas de prévisions douteuses, il faut avouer que ça a été plutôt bien géré ce week-end) mais j'espère que l'ensemble des passionnés amateurs se rendent compte de l'immense avancée en terme de prévisibilité qui leur est accessible depuis la mise à disposition de l'intégralité de ces champs. Arpege est dans plus de 9 cas sur 10 meilleur que GFS. De même, Arome est dans plus de 9 cas sur 10 meilleur que les WRF.
  5. Comme pressenti, la bulle sur Grabels ce soir, la pointe sud du système n'est pas passé loin, vers Saint Gély (lubo ?) Le BV de la Cèze prend très cher en ce moment, mais l'accalmie devrait être effective sur tout le nord du Gard d'ici 3 heures. A noter, 99 mm en 3h à Montélimar, c'est pas anodin pour cette station. Edit : bon ben apparemment la bulle à Saint Gel' aussi /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. C'est vrai qu'hier il était généreux sur le littoral héraultais mais il y avait quand même l'idée du max sur le relief à l'est de Bédarieux et de l'orage en V au large d'Aigues-Mortes. 2 mm dans le nuit de vendredi à samedi et 7 mm hier soir à Grabels. Sans doute un 0 pointé sur le secteur ce soir, les averses naîtront à peine quelques km au nord, Prades ou Valflaunès devraient déjà récolter quelques mm, et bien sûr beaucoup plus vers la Vidourlenque et le bassin alésien.
  7. Il y en a encore qui regardent GFS ? La résolution de GFS est vraiment pourrie, c'est seulement à cause de l'effet de lissage qu'on voit des grosses RR sur GFS sur est Languedoc
  8. Effectivement, pointes à plus de 150 mm sur la commune de Nice dans la lame d'eau radar, mais je doute de la pertinence de cet outil sur cette portion du territoire (mauvaise qualité de la lame d'eau radar de Collobrières..) Quelques valeurs de RR sur 1 minute ou 6 minutes glissantes sur la région de Nice : 3.8 mm en 1 minute à Nice-Aéro et 13 mm/6 minutes 3.0 mm en 1 minute à Nice-Rimiez et 12.7 mm/6 minutes 4.8 mm en 1 minute à Antibes et 21.6 mm/6 minutes 4.1 mm en 1 minute à Valbonne et 21.1 mm/6 minutes 4.1 mm en 1 minute à Chateauneuf-Grasse et 19.6 mm/6 minutes La station de Nice devrait finalement cumuler 65.9 mm apparemment (à confirmer)
  9. Rappel Le dernier Arome en train de sortir cible bien bien les BV des Gardons et de la Cèze en soirée, avec des lames horaires approchant les 70 mm, avec un décalage vers la moyrnne vallée du Rhône et le pays de Montélimar en faiblissant. En pratique, on peut donc craindre localement quelques RR1 proches de 100 mm (Salindres, Alès, Montclus..)
  10. Plus Hérault, Lozère, Drôme, Isère, Vaucluse et BDR à midi
  11. Les 140.5 mm sur la station de Lodève-SPC est en plus une lame d'eau horaire entière. J'imagine qu'en données glissantes 1 minute, cela se serait chiffré beaucoup plus. Sur la lame d'eau radar brute, au pas de temps 15 minutes, j'ai trouvé un pixel à 150 mm sur la commune du Puech (sud de Lodève) et en rive droite de la Lergue, entre 17h45 et 18h45, et 169 mm sur celle de Saint Maurice de Navacelles entre 19h15 et 20h15
  12. Coincidence, les données maxi sur 1, 2, 6 et 15 minutes sont quasi-identiques à celles du 23 août, entre parenthèses : 4.9 mm/ 1min (4.9) 9.7 mm/2 min (9.8) 25.3 mm/6 min (25.3) 56.1 mm/15 min (52.4) 104.9 mm/h (126.3)
  13. J'ai vu également passer ces données sur le BS. Attention, certaines données appartiennent à EDF (donc non commerciales) et non à Météo-France et dont la diffusion est prohibée, exception faite pour l'évocation dans les BRS de Météo-France dont le dernier date de 21h (c'est ce que j'ai cru comprendre) Je me demande d'ailleurs comment tous ces ICéens y ont accès Pour en revenir au suivi, il y a quand même eu une franche mais courte accalmie sur le secteur de Lodève et de Ganges, permettant à l'Hérault de se stabiliser ; les pluies orageuses ont largement débordé vers l'Aveyron et la Lozère, mais le premier forçage d'altitude, matérialisé par la ligne orageuse s'étendant de Béziers à Aurillac, est en train de balayer d'ouest en est et une accalmie un peu plus durable se met en place par l'ouest. Sur les régions situées à l'est de la région montpelliéraine (incluse), l'accalmie n'est malgré tout pas du tout pour tout de suite, avec une succession de fortes pluies orageuses issues du panache de l'orage en V en mer qui a l'air de vouloir rester stationnaire..
  14. A noter aussi 285 mm à Saint Maurice de Ventalon, dont 229 mm/6h. Sur ce pas de temps, les plus grosses valeurs sont pour le poste SPC de Lodève, avec 294 mm, valeur qui devrait être améliorée avec la persistance de très fortes pluies en ce moment.
  15. La crue de la Lergue est d'une ampleur inédite à Lodève. D'après les données de la banque hydro, elle dépasse la valeur du 31 octobre 1963 ; 625 m3/s aujourd'hui, 580 le 31/10/63. Sachant que l'an dernier, c'était le record n°2 qui avait été battu (344 m3/s le 17 septembre).. Les intensités ont été monstrueuses, et je ne pensais pas que les valeurs diluviennes du 23 août dernier puissent être assez largement battues aussi rapidement.
  16. Amorce de stationnarité entre Narbonne et Béziers, avec une pointe de régénération vers Coursan (11)
  17. Il y a des critères quantitatifs pour le passage en rouge, qui sont plus élevés que les pointes à 250 mm/18h prévus dans les prochaines heures sur le nord de l'Hérault /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Arome prévoit toujours un peu mieux les structures orageuses que Arpege. On a de la chance ce matin, il est dans le juste. On peut donc en avoir une bonne confiance jusqu'à demain matin. Arome montre également des signes de stationnarité, un simple balayage ne pourrait expliquer la large étendue de lames d'eau prévues > 200 mm postée par Sebaas. Pour l'instant, on est encore dans de l'orographie "pure", mais déjà à partir du Minervois, s'opère une nette déstabilisation de la masse d'air. Le forçage circule et devrait renforcer considérablement l'activité orographique. Dans les deux ou 3 prochaines heures, cela ne m'étonnerait pas qu'il y ait des lames d'eau horaires localement supérieures à 100 mm sur le relief de l'Hérault, voire sur le sud de l'Aveyron. Les plaines et le littoral semblent rester en marge pour ce premier pic pluvieux. Cela sera moins le cas en cours de nuit prochaine.
  19. Reportage vu en replay... Je pense que ce topic pourrait être fusionné avec celui sur la désinformation météo dans les médias ! Que d'erreurs, d'imprécisions et de raccourcis journalistiques ! De toutes façons, il n'y a pas grand chose à attendre de la part de cette catégorie de médias dont le seul but est de faire de l'audience au détriment de la véracité journalistique. Tout le reportage est orienté (avec de grossières coupures au montage) dans son propos pour corroborer la thèse de cette émission de caniveau selon laquelle le pouvoir d'achat de l'honnête contribuable est siphonné par les services publics qui gaspillent cet argent. Pas une seule allusion à la mission de service public de Météo-France qui est la protection des personnes et des biens, seulement des commentaires "off" assassins sur l'inutilité du prévisionniste humain. C'est vrai que si on enlevait tout le monde à Météo-France en ne gardant que le supercalculateur "infaillible", les prévisions n'en seront qu'améliorées /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Enfin, effectivement, Météo-France ne pèse pas lourd dans le total des effectifs de la fonction publique (3200 agents sur plusieurs millions de fonctionnaires). S'il y a effectivement dans certains centres locaux quelques problèmes de sureffectif, c'est justement à cause de la réorganisation de 2012 de la chaîne de production à Météo-France dans le but de tenir le choc de la diminution drastique des effectifs de cette administration (presque -20% depuis 2004). On marche sur la tête là. Ce reportage à charge me dégoûte.
  20. Oui effectivement, il y a bien sûr des similitudes avec l'épisode du 23 août ! pour l'épisode à venir on est quand même sur quelque chose de plus classique, l'épisode met plus de temps à se mettre en place.La différence essentielle réside dans le passage de deux et non pas une seule anomalie de tropo comme c'était le cas il y a 3 semaines. La première étant freinée par la persistance des hautes valeurs sur l'Europe centrale, c'est ce qui explique la durée relativement longue de cette phase purement orographique -entre vendredi 16h et samedi 22h environ- bien que des averses passagères, localement orageuses, ne soient pas exclues en plaine et littoral, mais beaucoup moins copieuses que sur le relief. Tu as également raison metbeziers en ciblant le nord-est de l'Aude et l'ouest de l'Hérault pour la journée de samedi, pendant laquelle les éléments devraient peu à peu dégénérer sur ce coin. On a un cocktail plutôt explosif, avec une convergence d'humidité instable alimentée par un flux maritime plutôt lent, ce qui est une condition très importante pour la formation d'orages stationnaires en zones de plaine ou piémont. Dans ces conditions, il peut se former des amas orageux stationnaires parallèles au littoral, si bien que le bord de mer ne reçoit quasiment pas d'eau alors que le déluge s'abat quelques kilomètres plus à l'intérieur. Par contre, je maintiens l'idée d'une extension assez lointaine en aval du relief, samedi vers Aveyron, Cantal et Lozère, (cf TPW850) tandis que le panache stratiforme semble persister du côté Vaucluse, Drôme et Isère (et une partie du Gard et de l'Ardèche?) pour la journée de dimanche, avec un flux beaucoup plus rapide en basses couches suivant la moyenne vallée du Rhône. Le pivotement beaucoup plus zonal de l'anomalie de PVU pour la journée de dimanche permet d'expliquer la différence de localisation des RR sur les modèles déterministes. Samedi : Dimanche : Enfin, je ne trouve pas qu'il y ait tant de différences que cela entre ARP et GFS à ce stade, hormis sur les champs de précips. Mais rappelons aussi que ce champ est une réponse "brute" du modèle qui dépend essentiellement de sa résolution et de sa physique interne. A mon sens, le potentiel précipitable n'est pas plus faible à la lecture de GFS, vous ne trouvez pas que les 4 vignettes suivantes sont assez voisines de celles d'ARP pour les mêmes champs et échéances ? On part donc sur un épisode "classique" mais néanmoins potentiellement sévère. C'est effectivement sur une large partie ouest de l'Hérault et sur le nord-est de l'Aude que les éléments semblent combinés pour des orages stationnaires samedi, mais rien n'indique que les conditions de basses couches deviennent un peu plus favorables vers le Gard en se rapprochant du début de l'épisode. Les cours d'eau cévenols seront évidemment à surveiller, sachant que le risque de crue est bien réel sur les versants atlantiques aussi pour samedi(Tarn, Agout, Rance, Sorgue, Dourdou...). Enfin, n'oublions pas les départements en marge, les côtiers de PACA ainsi que le 66. Sur ce dernier, suivant la profondeur du "plongeon" de l'anomalie de samedi, des orages pourraient arriver à tangenter les côtes du Roussillon. Sur PACA, située à l'avant du système, les conditions seront bien instables mais les forçages un peu lointains pour provoquer un épisode digne de ce nom. Il pourrait malgré tout y avoir des orages plutôt d'évolution diurne samedi, et un possible balayage ouest-est dimanche au moment du passage de l'anomalie principale, mais là aussi c'est encore loin pour détailler..
  21. Non c'est du point de vue chronologique, d'abord la tramontane devrait se lever sur l'ouest LR et dégager le foehn tandis que sur l'est du Languedoc et PACA le vent de sud-est devrait se maintenir jusqu'en soirée de dimanche avec des pluies persistantes. Le dernier ARP, finalement, propose un jet de BC trop fort ce qui amoindrit le risque de fortes lames d'eau stationnaires en plaine. Au passage de la dépression de méso-échelle (1007 hPa à +108H dans le Golfe d'Aigues-Mortes), ça pourrait être temporairement musclé, mais relativement mobile. Sur ce dernier réseau, on resterait sur un épisode assez classique sur les départements côtiers, un peu moins sur les départements les bordant au nord (Tarn, Aveyron, nord Lozère, nord Ardèche, nord Drôme et Isère). Pas mal de similitudes avec l'épisode de début septembre 2008.. à l'époque le flux était encore un peu plus zonal, même les Cévennes avaient été épargnées, tout ou presque était tombé à l'est du Rhône.
  22. D'après les PE ARP & IFS (en accord avec leurs déterministes respectifs) , épisode en 4 temps - phase "cévenole" débutant vendredi en fin d'après-midi, avec précipitations modérées sur les Cévennes, nulles ou anecdotiques en plaine, se renforçant jusqu'au passage d'une première anomalie de tropo dans le courant de nuit de samedi à dimanche. - premier pic d'activité en cours de nuit de samedi à dimanche, avec balayage ouest-est concernant également les plaines, lames d'eau temporairement fortes (>30 mm en 1h) - accalmie sur les plaines et piémont, mais persistance de pluies orographiques en Cévennes, beaucoup plus faibles. Premières pluies orageuses sur ouest PACA et sud Rhône-Alpes (hors axe cévenol ardéchois). - reprise d'activité avec le passage du forçage principal de PVU dimanche soir, bascule rapide de la tramontane puis mistral en LR, passage orageux moins organisé en PACA mais potentiellement virulent dans la convergence de BC. C'est avec ce forçage que le risque de lames d'eau stationnaire en plaine est le plus important de mon point de vue, notamment sur le 34 dans l'après-midi. Côté cumuls, sommets cévenols en ligne de mire par accumulation, quelques postes pourront avoir 200 mm en 60h, en plaine c'est plus délicat car ça dépendra du forçage en basses couches, quelques lames d'eau proches de 100 mm ne sont pas exclues mais la plupart du temps, les précips seront sur le relief. De très fortes lames d'eau (relativement à la fréquence d'occurrence pour ces régions) sont également à redouter par débordement loin dans l'axe du jet de BCb : côté Aveyron/Lozère/sud Auvergne samedi, plutôt Drôme/Ardèche/Isère dimanche, avec parfois 50 à 100 mm sur l'ensemble de l'épisode.
  23. Bonjour Acrid33, Je suis entièrement d'accord avec ton analyse synoptique Par contre, j'ai laissé le paragraphe qui m'interpelle un peu plus. En effet, ARPEGE, n'est pas du tout de ton avis en ce qui concerne la journée de jeudi. Le WRF-NEMMS est un peu plus chaud, mais on est encore bien loin des 28/30 que tu annonces : Le coupable selon les modèles, c'est le vent d'ouest qui vient couper le drain chaud et sec de basses couches. Après la chaude journée de demain, une petite entrée maritime gagne à partir du Pays Basque demain soir et s'étend à tout le sud-ouest de la Garonne en cours de nuit suivante (grosso modo, puisqu'en général le Médoc n'est pas concerné et que ça déborde plus vers l'est sur le Midi Toulousain). L'évolution diurne est favorable, morcelant assez rapidement la couche de St en Sc/Cu du côté de la Gironde, c'est beaucoup plus lent près des Pyrénées ou dans certaines vallées, le ciel reste bâché toute la journée malgré un baromètre des familles qui pointe au "beau fixe" Malgré un ensoleillement correct l'après-midi, la persistance du vent d'ouest devrait freiner largement les envolées du mercure jeudi. Le modèle étant un peu trop "brut" dans sa gestion de nébulosité (en vrai, il y en aura des éclaircies), les 19 de tx modélisés par Arpège sont beaucoup trop exagérés, on risque plutôt d'être dans les 22/24 en Gironde (avec un maxi selon moi plutôt vers les Charentes).. et parfois moins de 20° au pied des Pyrénées... l'entrée maritime s'accompagnant d'une masse d'air bien fraîche, ne dépassant pas les 9/10 au Z850 : Il y a encore de nombreuses incertitudes pour la suite ! Vendredi devrait être une agréable journée, avant une possible dégradation orageuse dans le nuit suivante dans un flux de sud-ouest modérément instable.. Et samedi, sans doute un épisode d'autan assez fort et étendu, en lien avec l'accélération du flux de sud à tous les étages !
  24. Salut, l'effet urbain est plus prononcé à Blagnac qui est pour moi un peu mieux représentative du climat de Toulouse intra muros. Au niveau de la pluviométrie. Francazal est en moyenne un peu moins arrosée.Tu peux voir les Pyrénées par temps clair depuis les endroits bien dégagés de la ville, depuis le pont neuf par exemple /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Intéressant de voir la différence conceptuelle sur cette dégradation pluvio-orageuse imminente entre AROME et ARPEGE. Comme il s'agit avant tout d'orages noyés dans la masse, la résolution d'Arome ne permet pas d'expliquer la différence de localisation, surtout que le potentiel pluviométrique est le même sur les deux modèles (60/70 mm en 24 heures). D'un point de vue synoptique, les deux se ressemblent comme deux gouttes d'eau, tant mieux d'ailleurs.. Avec la présence d'un forçage d'altitude et d'une entrée droite de jet qui viennent soulever l'air chaud côté espagnol au-dessus de la chaîne des Pyrénées. Sur Arome les plages d'air chaud soulevé sont plus instables et humides sur l'est que sur l'ouest de la chaîne. > profil perpendiculaire aux Pyrénées au niveau de Tarbes profil perpendiculaire aux Pyrénées au niveau de l'Andorre Ici, les basses couches ne participent pas à la convection, sauf très au sud sur la Catalogne espagnole. Elles sont même plutôt fraîches avec des ThetaE < 40 au niveau du sol. La CAPE calculée à partir du sol est nulle, pas étonnant quand on voit certains profilsstables en basses couches, plus chauds, modérément instables et surtout hyper saturés au dessus de 700 hPa. Ici Arome en milieu de nuit : Sur Arpege, c'est plutôt vers le Béarn et les Hautes Pyrénées que les advections chaudes de tpw700 sont les plus marquées. Ce qui explique sans doute en partie cette différence de localisation. Mais là où Arome est sans doute plus dans le vrai, c'est sur le peu d'extension des forts cumuls une fois la crête passée, exception faite pour l'Aude. Des cumuls proches de 70, 80 voire 100 mm sont possibles sur les stations de montagne exposées à ce flux, par contre sur les stations de plus basse altitude, il devrait être difficile de dépasser les 15/20 mm.. Attention aussi pour le suivi, les radars risquent de surestimer assez nettement les pluies, le maximum de réflectivité se situant assez haut..
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