gaet34

C'est la loterie des pluies automnales ! Des averses modérées à fortes sont remontées sur la bordure ouest de l'agglo en début de matinée. Le 6 octobre 2014, y avait bien eu 384 mm à Grabels et 0 mm à Fréjorgues ..

64 mm /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Finalement c'est peut-être les pluvios SPC dans le Haut Vallespir, vers le col d'Ares, qui pourraient récolter plus de 200 mm quand on voit la réserve sur le radar catalan ! (source AEMET)

Exact Éric, quoique la capacité d'écoulement du Tech est très élevée. Des lames horaires de 20/30 mm, même pendant 6h ne devraient guère poser de soucis. A noter aussi des cumuls remarquables en Andorre et sur la haute vallée de l'Ariège, 70 mm à Andorre la Vieille ou 100 mm à l'Hospitalet, ce n'est vraiment pas fréquent ! Malgré des lames d'eau plus faibles en valeur absolue, les pics de crue sur l'Ariège en amont d'Ax et la Têt en aval du Cady risquent d'être assez remarquables, des durées de retour plus importantes que sur le Tech ? Et puis rappelons que la première crue de référence sur ton graphique, c'est le fameux épisode de novembre 1999, mais qui avait assez peu touché le Tech en amont.

141 mm à Prats de Mollo 136 mm à Py Pas d'aspect orageux mais des pluies soutenues et durables, qui sont en train de se décaler lentement. Au final les cumuls sont très proches de ceux prévus initialement ; pointes > 150 mm localement sur Vallespir et Haut Conflent. A Foix sur le piémont pyrénéen, une 20aine de mm

Le vent d'autan tombe sur Toulouse avec la pluie qui rentre. La masse d'air hyper saturée en altitude en provenance d'Espagne a franchi les Pyrénées et se greffe à des profils instables au-dessus de la couche limite de l'autan (> 900 hPa), du coup les pluies qui se forment sont temporairement stationnaires et dans le couloir de l'autan. Ca ne devrait pas durer, la masse d'air va se mélanger mais ça pourra donner de bons cumuls. Pour une fois que les plages de MUCAPE dans cette config' "servent" à quelque chose ! Et avec les cumuls assez généreux tombés dans les Pyrénées, la Garonne à Toulouse devrait remonter un petit peu

C'est un autan typiquement "toulousain" ce matin: les rafales sont plus fortes en ce moment entre Toulouse et Montauban (95 km/h à Blagnac et Savenès, 91 à Montauban, 86 à Francazal et 85 à Muret) qu'entre le Lauragais et la Montagne Noire, secteur où il est le plus fréquent (Saint-Félix 74 km/h, Castres 76 km/h).

Dans le détail, orange pluie + orage dans le 66, vent+pluie+orage sur 11 et 34, pluie + orage sur 30 avec un jaune VVS du 66 au 13, et jaune pluie/inondations sur 66, 11, 34, 81, 12 Merci Christophe d'avoir plris le temps pour ton explication Là où les surprises semblent jouables, c'est entre la mi-journée et ce soir sur 66/11, le flux de basses couches n'est pas encore très rapide, des averses stationnaires sont possibles mais le manque d'instabilité devrait clairement empêcher la convection profonde, avant l'arrivée du forçage principal de tropo ce soir.

Le jet de basses couches devrait être beaucoup trop virulent (50/55 kt à 900 hPa) et surtout trop bien établi pour autoriser de la stationnarité sur les plaines littorales. L'instabilité et le dynamisme seront suffisants pour générer des amas convectifs en ligne remontant du Golfe du Lion vers le Haut-Languedoc avec un lent décalage vers l'est. Dans ce contexte, il devrait y avoir un passage pluvio-orageux de grande échelle sur l'ensemble du Langedoc-Roussillon. La composante du vent de basses-couches est aussi à mon avis un peu trop "est" pour que les Cévennes lozériennes, les BV de la Cèze et des Gardons (très sensibilisés par les événements des derniers jours/semaines) prennent des cumuls véritablement problématiques. On voit parfaitement avec Arpege l'axe d'air chaud en TPW qui remonte de la Catalogne à la Camargue. C'est cet élément qui va conditionner en grande partie la distribution géographique et la chronologie des pluies. On le voit à 30, 39 et 45 heures balayer les départements des PO aux Bouches du Rhône. C'est au sein de cet axe que les pluies seront les plus soutenues donc. A l'avant, le jet de basses couches est trop puissant, le risque d'averses stationnaires est quasi-nul. A l'arrière, la masse d'air s'est stabilisée, il peut encore y avoir des pluies modérées mais avec un caractère orageux devenu marginal. Les lames d'eau horaires pourraient localement approcher les 50 mm contre le relief, et possiblement du 100/120 mm en 6h sur le Haut Languedoc. Même chose sur le Vallespir demain soir. En fait, sur les PO, l'Aude et le sud-ouest de l'Hérault, ces pluies seront assez bénéfiques. Un épisode méditerranéen "à l'ancienne", assez éloigné du schéma qui se répète depuis 2 automnes où des lames d'eau vraiment exceptionnelles concernent des domaines assez restreints géographiquement. Je suis donc surpris de la teneur du bulletin d'alerte émis par Météo-Languedoc, si Christophe ou Alex passant par là pouvaient m'expliquer ce qui les a conduits à prévoir En bout d'échéance d'Arome (42H), ARP/ARO sont très proches avec des pointes à 100/ 150 mm sur le relief, le dynamisme étant en cours d'évacuation vers la Camargue, et je n'ai pas vu de modèles proposant de valeurs supérieures. Par contre effectivement, on surveillera le vent fort (90/100 km/h sur le littoral, un peu plus en Provence sur les endroits exposés) et la houle qui gêneront l'écoulement des cours d'eau languedociens. Montée généralisée mais restant le plus souvent modérée, sauf si des lames horaires proches de 50 mm venaient à tomber sur la Mare, l'Hérault amont ou la Vis. Je peux aussi me planter sur l'aspect stationnaire, mais je pense que ce n'est pas l'élément marquant ici. Des lames d'eau très abondantes et généralisées, oui. Des orages à l'échelle d'un sous-bassin versant donnant du 90 mm en 1h, je n'y crois pas. Comme souvent, on attendra d'avoir plusieurs MAJ d'Arome pour évaluer la confiance de ce scénario.

Déterrage de topic en ce 1er novembre. Depuis le début de l'automne dans les Pyrénées, quelques saupoudrages a eu lieu en altitude (parfois vers 1900 m la semaine dernière), mais sans grande quantité. Changement en ce début de semaine avec l'approche de cette perturbation d'altitude très active depuis l'Espagne demain après-midi. Blocage orographique sur les versants exposés au sud, fortes pluies orageuses en Catalogne, et c'est ce qui nous intéresse ici, baisse brutale de l'iso 0° au passage du minimum d'altitude. Arome propose des valeurs de RR > 50 mm généralisées sur les versants espagnols, en particulier la Catalogne, avec aussi les débordements classiques vers Gavarnie. Dans un premier temps, pluies modérées à fortes à toute altitude, ce sondage pris sur l'Andorre en soirée témoigne du potentiel pluvieux très important de la masse d'air. Après le passage de la trace frontale qui signe la fin des advections douces en couches moyennes, le vent de sud se calme et on trouve quelques profils isothermiques sur Arome (par contre la visualisation des RS prévues est bof sur météociel), que l'on détecte avec les fortes variations d'iso 0° de part et d'autre de la crête La LPN devrait ainsi brutalement baisser à la fin du passage pluvieux, avec de la neige en général au-dessus de 2400 m. C'est sûr les plus hauts sommets andorrans, ainsi que sur les versants sud du Puigmal et Canigou que le platrâge à haute altitude (>2600 m) devrait être le plus conséquent, mais à un peu plus haute altitude que plus à l'ouest où l'incursion d'air froid est plus franche. Bonne petite couche à attendre sans doute sur les sommets frontaliers des Hautes Pyrénées.. Difficile d'estimer les hauteurs par contre, très variables en fonction de l'exposition au vent et des massifs. Les nivôses du Canigou (2150m) et de l'Hospitalet (2293m) sont sans doute un peu basses, par contre ça va être intéressant de suivre celle de Puigmal (2467 m)

Je suis d'accord avec ces deux remarques, et celle de Cédric juste avant aussi. Bien sûr, GFS donne souvent de bonnes indications à long terme sur d'éventuels changements de synoptique (au delà de J+7) mais il s'égare souvent à moyen terme, il faut bien l'avouer. La subtilité de la prévision à long terme, ce n'est pas seulement être un "lanceur d'alertes", mais également de pouvoir assortir la prévision du modèle avec un indice de confiance, et c'est là dessus que GFS perd des points par rapport à CEP. Quand tu dis, SydroX44, que GFS et CEP c'est du 50/50, c'est peut-être aussi parce que tu as une certaine attente des modèles, que GFS satisfait mieux que CEP à long terme (vagues de froid, tempêtes, canicules, je ne sais pas quels sont tes types de temps préférés) car il propose un éventail plus élargi de "possibles" à long terme que le CEP, qui est certes plus tardif que GFS à amorcer des changements de régime, mais qui reste alors plutôt stable dans ses modélisations. Le jugement que tu fais de la performance du modèle en est alors biaisé. On lit -et on lira encore- sur les sujets à long terme des phrases du type "félicitations à GFS qui était le premier à déceler ce changement de temps", "CEP finit par se ranger du côté de GFS", ce n'est pas pour autant que l'américain en devient meilleur que l'européen, mais uniquement un ressenti personnel. Les scores de performance des modèles, eux, sont calculés objectivement souvent à partir de la corrélation entre les champs de Z500 prévus par les déterministes à 72 ou 96 heures et ceux effectivement analysés, notamment à partir de radiosondages, et ce sur l'ensemble du globe. Pour tous les modèles, ce score s'améliore au fil des ans, tout en conservant une hiérarchie à peu près stable : CEP, ARPEGE et UKMO au coude à coude, puis GFS, GEM et JMA. Effectivement, Arpege est assez performant pour les prévisions d'épisode neigeux grâce à la présence de niveaux supplémentaires dans les basses couches. Mais pour cela, il ne faut pas se contenter de scruter uniquement les quantités de précipitations solides que le modèle prévoit au niveau du sol (hâchures blanches ou violettes...) mais raisonner avec des coupes et des profils prévus.. Sinon, félicitations à Kevin (Météodu37) pour son implication dans le sujet. C'est bien les jeunes qui se lancent ! Je suis assez d'accord dans les grandes lignes, malgré quelques coquilles : par exemple, lorsque la synoptique est favorable à de l'autan, il n'y a jamais de tramontane. Tu voulais sans doute dire "le flux de sud-ouest sera conservé en altitude" car au niveau du sol, il y a justement le jet de BC..de sud-est. Sinon, qu-est ce que tu entends par "occlusion stationnaire" ?

Les années se suivent et se ressemblent ! Le record quotidien à Biarritz (30.8° le 30 octobre 2001) résiste plutôt bien Anecdote intéressante, les records de tx de octobre, novembre et décembre (resp. 32.2, 26.1 et 25.1) ont tous été atteints en 1985 à Biarritz. Novembre 1985 qui détient aussi le record de txn (0.8° le 19 novembre 1985). Ce que j'appelle un automne thermiquement "contrasté"

Et je suis le premier à le répéter sans arrêt Mon message était bien entendu ironique et visait justement ceux qui prétendent ne pas se baser sur ce genre de carte mais pour finalement arriver à exactement la même conclusion que ladite carte. Bref, je me comprends... En d'autres termes, ce n'est pas ce genre de carte qui n'est pas fiable, mais le modèle en lui-même. Désolé de froisser le lobby pro-GFS, mais je persiste à penser que ce modèle est tout à fait médiocre Bonne journée Edit: j'y suis allé un peu fort avec le "médiocre", mais je vous garantis que si CEP était accessible jusqu'à 240h par pas de 6h avec des champs plus complets, GFS serait complètement délaissé. De la même manière que les différents WRF sont tombés aux oubliettes depuis la mise à disposition de Arpege/Arome ...

Oui, en dehors des névés habituels qui ont passé l'été, je vois pas trop comment les quelques saupoudrages de la semaine pourraient résister à la douceur actuelle. Iso 0°C à plus de 4000 m cet après-midi, 8°C au Pic du Midi cet après-midi, 21 à Gavarnie, pas de gel les nuits prochaines et un épisode de vent de sud qui se met en place. Par contre, dès lundi, retour de chutes de neige à haute altitude depuis les versants espagnols.. à suivre, peut-être la première grosse chute de la saison /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

La girouette dans toute sa splendeur :

J'ai vécu ces deux épisodes, c'était horrible. Un vent turbulent, qui irrite les gens, et un temps mou ! Occurrence fréquente d'autan d'ailleurs durant mon passage à Toulouse, entre 2011 et 2014. Et non, je ne suis pas natif de la région, ça se voit pas dans mon pseudo ? Ce que je préfère avec le vent d'autan, c'est quand il s'arrête pour laisser la pluie ou les orages rentrer sur Toulouse Au passage je crois que les natifs toulousains sont assez nombreux à ne pas aimer le temps associé au vent d'autan. Mouai pour les tn, quoique dans ce cas la côte basque score encore mieux. Et niveau temps sensible, c'est tellement plus intéressant partout ailleurs sauf à Toulouse ! Par exemple en octobre 2012, 346 mm tombés à Gavarnie pendant que Toulouse se chopait cet épisode d'autan interminable (41h consécutives avec rafales sur 1h > 60 km/h) temps gris mais sans une goutte de pluie. Tellement frustrant. En mars 2013, côté PO cette fois avec la vigilance rouge crues sur l'Agly. J'avais l'impression que c'était moins durable, mais en fait les rafales > 60 ont duré 40h. Pour le temps à venir, l'intérieur du sud-ouest devrait rester dans le vent et la douceur, avec seulement quelques pluies éparses. Les cumuls seront plus abondants sur les crêtes pyrénéennes, mais rien à voir avec octobre 2012. Ce coup-ci, ça ne devrait pas louper en Catalogne avec un gros épisode pluvieux en vue, débordant sans doute vers les Corbières et les Monts de Lacaune, sur la haute vallée du Thoré et de l'Agout..

S'il est acquis que l'Europe centrale connaîtra des conditions durablement anticycloniques à tous niveaux la semaine prochaine, c'est moins évident sur l'Hexagone, les deux façades maritimes atlantique et méditerranéenne étant alternativement influencées par du cyclonisme en altitude. Carte des anomalies de géopotentiel (96, 144 et 192 H) sur CEP et GFS. CEP GFS Dans les grandes lignes, cela se ressemble, c'est vai. Mais ce sont les détails qui sont importants. Et ici le détail, c'est le bleu qui est plus vif (et le rouge plus terne) sur CEP par rapport à GFS à proximité du pays. Ce n'est pas dans l'échéance de ce topic, mais le cyclonisme résiduel en Méditerranée devrait se rabattre vers l'ouest, les forçages de tropo étant repris dans la circulation liée au cut-off ibérique. Cassé, le bel omega visible à 36h. A 84h, il ne s'agit plus que d'une bulle de hauts géopotentiels sur le nord de l'Europe. Cela a une grande influence pour la suite car cela conditionnerait la remontée de ce dernier vers le nord, GFS ne le fait pas mais ARP (et CEP) oui. GFS ARP A partir de cette divergence à moyen terme, les modèles s'éparpillent sur la situation synoptique en fin de semaine. GFS étant isolé, on peut penser que le scénario majoritaire ressemblera à celui prévu par le déterministe européen : Passage d'un talweg thermique de courte longueur d'onde sur la moitié ouest du pays. Suivi d'un effet de dorsale mobile jeudi et surtout vendredi (récurrence des vendredis anticycloniques depuis quelques semaines, soit dit en passant) Puis d'une baisse des champs d'altitude par l'ouest et donc le retour de conditions plus perturbées pour la fin de semaine, restant douces en altitude. La prévision d'ensemble de l'européen valide le scénario déterministe. On distingue le passage du talweg thermique entre mardi et mercredi sur l'ouest, suivi d'une hausse des champs. La principale incertitude résiderait alors dans l'emplacement de la zone de liaison entre l'influence mollement perturbée venant de l'Atlantique et des îles britanniques, et la persistance de conditions sans pluie sur le reste du pays. Je n'ose pas dire "sèches" car avec de telles cartes et vue la saison, faudra pas espérer du grand soleil mais plutôt de nombreux phénomènes de basses couches là où il ne pleuvra pas (hors régions méridionales, évidemment). Examinons le scénario américain. Le GFS 12 me semble aux fraises, il est le seul à vouloir isoler le minimum d'altitude vers l'Algérie. D'ailleurs on observe un léger décalage pour la même échéance sur le 18Z, ce n'est à mon avis qu'un début. Le 12Z, enfin, est contredit par sa moyenne ensembliste qui suit le scénario IFS avec un peu de retard. Retour d'un bon accord pour j vendredi à propos de l'effet de dorsale Donc, contrairement à ce que prévoit le 12Z avec une semaine entièrement sèche en dehors de rares extrémités (Pyrénées, Golfe du Lion, Corse et Finistère). Ce qu'il ne faut donc pas faire, c'est examiner une carte de cumuls de précips sur 240H à partir d'un seul scénario déterministe et décréter que toute la semaine sera sèche. Se baser sur une telle carte pour prévoir un "temps sec sur la France pendant 10 jours" : C'est être à peu près sûr de se tromper, et en plus de ne pas comprendre ses erreurs

(Désolé pour le HS) Octobre 2014 Novembre 2014 Je ferai une analyse un peu plus détaillée dans la soirée, mais vous semblez nettement sous-estimer l'influence du minimum froid d'altitude qui se glisse dans le "col" de l'omega dès dimanche. Gros doutes pour la fin de semaine quand on voit la distance qui sépare GFS et ARP (1000 km environ, et 6/8°C de différence sur le Golfe de Gascogne à 500 hPa, ça change beaucoup de choses en terme de "temps sensible") sur le positionnement de cette goutte froide

Arpege est souvent meilleur que Arome en ce qui concerne le vent d'autan (Arome a tendance à sous-estimer les rafales). Par contre plutôt que Castelnaudary, c'est surtout sur le Lauragais et la région de Castres que les rafales sont souvent les plus fortes. Il n'y a pas de station pour le mesurer mais le vent est également très fort sur le Sidobre et le Lévezou (Aveyron). Des rafales proches de 110 km/h sont possibles sur Castres et 80/90 sur Toulouse ARP augmente encore d'un cran les valeurs pour lundi matin, jusqu'à 130 km/h vers le Lauragais, c'est sans doute un peu excessif car il s'y ajoute une composante dynamique avec la migration de la goutte froide d'altitude sur le Pays Basque. L'épisode d'autan s'annonce exceptionnellement long, jusqu'à mardi sans doute, soit 4 jours. Je suis bien content de plus habiter à Toulouse, là bas il n'y a rien que je déteste plus que les épisodes trop longs (3,4 jours) d'autan..

Bon courage alors, parce que l'assistance météo dans la viticulture est quelque chose de très conventionné, qui nécessite de solides connaissances météo (prévision 5/6 jours à l'avance du temps sensible pour les vendanges, risque de grêle), avec des clients exigeants compte tenu des enjeux. Ah oui aussi, c'est pas une activité homogène au niveau du temps de travail. Si tu te lances la dedans, sache que 95% de tes sollicitations seront pendant environ4 semaines autour des vendanges, les 5 autres % à propos du risque de grêle lors des dégradations orageuses l'été. En dehors de ces deux périodes, je ne vois pas pourquoi les domaines viticoles s'embêteraient à acheter des prévisions le reste de l'année alors que les enjeux sont moindres et qu'il y a suffisamment de prévisions gratuites sur le net qui répondent à leurs besoins /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais tu comprends, Arome hier il avait prévu 25 mm sur ma maison et il est tombé que 5 mm la nuit dernière! Ce modèle est NUL !! Bref, 26 mm au total à Grabels, épisode tout à fait banal sur le département de l'Hérault, plus sérieux sur le Gard où le cumul maximal est de 333 mm à Sainte-Cécile d'Andorge (et 270 mm/6h), pas de données depuis midi cela dit, on a pu approcher les 350. En septembre 2002, le cumul maximal sur 6h, c'était de 365 mm à Générargues. Du coup la réaction des Gardons en amont de Ners est significative, avec une durée de retour probablement supérieure à 20 ans à Anduze, autour de 5 ans à Mialet et Saint-Jean du Gard, entre 2 et 5 ans à Alès (où la crue du 13 septembre dernier était 35 cm plus haute).

En images : Cf: http://www.vigicrues.gouv.fr/ftp/RIC/RIC_SPC_MO_2015.pdf page 64, la crue de novembre 2008 (6m45) reste dans les seuils jaune, et elle n'est pas encore atteinte actuellement (et ne devrait pas l'être).

Castanet franchit en premier la barre des 200 mm.. enfin presque, 199.9 mm à minuit /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Légère réactivation sur l'Espinouse, après une phase un peu plus faiblarde pendant laquelle les niveaux des cours d'eau sur leurs têtes de bassin (Valleraugue, Saint Gervais, Lodève) s'étaient stabilisés voire avaient baissé. Le plus intéressant débute désormais avec l'approche rapide de la trace frontale par l'ouest. A minuit on remarque la rotation des vents entre Carcassonne et Castelnaudary. Comme souvent, cette trace frontale va ralentir en arrivant sur la plaine héraultaise, freinée par un fort jet de basses couches d'ESE. Pendant quelques heures, entre 04 et 10h locales, le risque d'orages stationnaires dans l'intérieur est important, entre le nord-est de l'Hérault, et une grande partie du Gard. Ensuite, avec le décalage du dynamisme d'altitude, le système devrait rapidement évoluer vers la Provence, en gardant un aspect fortement pluvieux et orageux..

En espérant que tu aies raison, mais le doute est quand même permis en se basant sur Arome 12, bien calé ce soir, qui propose un truc stationnaire durable au pied des Cévennes gardoises demain matin..