gaet34

Merci Calou34 pour ton message particulièrement pertinent A noter que le CEP de 06H modélisait lui aussi des rafales de 110 à 120 km/h dans l'intérieur des terres entre les Charentes et la région Centre. Effectivement, ce soir ARP12 et GFS12 sont très proches en ce qui concerne l'anomalie de surface lors de son arrivée sur le continent. C'est la nouveauté du jour, hier encore sur ARP creusait un minimum dans le côté froid du jet, ce soir on a une interaction barocline un peu mieux phasée. Le risque de tempête augmente donc ce soir, avec sans doute un renforcement du vent plus brutal dans l'intérieur que sur le littoral. En ce qui concerne les valeurs, les 110/120 sont possibles du Poitou au Bénélux, cependant il y a encore beaucoup d'incertitudes sur la trajectoire de la dépression, les prochaines assimilations seront primordiales pour mieux appréhender ce phénomène. Sur GFS la Pmer diminue de 6-7 hPa en 6 h entre la Vendée et les Ardennes, sur Arpege c'est -10hPa dans le même laps de temps entre la Vendée et la Haute-Normandie, avec un léger décalage temporel. Si ça continue c'est l'Île de France qui risque de connaître les plus fortes rafales..

J'ai pas dit que j'y croyais, j'ai dit que ce scénario était crédible /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20" />

En attendant le run européen ce soir, ce qu'on peut conclure après la sortie des 12Z de GFS, ARP ou GEM, c'est que le scénario d'une violente tempête issu d'une onde douce subtropicale s'éloigne, on peut même l'enterrer s'il n'y avait pas UKMO12 qui montre des signes d'un possible phasage avec le jet de ladite onde. Enfin, perso j'ai du mal à lire les champs UKMO, ce n'est qu'une supposition. Ce qui gagne en probabilité désormais, c'est une cyclogénèse en sortie gauche du jet dans l'air froid d'altitude, mais sans la même anomalie initiale que les GFS précédents. Il semble aussi qu'il pourrait y avoir plusieurs coups de vent/tempête en l'espace de 24/36 h lorsque le jet sera bien rectiligne et avec des anomalies de surface se succédant dans sa sortie gauche. C'est pour ça que je trouve le scénario ARP12 crédible, en général les tempêtes en phase de creusement ont une étendue spatiale très limitée au niveau du creux de Pmer, c'est justement ça qui les rend dangereuses et assez peu prévisibles.. Au prochain run, il y a toutes les chances qu'on trouve à nouveau sur ARP ce minimum de petite échelle, mais soit décalé de 3 ou 6h dans le temps, soit plutôt vers le Morbihan, ou la Charente-Maritime.. des incertitudes acceptables à cette échéance. Dans ce contexte, avec un jet rapide mais pas hyper rapide (il dépassait les 500 km/h en décembre 1999), le scénario de ARP12 semble tirer le maximum du potentiel, à savoir une possible tempête avec du 120/130 km/h en rafales sur le littoral (voire 140?), plutôt 100/110 dans les terres.

Effectivement, tout semble se jouer entre 48 et 54h avec la reprise éventuelle de l'anomalie atlantique par le vaste talweg irlandais. Pour l'échéance de samedi 06H: GFS : ARP: 24h plus tard: GFS ARP Et à nouveau 18h plus tard (lundi 01h) GFS ARP GFS 00 et 06 proposent un bon phasage et donc une cyclogénèse explosive en sortie gauche du jet, qui deviendrait mature lors de son passage sur le nord du pays. Sur ARP06, 00 et 12 d'hier, le phasage ne s'opère pas, remarquez comme les plages orange de ThetaE restent cantonnées aux basses latitudes, en plein milieu de l'océan. A la place, on aurait un temps restant perturbé dans un contexte restant fortement dépressionnaire, mais un coup de vent banal. Pourtant, à grande échelle, le contexte est favorable aux cyclogénèses, le jet est rectiligne est très rapide en arrivant sur le pays, à l'arrière on a une invasion massive d'air froide en moyenne et basse tropo de quoi accélérer les rafales lors du passage frontal, etc. Jet à 300 hPa & ZT500 pour GFS Sur Arpege c'est à peu près la même chose, tout se joue dans les détails. Sur le papier ce que propose GFS et UKMO c'est très joli, mais le fait que CEP et ARP ne s'y rangent pas devrait inciter à l'extrême prudence. Selon moi, on part plutôt vers un bon coup de vent (ARP, CEP) mais pas de tempête (GFS, UKMO) et encore moins d'ouragan A affiner avec les modèles de ce soir.

Pas trop le temps de développer malheureusement, mais un grain orageux particulièrement costaud pourrait balayer du nord au sud l'ensemble des secteurs côtiers de l'Aquitaine. Le phasage altitude basses/couches est optimal, avec de l'air bien froid en altitude, en basses couches un petit gradient doux en tpw qui marque le passage de l'occlusion de type comma cloud. L'instabilité est particulièrement importante pour la saison et elle est activée par un minimum secondaire de tropo qui pivote dans le Golfe de Gascogne. On trouve aussi dans les profils verticaux d'Arome des cisaillements 0/3 km de l'ordre de 25/30 m/s. Ce qui n'est encore en début de nuit qu'une zone d'averses soutenues et localement orageuse pourrait s'organiser en un amas convectif multicellulaire avec possible amorce supercellulaire LT, notamment dans les concavités du signal en Réflectivité Max ici : L'élément prédominant sera le vent, qui soufflera déjà beaucoup à grande échelle en mer. Les valeurs maximales des rafales d'orage avec Arome permet de majorer les valeurs possiblement atteintes sous rafales descendantes ( 55/60 kt vers 800/700 hPa avec une DCape modérée), soit du 100/110 km/h en rafales. Évidemment ce raisonnement n'est pas valable en cas de phénomènes tourbillonaires.

Temps vraiment triste en ce moment ! 13 mm tombés hier, et 275 mm depuis l'installation du pluvio le 31 août. Bonne année à tous !

Bonsoir, La France devrait se trouver dans un régime zonal plein ouest-sud-ouest ondulant et rapide la semaine prochaine. L'air froid qui se met actuellement en place sur le centre et l'est de l'Europe devrait aussi se faire peu à peu balayer en basses couches par les poussées océaniques, pour se cantonner à la Russie et à la Scandinavie ou, après tout, il est plus à sa place. Malgré tout, d'intenses conflits neigeux devraient se produire du Monténégro à l'ouest de la Pologne, dans la zone de contact entre l'air humide advecté par la dépression Adriatique et l'air froid continental. On visualise pour dimanche midi la situation à l'échelle européenne avec la carte de TPW850, le conflit neigeux a lieu dans la zone de gradient sur les Balkans et l'Europe centrale, plus à l'ouest et en France c'est plus subtil car c'est conditionné par une pellicule froide radiative. Le front chaud est tout de même assez bien dessiné sur la façade atlantique, avec son talweg de Pmer. Pour moi, les éléments les plus importants à considérer la semaine prochaine se situent principalement du côté de l'Atlantique, et non en Europe Centrale ou vers la Scandinavie. C'est tentant de lorgner vers le froid qui concernera ces secteurs, mais l'ensemble des modèles s'accordent vers une montée en puissance du flux d'ouest. Si une bulle tiède veut se balader vers la Nouvelle Zemble, grand bien lui en fasse, elle ne concernera pas le pays. On va donc suivre deux acteurs principaux : -un flux d'ouest rapide et ondulant donc, qui envoie sur le pays des salves douces et humides en flux d'WSW suivie d'une traîne plus ou moins active en flux de NW. La dépression d'école, ultra-classique, qui donne en général dans son front chaud de la pluie jusqu'à [moyenne][haute] [très haute] altitude, puis une baisse rapide au passage du gradient de Pmer et une LPN [basse] [ très basse] [temporairement en plaine, sans tenue au sol] [moduler en fonction du contexte] . - des bas géopotentiels méditerranéens en début d'échéance, ce qui va forcer les fronts froids à s'enfoncer sur le pays en incurvant le jet, et donc enfin arroser correctement tout le monde. Il semble que ce deuxième tende à s'effacer en fin d'échéance avec une lente remontée des géopotentiels sur tout le sud de l'Europe, encore plus spectaculaire sur CEP que sur GFS. Et là c'est pas un déterministe qui me le dit mais les moyennes des ensembles. Une semaine bien perturbée, car en se basant brutement sur le GFS12 det, pas moins de 5 perturbations à venir la semaine prochaine, sans compter celle de la nuit de dimanche à lundi : La chronologie des perturbations et leur activité demanderont des ajustements au fil de l'eau, d'ailleurs GFS 18 est bien différent de son homologue de cet après-midi, c'est pourquoi il est délicat de donner une chronologie détaillée (je me répète). Par contre, je suis assez confiant en disant que cette semaine débutera dans une fraîcheur classique mais très perturbée, avec de gros cumuls lundi et mardi, puis devrait se poursuivre dans une atmosphère un peu plus douce, surtout en altitude, mais toujours plutôt perturbée.

Salut Jano, 190 km/h à Iraty à 18h, 128 km/h apparemment à Baïgura, 112 à Socoa, 83 à Bustince. Effectivement c'est le carnage au niveau des feux depuis plusieurs jours, la conjugaison d'une sécheresse de surface très importante, d'un enneigement particulièrement faible pour la saison et d'un vent violent et particulièrement turbulent de sud. Incendies de broussaille aussi à Laruns, Lescun, Gourette, Iholdy, Campan, Auzat en Ariège et dans le Couserans. 900 ha partis en fumée rien que dans l'Ariège depuis mercredi, les pompiers sont vraiment sur les dents, ils appellent très souvent la prévi à Bordeaux pour la situation météo, même fin juillet lors du gros feu de Saint Jean d'Illac en Gironde, la situation semblait plus sous contrôle, la faute à des foyers souvent inaccessibles aux engins de combat, c'est pas les Landes et son relief plat qui permet le passage des camions des SDIS.. Le peu de pluie va un peu soulager ce soir et demain, mais dès mercredi on réattaque une journée douce avec un vent de sud sensible en montagne. Les perturbations semblent quand même vouloir s'enchaîner par la suite, même si les quantités ne seront pas forcément bien importantes avec ce flux plein ouest.

On pourrait l'excuser de pas être au niveau en climatologie ou météorologie, comme par exemple lorsqu'il met un avant un lieu beaucoup trop simpliste entre vortex stratosphérique et régime de temps sur l'Atlantique Nord. Mais le pire c'est qu'il s'autoproclame "expert" en climatologie, météorologie, géographie sur son profil twitter. Il ne manquerait plus qu'il nous ponde un livre de "vulgarisation" à la Verdier (d'ailleurs celui-là, malgré toute ma bonne volonté je n'ai pas pu en terminer la lecture pour éviter la calvitie ou le traumatisme crânien à force de m'arracher les cheveux ou de me frapper la tête contre les murs, mais c'est un autre débat). Ok pour l'article du Figaro, bizarrement un article de qualité en ne faisant intervenir que des "Météo-France" au lieu de demander aux experts maison de leur fournisseur de prévi météo, à savoir Météo-Consult.

Les valeurs maximales ont déjà été données par Cyclone 30. Notons quelques records absolus de txx sur de jeunes stations (après 1990): Capbreton, Orthez, Oloron, Aïcirits, Gavarnie, Cauterets. Sinon, des records décadaires à Pau ou Biarritz, mais pas à Socoa (23.8 le 16/12/87, 23.5 hier). Il fait encore plus de 20 degrés entre Socoa, Anglet et Bustince à l'heure actuelle, les records e tnxsont respectivement de 20.6, 20.1 et 17.7 mais même s'ils arrivent à être surclassés la nuit prochaine, ils ne résisteront pas jusqu'à demain 19h locale.

Merci TreizeVents et Paix, nos sentinelles de la désinformation. J'ai perdu quelques cheveux à force de me les arracher en regardant cette vidéo. J'en profite pour revenir sur l'article racoleur publié l'an dernier à peu près à la même époque, intitulé "2015: début du refroidissement climatique?" http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2014-10-01-06h50/2015---debut-du-refroidissement-climatique---26226.php Bilan : tout faux évidemment, mais pas étonnant. Il suffisait juste de constater que leur courbe de "tendance" vulgairement dessinée à la main n'avait aucune réalité physique: non, l'évolution des températures sur les 200 années centrées autour de l'an 2000 de peut pas s'expliquer à l'aide d'un simple polynôme de degré 3 (ou même 4, 5, 6 ou 7 ..).

Bonsoir, La semaine à venir s'annonce effectivement douce et anticyclonique, avec toutefois une petite nuance suivant les régions et les modèles considérés. On se retrouve lundi avec les restes anémiques d'un talweg atlantique jadis vigoureux, totalement déstructuré lors de son enfoncement dans les hauts géopotentiels ouest-européens. On le devine malgré tout sous forme d'une trace pseudo frontale puis de reliquats de basses tropopauses lors de son transit vers la Méditerranée. Dès lundi soir et mardi, on assiste à une énième pulsion de hauts géopotentiels depuis l'Atlantique, associée à une masse d'air très stable, exceptionnellement douce en altitude des Pyrénées aux Alpes du Sud. Ce vaste secteur chaud est à relier avec l'enfoncement relatif des plus faible épaisseurs géopotentielles de l'autre côté de la Manche. Le conflit en TPW a surtout lieu là bas mais au gré des ondulations douces dans le flux de sud-ouest anticyclonique, les passages pluvieux peuvent ne pas se limiter uniquement à la Bretagne et aux côtes de la Manche, même si c'est là bas qu'ils seront les plus « copieux ». Sur les trois quarts sud et est du pays, on assiste au retour de conditions anticycloniques à tous niveaux. Le centre des hautes valeurs se décale timidement vers les Balkans. Les modèles sont en accord là dessus, à quelques détails près, comme par exemple l'amplitude de l'ondulation et l'orientation du flux perturbé : plutôt WSW sur GFS, plutôt SW sur CEP. Cela ne joue que sur la localisation des cumuls maxi et de l'enfoncement des pluies modérées entre le Poitou, le bassin Parisien ou la Flandre.. A cette échéance, une telle recherche de précision est évidemment illusoire. Pour le 24, tous les déterministes s'accordent également pour le lent plongeon d'un nouveau talweg au large du Portugal. C'est un schéma récurrent depuis plusieurs semaines, où l'on trouvait en opposition une dorsale de hauts géopotentiels de la péninsule ibérique à l'Allemagne, si bien que le flux véritablement perturbé ne pénétrait pas le pays. Dans ce cas de figure, le moteur de cette « opposition anticyclonique » se retrouve beaucoup plus à l'est. C'est donc à partir de Noël et de son réveillon qu'on commence à avoir une perte de prévisibilité synoptique. Plusieurs options se dessinent pour l'évolution du fond de talweg atlantique : -Soit il évolue en cut-off vers le Portugal et poursuit sa méridionalisation (GEM 12, GFS 06) - Soit il évolue comme le précédent, en s'enfonçant vers l'est et en s'étiolant, tout en restant plus massif que celui de lundi (CEP 12) -Soit il est repris par le flux perturbé de sud-ouest, avec les hauts géopotentiels qui « poussent » à l'arrière et on retombe dans le schéma de récurrence du mois de décembre (GFS 12, contrôle GEFS 12). A partir de là, on est dans des échéances un peu lointaines (> 192H) pour ne pas exclure une autre solution qui pourrait apparaître d'ici là, mais les chances paraissent bien minces. Voilà, maintenant, quid du temps sensible ? Dans les grandes lignes, une dégradation essentiellement nuageuse débutée dimanche s'évacue vers l'est en matinée de lundi, laissant derrière elle un temps plutôt calme mais caractérisé par de nombreuses grisailles, tenaces dans les endroits les plus favorisés climatologiquement (val de Garonne, de Saône, plaine d'Alsace). Sur le Languedoc et les Cévennes d'une part, et du sud de la Bretagne au Pas de Calais d'autre part, le temps devrait rester plus couvert avec des pluies faibles éparses. Peu de vent en dehors du couple marin/autan et d'un sud-ouest modéré en Manche, ce qui favorise de petites gelées locales dans l'intérieur.. Ce type de temps dure jusqu'à mercredi matin, lorsqu'un faible axe de talweg balaie le nord-ouest du pays, associé à une masse d'air plus fraîche qui gagne les deux tiers nord et conduit à un rafraîchissement et brassage de la masse d'air. Plus au sud, les inversions perdurent, de même que la crasse méditerranéenne. Les journées autour de Noël devraient être douces pour la saison mais sans excès sur la moitié nord , plus douces dans la moitié sud en dehors des possibles nuages bas persistants, grises près de la Méditerranée avec quelques gouttes, et très ensoleillées sur les Massifs (sauf Cévennes). En fin de journée du 25, une perturbation plus ou moins active aborde la Bretagne, mais son évolution est inutile à détailler en raison de l'incertitude synoptique décrite plus haut. A la lecture brute du CEP12, on serait en droit d'espérer une perturbation classique modérément active, donnant une quantité plutôt appréciable de neige sur les massifs, en particulier Massif Central, Alpes du Nord ou Jura, pour le week-end du milieu des vacances scolaires. La question est désormais de savoir si ce talweg mobile, pour lequel le dernier CEP det est bien isolé, est une tendance qui se consolide. Dans ce cas, il faudra en profiter car pour la suite (mais c'est du hors topic), en consultant la prévision mensuelle du CEP et l'ensemble américain à TLT, on semble se diriger vers un blocage anticyclonique en "omega", avec le centre de ce système quelque part entre la Hongrie, la Pologne ou la Baltique.

Des valeurs d'humidité relative minimale particulièrement basses en altitude aujourd'hui: 1% au Pic du Midi (Td<-40°C) 3% à Iraty (Td -32°C) 9% au col de Peyresourde (Td -21°C) 16% au plateau de Beille (Td -16°C) Bref, même si ça devait durer 3 semaines cette période anticyclonique, le manteau ne va pas trop bouger en altitude hors versants raides et ensoleillés, car la sous-couche de neige constituée est déjà béton. Bien sûr, cette remarque est valable tant qu'il y a des nuits claires, sans vent et nuages, qui sont bien pires en hiver que le temps sec et ensoleillé pour la neige en montagne..

Sur le piémont il y a pas beaucoup de sommets > 2000 m à part le Pic du Midi de Bigorre qui est l'un des 2000 les plus éloignés de la crête frontière côté français, et pas de nivôse. La plus représentative du piémont doit être celle de l'Ardiden. Le "problème" sur le 64 et ouest 65, c'est que le renforcement des précips hier s'est aussi accompagnée d'un petit redoux, du coup l'accumulation de neige était beaucoup moins efficace. Je pense qu'il faut monter très haut (plus de 2500 m?) pour avoir une couche de neige qui n'a pas été humidifiée pendant tout l'épisode. Sur l'est de la chaîne, les cumuls ont été autant (voire plus) importants aujourd'hui qu'hier, et surtout se sont accompagnés d'un refroidissement progressif. Je ne pratique pas la montagne hyper régulièrement, mais je pense qu'avec la même quantité de précipitations, tu obtiens une couche de neige environ 2 ou 3 fois plus épaisse après tassement lorsque la précipitation s'effectue avec une LPN en baisse (pour fixer les idées, disons 300 m en 6h) qu'avec la même quantité mais avec la LPN qui remonte au niveau de ton point d'observation..A cause de la densité beaucoup plus importante de la neige plus humide, qui se tasse plus rapidement aussi. Par exemple, la nivôse de l'Hospitalet cumule beaucoup depuis cet après-midi, elle prend vraiment beaucoup plus que les autres dès qu'on passe en blocage "résiduel" (+ de 50 mm aujourd'hui quand même dans cette vallée) tournant au NNE, grâce à la forme d'entonnoir si particulière de la haute vallée de l'Ariège. Vu la rapidité du flux, les averses arrivent également à donner de la neige en quantité non négligeable au Canigou et au Puigmal (+ de 20 cm), alors qu'en nord-ouest (comme jusqu'à la nuit dernière) ils restent complètement au sec. Port d'Aula cumule aussi dans une moindre mesure, alors que sur les nivoses du 64 et 65 (Soum Couy, Ardiden et Aiguillettes), il y a déjà un début de tassement, en tous cas la couche n'augmente plus. Ce qui est important plus à l'est, c'est que justement ce renforcement des précips s'associe à un refroidissement progressif en altitude. Ce refroidissement n'a pas vraiment gagné l'ouest de la chaîne, qui est restée influencée par l'air doux de la perturbation. A l'Hospitalet, il est tombé environ 80 mm sur l'épisode, et on obtient à peu près 80 cm de fraîche.. Le cas inverse c'est Soum Couy, avec une augmentation de seulement 30/40 cm du manteau neigeux, et pourtant il est tombé environ 150 mm (110 mm à Sainte Engrâce un peu à l'ouest, 180 à Lescun un peu à l'est). Le rapport de cumul neige/pluie est donc à la louche de 1 à l'extrêmité est, et 0.3 en étant gentil à l'extrêmité ouest /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les nivôses ont l'air d'être cohérentes entre elles. Le cirque du Lys n'est pas hyper plâtré d'après la cam, pourtant c'est un gros spot à neige. Ardiden et Port d'Aula sont assez peu ventées et relèvent moins d'1 mètre. Le max de précips a bien eu lieu sur le piémont. Enfin c'est toujours ça de pris et assez miraculeux vu le niveau des températures des 20 premiers jours de novembre ! Nouvelle petite couche à prévoir samedi matin pour l'ouverture (Cauterets maintient, Pour Luz, Grand Tourmalet et Piau c'est le 5 décembre), plus à l'est les stations catalanes (Font Romeu, les Angles, la Quillane et Cambre d'Aze) ainsi que Porté et Ax ont annoncé leur ouverture également !

Impressionnante cette valeur. Celles de Juzet d'Izaut ou Cierp-Gaud (entre 80 et 100 mm) étant déjà relativement élevées comparées aux alentours. @Jano, pas de données sur Urepel en ce moment ..

Effectivement, le fait d'être immédiatement sous le vent d'un relief, comme Pastourelle à Salles sous le Pibeste ou Saint Etienne de Baïgorry sous ces premiers contreforts basques autour de 1000 m dont j'ignore le toponyme, conduit à des cumuls plus importants. Même chose à Lescun au fond de la vallée d'Aspe. D'ailleurs dans cette vallée des Aldudes, il y a un poste pluvio qui cumule souvent encore plus que Saint-Etienne de Baïgorry, c'est celui de Bança (bénévole).

Oui c'est vrai Jano, en fait Ben m'avait interpellé sur le topic des Pyrénées pour un avis mais effectivement l'enjeu le plus important ce sera les quantités prévues de pluie et les crues. Dans ces cas là Arome exagère un peu l'activité orographique, je pense qu'il faut tenir compte plutôt des maxima d'Arpege avec la localisation d'Arome. Donc des pointes locales à plus de 200 mm sont possibles sur le Barétous, Aspe, Ossau et le Val d'Azun ou chez Pastourelle, mais ça décroîtra assez vite sur le piémont qui se fera correctement rincer (une 50aine à Pau ou Tarbes ?) Vers chez toi le flux est un peu trop ouest pour que les montagnes basques profitent à fond de l'orographie. La dedans la LPN est variable, surtout en fin d'épisode dans la nuit de mercredi à jeudi où l'air froid continental pousse à l'est et l'air doux résiste tant bien que mal sur le 64. Au même moment on pourrait avoir 600/700 m de différence de LPN entre la Pierre Saint Martin et Ax ou les Monts d'Olmes. Jeudi l'enjeu n'est plus hydrologique mais plutôt neige/avalanches et surtout vent fort, le blocage se poursuit avec la neige qui s'invite au niveau des stations de ski. dans une ambiance sans doute de blizzard.. à suivre ! On a là un bel exemple de ce qu'on appelle conceptuellement un "front chaud aquitain". Dans ce genre de situation les cours d'eau du piémont s'en sortent rarement indemnes. Dans le passé récent, les épisodes de fin janvier 2014 ou fin février 2015 en sont de beaux exemples.

Bon petit coup de froid pour la saison, mais ça reste dans le raisonnable pour une fin novembre. Des épisodes de gel précoce en novembre, il y en a quand même pas mal ces 10 dernières années: 2005, 2007 (jusqu'à -12 dans les Landes, vers chez toi Jerem), 2010 et 2013. Ça change surtout de l'extrême douceur des 20 premiers jours de novembre. Malgré tout avec les tendances pour les 7 prochains jours l'excédent mensuel devrait tourner autour de 2 degrés dans la région. J'ai pas vu de flocons ce matin mais apparemment il y en a eu 2 ou 3 mêlés à la pluie pendant 10 minutes vers Yvrac.

Pas grand chose à rajouter à ces deux messages Dans le détail on va suivre 2 advections douces en tpw, la première assez peu active demain soir (souvent < 10 mm), mais qui aura le malheur de faire remonter l'iso0 de plus de 1000m en quelques heures, la seconde est la plus préoccupante avec un blocage très dynamique en flux de nord dans lequel circule une onde chaude très bien alimentée (cumuls 24h glissantes > 100 mm généralisés) 1) 2) Plusieurs choses à attendre donc: - Un net redoux mardi soir avec de la pluie jusqu'à 1600 m et ce malgré une matinée glaciale (-10 dans certaines vallées) et une après-midi froide (peu de dégel vers 700/800 m dans les vallées intérieures avant le soir). Au-dessus de 1600 m, les quantités de neige fraîche seront ridicules - Un épisode durable de pluies abondantes à partir du milieu de nuit de mardi à mercredi, s'étendant en fin de nuit au reste du piémont d'influence atlantique. malgré le flux de nord en altitude, les épaisseurs de géopotentiels sont faibles ce qui traduit une alimentation douce en basses couches et une LPN élevée, dans tous les cas au-dessus de 1500 avec même des passages en pluie au-dessus de 2000 à l'ouest.. - Un renforcement du vent, qui soufflera de nord à près de 150 km/h en altitude mercredi -comme tu l'as dit Ben, des montées généralisées avec quelques crues à l'ouest, sans atteindre les niveaux de janvier 2014. Ensuite jeudi, le blocage doux s'estompe, le relief reste bouché avec quelques averses de neige un peu plus bas (entre 900 et 1200). L'ambiance reste fraîche vendredi avant l'arrivée en soirée d'un nouveau secteur chaud très doux qui pourrait une fois de plus donner de la pluie assez haut. Beaucoup d'incertitudes sur le front froid qui s'ensuit samedi, les modèles ne sont pas vraiment d'accord sur l'enfoncement vers le sud -très temporaire- de l'air froid d'altitude A plus long terme il y a quand même un certain consensus vers le retour de conditions douces et anticycloniques, après cette semaine particulièrement humide. Selon moi, les 200 à 250 mm sont envisageables sur les postes arrosés du Béarn et du pays Basque entre mardi soir et dimanche. Faudrait pas que la perturbation du week-end soit trop active, ça va commencer à être tendu sur les cours d'eau du piémont. Edit: dans tout ça, j'ai pas parlé de l'enneigement à venir. En ce qui concerne l'épisode jusqu'à mercredi soir, vers 2500 m on peut attendre 30 à 50 cm à l'est, localement 50 à 80 cm à l'ouest. Le blocage sera surtout actif sur les zones de basse altitude (<1500 m), en dessous entre le vent fort et les épisodes temporaires de redoux encore indétectables à cette échéance, j'aurais tendance à diviser les cumuls prévus sur cette carte par 2 à l'ouest et 1.5 à l'est:

Hello En fait ce que tu peux voir sur le site c'est lorsque la neige tient majoritairement sur les chaussées (car le principal enjeu de la neige c'est l'état des routes et les difficultés de circulation inhérentes) D'après tes informations, étant dans le centre sud est de la Dordogne à 230m tu devrais voir de la neige, je te le garantis à 90%. Par contre pour que ça forme un saupoudrage homogène la garantie n'est plus que de 50% /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si tu fais confiance à MF tu peux me faire confiance /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bonne nuit blanche ^^

Oui effectivement, quelques flocons en fin de nuit sur les hauteurs de la Dordogne, en début de matinée sur le Lot et les côteaux au nord de la Garonne. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais 1 ou 2 cm sont joubales en limite du Limousin. En fin d'après-midi, quelques flocons sont possibles aux portes de l'agglo toulousaine, plus nombreux vers le piémont pyrénéen où ils donnent une petite couche. Par contre mardi, au vu des profils verticaux, ce sera sûrement de la pluie, sur des sols froids ou localement gelés au tout début sur le Limousin (Millevaches) mais pas sur le Lot.

Côté pluie, de bons cumuls généralisés, jusqu'à 40 mm dans les Landes, qui devrait encore un peu augmenter avec la traîne très active actuellement. Valeurs de grains ponctuellement > 100 km/h (Messanges, Biscarrosse), jusqu'à 121 à Socoa. Dans l'intérieur, c'est beaucoup plus calme, on ne dépasse plus les 50 km/h à 5 km de l'océan

De run en run, Arpege a tendance à confirmer le temps sec pour dimanche. Sur le LT, GFS a encore démontré son infériorité vis-à-vis de l'européen qui était le premier à voir le retour d'un temps océanique mollement perturbé en milieu de semaine prochaine, tandis que GFS modélisait des décrochages polaires de bout en bout (cf 12Z de mardi, le plus extrême) Bon, le passage frontal actif de samedi matin est tout de même confirmé. Pas de gros cumuls à attendre dans le sud-ouest car l'ondulation frontale a lieu vendredi soir et nuit suivante sur une bande centrale du pays, entre Pays de Loire, Centre, IdF, Bourgogne, Franche Comté et Alpes du Nord.. Le front froid s'enfonce dans la région en cours de nuit, mais balaie assez rapidement en s'affaiblissant, avant une reprise d'activité par orographie au pied des Pyrénées. Les cumuls devraient être compris entre 10 et 30 mm en plaine, et 30 à 50 mm sur le Pays Basque, le sud des Landes , les Pyrénées et son piémont où la traîne sera plus active. Le coup de vent associé au niveau du jet de BC pré-frontal est fort, à la limite de la tempête sur le domaine côtier aquitain. Dans l'intérieur, les rafales atteindront sans doute 70 à 90 km/h, et 80/100 plus près des Pyrénées par effet Venturi. Sur la côte aquitaine, de Capbreton au Cap Ferret, des rafale supérieures à 100/110 pourront être effectivement relevées. Je ne pense pas que globalement on ait un coup de vent plus fort que celui du 29 janvier dernier, dans une situation similaire (passage d'un front froid actif suivi d'un flux de nord rapide en altitude), où les valeurs avaient atteint 90 à Bordeaux, 100/130 sur le littoral aquitain et 100/120 au sud de la région. Le phénomène marquant sera la chute des températures maximales entre vendredi et samedi évidemment, et le retour de la neige en quantité dans les Pyrénées, à des altitudes basses dans la traîne samedi après-midi, autour de 500/600 m (tenue au sol 100/200 m plus haut) ? Cette transition brutale de masse d'air permettra aussi un ralentissement très net du vent. Le coup de vent samedi matin devrait avoir lieu juste avant le renforcement des pluies dans la bande étroite de front froid, ensuite, ce sera beaucoup plus calme. Pour répondre à la blague de TreizeVents, bien entendu la force et la direction du vent au sol ne sont pas totalement corrélées avec le resserrement et l'orientation des isobares, ce serait trop simple. Il faut tenir compte des circulations secondaires, phénomènes de brise invisibles à grande échelle, etc.. Je sais que tu le sais, Stéphane, mais c'est pour les autres Par exemple, sur ARP on voit assez bien les effets de la composante agéostrophique au passage du front, et 'est encore plus net sur le nord du pays. Dimanche matin, à grande échelle on a un flux de nord froid et cyclonique, mais on devine un léger effet de dorsale sur le sud-ouest. Et au niveau de la carte des vents, le flux n'est pas établi au sud à sud-ouest, les lignes de flux convergent. Pour pinailler, j'appellerais plutôt ça dans l'intérieur "vent calme ou secteur sud très faible". Et on peut y trouver une explication. En effet, la traîne de samedi après-midi va se désaturer très rapidement le soir dans l'intérieur: . Les paquets de Cu con ou Cb cal continueront de défiler au large sur le Golfe de Gascogne, intéressant plutôt les Cantabriques que les Pyrénées, où le blocage orographique se résorbera également par le haut grâce au retour de conditions plus anticycloniques. C'est d'ailleurs vrai partout ailleurs : en hiver, le vent est beaucoup mieux établi en mer que sur les surfaces continentales. Dans l'intérieur, la nuit sera calme, plutôt bien étoilée, le vent de nord-ouest se calmera, sauf près de l'océan. Par rayonnement, les sols vont se refroidir rapidement avec sans doute des gelées généralisées. La masse d'air froid très dense en basses couches au pied des Pyrénées va donc "glisser" dans le sens de la pente. C'est donc un phénomène de brise de pente, on peut même parler de courant de densité. Et oui, ce terme n'est pas exclusivement réservé aux situations orageuses, mais physiquement c'est la même chose (air froid qui se propage au sol dans toutes les directions) mais avec une origine bien différente évidemment. On retrouve même sur Arpege des petits anticyclones thermiques radiatifs (l'un dans le sud-ouest, l'autre sur la région lyonnaise) qui réorganisent localement la circulation des vents au sol. Ailleurs, le vent est soutenu en mer, et s'enroulent autour des dépressions de surface (golfe de Gênes, Allemagne de l'est) Dimanche, retour d'un temps calme et froidement hivernal dans l'intérieur. Pas de neige en plaine a priori. Sur les Pyrénées, une mer de nuages qui pourra donner 3 flocons sous les stratocu les plus épais. Les incertitudes, tout à fait normales à cette échéance, concernent l'activité de la petite ondulation de l'air doux dans le flux de nord en altitude. GFS et ARP la gèrent différemment, avec un décalage de 200/300 km. l'option Arpege me paraît la plus pertinente. Les rares précipitations seront éparses sur le sud de l'Aquitaine, et évolueront dans de l'air doux. La neige est pas exclue au tout début, mais de là à ce que ça tienne au sol, c'est une autre histoire. Edit: pour illustrer l'éventuelle dégradation dimanche soir: GFS ARPEGE Par contre, les gelées risquent d'être encore plus sévères dans la nuit de dimanche à lundi, avec souvent entre -2 et -5 degrés.. Pour la suite, si l'on s'en tient à CEP, le redoux s'amorce mardi soir par le nord de la région.

En effet, malgré le brutal refroidissement du week-end à venir, certains postes d'altitude devraient encore se trouver dans des valeurs largement excédentaires en fin de mois. Quelques valeurs de tm sur la période de la première quinzaine de novembre, et entre parenthèses le record de tm élevée relevé sur l'ensemble du mois, d'ouest en est: Iraty (1427m, ouvert en 2001): 11.3° (8.4° en 2011) Soum Couy Nivose (2150m, ouvert en 1997): 8.5° (4.4° en 2011) Urdos (1074m, ouvert en 2005): 12.8° (10.6° en 2011) Arbéost (1015m, ouvert en 2007): 13.4° (11.3° en 2011) Cauterets (1535m, ouvert en 2009): 10.2° (7.2° en 2011) Ardiden Nivose (2440m, ouvert en 1995): 6.3° (3.9° en 2006) Gavarnie (1410m, ouvert en 2007): 11.2° (8.5° en 2011) Pic du Midi (2880m, ouvert en 1881): 4.9° (1.4° en 1948) Aiguillettes Nivose (2120m, ouvert en 2010): 8.6° (4.6° en 2011) Loudervielle (1587m, ouvert en 2004): 12.3° (8.1° en 2006) Maupas Nivose (2430m, ouvert en 2000): 6.1° (2.9° en 2006) Port d'Aula Nivose (2140m, ouvert en 1995): 7.9° (4.3° en 2006) Aston (1781 m, ouvert en 2006): 10.3° (6.9° en 2006) Hospitalet Nivose (2293m, ouvert en 2009): 8.4° (3.3° en 2006) Sainte-Léocadie (1320m, ouvert en 1981): 11.9° (10.3° en 1994) Puigmal Nivose (2467m, ouvert en 2009): 7.0° (même chose au Canigou) Formiguères (1495m, ouvert en 2005): 9.8° (7.7° en 2006). Bilan en fin de mois.. l'excédent va forcément être raboté avec la coulée froide du week-end, mais la suite (dès mardi 24) est bien incertaine. Sinon, pour compléter le message de Erwan, quasiment toutes les stations précitées ont battu leur record de chaleur pour un mois de novembre, même la nivose du Canigou. Précédent record en réalité de 14.3° le 28/11/2000. Deux exceptions : Sainte-Léocadie, 25.5° début novembre 1981, 21.6° cette année, et Maupas-Nivose (13.5° le 28/11/2000, 13.3° ce 8 novembre)