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gaet34

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Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. Du côté de Marseille, flanc droit maîtrisé, flanc gauche et tête de feu en propagation libre, la commune de Cassis a déclenché son plan communal de sauvegarde. Deuxième départ de feu dans le 13 à 19h sur la commune d'Istres Le feu dans la Montagne Noire sur la commune de Castres a parcouru 50 ha Dans l'Aude entre Tuchan et Padern, 200 à 250 ha brûlés, des centaines supplémentaires menacés
  2. Habile manoeuvre journalistique qui consiste à engranger du clic (technique aussi appelée putaclic) avec un titre accrocheur (euphémisme) alors que la conclusion du journaliste retranscrite dans la citation de M.Zimov est tout l'inverse. La fin de l'article laisse suggérer (mais je ne connais pas ce titre de presse et encore moins sa ligne éditoriale) une série de reportages bien plus sérieux destinés à démolir la théorie totalement farfelue de ces scientifiques de Iakoutsk. Très intéressant. Et j'aimerais bien savoir quels glaciers russes avancent en ce moment ??
  3. Avec cette 3ème tx >= 35° de rang à Mérignac, cette vague de chaleur présente un aspect climatologique remarquable puisqu'il faut remonter à 10 ans et à la canicule de juillet 2006 pour connaître pareille série (4 jours du 15 au 18 juillet), équivalente effectivement à la fin août 1991 (4 jours du 25 au 28 août).
  4. Bonsoir, Content de te lire Marc J'y crois moi aux orages noyés dans la masse et assez fréquents, avec mise en place d'une frontogénèse à l'avant du minimum de tropo qui pivote actuellement au large du Portugal. En illustration, quelques coupes Météociel (faute de mieux :P) Ouest > Est du fond de Golfe de Gascogne vers le Golfe de Lion où l'on voit l'activation de l'air chaud en altitude au-dessus de la trace frontale en basses couches. Situation finalement très classique, mais l'ondulation de l'air doux à l'avant (ThetaE>56 sur les coupes) sur plusieurs heures pourrait conduire à des cumuls intéressants (et bienvenus) sous les passages pluvio-orageux successifs. A comparer avec :
  5. Salut, aucune idée, sinon que les emplacements des deux stations diffèrent légèrement, ou les capteurs qui n'ont pas a même sensibilité à l'aube et au crépuscule. Pas un nuage effectivement le 14 août, les deux stations ont "fait le plein".
  6. Le vent était bien de sud voire sud-ouest, jusqu'à 32 km/h en rafales au moment où la brouillard s'est levé sur Biarritz, entre 10h23 et 10h29 locales On la voit bien à l'image sat visible, ce cordon de brume qui glisse vers le nord en s'amincissant, mais avec un signal jusqu'au Cap Ferret, à 12h45 locales. L'augmentation plus nette de la T s'est effectuée une fois le passage des AcCas qui ont pas mal occulté le soleil jusqu'à 13h locales. Désolé Canada, mais je crois que tu as tort. Si besoin, je peux vous fournir à tous les deux des captures d'écran du phénomène, en privé. Fin du HS
  7. Les incendies de 2011 et 2012 en Gironde avaient chacun fait quelques centaines d'hectares, comme celui de Saint Jean d'Illac l'année dernière. 10000 ha c'est tout de même considérable ça représente 1% de la surface de la forêt du massif des Landes de Gascogne. Les derniers gros feux ont eu lieu en 1989/1990 notamment l'incendie de Carcans en avril 1990 qui a parcouru 6000 ha en une nuit de Bordeaux jusqu'à Carcans. Pour dépasser les 10000 ha il faut ensuite remonter au feu du Barp en 1949 avec 52000 ha brûlés en une semaine.
  8. Ce n'est pas totalement faux non plus, en fait cela concerne surtout les reprises par saute de feu. Dans les régions méditerranéennes, la végétation émet beaucoup de composés organiques volatils en cas de hausse de température, et ces composés accentuent l'inflammabilité. Des espèces comme le romarin, soumises à un rayonnement IR intense, peuvent s'embraser à distance sans contact du foyer, l'éclosion étant facilitée par des températures élevées et une humidité faible. Le corollaire est donc qu'une température basse et une humidité "élevée" (c'est en dessous de 30% que c'est critique pour la propagation des feux de forêt) aident les pompiers à se concentrer sur le foyer principal en limitant les sautes de feu
  9. Le vent est désormais une donnée presque "anodine" car un feu d'une telle ampleur créé son propre système de vents vu la propagation totalement libre et le gradient de pression au niveau du front de flammes. Au contraire un affaiblissement du vent risque également d'élargir le cône de propagation, ce qui n'est pas une excellente nouvelle non plus.
  10. Bonjour, Il n'y aura de toutes façons jamais de définition consensuelle de la canicule, puisque les indices bio-météorologiques départementaux ne sont définis (et affinés chaque année) qu'à partir de statistiques départementales qui varient d'un département à l'autre en fonction de la climatologie et de la sensibilité (cf les IBMx très bas en petite couronne parisienne). Ensuite, en période de fortes chaleurs, la décision de passer en vigilance orange revient à Météo-France en fonction d'une probabilité de dépassement de ces seuils issus d'une adaptation statistique de l'ensembliste européen. Grosse nuance également, il n'est pas nécessaire de dépasser trois jours consécutivement les seuils en tn & tx pour déclencher une vigilance orange mais il suffit parfois d'une probabilité modérée de dépassement des seuils IMBn/IBMx (qui sont les moyennes glissantes sur trois jours consécutifs (J, J+1 et J+2) des tn et tx) pour la déclencher. Pour la prévision en elle-même, en attendant confirmation par le CEP du soir il semble en tous cas que c'est à partir de samedi que les tx vont faire un bond de plusieurs degrés dans le sud-ouest pour atteindre les 30/33 degrés généralisés, localement un peu plus sur le sud de l'Aquitaine (34/36). Dimanche après une matinée relativement fraîche les 35°C seront généralisés dans le sud-ouest, 30 au sud de la Loire et déjà quelques pointes à 35 sur le sud de la région Centre et les Charentes, quelques pointes à près de 37 degrés sur le littoral aquitain à la faveur d'un vent de sud-est persistant. Au nord de la Loire en gros le flux sera encore un peu nord-est en basses couches, limitant les ardeurs du thermomètre qui montera raisonnablement. Un nouveau palier sera franchi lundi en terme de généralisation de cette vague de chaleur puisque les fortes chaleurs remonteront sur toute la façade ouest et jusqu'en Ile de France, avec possiblement 35 en Bretagne, 32/34 sur le sud du bassin parisien, 35/37 sur Poitou-Charentes, sud Centre et 36/38 dans le sud-ouest. Il s'agit là de valeurs ponctuelles maximales au vu de la masse d'air. La nuit de lundi à mardi sera la plus chaude sur ces régions. En effet mardi l'air chaud se décale à l'est et l'air frais envahit progressivement la façade atlantique, avec des baisses de tx jusqu'à 10°C sur la côte, 3/5°C dans l'intérieur comme Bordeaux ou Nantes, tandis qu'elles devraient continuer à grimper un peu d'un axe s'étendant du Limousin à l'Ile de France, le pic de chaleur pourrait atteindre 36 à Paris, 38 à Brive ou Clermont Ferrand et 35 à Toulouse. Il s'en suit un important changement de masse d'air, et l'air le plus chaud est rapidement rabattu à l'est, si bien que seuls le fossé rhénan, la Corse et PACA pourraient à nouveau atteindre ou dépasser les 35 degrés mercredi. Ailleurs la nuit s'annonce généralement bien tiède mais les tx en chute en raison d'une nébulosité liée à la remontée d'une anomalie de tropo qui devrait déstabiliser la masse d'air. Le scénario est donc globalement ficelé, et à mon humble avis mis à part quelques rares stations comme Mont-de-Marsan, il ne devrait y avoir nulle part de séries de 4 tx >35; idem, les stations avec 2 tn>20° devraient être bien peu nombreuses. En terme de txx pour cet épisode de chaleur, il faudra surveiller attentivement le régime de vent en basses couches. Cet épisode à venir me fait pas mal penser (un ou deux crans en dessous néanmoins) au coups de chalumeau furtifs de fin juin 2011 ou mi-août 2012. Les 41, voire 42° avaient localement été atteints ou dépassés sous le vent du Massif Central, en 2012 entre a Creuse, l'Indre et l'Allier. Une carte multimodèles pour illustrer finalement l'assez bon indice de confiance de la prévision à J+7, soit pour mardi 12H où l'on voit finalement des incertitudes assez mineures entre déterministes GFS et GEM sur la chronologie des centres d'action. Les contours de la déstabilisation et de la dégradation orageuse associée au talweg plongeant dans le Golfe sont encore très flous à l'échelon régional, mais ce sera une affaire à suivre, relayée également par le CEP de ce matin ou les ensembles (non montrés). Dans les grandes lignes, la fin de semaine s'annonce beaucoup moins chaude avec le retour du zonal et l'isolement de la bulle chaude vers la Scandinavie ce qui pourrait faciliter l'enfoncement des gouttes froides directement sur le nord du pays.
  11. Montpellier-Fréjorgues c'est 306.5 mm. J'ai récupéré les données pluvio à Grabels, pour l'instant il est tombé 365 mm. Dans le détail mois par mois ça donne 22 mm en janvier, 86 en février, 13 en mars, 71 en avril, 117 en mai, 29 en juin et 27 en juillet. Et pour compléter, Prades le Lez en est à 378 mm et Montpellier-INRA, 344 mm.
  12. Bonsoir, Un peu trop occupé ces dernières semaines pour décortiquer les prévisions ici, en tous cas merci pour vos contributions ! Cependant en me mettant à la place d'un lecteur anonyme, vos prévisions respectives varient de 10°C pour mercredi à Bordeaux, qui croire ? ^^ Alors du coup j'ai regardé et effectivement mercredi s'annonce la journée la plus chaude de la semaine. Mais on n'est pas non plus dans le cas des coups de chaud classiques où l'Aquitaine surchauffe en bout de course de l'autan, puisqu'il y a un flux de NW résiduel en Méditerranée. Les 30°C devraient être atteints un peu partout, mais sans excès, dans la région les 35°C pourront être frôlés dans certaines vallées du Tarn ou de l'Aveyron plutôt que dans les Landes. Pour la possible dégradation orageuse du milieu de semaine, je verrais bien une première salve à l'étage moyen en fin de nuit de mercredi à jeudi, difficile de dire où car la petite faiblesse de tropo n'est pas vraiment synchro avec l'accélération en entrée droite de jet. Arpege fabrique quelque chose de l'Aquitaine vers le Limousin, pas impossible que la convection diurne sur les Pyrénées gagne le midi toulousain mercredi soir. Jeudi en journée, on aurait surtout affaire à des orages frontaux avec une limite de masse d'air bien nette, mais d'autres orages pourraient également se former plus à l'avant. Cela dit le risque est bien plus net en allant vers le Massif Central et le NE du pays. Pour la suite, pas de soucis, retour de l'anticyclone effectivement avec de bonnes amplitudes diurnes et un week-end beau et chaud en perspective.
  13. 5.3 mm en 1 minute hier entre 22h25 et 22h26 à Saugues SA (43), 4.3 mm à Coltines (15) entre 22h53 et 22h54
  14. Salut, En hydrologie il est toujours plus pratique de considérer les débits que les hauteurs d'eau (en particulier pour les étiages)qui dépendent surtout de la morphologie du linéaire à l'endroit de la mesure. Sur ce point, il est plus pertinent d'étudier les débits mensuels minimaux annuels que les normales d'écoulement en juillet/août. En effet la Dordogne est un cours d'eau avec un régime essentiellement pluvial et un débit présentant une forte variabilité inter- voire intra-annuelle. Les étiages sont plus fréquents en août mais les débit minimal annuel peut très bien être atteint en septembre voire octobre, beaucoup plus rarement les autres mois (une occurrence au mois d'avril, une autre en novembre sur la période 1958/2015). Le débit mensuel minimal médian sur cette période est de 62.9 m3/s. Pour des longues sécheresses, le débit mensuel minimal quinquennal s'abaisse à 44.4 m3/s. Également surpris par cette valeur basse de débit alors que durant l'année 2015, le débit mensuel minimal, en août était de près de 80 m3/s. Cela dit pour un cours d'eau aussi maîtrisé que la Dordogne, il y a beaucoup d'autres facteurs à prendre en compte : irrigation, exploitation hydroélectrique, etc.. Une remarque d'un des intervenants est d'ailleurs pertinente, une grande partie de ce débit doit être maintenu artificiellement à un certain niveau, il s'agit du débit minimal réservé pour la continuité écologique. Cela m'étonnerait beaucoup qu'avec un tel début d'année pluvieux (entre 1000 et 1500 mm sur la partie amont du bassin), la ressource en eau soit si rare sur le bassin. Elle est sans doute stockée dans les lacs artificiels pour être turbinée un peu plus tard quand le prix du kWh sera plus avantageux Le niveau bas de la Dordogne à Bergerac doit être sans doute le fruit de semaines bien sèches sur la partie médiane du bassin, à mon humble avis. D'ailleurs les petits cours d'eau non tributaires de barrages sont clairement plus dans le jaune ou rouge que les autres http://www.debits-dordogne.fr/index.php (où l'on voit également le niveau assez confortable des réservoirs en amont) Et le bulletin hebdomadaire d'étiage: http://collab.eptb-dordogne.fr/pfnfiles/PGE/Bulletin_etiage_2016_07_25.pdf Dans plus d'une station sur 5, le milieu aquatique est "mis en péril" mais il s'agit pour la plupart de petits cours d'eau
  15. En vacances du côté de Messanges j'ai pu assister la genèse de cette ligne avec même 3 petits tubas au dessus de l'océan au large de Labenne environ, le temps de quelques minutes pendant l'intensification. Journée correcte malgré tout mais les nuits vont redevenir bien fraîches dans les jours à venir sur les sables landais.
  16. Puisqu'on parle de températures caniculaires et localement proches des records (cf Fréjorgues et ses minables 37.5 en juillet 1990), il est intéressant de s'intéresser au détail. A grande échelle effectivement, vendredi s'annonce très chaud avec des tx souvent supérieures à 35dg. Mais dans le détail, il y a un "trou" dans la dorsale visible en Z500, sous la forme d'une faiblesse thermique, un pauvre résidu du talweg actuellement au large du Portugal. En été, les champs de grande échelle sont plus lâches et donc la moindre anomalie peut pas mal perturber le temps sensible. Exemple aujourd'hui avec un passage faiblement pluvieux à la mi-journée issu de la convection espagnole et pyrénéenne de la veille, et qui a largement influencé le cycle diurne de la T sur bon nombre de stations. Justement, lorsque l'on sonde sur plusieurs niveaux verticaux de ARPEGE, on constate que le profil vertical n'est plus parfaitement subsident vendredi, avec des plages d'humidité à l'étage moyen inférieur, ce qui se traduit par des Td au niveau 700 hPa voisins de 4 à 8°C; dans ces conditions, il y a un sans doute un peu trop de diabatisme pour "faire péter les tx". Samedi, effectivement avec le vent de terre plus affirmé, exit ce pincement humide au-dessus de la couche limite, par contre on part d'un peu moins haut avec la technique de la particule subsidente; l'adiabatisme compensant alors la perte nette en T absolue, sauf pour les stations qui surchauffent caractéristiquement. Paradoxalement, l'incertitude sur les tx me semble plus importante vendredi que samedi. La question est de savoir combien de °C il faut d'ores et déjà retirer aux tx modèles pour s'approcher de la réalité : 1,2,3°C ? Nul doute qu'il fera très chaud, et que pour le commun des habitants, peu de différence entre 36 ou 38°C, mais d'un point de vue statistique ça change pas mal de choses; sur une ville comme Nîmes, on passe alors (à la louche) du 1er au 5° centile de la distribution des tx.. Désolé de ne pouvoir illustrer correctement mes propos, c'est juste une réflexion que je me faisais en passant et que je souhaitais partager ici. Bonne soirée
  17. Record de pluviométrie pour un premier semestre à Trappes, mais pas à Chartres (467 mm en 1928). En ce qui concerne les stations les plus "emblématiques" du réseau, records également à Bergerac, Brive, Limoges, Aurillac, Bourges, Romorantin, Blois, Orléans, Orly, Roissy, Besançon, Dôle, Bâle-Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Beauvais, Lille, Saint-Quentin, Troyes... Pour certains, ils sont pulvérisés: Blois 550 mm, ancien record 403 mm ; Bourges 658 mm, ancien record 559 mm; Besançon 1076 mm, ancien record 922 mm...
  18. Surtout sur les départements pyrénéens. Plus au nord l'inversion de basses couches est épaisse et le restera tardivement, il y a moins l'instabilité des couches moyennes, paramètre clé pour les orages en plaine dans le sud-ouest (ce qui a permis les orages costauds de la fin de nuit sur NE Aquitaine). Ça devrait s'organiser depuis le nord de l'Espagne à l'avant de l'anomalie de PVU qui pivote actuellement sur le Portugal. Pas de phénomènes sévères en vue, mais tout de même une bonne activité électrique et des lames d'eau conséquentes en montagne. Tout ça devrait rapidement crever en atteignant la plaine non seulement en raison du délitement du talweg d'altitude et du déphasage avec les basses couches (qui resteront moins instables en plaine). Pour les spots, il y a tout plein de coteaux qui donnent sur les Pyrénées, du Béarn au Lauragais. A toi de choisir.
  19. Journée passée sur le bassin, en face de la dune du Pilat. Très agréable au début avec le vent de sud-est beaucoup plus faible qu'à Bordeaux mais ventilant quand même un petit peu l'atmosphère jusqu'à 14h, puis retour au calme plusieurs heures et grosse cagne difficilement supportable (vent d'ouest, mais ressenti nul ou très faible), sable brûlant et eau agréablement fraîche (19/20° environ) Sur des stations comme le Cap Ferret (37.0°) et Biscarrosse (36.2°), ce sera peut-être la txx de l'année. Remarquez aussi l'intéressante évolution des Températures à Capbreton sur les dernières 24 heures, station littorale très influencée par la brise de nord. En premier lieu, on sort d'une nuit très douce avec un flux d'est en basses couches qui se compose avec la brise nocturne, qui "cale" vers 3h30 locales, s'en suit une baisse plus rapide du thermomètre. A la différence de la côte basque, le vent de sud atteint quasiment jamais Capbreton en régime de foehn, temporairement lors des rotations de brise ou à l'avant d'un pseudo-front. Le second pic vers 6h30 correspond à un nouveau renforcement du vent de sud-est. Ensuite (phase 2), le vent de sud-est est bien établi et la T grimpe régulièrement jusqu'à 13h avec 33°. L'aspect plus chaotique de la courbe de Td est généré par la turbulence. Phase 3: la brise côtière de nord se met en place. A quelques encablures, Biarritz reste en vent de sud et les 35° sont allègrement dépassés, tandis que Socoa prend aussi la brise (peu après 15h) Phase 4: retour assez brutal du vent de sud-est, et envolée de la T qui correspond à la tx. En fait, il s'agit de la boucle retour du vent d'ouest qui vient contrer la brise. Ce dernier rentre en premier sur la côte basque entre 17h et 17h30 à Anglet et Socoa, avec les chutes de T et montée de Td associées, mais avant de s'installer pour de bon sur le sud de la côte landaise (phase 5), il y a souvent ce contre-flux assez marqué, très net sur la station Radome de Capbreton, avant que le vent d'ouest ne finisse par gagner. J'avais également remarqué ce phénomène sur le littoral languedocien, l'été après une journée de forte chaleur marquée par la brise. Avant la rotation au sud-est vers Montpellier (associé ou non à une entrée maritime), il y avait un dernier "coup" de tramontane, un véritable petit coup de chaud en soirée qui peut parfois faire remonter la température à plus de 28° à 23h passés pour quelques minutes. En attaché, le graphe correspondant à Capbreton (on va dire que c'est une publication "pédagogique" exceptionnelle). Cela aussi pour répondre à la remarque de Chri qui se "plaint" du loupé de MF sur les tx sur la côte basque. C'est très compliqué à prévoir /emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" /> A suivre les tn très douces demain sur l'agglo bordelaise.
  20. C'est symptomatique c'est vrai mais quantitativement je ne sais pas si ça joue beaucoup l'imperméabilisation des sols sur des crues lentes de ce type, où la part des incertitudes résidant dans la quantification de l'écoulement de subsurface est considérable (je dirais plus de 90% de l'incertitude totale). Après je connais pas trop les sols, c'est pas ma spécialité, mais j'ai été très surpris des témoignages relatant de la vitesse de montée sur le 78 et le 91 sur les ruisseaux secondaires. Comme un effet de seuil dans les interactions entre nappe et cours d'eau.
  21. Bonsoir Merci pour vos photos et le suivi. Une petite réflexion que je me faisais sur la sous estimation des hauteurs de pic de crue depuis le début de l'épisode. En fait j'ai l'impression que les modèles de propagation de crues semblent sous-estimer l'écoulement des aires contributives saturées. En d'autres termes, les interactions entre la nappe et le cours d'eau. Or tous les sols sont hypersatures avec des indices swi>1, c'est à dire que tant que cet indice reste supérieur à 1 il y a un écoulement de subsurface. Cela est apparu clairement en premier lieu sur la rivière Aveyron du Loiret, le secteur en outre arrosé par un orage très pluvieux qui a saturé le bassin du Loing (L'Aveyron étant le cours d'eau avec le temps de concentration le plus court). Les techniques de prévision de débit "à la louche" en sommant les apports des grands bassins, ou les techniques débit-debit avec un coefficient d'amortissement entre amont et aval d'un même linéaire ne marchent pas car tout est saturé, donc au lieu d'amortir la crue, la nappe l'amplifie. Avec un facteur d'amortissement pas forcément linéaire en fonction du Swi (indice utilisé en reanalyse sur des mailles 8x8 km, éloigné de la réalité surtout lorsqu'il devient largement supérieur à 1). En d'autres termes, je pense qu'on va approcher la crue de 1982 à Austerlitz et que les prochaines réactualisations des bulletins Vigicrues seront à la hausse.
  22. Étonnant, il n'y a pas de niveau rouge prévu sur le tronçon de la Sauldre.. C'est sans doute pourquoi, même si on pulvérise la crue de 2001, la Sauldre et donc le Loir-et-Cher ne vont rester qu'en orange sur Vigicrues
  23. Bonsoir, Pour information, l'Aveyron à la Chapelle-sur-Aveyron connaît une crue historique ce soir avec une cote à 2m20. La précédente marque était de 1m67 en janvier 1982. Nul doute que les agents de la DREAL seront sur le terrain demain pour compléter la courbe de tarage, les valeurs de débit actuelles entrent en terra incognita Sur les autres cours d'eau, notamment l'Ouanne et le Loing, on s'approche doucement des valeurs de janvier 1982 également. D'après le RIC du SPC SMYL, la crue de 1982 à Chateau-Renard qui avait atteint la cote 2m10 correspond au niveau rouge de Vigicrues sur le tronçon Loing Amont - Ouanne. Pour l'instant, il y a de la marge, mais on s'en approche assez rapidement avec la propagation de l'onde de crue très forte depuis l'amont... +14 cm dans la dernière heure Plus haut, il n'y a plus que la légendaire crue de 1910 et ses 2m15 (toujours à Château-Renard) Bonne soirée ..
  24. La question s'est posée. Cependant, avec une organisation moins nette en altitude mais plus d'air chaud en basses couches, difficile de zoner correctement.. Entre cet après-midi et ce soir, une quarantaine de départements étaient soumis à un risque . On est partis pour avoir une poignée de cellules certes virulentes qui captent toute l'énergie de l'environnement, mais pas de dégradation véritablement organisée. Arome n'est pas très bien calé et a graduellement diminué l'intensité de la vague orageuse sur ses derniers réseaux, du coup décision a été prise de rester en jaune ce soir. Tout se suit en live. Malheureusement les quelques cellules qui se forment aujourd'hui ont la fâcheuse tendance à concerner des vignobles réputés ! Bourgogne et Cognac cet après-midi, celle de ce soir fonce vers Madiran et Armagnac, d'où une surmédiatisation a posteriori. A part des dégâts de grêle et des lames d'eau très importantes localement, je ne pense pas qu'il y ait d'observations vraiment significatives à attendre ce soir, mais je peux me tromper. Bonne chasse.
  25. En marge de flux de sud-ouest cyclonique, le foehn est plutôt restreint aux hautes vallées pyrénéennes où les tx s'envolent. Mais sur le piémont et les basses vallées, une masse d'air légèrement instable, une nébulosité assez présente (Cs et autres Moazagoatl) et un flux pas assez rapide en altitude empêchent l'adiabatisme de se propager jusqu'au bas des vallées. Hier, effectivement 28.2 à Mérens contre 23.6 à Saint-Girons et 21.1 à Cos près de Foix, mais 26.5 à Couflens (855 m), 26.3 à Orlu (908 m), 25.0 à Auzat (1200 m), 24.5 à Aulus (750 m). De l'autre côté vers la Cerdagne, la chaleur était également plus remarquable en altitude qu'en plaine : 22.9 à Sainte Léocadie, seulement 18.3 à Eus. Même chose dans une moindre mesure sur le reste des Pyrénées puisqu'il a fait hier plus chaud à Ôô (25.7 à 1000 m), contre 24.2 à Luchon, 400 m plus bas. Sur les Hautes-Pyrénées, le poste le plus chaud était Aragnouet (1016 m) avec 25.1, à peine 19.7 à Tarbes, 2 dixièmes de moins qu'à Gavarnie (1410 m). Enfin dans le 64, c'est Urepel (410 m, mais à quelques encablures de la ligne de partage des eaux) qui détenait la palme hier. On retrouve des valeurs similaires entre Pau-Uzein (19.9, à moins de 200m d'altitude) et Urdos (vallée d'Aspe, 1074 m) Après, si le propriétaire passe par ici, il pourra nous détailler les carcatéristiques de son installation, mais j'ai pas trop de doute sur la véracité des tx /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />
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