gaet34

Rassure-toi, je ne m'acharne pas sur Météo Languedoc. Je trouve même que vous êtes d'un niveau très correct quand on voit celui des autres sites ou pages Fb qui foisonnent et se prennent au sérieux mais sont rarement de bonne qualité, souvent moyens, encore plus souvent très mauvais (et que je ne citerai pas). Fin du HS, c'était une boutade, j'ai vu bien plus aberrant que votre étude dans la météosphère /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> L'événement de la Côte d'Azur ne figure pas dans l'étude, sans doute parce que l'essentiel des travaux a été réalisé avant l’événement (c'est long de publier), par contre le petit article présenté n'est pas long à écrire et il fallait sans doute trouver un résumé synthétique et accrocheur. Pour le dernier point, dans le cas où les pluvios débordent (et il y a un gros SI car ça n'arrive que très rarement), j'imaginais que cela devait arriver plus fréquemment ces dernières années avec l'augmentation des phénomènes pluvieux extrêmes, et donc atténuer la tendance statistique. Ce à quoi tu peux répondre que vu l'ancienneté des données, les pluvios étaient plus susceptibles de déborder au début de la période d'étude. Donc en fait j'en sais rien avant d'avoir lu l'étude en entier, et dans tous les cas ça doit pas avoir un impact très important, vu que les données SAFRAN suivent la même tendance.

Ce sont des travaux encore en cours (projet MED-CORDEX) donc d'autres approches seront explorées dans les prochaines années, patience /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Pour répondre à quelques unes de tes remarques Alex, même si je n'ai pas lu l'article de référence en entier, voilà ce que j'en ai compris : - tout d'abord, si les pluviomètres débordent, la tendance à l'augmentation serait alors plus forte que celle telle qu'elle est présentée dans cet article Dans le troisième point il est bien expliqué : J'ai mis en gras la partie importante. Si cela apparaît dans l'abstract, c'est que ça a été développé dans l'article, ou au moins présenté dans les annexes. J'ai hâte de pouvoir lire ce papier..Il est bien ensuite expliqué que le scénario stabilité / augmentation est le plus probable (i.e le plus robuste statistiquement comparé aux autres scénarii), ça ne veut pas dire non plus que l'augmentation est linéaire et que cela est valable pour l'ensemble de la zone d'étude. Quant à l'urbanisation et donc la vulnérabilité des secteurs aux inondations, c'est un sujet intéressant et bien entendu sensible mais je crois que l'échelle spatiale aussi bien des données réanalysées SAFRAN que des modèles de projection climatique reste trop large comparée à la taille caractéristique des noyaux urbains pour être un jour étudiée d'un point de vue purement analytique. En gros, pour ce faire, il serait obligatoire d'inclure un volet socio-économique dans l'étude, et le sujet en devient beaucoup trop vaste pour une simple étude voire une thèse. En ce qui concerne la "faiblesse" des chercheurs, merci pour eux !..Gilles Molinié est l'un des auteurs les plus prolifiques depuis le début de la campagne HyMeX, un peu de respect /emoticons/sleep@2x.png 2x" title="-_-" width="20" /> Et pour finir sur une note taquine, j'ai bien aimé le "mériterait d'être encore plus approfondie". C'est vrai que comparé à cette étude de Météo Languedoc, ça ne fait pas le poids

Complexe effectivement en ce qui concerne la convection. Elle risque fortement d'être modulée par les ondées instables qui se déclenchent actuellement à l'étage moyen vers les Pyrénées (localement orageuses au large de la côte landaise). Il semble tout de même que la région toulousaine soit en marge orientale de ces dernières. Demain matin, après l'évacuation des bancs nuageux denses en moyens/élevés vers le nord, il devrait y avoir une belle accalmie en fin de matinée, accompagnée d'un bon ensoleillement qui devrait faire significativement monter la T. A partir de là, ça devrait bourgeonner assez vite sur le piémont pyrénéen avec des averses en "clusters" qui remonteront dans le flux de sud-ouest vers la région toulousaine, alimentées aussi par la convergence de basses couches, celle-ci se maintenant puisqu'on devine la formation d'une petite dépression de surface vers la Gironde. Je pense plutôt que ce sont les Ac/As de l'étage moyen qui vont moduler la nébulosité. Les profils sont certes convectifs en BC mais sans inversion sur les profils verticaux. On ne retrouve pas ici l'inversion classique de l'autan avec le nez chaud vers 900 hPa. De plus ça n'empêche pas la convection de partir au-dessus de l'inversion. Mes pronostics : 14/24.5/1.4mm/Non J'ai fait le pari d'une tn très douce, avec de la pluie faible sous Ac/As en fin de nuit. Ensuite, franche période ensoleillée, puis prémices de la convection vers 16/17h sur les côteaux du Gers, avec une tx dans ces eaux là, assez élevée malgré l'autan qui devrait faiblir nettement en matinée. L'idée serait qu'il y ait de l'orage pas très loin, vers le plateau de Lannemezan, mais que l'enclume tue ensuite la convection en aval, avec pas une goutte ou presque sur Toulouse. Mais le scénario Arome 12 me fait un peu douter avec un orage sur la banlieue ouest et des pixels de RR à 25 mm sur 3h à proximité dangeureuse de Blagnac.

Étude intéressante qui illustre la hausse entre 1985 et 2014 des maxima annuels de cumuls quotidiens de pluie sur 7 départements du sud-est de la France, en particulier sur les Cévennes et la moyenne vallée du Rhône. Ce qui est intéressant, en dehors du résultat (auquel on s'en doutait un peu), c'est la relative convergence des résultats en utilisant deux méthodologies bien différentes, à savoir l'utilisation de données très ponctuelles de pluviomètres, confrontée à l'utilisation de données spatialisées SAFRAN. http://www.insu.cnrs.fr/node/5820

Dans ces cas là il vaut mieux se placer en aval du système et dans ce cas Brive me paraît mieux que Agen. Si tu le peux, la Charente limousine me paraît un excellent compromis. Edit j'avais pas vu le radar au large. Il doit y avoir un fat arcus la dessous ^^

Bonjour J'aurais voulu être présent pour découvrir enfin un peu les personnes de l'association mais ça ne va pas être possible cette année non plus, c'est la période où je suis au Mont Aigoual, pour présenter le meteosite aux visiteurs /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

J'avais bien compris. Et je ne suis toujours pas d'accord avec toi /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Dans ces flux de sud-ouest, si les orages sont le plus souvent vespéraux ou nocturnes, c'est qu'il y a une raison simple. Avant, même si les valeurs d'instabilité depuis le sol sont importantes, les basses couches restent trop sèches. C'est le jet en moyenne tropo qui transporte l'énergie "diurne" depuis la péninsule ibérique. C'est assez net en voyant les profils puisqu'on visualise quelques tranches d'instabilité convective sélective, voire instable saturée. Donc même si sur les modèles on voit moins de CAPE, le contexte n'en est pas moins instable lorsqu'on sonde les profils verticaux. Effectivement, Arome arrive à déclencher à l'avant quelques cellules, dont on peut suivre l'initiation depuis le nord de l'Espagne. Mais il déclenche à partir d'éléments assez subtils. J'ai plus de confiance dans l'axe principal sur un axe préférentiel nord Aquitaine > régions centrales > bassin parisien (avec plus de probabilité de phénomène violent au nord).

Je pense que si phénomènes violents il y a, ils devraient pour l'essentiel se produire vers le centre-ouest et les régions centrales. Par ici le flux en altitude est un peu trop méridien et dans ces conditions les orages ne tangentent que le nord-ouest de l'Aquitaine. A voir comment ça se goupille en journée de samedi, mais pas mal de nuages moyens ou élevés devraient traîner dans le flux. Comme souvent dans ces cas-là, les orages nocturnes devraient donc se déclencher sur un axe SSW > NNE à partir du nord des Landes, avec une incertitude encore assez large. Vers le 32, 47 et est de la Dordogne, c'est pas exclu non plus, mais les éléments sont bien mieux réunis vers le nord (Charente, Vienne, puis région Centre..). Au fait, dès lors que la dynamique d'altitude est suffisante, pas besoin d'être au maximum du chauffage diurne ni d'avoir une longue période chaude préalable pour avoir des phénomènes violents. D'ailleurs, pour tordre le cou à des idées reçues, l'activité électrique sur les départements côtiers aquitains se révèle plus faible en plein après-midi (14-17h) qu'en pleine nuit, durant la saison chaude (mai-septembre)(étude climatologique interne), mais bon pour la plupart des cas il s'agit d'OAL. Par la suite en revanche, un corps pluvio-orageux assez actif devrait concerner une bonne partie de la région en se décalant lentement vers l'est. La dessous le risque principal, c'est de fortes lames d'eau, surtout si l'aspect orageux persiste. Et le phénomène marquant, ce sera toujours le plongeon des températures avec des tx en baisse de 15 degrés, notamment au pied des Pyrénées.

Pour compléter le (très bon) post d'Acrid33... Situation assez calme pour les 3 prochains jours, la région reste en marge de la perturbation demain. A l'avant, la déstabilisation dans l'air un peu plus doux ne devrait concerner que l'Ariège avec de possibles bons cumuls sur le piémont, vers chez Xav ^^ Risque d'averses non nul ailleurs, en matinée sous Altocumulus au sud de la Garonne, l'après-midi sur le piémont pyrénéen donc, qui se décalent vers l'est en soirée. Ce n'est qu'en soirée que les petites pluies associées au front moribond devraient concerner le nord de la région, en s'attardant un peu plus vers le Lot notamment. Jeudi, flux de nord-ouest résiduel avec régime de traîne inactif et de rares averses près du relief (Aveyron, Béarn notamment), petite reprise de la cumulification en journée, puis étalement en soirée. Vers l'Aquitaine le temps variable de la mi-journée laisse place à une fin de journée quasi sans nuages grâce à un bon courant de nord-ouest depuis la côte. Vendredi matin devrait être encore une matinée un poil fraîche, mais une journée de transition avec effectivement une bonne remontée du mercure et avec un vent faible voire calme, le ressenti deviendra presque chaud au soleil. Aucun risque orageux selon moi, contrairement à ce qu'évoque Keraunos. Petit à petit, le flux va s'orienter au sud à sud-est, avec un autan qui gagne du terrain samedi en cours de journée. La journée s'annonce estivale, et la barre des 30 degrés approchée sinon atteinte sur le côtier aquitain et plus localement dans les vallées chaudes du sud-ouest du Massif Central. Il sera intéressant de voir si Blagnac va enfin réussir à avoir plus de 25 degrés malgré le vent d'autan. Sur la période 1981/2010, le quatrième quintile de la première occurrence de chaleur, c'est le 18 mai. Comme il ne sera pas atteint demain, on commence à être vraiment à la bourre de ce point de vue là. Pour info, ce seuil statistique est atteint dans le sud-ouest entre le 21 avril (Dax et Mont de Marsan) et le 8 juin à Millau (26 mai à Rodez). Pour en revenir à samedi, on va suivre la déstabilisation possible à l'avant de la trace pseudo-frontale qui progresse depuis le proche Atlantique. A l'heure actuelle, un axe de TPW850 >16° (sur Arpege comme GFS) est prévu balayer d'ouest en est en soirée et nuit de samedi à dimanche l'ensemble de la région. Les prochains runs apporteront un peu de détail dans cette prévision, mais avant de se focaliser sur le risque orageux (compliqué à J+4), on peut d'ores et déjà anticiper une chute des températures à l'arrière avec le retour du flux d'ouest, avec possible coup de vent (galerne) à l'arrière immédiat du changement de masse d'air.. GFS et ARP diffèrent seulement sur la chronologie de cette dégradation, pour le reste ils sont relativement proches ! Cependant, un coup d'oeil rapide aux champs de grande échelle sur CEP et on se rend compte que le plongeon du talweg est beaucoup moins méridien que sur GFS (et surtout ARP), ce qui change pas mal de choses en temps sensible.

En phase de tests à l'automne dernier, pré-opérationnel depuis décembre, déclaré opérationnel fin mars.

En 48h, on atteint effectivement très localement les 100 mm entre Vabre et Brassac à la lame d'eau radar (111 mm plus précisément), mais c'est en comptant les pluies de la nuit et de la matinée précédentes. Pour le passage orageux de l'après-midi & soirée il y a eu localement plus de 70 mm, avec une lame d'eau horaire relevée de 33 mm à Brassac (par endroits on a pu dépasser les 40 mm sur une heure). Peu de réactions hydro, c'est quand même un secteur relativement habitué aux forts cumuls, les sols étaient relativement secs en début de semaine avant la période un peu perturbée, et surtout on est à la période de l'année où la captation par la végétation est maximale.

Bilan : Tn 11.7° Tx 19.4° RR 1.0 mm Occurrence oui (impact à 17h54 locale sur la commune de Seysses, 14 km de Blagnac selon l'arpenteur)

Et 56 mm à Grabels sur cet épisode. Pour les données EDF...je me suis déjà montré sceptique à propos de la diffusion abusive et parfois quasi-systématique de données Météotel sur ce forum (soit dit en passant, une PME qui voudrait acheter un abonnement annuel pour des données Radome infra-horaire pour une utilisation commerciale devrait débourser plusieurs k€). Même si certaines données sont exceptionnelles et très intéressantes d'un point de vue climatologique et pour le passionné, l'argumentaire est un peu bancal, aussi noble en soit la cause (et merci au passage PAPY BOYINGTON pour la précision). Rassurez-vous, un tel déséquilibre devrait (peut-être) être gommé avec la (peut-être) disparition progressive du Météotel et (peut-être) l'extension vers l'ensemble des données horaires Radome sans redevance sur le portail public. Après, si Infoclimat arrive à nouer un partenariat avec EDF sur une diffusion même partielle de leurs données pluvio, franchement tant mieux et ce serait pas immérité vu les efforts de l'association concernant la mise à disposition gratuite de nombreuses météo dont celles des StatIc (dans des endroits parfois stratégiques pour EDF...). Là dessus on est bien d'accord et j'approuve à 100% la sincérité de votre démarche, c'est bien pour ça que je continue à adhérer (même si ma signature n'est pas à jour /emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" /> )

Merci pour le point. Attention toutefois à l'utilisation un peu trop fréquente sur ce forum des données de pluvio EDF qui n'ont pas les mêmes contraintes au niveau de l'emplacement et de la maintenance que les autres, et donc à prendre avec de grosses pincettes /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Sans compter que ce ne sont pas des données publiques avec ou sans redevance comme le sont celles du réseau Radome (ou étendu avec le réseau Salamandre SAPC et INRA). Les données EDF sont théoriquement interdites à la vente et donc à la diffusion, ne figurant pas dans le catalogue des données publiques, réservées pour la R&D à EDF qui en est propriétaire et les les échange avec MF uniquement dans le cadre de la SPB. Je ne suis pas certain que des organismes comme les SPC ou même Predict y aient accès.

C'est l'influence du vent de nord-est qui a soufflé toute la nuit dernière sur Dax entre 7 et 12 km/h en vent moyen, alors qu'il était beaucoup plus faible voire nul ailleurs. L'orientation de la vallée de l'Adour doit aider. Et puis Dax n'est pas un endroit célèbre pour ses tn froides, au contraire de Mont-de-Marsan.

Effectivement les épisodes de la fin de l'été et du début de l'automne dernier étaient assez exceptionnels en ce qui concerne les lames d'eau horaires et infra-horaires, on en a déjà parlé par ailleurs. Merci de remettre les choses dans leur contexte /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Justement, l'automne 2014 était de l'inédit depuis 1958, au-dessus des années mémorables de 1976, 1996 et 2003 (mais peut-être déjà vu en 1907 ou 1933) du point de vue de la répétition du nombre d'épisodes méditerranéens durant l'automne, une dizaine très importants et au moins 6 majeurs avec des RR24>250 mm : de mémoire, Hérault-Gard-Ardèche du 16 au 18 septembre, Montpellier le 29 septembre, Grabels et Prades le Lez le 6 octobre, Gard les 9/10 octobre, PO et Corse simultanément à la fin du mois de novembre. Pour ce qui est de la situation à venir, on s'oriente vers une période durablement maussade sur Languedoc-Roussillon à partir de samedi. Pour avoir un épisode important à cette époque de l'année, il faut avoir à la fois des advections franchement douces en tpw dans les basses couches (je ne vous apprends rien), et surtout des plages d'air froid en altitude en phase. On n'est pas à l'automne où le simple forçage de basses couches suffit à déclencher puis entretenir la convection. Du coup dans un premier temps ce sera sans doute très mou et il devra falloir attendre lundi avec le décalage de l'air froid de moyenne tropo et des forçages associés en altitude, pour que quelque chose de mieux organisé se mette en place. Roussillon et Corbières mieux placées pour les plus fortes lames d'eau en plaine dans cette configuration, mais par accumulation les bassins cévenols ne seront certainement pas en marge. A surveiller aussi, dans l'intérieur de la Provence ou vers la vallée du Rhône entre lundi et/ou mardi, jusqu'ici à l'écart, avec un risque d'orages important en bordure du forçage d'altitude et dans l'espèce de marais barométrique de plus en plus convergent. Tout cela reste excessivement loin pour avoir confiance dans la prévision, et les ensemblistes n'apportent pas beaucoup plus d'éléments pour avoir les idées claires. Mais c'est à suivre !

Gelée de justesse finalement à Gourdon avec -0.1°. Belle journée oui mais bien fraîche, le td n'a pas beaucoup dépassé les 5° ici. De rares cumulus, la formule d'Espy pour évaluer la hauteur de la base des cumulus d'évolution diurne se vérifie bien dans ces traînes inactives : H_base = 122 (T-Td), en m. Par exemple, à 14h, T/Td de 15/0.8 avec une hauteur de base à 1750 m, 1732 m avec la précédente formule /emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" /> Le radiosondage de Bordeaux de 12TU (en réalité lancé un peu avant) montrait bien l'impossibilité pour les cumulus de dépasser le stade "humilis" avec une inversion dès le niveau 800 hPa. J'ai regardé aussi vite fait quelques stats, sur la période 1921/2015 la date médiane d'occurrence du premier jour de chaleur (tx>= 25°C) se situe aujourd'hui, 25 avril. Cette année, on attendra sûrement le mois de mai, mais sur les dernières sorties GFS ou CEP, la dorsale se situe un peu trop à l'ouest pour espérer atteindre ce seuil la semaine prochaine.. à suivre. Du coup j'ai regardé sur d'autres stations de l'Aquitaine rapidement, la date médiane de première chaleur sur la période 1981/2010 se situe le 31 mars à Dax, le 3 avril à Mont-de-Marsan, le 5 avril à Pau, le 7 avril à Biarritz, le 21 avril à Bordeaux (4 jours plus tôt que sur 1921/2016 donc), le 28 avril à Cazaux et Biscarrosse, et le 6 mai au Cap Ferret. Ça a l'air tardif mais c'est toujours plus tôt que pour Blagnac qui se traîne jusqu'au 8 mai avant d'atteindre ce seuil.. Et oui, c'est souvent pendant les flux de sud-est que fleurissent les premiers >25°C, et qui dit flux de sud-est dit autan moisi à cause des faibles TSM du golfe du Lion au printemps et tx faiblarde à Toulouse /emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" /> Je regarderai sur les autres stations de Midi-Pyrénées, mais ça m'étonnerait pas que Blagnac soit la plus en retard sur cette stat dans le sud-ouest (à part Millau, lol). Bonne soirée

Pour aujourd'hui, faible risque orageux en atmosphère libre dans la masse nuageuse remontant des Pyrénées et qui présente une tranche saturée et légèrement instable sur les profils (au-delà de 800hPa). Les pluies continues qui remontent d'Espagne pourront donc prendre un aspect instable avec quelques coups de tonnerre noyés dans la masse sur l'est de Midi-Pyrénées. En bordure, Arome suggère également une évolution diurne pouvant aller jusqu'à l'orage dans l'intérieur de l'Aquitaine et vers le Gers, au gré des convergences de basses couches. Deux modèles conceptuels d'orages bien différents pour un résultat final.. on verra bien, mais je pense qu'il n'y aura rien du tout aujourd'hui dans le sud-ouest ^^ Samedi semble plus intéressant avec la reprise de l'air froid d'altitude dans le fond de talweg qui gagne depuis la Mer du Nord. De l'évolution diurne, et en cette période ça peut aisément aller jusqu'à l'orage, d'autant plus que le "contexte" demeure d'ici là assez humide en basses couches. Le flux étant mou, à voir pour d'éventuels cumuls importants (10 à 20 mm en 1h) par place.

Pas forcément d'accord, si les structures ne sont pas forcément abouties qu'hier, il y a quand même des phénomènes assez violents. Avec 106 km/h en rafales à Lauzerte dans le Tarn et Garonne, et sans doute de la grosse grêle puisque la T2m est passée de 18.7 à 10.1° en l'espace de 6 minutes. Nombreuses autres rafales convectives > 80 km/h sous cette ligne aussi, qui devrait impacter Toulouse bientôt.

Tu es dans l'étalement du Cb bien visible à l'imagerie satellite et malheureusement, ça devrait se reformer plus à l'est, la convergence est décalée à la limite 32/40/47 où ça s'active doucettement avec déjà quelques réflectivités suspectes. Sans doute de bons courants de densité sur la cellule sud landaise avec un assèchement caractéristique au radar à l'arrière.

Je me suis mal fait comprendre. Avec ce genre d'écho "converti" en mm/h selon la loi Marshall-Palmer ça donnerait du 560 mm/h. Clairement, il ne faut pas forcément s'attendre à des lames d'eau monstrueuses, mais de grosses chutes de grêle oui comme il arrive souvent au printemps dans ces régions.

C'est impressionnant au radar, mais sur les observations c'est un cran en dessous. Le Montat est passé dans un pixel "violet" (>64 DBZ), et "seulement" 5.9 mm en 6 minutes avec une rafale à 84 km/h. C'est un peu moins virulent que le 31 août dernier (151 km/h sur cette station..), on manque quand même d'air chaud en avril pour avoir du "gros".

L'amorce de la SC du 47 provient sans doute de noyaux de cisaillement dans les Landes. On devinait déjà des échos suspects dès l'inititation des cellules. ARPEGE simulait assez bien l'environnement de ce phénomène avec, au niveau du petit creux de Pmer dans le Golfe, des noyaux d'importants cisaillement surtout entre 2 et 6 km, avec un jet de SW pointant à 60 kt vers 500 hPa. C'est justement vers 2000m (ou 800hPa) que se situait le maximum d'air chaud dans les coupes, avec des tpw de 14° à ce niveau et des profils instables et saturés au-dessus. Ensuite, la cellule a acquis encore plus d'hélicité en déviant à droite du flux en progressant dans un environnement bien instable, un peu moins cisaillé mais avec un cisaillement bien tournant, ce qui prolonge son espérance de vie

-17.4 en fait le 23 novembre, et -21.4 le 6 février 2015.

Non. Plus exactement 1763 éclairs entre 20h30 et 20h45 dans le sud-ouest, seulement 177impacts de foudre (= nuage-sol) dont 6 positifs. C'est pas le festival de foudre mais ambiance strobo garantie oui /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />