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gaet34

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  1. Rien à voir avec des giboulées de mars, hier on avait affaire à un classique retour d'est. Le jour où des giboulées de mars donneront plus de 60 mm en 24h sur la côte varoise, quelque chose aura changé. Sinon, par rapport à la (non-) vigilance sur le Gard, c'était discutable mais finalement il n'y a pas eu trop d'impacts à part quelques collines temporairement blanchies (3 ou 4% de la superficie du département ..), et la zone de tenue au sol était assez restreinte sur le réseau routier, faute à des températures de chaussée largement positives, des paramètres également importants qui ont pu influencer la prise de décision. Bref, rien à voir avec ce qui a pu se passer sur le département de l'Ardèche.
  2. Il s'agit d'un classique phénomène de bande brillante. Y a pas grand chose dans les pluvios, 4.8 mm dans la dernière heure à Pujaut avec une intensité minute maxi de 12 mm/h. La neige ne devrait pas tenir sur le Gard en dessous de 400 m, la saison est malheureusement un peu trop avancée pour de l'isothermie jusqu'en plaine, après pourquoi pas 3 flocons mouillés à 200/250 m très ponctuellement sur les collines à cette altitude dans l'axe de la Vallée du Rhône. C'est plutôt en soirée dans les vallées cévenoles qu'il y a le plus de risques avec neige seule lourde (mais tenue difficile) dès 150/200 m, mais pour le coup l'Ardèche est clairement plus en ligne de mire, notamment vers les Vans, et dans une moindre mesure la haute vallée de la Cèze en amont de Saint-Ambroix..
  3. Bonsoir, La fin de cet hiver est plus conforme aux saisons d'antan. Que ça fait du bien de voir les Pyrénées aussi bien enneigées, même par l'intermédiaire des webcams. Super aussi que ce topic soit aussi régulièrement alimenté depuis quelques semaines, et merci pour les contributions photo Pastourelle Cette année cela dit, pour la première fois depuis 5 ans, j'aurai fait une infidélité aux Pyrénées pour aller profiter de conditions exceptionnelles dans les Alpes Pâques tombant relativement tôt cette année (27 mars), toutes les stations pyrénéennes devraient être ouvertes à ce moment-là. Pour beaucoup de "petites" stations, le lundi de Pâques devrait être le dernier jour de la saison, avec un dernier mois d'activité qui aura sans doute remis un peu de baume au cœur aux professionnels de la montagne (Gavarnie-Gèdre a ouvert que mi-janvier, le Mourtis fin janvier...). Certaines ont même d'ores et déjà décidé de jouer les prolongations en annonçant des dates de fermeture encore plus tardives. Jusqu'au 24 avril pour Cauterets, et au moins le 17 avril pour La Pierre Saint Martin, Gourette ou Piau. Ce n'est pas la neige qui manque en avril dans les Pyrénées, réputées pour leur climat souvent froid et humide au printemps, mais sans doute le manque de fréquentation et d'envie pour la clientèle habituelle qui lorgne de plus en plus vers la côte basque où dès avril on peut atteindre des valeurs dignes de juillet D'ailleurs, la situation météo d'aujourd'hui représente une circulation assez habituelle pour la saison, avec un anticyclone sur la Mer du Nord et des anomalies basses isolant la bulle anticyclonique de la dorsale nord-africaine ( tout l'inverse de la récurrence de novembre à décembre en somme..), donnant des conditions perturbées et froides avec un enroulement dépressionnaire qui s'est organisé sous la goutte froide d'altitude après avoir traversé les Pyrénées. Dans le quadrant nord-est de cette petite dépression, avec un effet orographique combiné à l'enroulement de l'air doux en altitude et un maximum d'eau précipitable, les chutes de neige ont été remarquables ! Il n'a pas dégelé aujourd'hui à Iraty (d'ailleurs depuis 4 semaines, ce secteur se "gave" à chaque fois !) sur la ligne de partage des eaux entre l'Adour et l'Ebre à 1400 m, pas plus de 2° à Gavarnie à la même altitude, 3° à Pampelune côté espagnol à 400 m, -7° au Pic du Midi, 10 à Tarbes ou 11 à Biarritz.. La neige était particulièrement abondante de l'autre coté de la frontière, avec quelques débordements en secteurs frontaliers habituels (Gavarnie, Piau...) https://twitter.com/GaetanHeymes/status/709427010049843200 Avec l'arrivée d'une nouvelle goutte froide d'altitude dans les prochains jours, la neige devrait encore tomber avec sans doute de bonnes surprises neigeuses à basse altitude ! Au final, la nivôse de l'Ardiden devrait pouvoir dépasser les 3m encore cette année (comme en 2015, 2014, 2013....) !
  4. Depuis l'hiver 56/57 à Biarritz Anglet, période 1er décembre/28(ou 29) février: En moyenne, 2.9 occurrences par période avec tx >= 20° Médiane 3 Distribution bimodale, modes 4 et 0 (12 fois) 12 hivers sans occurrence donc. Record de très loin, hiver 89/90, 13 occurrences, devant 60/61, 65/66, 78/79 et 97/98, 7 occurrences. Concernant l'évolution, en prenant les 6 périodes de 10 ans depuis 56/57, la répartition est la suivante 3.1 1.2 3.4 3.5 3.6 2.6 (en cours) En extrapolant sur une demie-douzaine de tx>= 20 d'ici à la fin février, on aurait une moyenne sur les 10 dernières années de 3 à 3.5 j/an, conforme aux précédentes périodes, sauf la période 66/76.
  5. A chaque inversion c'est pareil, les stations ventées ou sur les versants restent dans la douceur, le froid s'accumulant en vallées jusqu'au piémont. Sans advection massive d'air froid en altitude, le nombre de gelées cet hiver a la particularité de varier non pas en fonction de l'altitude mais avec l'influence des conditions les plus radiatives. Exemple ce matin avec du gel de justesse à Luchon, Clarac, Palaminy ou Bazus (0 à -0.3°), tandis qu'à Arbéost près du Soulor 10.3 et Loudervielle au niveau du Peyresourde, 8.3. Esposolla, Comus, Esterri d'Aneu sont des stations froides en tn et représentatives des TaF pyrénéens, un peu comme la station de Didier à La Prade de Gavarnie. Tiens d'ailleurs, petit bilan (provisoire ??) des plus basses tn de la saison hivernale dans les Pyrénées et ses vallées (en incluant certaines stations andorranes ou espagnoles), pour la plupart atteintes lors du coup de froid de fin novembre : -17.4° au Pic du Midi -16.8° au Pla du Boum -16.6° au Port d'Envalira -14.6° à Gavarnie La Prade -12.8° à Formiguères -12.2° à Aston (plateau de Beille) -11.7° à Cauterets (pont d'Espagne) -9.8° à Gavarnie village -9.4° à Loudervielle (col du Peyresourde) -9.1° à Salines (Andorre, vallée d'Ordino) -8.9° à Belcaire -8.5° à Bazus-Aure -7.7° à Iraty -7.3° à Sainte Léocadie -6.7° à Luchon -6.6° à Artouste (StatIc) -6.3° à Sant Julià de Loria (Andorre) -6.3° à Urdos (route du Somport) -6.1° à Arbéost -5.0° à Andorre-la-Vieille -4.2° à Cos (à côté de Foix) J'ai pas réussi à avoir accès aux valeurs de fin novembre, mais Comus a relevé -14.0° mi-janvier, Esposolla -12.9°, Ascou la Forge -10.3°.. Fin novembre le coup de froid a sans doute donné des tn 1 ou 2° plus basses ? A Formiguères il y a quasiment 4°C d'écart entre le pic de froid de fin novembre et celui de mi-janvier, donc les -15° ont sans doute été atteints à Esposolla aussi, un TaF pas ridicule du Capcir qui score souvent à mi-chemin entre Camurac village et le Pla du Boum (Comus). D'ailleurs voici quelques stats de gelées depuis le 1er août dans les stations pyrénéennes (sans compter ce matin donc) . Celles qui scorent correctement : Pla du Boum 116j (gel nocturne depuis le 10 décembre) Salines 68j Bazus 49j Luchon 42j Belcaire 37j C'est plus poussif (relativement aux normales de gel) à Pic du Midi 105j Envalira 70j Formiguères 61j Iraty 27j On est sur les bases de records bas à Aston 42j Cauterets 36j Gavarnie village 31j Sainte Léocadie 31j Loudervielle 28j Urdos 12j Cos 11j Arbeost 10j
  6. Oui en fait je parlais de cette éventuelle influence sur Blagnac situé déjà à quelques kilomètres de l'hypercentre toulousain. Bien sûr qu'en plein centre ville, il y a beaucoup moins de brouillards qu'à Blagnac à cause de la rugosité et du petit excès de température, et c'est valable dans toutes les villes, simplement le fait d'être proche d'un centre ville n'exclut pas non plus la formation de brouillards par ailleurs, ce serait plutôt un facteur limitant. Une fois le brouillard formé, ce n'est pas l'ilôt de chaleur urbain qui va lui permettre de se dissiper en cours de nuit, c'était ça le sens de ma remarque, à savoir que c'est surtout le processus radiatif qui pilote la formation du brouillard. En cours de journée, la dissipation est plus rapide en ville qu'à la campagne, là j'enfonce des portes ouvertes. OK Merci pour l'exemple /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" />
  7. Au contraire je l'ai trouvé pertinent puisqu'il faisait disparaître les stratus en fin d'après-midi avec donc une masse d'air radiative au niveau du sol. Le brouillard s'est reformé rapidement après le coucher de soleil, et tant qu'il n'était pas trop épais le sol a continué à rayonner en dessous. La T2M évoluera cette nuit en fonction de l'équilibre radiatif variable entre les pertes par rayonnement tellurique et les gains par contre-rayonnement dû au brouillard, qui est désormais relativement épais et ne devrait pas se lever avant la fin de nuit, enfin je l'espère. C'est d'ailleurs sur les stations où le brouillard s'est dissipé en dernier en fin d'après-midi que la T2M est la plus basse en ce moment (Montauban, Blagnac..) alors que sur Agen il a persisté toute la journée et la T stagne, j'avais déjà remarqué ce "truc". Edit: d'ailleurs cette histoire de vent de SW est un "classique" des nuits radiatives à Blagnac, il s'agit d'une brise de pente nocturne advectée depuis le piémont pyrénéen. C'est justement parce que la soirée était radiative que ce vent s'est mis en place et non l'inverse donc je pense que c'est plutôt un vent associé à la formation de brouillard et à des T nocturnes basses et non quelque chose qui irait à l'inverse. Aussi, l'histoire de l'ilôt de chaleur urbain qui dissiperait le brouillard me semble une vaste légende urbaine qui est plus souvent infirmée que vérifiée, tout ça dépend surtout de la topographie locale et de la nature des sols. Cette remarque d'effet de chaleur urbain se vérifie plutôt en été après une journée chaude et ensoleillée simplement parce que durant cette saison les inversions de très basses couches sont moins marquées voire inexistantes. Oui bien vrais ces schémas conceptuels mais dans cette situation, c'est vraiment un micro-autan, je ne suis même pas sûr qu'il atteigne Blagnac demain ou alors vraiment très atténué et au max il y aura entre 40 et 50 km/h sur le Lauragais ou sur Castres, à peine de quoi influencer la T demain, peut-être un peu à la hausse mais je demande à voir ! Par contre sur ton schéma on peut supposer qu'à la même heure il puisse geler à Toulouse et avoir 12° à Castelnaudary, personnellement je n'ai jamais vu ça ^^ Ca me paraît aussi beaucoup comme gradient vertical +6°C sur 450 m ! En général dans le lit de l'autan l'inversion se situe vers 900 hPa. OK pour l'inversion sur les 150 premiers mètres, par contre en général c'est plutôt un profil légèrement moins pentu jusqu'à l'inversion dans tous les cas, avec une tranche inversée qui varie selon l'heure de la journée, la saison, l'instabilité etc etc. Le mieux pour s'en rendre compte est de regarder ces petits RS prévus par Arome pour la fin de nuit prochaine à hauteur de Blagnac (encore dans le brouillard de rayonnement) et Castelnaudary, où il s'agit plutôt d'une entrée maritime qui se forme en cours de nuit La différence est subtile mais réside dans l'épaisseur de la tranche saturée en très basses couches, plutôt quelques dizaines de mètres à Toulouse (brouillard), et Stratus très bas à Castelnaudary.
  8. Ça s'appelle des virgas, et c'est logique vu les Td en basses couches.
  9. Ce qui compte, c'est le profil vertical de température sur les 1500 premiers mètres et non la seule température à 2m. La il s'agit d'une neige sèche et très fine, qui se forme dans une couche nuageuse au dessus de l'iso 0, qui tombe ensuite dans des basses couches très sèches ce qui limite les échanges thermiques avec l'environnement. Pour info il peut neiger dans ces conditions jusqu'à 6-7 degrés et il peut également pleuvoir par -2 degrés dans d'autres conditions .. Quelques flocons à Grabels, rien de bien méchant pour l'instant.
  10. Merci, ben avec plaisir le café Yep, j'avais de gros doutes là dessus, donc je te fais confiance pour le littoral 83, même si je pensais qu'un peu de neuge fondue n'y était pas forcément exclue (pour le plaisir des yeux). Place au live oui
  11. J'illustre en cartes (fond de carte IGN) avec : - à l'intérieur de la ligne bleue, les zones avec probabilité de neige tenant au sol - à l'intérieur de celle bleue foncée, celles avec probabilité de couche > 5 cm et jusqu'au sol côté Aude, Tarn, Aveyron, plutôt > 150 ou 200 m dans le Var et val de Durance. Evidemment en zone de relief, la couche augmentera d'autant plus, sur le Larzac ou le Somail on ira même jusqu'à 20 cm par endroits. Je connais moins l'est PACA, mais sur un malentendu il n'est pas exclu que la neige atteigne même le littoral en deuxième partie de nuit.
  12. Bonsoir, Il y a 4 jours j'avais lacé un petit pavé dans la mare en évoquant un risque de neige dans l'arrière-pays méditerranéen. Ce soir, à moins de 24h de l'événement, il y a encore beaucoup d'incertitudes de méso-échelle qui viennent s'additionner aux incertitudes inhérentes à la prévisibilité des épisodes neigeux, déjà complexe dans nos régions. Sur l'analyse des modèles du réseau de midi, la situation à l'échelle synoptique est déjà bien particulière avec cette dorsale sur le proche atlantique qui vient s'affaisser à l'approche d'un axe de talweg dynamique porté par une vigoureuse anomalie de tropo qui va s'abaisser vers le bassin méditerranéen A 24h, GFS et ARP diffèrent déjà sur le placement de cette anomalie de tropo, ARP la faisant glisser plus au sud, ce qui accentue le creusement de la cyclogénèse en Méditerranée. GFS ne semble pas pertinent sur cette épisode, puisque le CEP aussi propose une baisse de pression plus marquée que sur l'américain (en passant, le GFS // se rapproche de CEP/ARP ...) On va donc utiliser ARPEGE et son modèle couplé en maille fine AROME pour faire une petite prévision du risque neigeux. Commençons par la situation actuelle, avec ce soir un ciel souvent dégagé, des conditions radiatives qui vont se maintenir une bonne partie de la nuit et assurer la gelée dans l'intérieur. La perturbation à l'origine de cet épisode neigeux se trouve actuellement sur l'Atlantique, avec les premières pluies sur la pointe bretonne. Dans le sud-ouest, l'activité va sensiblement se renforcer avec le phasage de plages d'air doux activés par l'anomalie de tropo qui donnent de la vitesse verticale et donc une activité précipitante marquée. En règle générale, et je ne vous apprendrai rien, ce genre de perturbation est foehné par le Massif Central. Mais cette fois-ci, le talweg d'altitude plonge suffisamment au sud grâce à l'orientation du jet et permet un petit creusement en Méditerranée. C'est celui-ci qui va ensuite piloter l'épisode pluvio/neigeux. S'il n'avait pas existé, cela aurait été simple, seuls les reliefs exposés au vent du massif Central comme l'Aveyron auraient eu de la neige de redoux, côté méditerranéen le temps serait resté sec avec mistral/tramontane. Mais cette cyclogénèse en Méditerranée vient perturber l'écoulement, et là, la situation devient diablement intéressante. On va couper notre région en deux par une simple vue de l'esprit, en prenant comme frontière le Rhône. A l'ouest, l'air froid de basses couches va se faire balayer par la douceur océanique, mais en basses couches, le flux qui va progressivement orienter au NNE va favoriser l'occurrence de neige par isothermie. A l'est, l'air froid de basses couches résiste à cause de la trajectoire légèrement WNW > ESE du coeur doux, mais en basses couches, le vent a tendance à venir de la mer ce qui annihile la possibilité de neige sur le littoral, au moins dans un premier temps. Dans le détail, on va commencer par suivre l'advection douce depuis l'Atlantique jusqu'à l'Aude, avec une structure moins nette lors de sa progression vers l'est, quelque chose de classique. A l'avant subsiste un petit filet de vent d'est dans le prolongement du mistral (d'origine thermique), et qui n'est pas liée à une humidification en basses couches. Juste avant que les premières précipitations n'arrivent, on constate sur Arome une nette advection douce en basses couches. Il s'agit d'une reprise d'air partiellement foehné par les Pyrénées, mélangé à l'air océanique sous la couche limite, fréquemment observé dans le sud-ouest et qui peut parvenir sous forme dégradée jusque dans l'Aude. Premier sondage pris dans le Gers, le second vers Castelnaudary. On l'observe assez bien en vent à 925 hPa Avec une lecture brute d'Arome, ce phénomène persiste et s'amplifie jusqu'au passage du talweg de surface, soit la fin d'après-midi de lundi, vers 16-17h. Cet élément est totalement défavorable à la neige, bien entendu. Ce qui pourrait s'y opposer, c'est conjointement une activité précipitante se renforçant en cours d'après-midi, et la résistance du flux de basses couches d'ENE, cette combinaison pourrait donner des petits phénomènes d'isothermie jusque dans la basse vallée de l'Aude, alors que Carcassonne resterait sous une pluie froide. Sur l'Hérault et le Gard, la perturbation arrive certes au moins bon moment de la journée, en cours d'après-midi, mais la situation en très basses couches demeurerait bien plus favorable que sur l'Aude avec la persistance (que ce soit sur Arome ou Arpege), d'un flux modéré de NE. Le seul problème pour la frange littorale, ce serait des précips bien faiblardes, avec de l'air restant assez sec en basses couches, qui glisseraient vers le littoral provençal. Remarquez d'ailleurs le magnifique enroulement en mer Il y a quand même une nette différence entre Arome et Arpege au niveau des profils, qui sont bien plus favorables à l'isothermie sur ARPEGE : Que sur AROME Côté PACA, après la douceur matinale, le paquet pluvieux devrait gagner en soirée, associé à une nette baisse de la LPN. A l'est du Rhône, la LPN partira de très haut mais la présence de profils convectifs au voisinage immédiat du minimum qui tangentera les côtes varoises permet d'espérer de grosses surprises dans l'intérieur varois ! Sondage avec neige dans les plaines intérieures varoises En conclusion, 2 secteurs où de grosses surprises sont possibles : - Intérieur Varois -Corbières Sinon, grosses accumulations (possibement > 10 cm) sur Haut Languedoc, Montagne Noire, plateau de Sault, pays de Sisteron et hauteurs > 800 m au-dessus de Nice (là j'ai plus de doutes, peut-être même dès 500 m)
  13. Non, il y a aussi le soir une remise à jour de la base de données expertisées donc si la pluie est revenue c'est qu'il y a une expertise humaine la dessous /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" />
  14. Salut Jano, Tu as de la chance je suis de permanence cette nuit donc j'ai pu éplucher cette situation. Effectivement, le terme d'isothermie est une notion précise, un peu trop utilisée à mon goût dans la communauté (un peu comme le foehn). La définition utilisée en interne : L'abaissement progressif de la limite pluie-neige que tu as observé ce soir ne rentrerait pas dans cette définition précise, la masse d'air étant convective. Le radiosondage de Santander (assez représentatif de la masse d'air dans ton secteur) de minuit l'atteste : Le pied du sondage est convectif avec une flottabilité négative jusqu'à 600 hPa environ, soit 4 km. Dans le cas "classique", le phénomène d'isothermie se déroule plutôt dans des précipitations stratiformes continues, modérées à fortes et est piloté par le processus de fonte et d'évaporation de la neige qui, de proche en proche, permet d'abaisser la limite pluie-neige. Le fait d'avoir un profil stable et peu turbulent sous l'isotherme 0°C améliore l'efficacité du phénomène. Dans les situations convectives, la LPN peut s'abaisser jusqu'à 600 voire 700 mètres sous l'iso 0°C sous les plus fortes averses, et ensuite remonter, au lieu des 2 à 300 mètres "usuels". Plutôt que d'utiliser la courbe d'état noire sur les radiosondages prévus ou observés, il est beaucoup plus pertinent d'utiliser la courbe bleue qui quantifie beaucoup mieux l'énergie de la masse d'air. Et en situation convective, au passage des plus fortes averses, celle-ci reste à peu près constante car liée à l'état de la masse d'air, alors que la courbe d'état (la noire) vient coller la courbe bleue. Pour estimer l'altitude de la LPN, la technique est donc de considérer le point le plus froid de la courbe bleue et de le ramener adiabatiquement jusqu'à l'iso 0°C, voire +1 à +1.5° qui correspond empiriquement à l'apparition des derniers flocons. J'ai fait ce petit schéma sur le RS de Santander pour que tu comprennes. Le minimum de la courbe bleue se trouve au niveau 850 hPa (3°C), qui est ramené adiabatiquement à +1.5° pour la pression de 970 hPa, soit une altitude de 420 mètres, c'est à dire près de 700 mètres sous l'iso 0°C Toutefois, même dans ces cas-là, il y a toujours des petits phénomènes d'isothermie, pour la simple et bonne raison que le processus de fonte et d'évaporation est isothermique. Seulement, l'épaisseur d'isothermie ne dépasse pas les 200 à 300 mètres. Dans ces cas-là alors, ce processus n'est que temporaire le temps de l'averse, et s'accompagne d'un affaiblissement très net du vent qui change alors de direction à l'encontre du flux synoptique (petit flux de sud dans ton cas), qui s'explique par l'existence du courant de densité sous l'averse. Ce n'est donc pas un processus d'isothermie au sens strict du terme tel qu'il est défini et accepté par les météorologues, mais c'est le même schéma physique et thermodynamique. Il peut malgré tout arriver qu'un phénomène d'isothermie se mette en place à partir d'un front froid (et donc d'une masse d'air convective) lorsque la bande de précipitations qui suit la bande étroite du front froid est suffisamment large et vient impacter un relief perpendiculairement. Dans les vallées internes, le jet de basses couches pré-frontal n'est alors pas ressenti contrairement au piémont, et les précips sont alors suffisamment continues et fortes par blocage orographique pour que le phénomène se mette en place. Ce phénomène se rencontre très fréquemment par exemple dans les vallées internes des Alpes du Nord, suffisamment larges, mais se rencontre aussi dans les vallées internes des Pyrénées, la vallée d'Aure, d'Ax ou le secteur dans la vallée du Gave de Pau sont de bons "spots" en position d'abri. Le bassin de Garazi permet d'amorcer ce phénomène dans les flux de NNO mais le pendant est que de tels flux sont associés à une masse d'air convective avec circulation rapide des averses qui ne rencontrent ensuite pas d'obstacle orographique suffisant pour que les précipitations adoptent un caractère continu, mais plutôt une succession d'averses modérées à fortes. En remontant la vallée des Aldudes, ce phénomène a pu durer un peu plus longtemps que vers chez toi, la configuration topographique étant plus fermée. Avec l'exposition aux averses plus fréquentes et copieuses qu'ailleurs, l'iso 0° reste plus bas que sur les secteurs où les averses sont plus éparses. c'est ce que l'on constate cette nuit avec une différence de T2m de 2° entre Oloron (292 m) et Bustince (212m), Bustince étant sous le vent NNO de relief avoisinant les 600/700 m alors qu'à Oloron dans cette direction, il n'y a pas de relief. Je sais pas si j'ai été suffisamment clair, n'hésites pas si tu as d'autres questions. En bonus, un sondage Arome où l'on voit cette petite isothermie de 2-300 mètres sous averses.
  15. Si tu évoques lundi, il s'agirait plutôt de pluies temporairement verglacantes vu le profil de la masse d'air. Et de ma neige temporaire en allant vers le Massif Central. Mais ça a le temps de bouger pas mal d'ici là /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" />
  16. Les bulletins d'Acrid (très bien rédigés au passage ) concernent surtout le nord de l'Aquitaine, et en particulier la Gironde je crois ,) Pas de neige à attendre dans ce coin où les précipitations seront bien rares, par contre y a moyen d'avoir une bonne dose de neige fraîche sur le piémont pyrénéen dans les prochains jours. Explications. Actuellement, on est à l'avant d'un front chaud qui progresse depuis l'Atlantique. Dans la marge, le voile est dense et couvre totalement le ciel, donnant finalement l'impression d'un "jour blanc". Les précipitations vont généralement éviter les Pyrénées, et on retrouve en milieu de nuit une écharpe de pluies faibles à modérées. En arrivant sur le Massif Central, quelques phénomènes temporaires d'isothermie sont à attendre, le temps que la pellicule d'air froid antérieur soit détruite et que la masse d'air s'homogénéise sur la verticale. Sur les Pyrénées, peu de précipitations car le flux de SSO à l'avant assèche, les éventuelles précips se feront sous forme liquide jusqu'à l'iso 0° (soit 2500 m tout de même). Demain jeudi, alors que le secteur chaud ondule sur le sud du pays, l'air froid de basses couches se rabat en touchant cette fois-ci les Pyrénées. La situation initiale est un peu alambiquée avec cette perturbation qui vient du sud mais on retrouve le schéma conceptuel de (pseudo-) front froid et donc un net refroidissement au fur et à mesure de l'après-midi. En soirée, blocage résiduel près du relief surtout, avec une LPN à seulement 400/500 m vers le Massif Central et 700/800 m près des Pyrénées. Vendredi, c'est subtil. Les conditions anticycloniques s'affirment sur le territoire mais dans le même temps le flux s'accélère nettement en haute tropo et une perturbation glisse dans le Golfe de Gascogne pour s'écraser près des Pyrénées. Malgré des conditions anticycloniques bien établies en surface > 1025 hPa, le forçage orographique et le dynamisme en altitude (air froid et minimum dynamique de tropo) suffisent à entretenir de fortes vitesses verticales ascendantes. En basses couches, ce dynamisme est associé à une petite humidification qui renforce le blocage orographique résiduel de la veille. Conséquences, des chutes de neige temporairement modérées sont à attendre sur le piémont pyrénéen. Dans ces conditions, l'iso 0 ne devrait pas trop jouer au yoyo et rester plutôt bas avec un classique dégradé ouest-est. En dehors du Pays Basque qui tient à sa réputation de douceur, les flocons pourraient s'inviter à la pluie jusque sur le piémont et former une bonne couche sur les collines> 250, 300 m? Côté Pays Basque, les précips seront les plus abondantes avec une LPN vers 600 m. Pour les toulousains, si précip il y a, il y a de bonnes chances que des flocons soient observés, par contre la ville est un peu trop loin du piémont pour bénéficier de l'effet de blocage des Pyrénées. Donc c'est à peu près le même tarif que le reste de Midi-Pyrénées, à savoir une petite floconnade en cours de nuit, au petit bonheur la chance, jusqu'à 1 cm. Sur le piémont pyrénéen et dans une moindre mesure les versants exposés de la Montagne Noire, ça devrait bien cumuler et se coordonner avec l'arrivée d'air encore plus froid en altitude. Difficile de délimiter exactement la limite d'enneigement mais c'est une configuration presque optimale pour le piémont pyrénéen pour cumuler les centimètres. Le seul problème c'est que le blocage est tout de même faiblard et s'estompe assez rapidement samedi matin. Pour le reste du week-end, temps sec, plutôt nuageux et de plus en plus froid. Les gelées, encore assez rares samedi matin à cause du vent, deviennent généralisées dimanche. Côté tx, entre 4 et 7 degrés probablement. Lundi matin, avant un certain redoux qui pourra s'accompagner temporairement de neige jusqu'en plaine (on en reparlera), les températures pourront être bien froides avec ce coup-ci le seuil de la forte gelée quasi-généralisé.
  17. Situation lointaine mais à surveiller entre lundi soir et mardi prochains avec possibilité de neige dans l'arrière-pays méditerranéen. C'est encore peu visible sur les mailles larges des déterministes mais en tous cas CEP est particulièrement généreux dans l'intérieur de la Provence sur le rebord nord d'une petite dépression qui circule en Méditerranée. GFS la fait creuser à 1016 hPa seulement contre 1001 hPa sur CEP. On va attendre que le schéma synoptique soit calé entre GEM, UKMO, GFS et CEP et surtout qu'ARP rentre dans la danse pour donner plus de détails sur ce risque. A dans 2 jours héhé
  18. Les modèles sont désormais à peu près dans les clous pour ce week-end, avec la présence d'un rapide flux de nord et bien froid en altitude. Le déterministe ARPEGE semble un peu différent des det américain et européen (dont on va attendre la réactualisation) en proposant une résistance de l'air froid continental. Ce sont des incertitudes classiques à l'échelle synoptique, le schéma global est tout de même bien plus clair jusqu'à au moins J+6, il y a encore quelques jours on pédalait dans la semoule dès J+4. Les incertitudes sont encore nombreuses à l'échelle régionale cela dit. En surface, après le passage de la perturbation de jeudi qui donnera à nouveau de bonnes chutes de neige à basse altitude dans la moitié sud (800/900 m dans les Pyrénées, 500/600 m dans le centre-est et temporairement en plaine dans le nord-est mais en plus faible quantité) le temps redevient plus sec vendredi avec un flux de nord redevenant anticyclonique. Si quelques précipitations résiduelles ne sont pas exclues, elles seront plutôt rares et ne donneraient pas de couche durable au sol sauf sur les reliefs exposés ainsi que sur les hauteurs près de la Manche? Vendredi, une onde douce atlantique glisse sur le rebord nord de l'anticyclone atlantique et touche la façade atlantique. Les précipitations sont faibles à modérées mais devraient se renforcer en abordant le sud-ouest avec une nouvelle advection douce qui vient buter contre l'air froid continental. La aussi beaucoup de différences dans le détail entre GFS et ARP, sur GFS l'onde douce est plus incisive que sur ARP (4/6 en TPW850 contre 2/4). La différence entre ARP et GFS c'est que le modèle français fait creuser dans le Golfe de Gênes et donc l'air froid continental résiste mieux alors que sur GFS ce n'est qu'un épisode temporaire avant le retour d'air plus doux en BC à partir de dimanche soir. Cela dit même si la situation en altitude est amenée à évoluer avec le retour de conditions anticycloniques au niveau des îles britanniques et l'écrasement de la dorsale sur la France, on devrait conserver des conditions froides à très froides sur une grande partie du pays, avec une très lente évolution, un peu plus rapide à l'ouest mais on empiète sur le topic suivant. Pour illustrer ces incertitudes, quelques diagrammes d'ensemble de ThetaE pour Brest, Bordeaux, Toulouse, Paris ou Strasbourg (oui je sais c'est le 6Z du GEFS, le lecteur fera le même exercice quand la PE du 12Z sera sortie ) C'est intéressant car ça illustre pas trop mal le dégradé est/ouest à ce niveau de pression. Personnellement je pense que mis à part les recoins les plus océanisés de la façade atlantique, même dans le plus doux des scénarios GFS, dimanche resterait une journée bien inférieure aux normes avec fréquentes gelées sur tout le pays.
  19. Oui, grosse averse avec grésil à Mérignac et soudain renforcement du vent. Et un impact à moins de 1 km de chez moi
  20. Pour le vent le sémaphore du Cap Ferret est assez représentatif de ce qu'on rencontre au sommet de la dune. SInon pour les T°C en effet, trop cloisonné donc surchauffe surtout printemps et début d'été, à peu près dans les mêmes conditions par rapport au mittoral, Biscarrosse est bien mieux.
  21. Dans mes tablettes j'ai un 176 mm pour la deuxième décade de décembre 1981 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> Un joli cumul sur 8 jours glissant de 149.6 mm, record de 187.8 entre le 10 et le 18 décembre 1981. Sur le reste de l'Aquitaine, il doit bien y avoir quelques coins entre les Landes et la Gironde qui ont frôlé les 200 mm en 8 jours. Sabres possède un record sympa de 266 mm en 8 jours début novembre 2000, mais ne rivalise pas avec le Pays Basque et les 311 mm tombés en 8 jours en janvier 2013.
  22. Tout à fait, dans bons nombre de situation et en particulier en hiver, la situation à 500 ne reflète pas trop ce qui se passe au niveau du plancher des vaches. Alors certes j'imagine déjà les tonnes de lamentations dans le topic adéquat à propos du "bleu qui devient moins bleu" mais vous pourrez le remarquer en confrontant vos meilleurs souvenirs neigeux avec les réanalyses NCEP que justement c'est rarement tout bleu à 500 hPa. A ce titre, la TPE est un marqueur thermodynamique bien plus fidèle de la masse d'air plus près du sol. Et ce qu'on remarque sur les champs de GFS depuis plusieurs runs, c'est qu'une masse d'air froid continental devrait envahir le pays en fin de semaine. Attention, ici "froid continental" ne veut pas forcément dire du -12 à 850 hPa pour tout le monde et un fort vent d'est, mais des TPE très basses, sans influence océanique, qui reste sur l'océan justement. J'anticipe aussi déjà les prochains messages qui évoqueraient le retour des hauts géopotentiels comme l'indique CEP sur le nord du pays en faisant un parallèle avec la récurrence. Là non plus, rien à voir car l'air froid sera piégé en basses couches avec des tn localement très froides si sols enneigés car grosse inversion. Pour l'instant on n'en est pas là et l'ensemble des modèles envisagent un dégradé synoptique ouest/est pour la fin de semaine, avec un axe de dorsale en altitude dont les contours sont encore flous. Plus près du sol, l'anticyclone de surface devrait gonfler sur le centre du pays, ramenant un temps plus sec pour la toute fin de semaine. Entre temps, le flux plein ouest actuellement devrait peu à peu basculer au nord, surtout après le passage d'une perturbation entre l'Angleterre et l'Allemagne. Concernant la neige en plaine, deux risques que j'identifierais : Le premier dans le nord-est jeudi, par neige temporaire sous front chaud lié à la petite dépression précitée, qui devrait d'ailleurs donner de bonnes chutes de neige collantes sur l'Angleterre (cf ARPEGE 12 en fin d'échéance) et dont les petits décalages seront à surveiller. Le deuxième samedi, au sein d'une onde douce qui glisserait depuis l'Atlantique dans le flux de nord nord-ouest pour venir s'échouer sur le sud du pays, avec une nette différence entre GFS et CEP puisque GFS 18 propose encore une petite cyclogénèse sur la façade est du pays qui viendrait s'isoler dans le Golfe de Gênes. Je mettrais plutôt une pièce sur le scénario CEP ou UKMO (GFS 12 // également proche), à savoir un possible épisode de neige samedi matin entre la Normandie, le bassin parisien et les régions centrales, avant un redoux ? Plus au nord et à l'est, tout pourrait passer en neige. Scénario à largement affiner, en particulier lorsque ARPEGE entrera dans la danse. Le fait que cette onde douce soit en bout de course excluerait la neige de retour à basse altitude voire en plaine près de la méditerranée que les précédent déterministes américains pourraient suggérer. Sinon, il faudra suivre les averses possiblement neigeuses jeudi et vendredi près de la Manche dans l'air le plus froid d'altitude, c'est souvent surprenant par là bas quand les conditions sont réunies..
  23. Pour illustrer l'extrême dispersion des PE, je vous propose (exceptionnellement ) quelques diagrammes ensemblistes de l'IFS des réseaux de 00H et 12H hier, pour la T850 à Strasbourg et Toulouse. Strasbourg, ce matin 00H et 12H hier Toulouse, hier 12H et ce matin 00H Ce qui frappe aux yeux, c'est cette barrière de prévisibilité (on peut carrément parler de mur) sur lequel se fracassent les supercalculateurs à l'horizon du milieu de semaine. L'enjeu sera de cerner les effets de l'interaction entre l'anomalie açoréenne susceptible de remonter vers le proche atlantique et celle, issue du rail dépressionnaire polaire, en provenance d'Islande. Il y a d'ailleurs eu une remarque pertinente d'un petit nouveau à ce sujet. Personnellement, je suis tout autant incapable que les modèles à appréhender la situation météo en fin de semaine. On peut seulement dire que rien n'est exclu, du froid neigeux à la décembre 2010 à la douceur subtropicale de décembre 2015, avec des probabilités plus ou moins grandes en fonction de la distance par rapport aux Pyrénées ou aux frontières du nord-est. Et donc plus que jamais, dans cette situation, il est totalement contre-productif et discutable de proposer des analyses en n'utilisant que des déterministes !
  24. Désolé du HS. Je m'en souviens très bien, c'était la situation qui a donné la tornade à Sonnac. Arpege avait bien vu des rafales > 120 km/h dans le lyonnais /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> http://modeles7.meteociel.fr/modeles/arpege/archives/2015091500/arpege-11-38-4.png? Il y avait eu une vigilance orange et le BRS évoquait des pointes proches de 110 sur Lyon. Extrait :
  25. Attention à ne pas sombrer dans l'alarmisme toutefois hein, rédiger une information spéciale sur le site public de Météo-France n'engage en aucun cas vers le déclenchement d'une vigilance orange voire +. Il y a aussi une information spéciale concernant le risque d'avalanches dans les Alpes, cela ne veut pas dire qu'il va y avoir une activité avalancheuse énorme, c'est juste de la communication.. surtout que la possible tempête aurait le malheur de se pointer en IdF un lundi matin en heure de pointe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" />
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