gaet34

Petit floconnade sur Briançon, sans vent, et les cristaux sont un mélange de magnifiques flocons en étoile bien visibles à l'oeil nu et d'un peu de neige roulée

Briançon même ce sera un peu limite mais on aura quand même de la neige au moins aux premières heures du front chaud. Des surprises ne sont pas exclues pour un épisode neigeux plus durable. Je place beaucoup plus d'espoir pour les vallées plus frontalières de l'Italie (Cervières, Névache) proche de la source d'air froid italien. Ok la T850 brute monte à 8-10°C côté français mais dans le même temps ça résiste à 0/-2 sur la plaine piémontaise. Et le flux à 700 prend une composante bien sud-ouest qui pourrait faire "rentrer" la lombarde. A suivre.

Je pense que ça correspond au 8 mars 1991. Tn ce jour là à 12,0°C à Moutiers, record mensuel sur la période 1934/2023. Sous un gros flux de sud perturbé avec une T850 à +6/+8°C

Derbounouse ça rayonne bien en effet ce soir...

J'aimerais bien avoir les dates précises pour la "pluie en février au milieu des années 90 à la Plagne à 3000m" car je ne trouve pas grand chose de mon côté. Je ne mets pas en doute la véracité, je cherche juste a déterminer la date. Autre remarque, le jour où tu as observé la pluie aussi haut en coeur de saison, qu'auraient mis les modèles météo à j-5? Sans doute un peu comme pour la semaine prochaine. Pour la semaine prochaine une fois le front chaud passé qui pourrait donner d'ailleurs un bon plâtrage en neige de redoux en vallée interne, le problème comme souvent c'est le secteur chaud. Un truc subtropical à 8°C en T850 ça peut donner de la pluie à 2400/2600 (autant par la masse d'air que l'affaiblissement des RR) avant le front froid qui fera a nouveau baisser la LPN jusqu'à basse altitude. Il n'y aura pas de retour au vert en moyenne montagne mais la neige présenté a basse altitude et encore souvent froide et légère va prendre une énorme claque notamment sur les Préalpes.

Aujourd'hui moins de doute sur la pertinence de la tx avec 6,5°C avant la pluie (cumul provisoire 26 mm) après une tn à-4,4°C la nuit dernière.

Sortie sur le terrain aujourd'hui avec un collègue, on était au dessus de Freissinieres dans les Écrins. Côté météo de la neige faible mais une visibilité correcte, -1°C à 1400 m à 10h et -4°C à 2300 m à 13h. La chute très peu ventée d'hier a mis 15 cm en bas et 25 cm en haut. On a mesuré 1m75 de neige totale en versant nord-est, c'est pas mal pour un 10 janvier. Pour un compte-rendu plus détaillé de la stabilité du manteau neigeux, c'est sur skitour https://skitour.fr/sorties/167983 À Briançon à 1200 m on reste autour de la 10aind de cm, c'est un peu faiblard pour un 10 janvier par contre. Quelques flocons ce soir qui saupoudrent les surfaces froides. La "vague de froid" depuis le début de semaine a donné une minimale de -2,5°C, c'est au dessus de la tnm de janvier 🥲

Le thermo est sur un poteau au dessus de l'herbe à quelques mètres de la maison et prend pas le soleil l'après midi lorsque le soleil est bas en décembre janvier , la classe est pourrie c'est pour ça que je communique rarement dessus. Pluviomètre plus dégagé au dessus d'un sol en béton qui causerait une trop forte surestimation des tx en été.

Grabels -6,0°C ce matin et 7,0 cet aprem c'est a la fois la tnn et txn de la saison froide. En attendant la pluie froide demain qui va dépoussiérer le pluvio. Seulement 437 mm dans l'année 2023, c'est probablement l'année la plus sèche depuis 1985 dans le coin (mais il n'y avait pas la maison des parents et de pluvio du coup 😅) avec pour détail @lubo comme je sais que ça peut t'intéresser mois par mois 21,7 / 26,7 / 18 / 25,6 / 91,6 / 63,1 / 4,1 / 7,1 / 62,6 / 75,9 / 17,9 / 23,1 Et un cumul max en 24h (06utcJ /06utcj+1) de 47,6 mm le 17 octobre, la veille du début de la période excessivement pluvieuse à l'échelle du pays mais qui aura été extrêmement décevante sur le LR.

Ça s'est enfin énervé sur Briançon ce soir, 3 cm en une demie heure mais ça faiblit déjà.

A 3000 le vent était plutôt sud. Et en général cette nivôse se fait ravager par le vent, c'est juste que (pour une fois) la chute est peu ventée (moins de 30 km/h en rafales). Les vallées de la Clarée, Guisane et surtout Vallouise ont bien scoré. Pas exclu que ça finisse à 40 cm à 1800 m là bas et 50 en altitude dans les secteurs déventés. Chez moi 15 cm à 1250 m mais ça tasse autant que ça tombe depuis cet après midi avec un faible dégel

AH, c'est chez moi ça ! Oui, dégel à Briançon lundi.

Dans l'absolu plus on va à droite du diagramme plus l'humidité augmente car l'humidité absolue augmente avec la température. Il y a aussi un réseau d'iso rapport de mélange (les courbes marron tiretées en oblique à un peu plus de 45°)mais en relatif, plus ces courbes sont éloignées, plus l'air est sec en effet.

Pas de problème, c'est tout l'intérêt d'un forum. Je vais donc réexpliquer mon exemple précédent à l'étendant à la situation demain soir sur l'extrême sud des Alpes. Le premier diagramme c'est un profil simulé. Sur le réseau de courbes on a en rouge la température d'état, c'est la température simulée par le modèle sur la verticale. On la lit à partir des courbes obliques en marron. En bleu marine, c'est.."la courbe bleue", ou température du thermomètre mouillé. C'est assez intuitif même si les équations à partir de la température, du rapport de mélange, de la pression etc. En gros c'est est la température qu'une parcelle d'air atteindrait si on y évaporait de l'eau liquide jusqu'à saturation. La température du thermomètre mouillé se lit avec le même réseau que celui de la température ; ce qui est intéressant c'est que cette grandeur est un invariant de masse d'air, même par changement d'état de l'eau. On parle alors de la température porentielle pseudo-adiabatique, la fameuse theta'w, que l'on lit en suivant le réseau pointillé vert sur les sondages meteociel jusqu'au niveau 1000hPa. Enfin en bleu cyan on a la température du point de rosée, bien connu. Dans mon premier exemple on a deux masses d'air bien distinctes. En haut, au dessus de 600 hPa, une masse d'air saturée, avec un flux de SSW qui s'accélère et tourne un peu sur la verticale. En effet en moyenne tropo le talweg est encore bien à l'ouest. On lit une theta'w à 12°C environ, c'est donc une masse d'air relativement douce. En dessous de 600 hPa, la masse d'air est humide mais pas forcément saturée (la courbe bleue clair se "décolle" un peu de la courbe d'état en rouge), avec un vent de NNE, à l'arrière du front de basses couches, lui même piloté par le talweg. On lit à 850hPa une theta'w de 8°C, c'est relativement frais. Voilà notre advection différentielle : douce en altitude, avec un fort contenu en eau précipitable, qui assure des intensités modérées, plus fraîche en basses couches, qui assure la baisse de la LPN. Le vent est toutefois un peu fort pour parler d'isothermie "pure", mais c'est quand même un exemple de "retour" bien alimenté en moyenne tropo. En général les précip en flux de NNE dans ce coin sont associés à des stratocumulus peu épais donc faiblement précipitants. L'hodographe permet de visualiser d'un coup d'oeil la direction et la vitesse du vent. On peut juste regretter que l'échelle sur Météociel soit en niveau d'altitude et non en niveau de pression, bien plus parlant en météo. Bien, maintenant revenons à la situation de demain soir sur le 06. Premier sondage en moyenne Roya. Je te laisse faire l'exercice du calcul de la theta'w, mais en gros elle est de 14°C en moyenne tropo et 11°C en basses couches. Le vent est de secteur sud rapide en altitude, plus faible et variable en basses couches où l'air est plutôt sec. Même chose sur le piémont italien, et l'hodographe associé bien intéressant. La masse d'air en altitude est la même avec un flux de S à SW rapide et une theta'w de 14°C. Par contre près du sol on descend rapidement à 4°C sur le premier niveau au-dessus du relief, et il n'y a pas de vent, ou de nord. Bref, une belle advection différentielle, avec un phénomène d'isothermie explicitement proposé à la tronche du sondage. C'est un phénomène très classique dans ce secteur en hiver en flux de sud en altitude, voire systématique. Ce qu'il se passe, c'est que le secteur italien est déventé en basses couches car le flux dans une masse d'air un peu instable en provenance de Méditerranée ne redescend pas au niveau du sol. Il y a donc dévente à basse altitude. Le phénomène d'isothermie s'enclenche. L'air localement plus froid est donc plus dense ce qui crée une surpression. Il s'insuit donc un gradient de pression et un vent de gradient se met en place, la lombarde est née.

Bonsoir, Configuration intéressante vendredi avec le passage d'une perturbation active en flux de sud-ouest en altitude. Première phase en matinée avec du préfrontal faible sur les Alpes du Sud et un peu de foehn au nord. La LPN sera encore élevée vers 1800 m. Le corps précipitant le plus actif passe l'après-midi. Les modèles ont un peu fait le yoyo sur la localisation : en mer ligure, sur l'ensemble des Alpes du Sud, ou une partie d'entre elles seulement? Il semble qu'on ait désormais un compromis avec des intensités modérées à fortes sur le 06 en débordant aussi sur l'est du 04 et le Queyras. La mise en place des RR continues côté italien dans le secteur déventé du Piémont s'accompagera d'un phénomène d'isothermie qui va également favoriser la mise en place d'un régime de lombarde froide faisant chuter la LPN sur les secteurs frontaliers. Ensuite, la perturbation s'évacue vers l'est mais on devrait assister à un joli "retour de nord-est" sur les Préalpes du Nord. Là aussi, configuration typique d'isothermie avec advection thermique différentielle, douce dans la veine de sud en altitude et froide de nord-est en basses couches (en terme de TPE). Ci dessous un profil Arpege très parlant, et notamment l'hodographe, pris en Isère en milieu de nuit de vendredi à samedi La LPN pourrait descendre jusqu'à 5-600m au nord, la neige étant plus durable sur les massifs exposés à ce type de flux, soit Vercors, Chartreuse, Bauges et vers la Lauzière et Belledonne. Délicat de donner une première estimation mais une fourchette de l'ordre de 10-15 cm à 800 m et 20-30 cm dès la moyenne montagne ne me paraissent pas déconnants samedi matin. L'assèchement est poussif derrière, ARPEGE simule des RR jusqu'en bout de run notamment sur le Vercors, elles sont souvent exagérées dans leur extension spatiale mais je crois qu'il y a quelques spots qui marchent très bien dans ce type de flux. En plus, une neige bien froide, donc peu dense, les cumuls pourraient bien scorer dans la durée. A noter aussi de possibles faibles chutes sur le secteur frontalier des AdS, plus éparses sur le reste des AdS. Tout le monde devrait donc avoir un peu de neige d'ici dimanche, les "gagnants" devraient être ou dans les Préalpes N à basse/moyenne altitude, ou sur le Mercantour frontalier, 40/60 cm jouables... Pour les moins bien lotis, probablement les massifs "centraux" de l'Embrunais à la Haute Tarentaise en passat par Ecrins, Grandes Rousses, Vanoise... A suivre.

Ça a un peu posé à Puy Saint Pierre 1550m. 5/6 cm de neige fraîche humide qui a regelé depuis, ça v faire une bonne croûte demain

4 flocons mouillés signant la fin des précipitations à Briançon. Un demi centimètre de soupe a tenu sur certaines surfaces froides. Vu avec le feu d'artifice sur Puy Saint Pierre c'est un peu blanc à partir de 1450/1500m

Il y avait un peu de neige roulée ce matin à Briançon. Les précipitations suivantes se sont faites en pluie, le plafond relativement élevé ce matin s'est abaissé et l'ambiance devient franchement lugubre, gris avec des gouttes intermittentes et une odeur de pluie qui rappelle plutôt le 31 octobre que le 31 décembre... Photo prise ce matin vers 1700 m, il est temps que l'enneigement s'améliore un peu dans le coin...

Petit retour sur les températures remarquablement élevées d'hier en montagne. J'ai regardé les postes MF d'altitude supérieure à 1000 m sur les départements 04, 05, 06, 26, 38, 73 et 74. La précision sur les records mensuels se fait sur les stations ayant au moins 10 ans de données... Tranche 1000 - 1500 m 17,1°C à Saint Baudille (38, 1040m) ; record mensuel 18,4°C le 31/12/2021 ; données depuis 1961 16,5°C à Glandage (26, 1007 m) ; 19,1°C le 13/12/1994 ; 1994 16,4°C à Saint Michel de Maurienne (73, 1345m) ; 18,0°C le 23/12/2014 ; 1934 16,0°C à Saint Jean Saint Nicolas (05, 1210 m) ; 16,1°C le 03/12/2015 ; 2003 16,0°C à Autrans (38, 1069m) ; 17,0°C le 25/12/1983 ; 1956 Tranche 1500 - 2000 m 15,9°C à Saint Sorlin d'Arves (73, 1694 m) 15,1°C à Saint Jean d'Arves (73, 1573m) 14,5°C à Pipay (38, 1578m) ; 15,0°C le 31/12/2021 ; 2009 13,3°C à Chamrousse (38, 1730m) ; 15,2°C le 02/12/2015 ; 2002 13,3°C à Saint Martin d'Entraunes (06, 1642m) ; 18,2°C le 30/12/2021 ; 2007 Au-dessus de 2000m 9,0°C à Mont Cenis (73, 2032m) ; 14,2°C le 02/12/2015 ; 1992 8,3°C à Courchevel Altiport (73, 2006 m) ; 10,0°C le 31/12/2017 ; 2013 7,9°C à Grande Parei Nivose (73, 2240m) ; 9,9°C le 31/12/2021 ; 2011 7,7°C à Millefonts Nivose (06, 2430m) ; 10,1°C le 01/12/2015 ; 2007 7,7°C à La Plagne (73, 2120m) Je n'ai trouvé aucun record mensuel sur des stations suffisamment anciennes (10 ans ; en théorie 30 ans est un minimum mais il y a eu une telle concentration d'épisodes chauds en décembre depuis 10 ans que la plupart des records mensuels sur les séries les plus longues sont depuis 2014). A moins de 1°C du record mensuel il y a : Saint Jean Saint Nicolas (0,1°C) , Pipay (0,5°C) et Autrans (1°C). Sinon c'était souvent 2 à 5°C au dessous du record mensuel, il est vrai souvent établi en début de mois. Perso hier j'ai préféré me balader à pied qu'à ski de rando, beaucoup d'itinéraires sont encore pratiquables mais depuis la tempête du 22 décembre la neige est extrêmement dure dans beaucoup de coins. La différence d'enneigement est marquée entre ubac et adret. En ubac la neige résiste jusqu'en fond de vallée de Guisane, tandis qu'en adret on peut monter à pied sec jusqu'à 2000 m par endroits.

Ce qui devient hélas dans le domaine du courant ces derniers hivers Iso 0 à 3899 m la nuit dernière au RS de Cuneo. Ça s'est désormais bien tassé à la nivôse des Écrins, 2m57, c'est désormais au troisième rang pour un 24 décembre en 30 ans de mesure, derrière 2019 et 2012. Grande douceur à Briançon, 14,6°C après une mini à 0,2°C, des températures printanières...

En même temps, tu montres une simulation de modèle, pas une observation. Une simu GFS ne fait pas foi, sinon je peux trouver des cartes meteociel avec des bulles d'iso 0 à 4200 dans les Alpes y a deux ans, hop Non moi ce que j'ai regardé c'est les valeurs d'iso 0 au RS de Cuneo Levaldigi qui est bien représentatif de la masse d'air au dessus du 06, bien que situé côté italien. Je n'ai pas regardé exhaustivement, mais j'ai trouvé des valeurs de 4004m le 31/12/2021 à 12z ou 4176 m le 01/02/2016 (ci joint) Il semble ne plus y avoir de lacher à 12z, mais que ce soit demain ou le 25, je serais très étonné que l'iso 0 dépasse 4000. Et non, à la même période en 2015 il n'y avait....rien. Zéro.

Non il était aussi à 4000 le 24 décembre l'an dernier. En 2021 le 29 décembre Etc.

C'est pas parce qu'il fait en dessous de 0 qu'il neige. Ce matin les pisteurs d'Avoriaz ont signalé de la pluie verglaçante jusqu'à 2200 apparemment. Il n'y a pas eu 25 cm de fraîche en station aussi, au passage.

Cet article bien qu'assez ancien est à la fois rigoureux et compréhensible pour le commun des mortels je pense https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1977_num_65_1_2075

La neige fond lorsqu'elle atteint le 0°C en surface température où coexistent l'eau sous formes liquide vapeur et solide. Elle rayonne dans l'infrarouge comme un corps noir d'autant plus que l'albedo est fort. Pour contrer sa déperdition d'énergie il faut un flux infrarouge équivalent soit par rayonnement solaire direct soit émis par l'atmosphère. C'est pour ça que même par 15°C à 2m et temps très sec si la surface de la neige est à l'ombre elle ne fond pas car elle rayonne plus qu'elle ne reçoit. Par contre quand le ciel est couvert la température de la neige tend vers celle de l'atmosphère. Si elle est positive elle est donc de 0°C et une fraction fond. Bref les conditions anticycloniques peu ventées comme en ce moment n'ont jamais fait grand mal au manteau neigeux car même si l'iso 0 est a 3500 l'énergie reçue reste déficitaire tant que l'air est sec. Si les nivoses baissent c'est clairement plus lié au tassement et parfois à une sublimation du manteau (qui d'ailleurs le refroidit) qu'à la fonte.