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gaet34

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Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. Oui c'est surprenant la facilité cette année à atteindre les 30°C alors que le début de saison était poussif. Pas aujourd'hui par contre avec 29,6°C, et désormais un bel orage qui va enfin "purger" la masse d'air. Pour y vivre depuis 2020 je trouve quand même que la chaleur cet été 2024 est un tout petit peu moins pénible dans la durée que 2022 (16 jours consécutifs à 30°C en juillet, 45 jours sur 46 à plus de 25°C entre fin juin et mi août), et moins torride que 2023, avec la vague de chaleur inédite en août avec le record absolu à la clé. Par contre ce qui est dingue cette année, c'est la série de tn>10°C qui dure depuis le 15 juillet. 43 jours ! Ancien record 28 en 2022. La faute à l'absence de rafraîchissement suffisant de la masse d'air, qu'il y avait eu fin juillet / début août en 2023 avec même un peu de neige sur les sommets le 6 août. Même en 2022 on avait eu quelques journées de répit avec tn < 10°C pendant le cœur de l'été.
  2. De passage à Aix cette semaine pour le boulot, j'ai vu ce magnifique Cb gonfler très vite sur la Sainte Victoire. Rideau de grêle bien visible a 17h30, ça fait pas semblant dessous. La température a perdu 7°C, et le Td 5°C en 12 minutes avec le courant de densité
  3. Les records quotidiens n'ont guère de signification en général, c'est encore plus vrai quand on connait le diagramme de distribution des tx à Biscarrosse, avec une moyenne de tx mensuelle relativement basse mais des extrêmes hauts occasionnelleemnt 12-15°C au dessus. Alors OK il n'a jamais fait plus de 35°C un 11 août à Biscarrosse, mais il a fait 39,8°C un 8 août (2003), 38,1°C un 10 août (2012) ou 37,1°C un 13 août (1987). A Merignac on stagne vers les 38,5°C, un four dehors mais l'impression est plus sèche que le 29 juillet et bien plus supportable
  4. En general ce n'est pas tant foireux que ça et dans tous les cas c'est bien l'estimation de l'humain qui fait foi, mais le problème c'est qu'avant que la valeur manquante soit estimée humainement c'est bien l'auto qui alimente les bases. En général ça ne se voit pas sauf quand il s'agit de valeurs records comme ici. Je respecte l'appréciation du prévisionniste, perso une valeur réestimée à 41,0 ne m'aurait pas choqué non plus.
  5. Bonjour Je reviens un peu tardivement sur ce message mais la valeur finale reconstituée au Luc le 1er août est de 40,5°C et non 42,4°C La valeur de 42,4°C était issue d'une reconstitution automatique, celle de 40,5°C est celle qui a été estimée par le météorologiste MF local.
  6. La nuit a encore été éprouvante sur Bordeaux, tn 23,5°C à Mérignac. C'est devenu plus respirable aujourd'hui grâce au vent d'ouest mais ça pegue encore. Pour revenir à la remarque de @cher_ridwand'hier, hier la température en journée était certes beaucoup moins élevée que la veille, mais ça restait difficile pour moi dans la mesure où je vis à Briançon où en été ça descend généralement à 10-12°C la nuit 😉 ce qui permet de faire redescendre la température dans les habitations a 18-20°C en fin de nuit. Pas du tout le cas ici où sans clim on est à 28-30°C dans la chambre
  7. Au RS de Trappes la MUCIN est même pas à -50 J/kg, on a vu pire. C'est au contraire une fourchette idéale (un peu négative mais pas trop) pour du gros dans la mesure où il n'y a justement peu de doute que ce couvercle va péter, et que l'instabilité disponible accumulée avant la rupture du couvercle est suffisante pour générer des phénomènes violents. Comme toujours l'analyse de Tomas Pucik du Estofex est particulièrement pertinente https://x.com/Djpuco/status/1818283057587405057?t=hUOZV7ZjYb0xzoJWdoBxhA&s=19
  8. Merci pour la mention, la contrepèterie est involontaire ? Arrive depuis deux jours à Bordeaux, j'ai jamais eu aussi chaud, le ressenti est atroce avec cette moiteur. Heureusement la fin d'événement se confirme demain. On pourrait avoir quelques surprises orageuses ce soir, c'est instable en étage moyen mais peu organisé.
  9. Je comprends ta frustration sur le fait que la communication en amont de l'événement n'a pas été à la hauteur de ce qui allait se passer, et je répète qu'il aurait été préférable que la vigilance sorte plus tôt, mais l'anticipation qu'il y a eu hier était suffisante pour les services de l'Etat. Je suis désolé aussi pour toi que tu n'aies pas eu le poste de prévi / nivo, et je suis aussi persuadé, crois moi que des profils de géographes et pas seulement d'ingénieurs serait un plus pour l'établissement, d'autant plus dans un contexte de changement climatique et d'accentuation des extrêmes pluviométriques. Pour la vigilance crues il y a bien sûr une communication entre services, Vigicrues fait ses prévisions à partir de bulletins spécifiques de précipitations fait par MF, mais ne couvre pas tout le territoire. La Romanche amont, le Vénéon, la Durance et tous ses affluents en amont de Serre Ponçon n'en font pas partie. Je rejoins @Simon 65 sur l'analogie avec juin 2013 qui me semble tout à fait pertinente.
  10. Je trouve le "MF-bashing" un peu facile sur ce coup, et un peu déplacé. Il aurait évidemment été préférable que le orange sorte plus tôt (à 6h par exemple plutôt que 16h), mais la vigilance est quand même sortie plusieurs heures avant que les conséquences terrain sérieuses n'apparaissent, mais au final les conséquences les plus critiques se sont bien déroulées pendant la vigilance orange. Dans le 05 où je bosse, la vigilance orange à 16h a permis de prépositionner des équipes de pompiers, aux communes d'activer leur PCS en avance, à la préfecture d'activer le COD etc. S'il n'y avait pas eu de déclenchement du orange, ou alors en catastrophe dans la nuit du 20/21, j'aurais bien mieux compris les critiques. C'est donc un peu facile. Il y a aussi un trou dans la raquette avec ce type d'événement : les crues se poursuivent voire s'amplifient après le plus gros de l'épisode pluvieux, quand le paramètre pluie-inondation redescend en jaune ; exemple sur la Savoie MF passe du orange au jaune pluie à 8h, puis vigicrues repasse en orange crues à 10h. Dans le 05 c'est encore pire, il n'y a même pas de vigilance crues sur les principaux bassins concernés (apparemment c'est censé changer d'ici 2030...). L'absence de vigilance crues n'est pas du ressort de MF. C'est aussi déplacé dans le sens où les moyens engagés par l'Etat pour faire face à l'événément ont été efficaces, notamment pour l'évacuation de la Bérarde, et de manière générale dans le suivi de l'événement car au-delà des bulletins de vigilance, on a été en contact très régulier avec les institutionnels (personnellement avec le COD activé par le 05), pour donner les prévisions météo, confirmer la fin de l'événement pluvieux à 10h, rassurer par rapport au risque orageux l'après-midi qui les inquiétait, etc. Donc d'un point de vue "interne", ça a globalement bien fonctionné, et je n'ai pas eu connaissance de critique sur la gestion de l'événement, excepté l’incompréhension entre vigilance météo / vigilance crues. Personnellement j'avais aussi anticipé ce risque, si on va plus loin ça fait des mois que je préviens sur mon twitter qu'avec l'enneigement de l'hiver et du printemps on risquait fort de connaître de graves crues avant l'été, mais mon état d'esprit ce n'est pas de dire "JE VOUS L'AVAIS BIEN DIT, J'AVAIS RAISON", mais une profonde émotion à la vue des dégâts dans tous les Ecrins, notamment dans la belle vallée du Vénéon, une pensée pour les habitants sinistrés et tous les socio-pro, à quelques jours du début de la haute saison touristique.
  11. Photos sur le terrain ce matin, entre 11h et 14h Pont du Ban avant le Pré de Madame Carle, le torrent du Riou Blanc commençait à sérieusement déborder sur la route, je me suis pas attardé. L'Onde à Vallouise. La crue avait été plus forte le 20 octobre. Le Fournel à l'Argentiere. Idem. La Durance à l'Argentiere. Moins haute que le 20 octobre, mais la contribution de la Durance est plus forte. En résumé heureusement qu'il n'y a pas eu de trop grosses intensités pour le moment sur la Vallouise, ça modère la crue par rapport à celle d'octobre. Pour l'instant, "ça passe" Demain matin tous les modèles voient de fortes intensités au passage du système pluvio orageux qui balaie lentement. Pas sûr que ça passe à ce moment là, mais je serai pas dispo pour aller voir sur le terrain... Édit : quelques vidéos de l'Arc par un internaute en réaction à mes tweets sur la situation. https://youtube.com/watch?v=CkX9RBfIFBQ&feature=shared Autres photos / vidéos dans mon fil Twitter https://x.com/GaetanHeymes/status/1803715180305564017?t=ED6Z-TkxZ1yziUScWw5WHQ&s=19
  12. La proportion du bassin ayant une altitude supérieure à 2600m où la neige est encore largement présente est assez modeste. Il y aura une réaction (dure à suivre d'ailleurs en temps réel en l'absence de stations), probablement plutôt avec la contribution de la Séveraisse, que du Drac blanc et noir. Plus d'inquiétude pour le Veneon, la Romanche ou la Gyronde. Le Pré de Madame Carle déjà très vulnérable pourrait se faire dévaster.
  13. Sans oublier le coeur du massif des Écrins où l'infographie sera la plus efficace et où les pentes sont encore enneigées à partir de 2500 m avec d'énormes quantités au delà de 2800. Difficile d'être exhaustif mais le risque de crues torrentielles remarquable existe aussi dans toutes les vallées des Écrins, en plus du Drac.
  14. Très belle journée aujourd'hui, le changement de masse d'air a chassé les poussières désertiques et avec l'air bien sec la cumulification était assez éparse et à base plutôt élevée. J'étais en Clarée qui est bien verte. La rivière est en forme, assez boueuse en amont de Névache et la confluence avec le torrent du Vallon, plus claire au dessus. En haut il reste encore de la neige a partir de 2300, certaines pentes au dessus du Chardonnet sont même encore skiables, perso je suis passé à autre chose ! Vallée de la Clarée depuis Côte Rouge La Clarée à la cascade de Fontcouverte Lac Serpent avec au fond le Pic Ombiere et pointe du Demi culminant à 2800 m et quelques et encore largement skiables, encore plus au fond les Écrins un peu masqués par les cumulus
  15. Dans les Pyrénées l'enneigement est excédentaire sur la crête frontière espagnole vers l'Aragon où les flux de sud ont généreusement pourvu la haute altitude au printemps. D'ailleurs le bilan d'accumulation du glacier d'Ossoue est le meilleur des 6 dernières années, mais cela n'inverpas la tendance à sa disparition dans les 10 ans à venir. Excédent de +15% à Ossoue, les suisses ont mesuré +31% par rapport à la tendance long terme cette année. @Leon08 je connais pas précisément les conditions d'enneigement en Oisans. Mais dans le massif du Pelvoux voisin l'enneigement est encore très abondant dès 2300 m et à 2600 m il reste environ 1m50-2m dans les pentes, sans parler des accumulations et des vestiges d'avalanches de fonte. Je pense donc que le passage du col de la Muzelle à pieds à 2600 m sera encore impossible dans 15 jours sans équipements spéciaux : petits crampons, piolet, guêtres...
  16. Les conditions de ski de rando étaient exceptionnelles ce matin, et ce n'est pas tous les ans qu'on peut chausser les skis à 2200 m en juin ! Ce matin je suis donc allé faire un tour au Petit Rochebrune (3078m), avant les averses. Excellent regel, grand beau puis de petits cumulus, ça commençait à bien charger sur les sommets quand on est rentrés à la voiture à 12h30. Le fond de la vallée des Fonts reverdit, mais il y gelait ce matin Première cumulus visibles à 9h55 précises Depuis le sommet, vue sur le Grand Rochebrune, les Écrins au fond, le Pic Lombard en bas à droite qui cache le hameau des Fonts De l'autre côté, le Viso est déjà bien encombré, on voit bien la vallée du Haut Guil qui débite beaucoup d'eau à cette période .
  17. Elle est sur une petite croupe dans un vallon qui prend bien le vent dans les deux sens dominants du secteur, à savoir NW / SE. Comme pour d'autres nivôses (ex La Meije), elle se fait souvent raboter en plein hiver par le vent quad la neige est trop légère, arrivé en mars/avril avec les neiges plus denses ça cumule mieux...
  18. Petit tour au fort de l'Infernet qui domine Briançon à 2377 m d'altitude, de la haut le panorama est exceptionnel sur les Écrins, dont les plus hauts sommets étaient pris dans les cumulus. Belle vue également sur la vallée de la Clarée, derrière le plateau des Thures dépassent le Thabor et Roche Bernaude. A droite, le Chaberton. Encore un très gros enneigement également pour un 26 mai (!) sur le Rochebrune et la Cote Belle En nord la limite d'enneigement de situe vers 2200, il y a encore pas mal de névés dans la tranche 2000-2200 et en dessous c'est le printemps avec les melezes qui prennent leur couleur verte.
  19. Je suis d'accord, on compare des choux et des carottes. Si une station sur un toît en centre ville peut être partiellement représentative des conditions de température effectivement rencontrées par la population, elle ne peut à elle seule avoir vocation à quantifier l'ICU. En utilisant une seule station urbaine, on prendra en compte l'ICU mais aussi l'influence de plus petite échelle comme la densité du bâti dans le quartier, la proximité d'espaces verts, la largeur moyenne des rues etc... Sur un toît, on ne mesure plus rigoureusement la température à 2 m et s'y ajoutera l'influence directe du bâti, qu'on veut précisément filtrer car elle ajoute un "bruit" énorme au signal, et c'est bien justement pour réduire ce bruit lié à l'environnement de mesure que les stations sont au maximum dégagées...
  20. Il neige actuellement vers 2200/2300 m à Serre Chevalier. J'aime toujours comparer avec la même date en 2022, d'autant que l'écart s'accentue encore puisqu'à la même date c'était déjà le plein été il y a deux ans : Dans le BERA de l'époque il était évoqué un enneigement de fin juin avec des limites à 2800/3200 en nord/sud, en réalité c'était encore généreux. Cette année les limites sont 7/800 m plus bas, et on va encore attendre un peu avant d'avoir un enneigement de fin juin 😅 24 mai 2022 : 24 mai 2024 :
  21. Non j'ai repris sur Twitter une photo du gardien qui nous passe des infos tous les jours sur les conditions la haut. Par contre les 70 cm c'est en cumul sur trois jours entre mardi et jeudi. Ce matin j'ai profité de l'ouverture de l'Izoard pour faire un peu de sport et prendre quelques photos. Les premiers névés débutent vers 1900m, l'enneigement continu à 2000 et il devient vraiment conséquent à partir de 2200 où il y a des murs de neige de plus en plus hauts de part et d'autre de la route. La nivôse EDF près du refuge Napoléon indique 1m15 de neige. Au col à 2360 m il y a encore environ 1m50, mais la congère avant le dernier virage avoisine facilement les 4 mètres. Même côté Arvieux, donc en orientation plus ensoleillée, l'enneigement est conséquent. Les hauts sommets du Queyras, comme la Font Sancte, au fond à gauche de la photo sont encore bien plâtrés. Je l'avais également gravi le 17 mai 2022 et la comparaison est édifiante. La même congère sous le col était ridicule de mémoire et au col et sur la casse déserte il ne restait que de maigres névés.
  22. Au pluvio chez mes parent à Grabels, déjà 56 mm avec un max en 30 minutes de 17,4 mm.
  23. Je suis allé voir sur le terrain aujourd'hui au dessus de Ristolas, vers le pic de Maloqueste, avec des collègues de boulot. Enneigement continu des 1400 m, on pouvait chausser les skis au village. Plus le cas au retour car ça avait fondu par le dessous, déchaussage à 1700. En terme de neige fraîche y avait donc 10 à 1600, 20-25 à 1800 et 30-40 à partir de 2100. Une neige très lourde car bien gorgée d'eau.. Pas de sous couche sous 1900 environ mais ensuite au dessus c'est vite énorme. 1m en forêt à 2100, puis 3m50 au lieu de sondage à 2500, dans une contre pente nord. En prenant en compte la densité des différentes couches de neige, le contenu en eau du manteau neigeux atteint 1300 mm. La montagne est vraiment gavée de neige, c'est impressionnant. Vu la quantité de neige les chemins de rando vont être difficilement praticables jusqu'en juillet.
  24. La différence entre les Écrins et le Queyras c'est que pour les premiers le cumul à très haute altitude s'est surtout fait à l'automne alors que pour le Queyras c'est depuis la fin février avec les retours d'est. Pas de doute qu'il y a plus de neige à altitude égale dans les Écrins que dans le Queyras, qui est surtout connu pour l'abondance des chutes ponctuelles. En terme de cumul depuis octobre il n'y a pas photo entre les postes les plus arrosés des Écrins et ceux du Queyras. Motte Molines cumul du 21 octobre au 5 mai : 1357 mm A Ristolas : 779 mm Depuis cette date tout est a peu près passe en neige à 2800 m. De plus, à altitude égale les combes d'altitude dans les Écrins sont moins ventés que le Queyras car protégés par des pics plus élevés. Et à basse altitude les vallées très encaissées des Écrins conservent mieux le froid et la neige. En ce qui me concerne je crains des crues très sérieuses en juin quand toute cette neige va fondre. Le scénario du pire est encore bien possible si un gros épisode perturbé survient entre fin mai et mi juin. Sinon la neige s'est mêlée a la pluie à Briançon sous forme de gros flocons très gras. C'est saupoudré à 1500 m et bien plâtré à 1600.
  25. Incroyable la chute de la température à Nice ! Même en plein hiver de telles températures deviennent rares quand les conditions sont réunies, alors en pleine journée en avril... Le record décadaire de froid est de 3,8°C le 30 avril 1951. Demain ça peut rester assez bas en tx, le record de tx bas pour la période est de 11,0°C en 1976. Belle couche à Gréolières mais il devrait y en avoir un peu plus (de neige au sol) demain et je mise plutôt sur mercredi matin pour les -20 dans le taf
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