Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

gaet34

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    4 994
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    8

Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. Un élément supra-synoptique à ne pas négliger pour la semaine prochaine reste le cut-off ibérique. Les basses valeurs de géopotentiel ont décidé de camper entre les Canaries et le Portugal, mais il y a unanimité des modèles à voir une lente remontée vers le nord-est. Si une telle trajectoire tend (physiquement) à atténuer les advections de tourbillon, elle peut néanmoins accentuer la tendance à la baisse des champs grâce au phasage entre sortie gauche (du jet pilotant le cut off)/ entrée droite (du jet polaire qui se recourbe vers la France) de jet accentuant les vitesses verticales, etc. Une configuration plus typiquement "printanière" (au sens de la période, pas du qualificatif grand public qui définit le temps ennuyeux à mourir actuel) engendrant un fort contraste en température potentielle entre le flux de N/NWà courbure anticyclonique vers la Manche et le flux plus W/SW qui progresse de la Péninsule Ibérique vers le bassin méditerranéen. Dans tous les cas, ce changement synoptique n'a probablement pas grand chose à voir avec le SSW en cours, qui influera plus probablement en mars.
  2. Encore une journée à forte amplitude avec ces conditions anticycloniques et très sèches. À Névache -15,1/10,9°C, 50 cm mesuré au pied de la StatIc (le bas de l'abri est à 130 cm du sol du coup), pas loin de 70 cm au pied de la rivière vers le chalet de ski de fond de Roubion, un des rares coins qui ne voit toujours pas le soleil en ce moment.
  3. C'est un hiver normal pour le secteur. La station de Villar Saint Pancrace est exposée nord-ouest, sur une légère pente. Il y a des endroits avec plus de neige, en fond de vallée on trouve encore des épaisseurs de 50 cm sur certains secteurs qui voient encore très peu le soleil. L'hiver dernier n'était pas normal, l'enneigement avait disparu au Nouvel An, puis le reste de la saison s'est fait avec de maigres chutes de neige début janvier et mi-février qui n'ont pas tenu en adrets. Les conditions anticycloniques qui s'affirment vont accentuer la différence adrets / ubacs. Les premiers vont continuer à se dégarnir de plus en plus haut, mais on trouvera encore de la neige en fond de vallée dans dix jours.
  4. Oui Stéphane, aucun désaccord avec tes précédents messages, je faisais écho à mon propre message de mardi. Les "chances" de précipitation sont moins faibles près des côtes de la Manche d'une part et près du Golfe du Lion surtout. La semaine sera surtout caractérisée par l'aggravation de la sécheresse, dans un contexte de net redoux des après-midis (et des nuits dans les secteurs exposés au marin et à l'autan), anticyclone de février rime avec bon ensoleillement. On devrait voir les prémices du réveil printanier de la végétation. Pas forcément une bonne nouvelle, puisque les pluies des mois précédents ont été nettement insuffisants pour rassurer, et la grave sécheresse de 2022 n'est pas résolue. Dans une moindre mesure, on s'expose aussi à la menace de gelées tardives destructrices. La comparaison avec 2021 par exemple est frappante, petit coup de froid en première quinzaine de février, puis douceur anticyclonique...A suivre. Cependant, malgré ce contexte sec de grande échelle, je pense que les déterministes sont un peu pauvres en précipitations dans les secteurs où il est susceptible d'en tomber dans ce type de configuration. Je pense au sud Bretagne, au Languedoc et aux Cévennes. D'autant que dans le détail, les circonvolutions du cut-off ibérique ne sont pas calés. Sur un malentendu, on pourrait même récupérer un épisode à 50/100 mm en quelques jours sur les Cévennes...
  5. Et il n'y a pas de raison que cela change. C'est terrible, on en vient à guetter les stratocumulus pour voir s'ils vont lâcher des virga 😄 L'aspect le plus intéressant des prochaines heures reste le froid piquant actuel. Il pourrait encore geler jusqu'au littoral la nuit prochaine, et des -5/-8°C ne sont pas du tout exclus dans le Var (comme ce matin, mais potentiel de 1 ou 2°C de moins).
  6. Bonjour, J'ai pas été très inspiré de parler "d'amélioration pluvieuse" il y a deux jours. Cette semaine s'annonce sèche. La seule chose à suivre est l'activité du talweg atlantique qui s'amortit bien avant d'arriver sur le pays. L'incertitude repose sur l'activité du cut-off et sa localisation vers le Portugal. En marge, le Roussillon et les Cévennes pourraient connaître un temps humide mou. Deuxième incertitude la localisation des champs un peu plus bas vers les Îles Britanniques. Les secteurs proches de la Manche pourraient connaître quelques précipitations très atténuées. Ailleurs, soit sur la majeure partie du pays, on garde un régime sec. Côté température, doux avec de fortes amplitudes en début de semaine en raison des conditions anticycloniques (faibles gelées / douceur l'après-midi), devenant plus modérées ensuite.
  7. Merci pour ton retour, triste saison pour ces secteurs. De telles stations sont déjà condamnées dans le climat actuel. Qui pourrait donc investir dans ces secteurs où l'enneigement naturel est trop faible et où même l'enneigement artificiel est soumis aux aléas de la sécheresse ? Je vois que Gréolières célèbre ses 60 ans cette année. A mon avis, il y aura pas beaucoup plus de bougies sur son gâteau.
  8. En terme d’amélioration pluvieuse, la semaine concernée sera probablement plus intéressante que la précédente, qui aura fait couler beaucoup d’encre sur ce forum en raison du comportement fantasque du modèle américain, mais qui se révèle finalement froide sans plus, calme et très sèche. Les incertitudes de grande échelle se situent en fin de cette semaine. Les modèles ont du mal à appréhender l’interaction entre les restes de tourbillon de la goutte froide qui donne un épisode neigeux à basse altitude ce mardi dans le sud, et le rail perturbé atlantique au sortir de Terre-Neuve. Pour illustrer, le fantasque GFS simulait pour le début d’échéance l’élévation d’une dorsale entre les deux zones de bas géopotentiels, en plein milieu de l’Atlantique. Depuis le run de 18z d’hier, cette dorsale est rabotée et le rail perturbé descend en latitude. Cette tendance est également constatée sur les déterministes canadien et européen de ce matin. L’écart-type normalisé dans les plages violettes (2,5 sigma) centré sur 45°N 30°W traduit la forte incertitude en Z500 dès +144h dans ce secteur. Au même moment, l’Europe de l’ouest reste englué sous patator, associé à un net redoux en altitude à partir de vendredi 10, qui se propage également dans les basses couches avec l’ensoleillement. L’axe de la dorsale tend à se décaler vers le sud-est, laissant entrer un flux d’ouest à sud-ouest sur le nord-ouest du pays à partir de mardi, en marge du rail perturbé qui circule des Îles Britanniques puis la Scandinavie. Même vignette à +192h : On ne sera pas dans le zonal survitaminé, mais des perturbations pourraient quand même concerner le pays, notamment la moitié nord. Les températures seront douces, notamment les minimales, surtout par rapport à cette semaine. Des Pyrénées à la Méditerranée, les proba d'agitation sont bien plus faibles, néanmoins les gradients ne sont pas très marqués donc on ne sera pas dans un régime de mistral/tram aussi établi que les dernières semaines. Flux mou maritime depuis la Méditerranée et zonal d'ouest anticyclonique sont tous deux possibles, dans les deux cas il fera doux, et les cumuls de pluie seront trop faibles. Le déterministe américain est sec, et probablement à jeter, car même son ensemble commence à frémir pour les précipitations. Je lui préfère la vision d’ensemble européenne, qui simule quelques passages pluvieux, plus actifs vers la Bretagne. Diagrammes EPS : Brest Paris Strasbourg Lyon Perpignan Bordeaux D’ailleurs, l’indice EFI de cumul de RR sur 15 jours devient de moins en moins vert, signe que la tendance sèche s’amenuise un peu ; près de la Méditerranée, cet indice est évidemment pollué par le faible épisode en cours.
  9. Oui, c'est l'hiver le plus sec de l'histoire récente. Avant le pic d'enneigement en mars, toute la saison s'était déroulée avec moins de 30 cm de neige.
  10. On serait le 6 mars et non le 6 février avec les mêmes prévisions je dirais "oui pourquoi pas", mais ça me paraît bien prématuré de penser que le maximum est déjà atteint. En mars et même début avril, on peut encore dans le climat actuel connaître des successions de chutes qui augmentent le manteau de 60/80 cm en quelques jours à cette altitude et dans ce massif. La loooongue période anticyclonique ne va pas faire bien mal au manteau neigeux. Regel toutes les nuits, du béton ; on a l'habitude des enneigements faibles et de la douceur anticyclonique dans les Alpes du Sud, et bien dans les endroits où la neige se conserve bien (ce qui est le cas du col de Porte, pas de la nivôse de Saint Hilaire), la transition entre "courbe plate" et "courbe en escalier tendant vers 0" ne se fait pas avant toute fin février. Sinon, il n'y a jamais eu de cumul max saisonnier < 50 cm au col de Porte. On peut noter trois saisons particulièrement faibles en enneigement max : 1989/1990, 1992/1993 et 2000/2001 2000/2001 est atypique : automne + décembre très humides mais très doux, majorité de pluie, janvier/février sec dans les AN, mars très arrosé mais doux, avril un peu plus hivernal mais col de Porte trop bas pour cumuler à fond : à peine 50 cm au col de Porte le 23 avril, plus d'1 m à Saint Hilaire 400 m plus haut. Dans le même temps, les nivôses de haute altitude ont fait le plein à l'automne et au printemps, et la nivôse des Écrins approche les 5 m en mai !
  11. Photo de l'abondante chute de neige la nuit dernière à Briançon, on pourrait compter le nombre de flocons tombés par m². Une chute encore plus abondante s'annonce la nuit prochaine. Ce mois de février tient toutes ses promesses, dans la continuité des 4 précédents.
  12. La situation n'est pas si banale, sous forme de déferlement anticyclonique, en périphérie d'un épisode pluvio-neigeux en air doux sur les Alpes suisses et autrichiennes. La masse d'air se fait donc foehner deux fois en arrivant en arrivant sur l'extrême sud-est du pays, d'abord par les Alpes Lépontines puis par le Mercantour. Même si la masse d'air à 850 hPa est d'un niveau banal, la configuration de grande échelle est très atypique. En général les records de douceur dans le coin interviennent en flux d'ouest anticyclonique rapide à caractéristique subtropicale, associée à une rivière atmosphérique classique en flux d'ouest plus au nord sur le pays.
  13. Hier soir je mentionnais effectivement uniquement des "traces sur la région marseillaise" en me basant sur le Qmax de la PE Arome qui effectivement proposait des petites pastilles à 0,5-1 mm/h. Il n'y avait rien de visible dans les quantiles inférieurs, dans la palette Meteociel démarre à 0,5mm. Ainsi, le Qmax donnait un bon aperçu de la localisation la plus probable de ces très faibles précipitations, mais l'on pouvait raisonnablement exclure des intensités supérieures à 0,5mm/h (suffisante pour conduire à un faible saupoudrage sur les surfaces froides) et donc exclure le scénario GFS/WRF beaucoup trop intense (2-3 mm/h) et qui, s'il avait été pris au sérieux, aurait pu conduire à la réflexion vers une vigilance orange, au vu de la totale inacclimatation du secteur à la neige. Aussi, Arome, plus pertinent pour les raisons évoquées hier sur le topic prévi, ne voit rien en RR mais encore une fois ca ne signifie pas qu'il est totalement sec puisque la palette démarre à 0,5 mm. Je ne pense pas qu'il y ait de basculement d'auget aujourd'hui dans le secteur, et pourtant des traces de précipitations ont bien été observées
  14. Le champ de vent GFS18z est trop grossier. Les très faibles RR qui se produiront se feront dans la convergence de basses couches entre flux de NE et mistral. Actuellement le vent est calme en Provence et il gèle dans l'intérieur, localement fortement, ce qui crée un dôme local de hautes pression qui dévie encore plus la veine de NE vers le large. Les averses se feront donc très vraisemblablement au large, et Arome me semble plus pertinent que GFS. Si on a un doute on peut regarder le quantile max de la PE Arome et à part quelques traces vers Marseille, tout est en mer demain.
  15. -6,4°C ce matin chez mes parents à Grabels, nouvelle tnn de l'hiver.
  16. Justement elle n'est plus poudreuse,elle tombe ventée et se densifie, plus le tassement en cours de chute, on est pas loin de 1mm precip= 1 cm de neige. Il neige encore à Abries mais le plafond s'est un peu levé
  17. Il continue de neiger fortement à Abries. Mais le vent a soufflé toute la nuit, et souffle encore ce matin, densifiant fortement cette neige (dureté 3 pour les connaisseurs), et formé d'importantes congères. En moyenne, 50-60 cm avec des congères de 1m20 par endroits. On entend aussi le bruit des PIDA qui purgent l'accès à la route du Roux.
  18. Abriès : ca cumule un peu moins vite, beaucoup de neige roulée. Couche rendue hétérogène par les bourrasques de lombarde, 40 cm en moyenne. Ambiance sympa ce soir.
  19. 10/15 cm à Briançon avec du 5 cm dans la dernière heure. Pas mal pour un retour d'est. Plus humide la bas, la LPN remonte vers 900/1000m dans cette partie de la vallée. Tandis qu'il neige encore à Embrun, dingue.
  20. Une fois n'est pas coutume, le secteur de Saint Veran ramasse encore plus qu'Abries ! J'ai regardé les données des pluvios EDF qui sont bien plus précis par chute de neige que les pluvios du réseau MF. À 20h Saint Veran est à 21 mm, Abries 14. Arvieux se défend bien avec 8 mm. En Ubaye il y a Maljasset à 9 mm, Jausiers à 6. Et en Clarée, Névache à 4. Comme toute la neige n'est pas récupéree par les pluvios, il faut multiplier par 2 ou 2,5 pour avoir la hauteur de fraîche (fonction aussi de la densité donc de la température et de l'expo au vent, mais ces pluvios sont généralement dans des secteurs peu ventés)
  21. Entre 17 et 18h, +14 cm à la nivôse du col Agnel, +7 cm à Ristolas, même ordre de grandeur à Abries où je suis, +5 cm à Isola 2000, et +3 cm à Arvieux. La bonne surprise c'est que ce retour d'est pousse fort à l'ouest, il neige jusqu'à Savines...
  22. Abriès. Intensité proche de 8cm/h désormais. La couche atteint 20cm.
  23. Je reste sur Abries ce soir pour vivre ce retour d'est, on attend 50-60 cm de fraîche d'ici demain matin. Ça se renforce gentiment, avec de la neige bien froide à -3°C qui cumule de l'ordre de 2 à 3 cm/h pour le moment.
  24. La carte s'arrête lundi à 19h au moment où les choses sérieuses commencent. Cet épisode pourrait être en deux salves, une première entre lundi après-midi et mardi matin, une autre plus incertaine mercredi. Avec le flux plein est pour la première les coins les plus enneigés devraient être dans le Queyras. Pour la deuxième, plus incertaine, le flux plus nord-est favoriserait le Mercantour. Avec a chaque fois du 30/50 cm en 12-18h sur les spots climatologiquement les plus favorisés dans ces situations. Il n'y avait pas eu de tel épisode l'hiver dernier, par contre le précédent oui, en cumul, début janvier 2021, mais pas forcément avec de telles intensités. On y verra plus clair demain lorsque Arome et Icond2 (et leurs PE) notamment verront la première salve en entier.
  25. Quelques jours de grand froid sec (déjà -20°C dans certaines vallées ce soir après les -20 à 3000 la nuit dernière) hormis de faibles averses sur les Préalpes du Nord en flux de nord à nord-est (Vercors devrait bien cumuler), puis on surveillera un faible retour d'est en début de semaine prochaine qui pourrait donner une faible dégradation sur les Alpes du Sud frontalières. L'occurrence de ce petit épisode n'est pas encore calée donc on attendra avant de parler de cumuls.
×
×
  • Créer...