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En terme d’amélioration pluvieuse, la semaine concernée sera probablement plus intéressante que la précédente, qui aura fait couler beaucoup d’encre sur ce forum en raison du comportement fantasque du modèle américain, mais qui se révèle finalement froide sans plus, calme et très sèche. Les incertitudes de grande échelle se situent en fin de cette semaine. Les modèles ont du mal à appréhender l’interaction entre les restes de tourbillon de la goutte froide qui donne un épisode neigeux à basse altitude ce mardi dans le sud, et le rail perturbé atlantique au sortir de Terre-Neuve. Pour illustrer, le fantasque GFS simulait pour le début d’échéance l’élévation d’une dorsale entre les deux zones de bas géopotentiels, en plein milieu de l’Atlantique. Depuis le run de 18z d’hier, cette dorsale est rabotée et le rail perturbé descend en latitude. Cette tendance est également constatée sur les déterministes canadien et européen de ce matin. L’écart-type normalisé dans les plages violettes (2,5 sigma) centré sur 45°N 30°W traduit la forte incertitude en Z500 dès +144h dans ce secteur. Au même moment, l’Europe de l’ouest reste englué sous patator, associé à un net redoux en altitude à partir de vendredi 10, qui se propage également dans les basses couches avec l’ensoleillement. L’axe de la dorsale tend à se décaler vers le sud-est, laissant entrer un flux d’ouest à sud-ouest sur le nord-ouest du pays à partir de mardi, en marge du rail perturbé qui circule des Îles Britanniques puis la Scandinavie. Même vignette à +192h : On ne sera pas dans le zonal survitaminé, mais des perturbations pourraient quand même concerner le pays, notamment la moitié nord. Les températures seront douces, notamment les minimales, surtout par rapport à cette semaine. Des Pyrénées à la Méditerranée, les proba d'agitation sont bien plus faibles, néanmoins les gradients ne sont pas très marqués donc on ne sera pas dans un régime de mistral/tram aussi établi que les dernières semaines. Flux mou maritime depuis la Méditerranée et zonal d'ouest anticyclonique sont tous deux possibles, dans les deux cas il fera doux, et les cumuls de pluie seront trop faibles. Le déterministe américain est sec, et probablement à jeter, car même son ensemble commence à frémir pour les précipitations. Je lui préfère la vision d’ensemble européenne, qui simule quelques passages pluvieux, plus actifs vers la Bretagne. Diagrammes EPS : Brest Paris Strasbourg Lyon Perpignan Bordeaux D’ailleurs, l’indice EFI de cumul de RR sur 15 jours devient de moins en moins vert, signe que la tendance sèche s’amenuise un peu ; près de la Méditerranée, cet indice est évidemment pollué par le faible épisode en cours.

Oui, c'est l'hiver le plus sec de l'histoire récente. Avant le pic d'enneigement en mars, toute la saison s'était déroulée avec moins de 30 cm de neige.

On serait le 6 mars et non le 6 février avec les mêmes prévisions je dirais "oui pourquoi pas", mais ça me paraît bien prématuré de penser que le maximum est déjà atteint. En mars et même début avril, on peut encore dans le climat actuel connaître des successions de chutes qui augmentent le manteau de 60/80 cm en quelques jours à cette altitude et dans ce massif. La loooongue période anticyclonique ne va pas faire bien mal au manteau neigeux. Regel toutes les nuits, du béton ; on a l'habitude des enneigements faibles et de la douceur anticyclonique dans les Alpes du Sud, et bien dans les endroits où la neige se conserve bien (ce qui est le cas du col de Porte, pas de la nivôse de Saint Hilaire), la transition entre "courbe plate" et "courbe en escalier tendant vers 0" ne se fait pas avant toute fin février. Sinon, il n'y a jamais eu de cumul max saisonnier < 50 cm au col de Porte. On peut noter trois saisons particulièrement faibles en enneigement max : 1989/1990, 1992/1993 et 2000/2001 2000/2001 est atypique : automne + décembre très humides mais très doux, majorité de pluie, janvier/février sec dans les AN, mars très arrosé mais doux, avril un peu plus hivernal mais col de Porte trop bas pour cumuler à fond : à peine 50 cm au col de Porte le 23 avril, plus d'1 m à Saint Hilaire 400 m plus haut. Dans le même temps, les nivôses de haute altitude ont fait le plein à l'automne et au printemps, et la nivôse des Écrins approche les 5 m en mai !

Photo de l'abondante chute de neige la nuit dernière à Briançon, on pourrait compter le nombre de flocons tombés par m². Une chute encore plus abondante s'annonce la nuit prochaine. Ce mois de février tient toutes ses promesses, dans la continuité des 4 précédents.

La situation n'est pas si banale, sous forme de déferlement anticyclonique, en périphérie d'un épisode pluvio-neigeux en air doux sur les Alpes suisses et autrichiennes. La masse d'air se fait donc foehner deux fois en arrivant en arrivant sur l'extrême sud-est du pays, d'abord par les Alpes Lépontines puis par le Mercantour. Même si la masse d'air à 850 hPa est d'un niveau banal, la configuration de grande échelle est très atypique. En général les records de douceur dans le coin interviennent en flux d'ouest anticyclonique rapide à caractéristique subtropicale, associée à une rivière atmosphérique classique en flux d'ouest plus au nord sur le pays.

Hier soir je mentionnais effectivement uniquement des "traces sur la région marseillaise" en me basant sur le Qmax de la PE Arome qui effectivement proposait des petites pastilles à 0,5-1 mm/h. Il n'y avait rien de visible dans les quantiles inférieurs, dans la palette Meteociel démarre à 0,5mm. Ainsi, le Qmax donnait un bon aperçu de la localisation la plus probable de ces très faibles précipitations, mais l'on pouvait raisonnablement exclure des intensités supérieures à 0,5mm/h (suffisante pour conduire à un faible saupoudrage sur les surfaces froides) et donc exclure le scénario GFS/WRF beaucoup trop intense (2-3 mm/h) et qui, s'il avait été pris au sérieux, aurait pu conduire à la réflexion vers une vigilance orange, au vu de la totale inacclimatation du secteur à la neige. Aussi, Arome, plus pertinent pour les raisons évoquées hier sur le topic prévi, ne voit rien en RR mais encore une fois ca ne signifie pas qu'il est totalement sec puisque la palette démarre à 0,5 mm. Je ne pense pas qu'il y ait de basculement d'auget aujourd'hui dans le secteur, et pourtant des traces de précipitations ont bien été observées

Le champ de vent GFS18z est trop grossier. Les très faibles RR qui se produiront se feront dans la convergence de basses couches entre flux de NE et mistral. Actuellement le vent est calme en Provence et il gèle dans l'intérieur, localement fortement, ce qui crée un dôme local de hautes pression qui dévie encore plus la veine de NE vers le large. Les averses se feront donc très vraisemblablement au large, et Arome me semble plus pertinent que GFS. Si on a un doute on peut regarder le quantile max de la PE Arome et à part quelques traces vers Marseille, tout est en mer demain.

-6,4°C ce matin chez mes parents à Grabels, nouvelle tnn de l'hiver.

Justement elle n'est plus poudreuse,elle tombe ventée et se densifie, plus le tassement en cours de chute, on est pas loin de 1mm precip= 1 cm de neige. Il neige encore à Abries mais le plafond s'est un peu levé

Il continue de neiger fortement à Abries. Mais le vent a soufflé toute la nuit, et souffle encore ce matin, densifiant fortement cette neige (dureté 3 pour les connaisseurs), et formé d'importantes congères. En moyenne, 50-60 cm avec des congères de 1m20 par endroits. On entend aussi le bruit des PIDA qui purgent l'accès à la route du Roux.

Abriès : ca cumule un peu moins vite, beaucoup de neige roulée. Couche rendue hétérogène par les bourrasques de lombarde, 40 cm en moyenne. Ambiance sympa ce soir.

10/15 cm à Briançon avec du 5 cm dans la dernière heure. Pas mal pour un retour d'est. Plus humide la bas, la LPN remonte vers 900/1000m dans cette partie de la vallée. Tandis qu'il neige encore à Embrun, dingue.

Une fois n'est pas coutume, le secteur de Saint Veran ramasse encore plus qu'Abries ! J'ai regardé les données des pluvios EDF qui sont bien plus précis par chute de neige que les pluvios du réseau MF. À 20h Saint Veran est à 21 mm, Abries 14. Arvieux se défend bien avec 8 mm. En Ubaye il y a Maljasset à 9 mm, Jausiers à 6. Et en Clarée, Névache à 4. Comme toute la neige n'est pas récupéree par les pluvios, il faut multiplier par 2 ou 2,5 pour avoir la hauteur de fraîche (fonction aussi de la densité donc de la température et de l'expo au vent, mais ces pluvios sont généralement dans des secteurs peu ventés)

Entre 17 et 18h, +14 cm à la nivôse du col Agnel, +7 cm à Ristolas, même ordre de grandeur à Abries où je suis, +5 cm à Isola 2000, et +3 cm à Arvieux. La bonne surprise c'est que ce retour d'est pousse fort à l'ouest, il neige jusqu'à Savines...

Abriès. Intensité proche de 8cm/h désormais. La couche atteint 20cm.

Je reste sur Abries ce soir pour vivre ce retour d'est, on attend 50-60 cm de fraîche d'ici demain matin. Ça se renforce gentiment, avec de la neige bien froide à -3°C qui cumule de l'ordre de 2 à 3 cm/h pour le moment.

La carte s'arrête lundi à 19h au moment où les choses sérieuses commencent. Cet épisode pourrait être en deux salves, une première entre lundi après-midi et mardi matin, une autre plus incertaine mercredi. Avec le flux plein est pour la première les coins les plus enneigés devraient être dans le Queyras. Pour la deuxième, plus incertaine, le flux plus nord-est favoriserait le Mercantour. Avec a chaque fois du 30/50 cm en 12-18h sur les spots climatologiquement les plus favorisés dans ces situations. Il n'y avait pas eu de tel épisode l'hiver dernier, par contre le précédent oui, en cumul, début janvier 2021, mais pas forcément avec de telles intensités. On y verra plus clair demain lorsque Arome et Icond2 (et leurs PE) notamment verront la première salve en entier.

Quelques jours de grand froid sec (déjà -20°C dans certaines vallées ce soir après les -20 à 3000 la nuit dernière) hormis de faibles averses sur les Préalpes du Nord en flux de nord à nord-est (Vercors devrait bien cumuler), puis on surveillera un faible retour d'est en début de semaine prochaine qui pourrait donner une faible dégradation sur les Alpes du Sud frontalières. L'occurrence de ce petit épisode n'est pas encore calée donc on attendra avant de parler de cumuls.

La deuxième perturbation a donné quelques cm supplémentaires, 12 cm de cumul depuis hier, puis les flocons ont cessé, et les trouées ont permis le dégel à 1300 m. A noter hier une maximale de -1,9°C à Villar Saint Pancrace. Quatrième jour sans dégel de la saison, et maximale la plus basse depuis le 28 novembre 2021 (-2,2°C).

6 cm à Briançon, un peu décevant mais dans la fourchette basse des prévisions. Le cumul de neige fraîche de la saison atteint le mètre, 104 cm précisément.

C'était principalement liquide à Briançon à 1260m, quelques flocons mêlés sous les fortes intensités, la tenue a débuté vers 1350-1400m, au max 1-2 cm dans le coin. Un peu de vent avant le front ce qui combiné aux températures largement positives a fait décharger pas mal de toîts et arbres ombragés encore un peu enneigés de la chute de lundi. Début d'une longue période de gel à partir de 1500/2000 m dès ce soir. En attendant demain et un rafraîchissement de l'enneigement. L'ambiance était restée un peu plus blanche qu'avant la chute du 8 janvier, mais ça commençait à se dégarnir pas mal.

Cette semaine bien hivernale débuterait par deux tempêtes successives baptisées Fien et Gérard par les instituts météo espagnol et français. La genèse de Gérard est classique, il s’agit d’une anomalie chaude de basses couches qui traverse le jet en opérant une cyclogénèse forte voire explosive, avec possibilité de sting jet en phase mature. Fien va nous concerner à un stade moins mature, les modèles ne proposent pas tous de circulation fermée, néanmoins le vent va quand même nettement se renforcer par effet de compression par le relief, des Asturies au Roussillon. Une fois ces deux grosses perturbations passées, on reste en situation cyclonique en altitude. L’air froid aura envahi le pays à tous niveaux, mais en basses couches l’air le plus doux s’est évacué avec Fien. L’activité s’organise autour du minimum sans gradient qui se situe alors sur le pays vers 990 hPa, donnant des averses assez désorganisées en plaine, sauf exceptions (couloir de la Manche, sud de la Garonne), plus actives et continues sur le relief exposé au nord-ouest. On constate ensuite une tendance à la hausse des champs par l’ouest, le minimum se décalant vers la Méditerranée tout en évoluant en cut-off, perdant de l'influence sur sa partie nord mais restant dynamique dans sa partie sud, augurant d’un bras de fer avec la dorsale atlantique qui pousse franchement à partir de vendredi, et un dégradé de masse d'air, une fois n'est pas coutume nord-ouest / sud-est, plus froid au sud-est. Le jet qui s’accélère entre Irlande et Islande devrait faire s’écraser la dorsale sur le nord-uuest du continent à la Scandinavie. Le vaste bloc froid d’altitude serait condamné à évoluer en cut-off sur la Méditerranée. Au niveau 850 hPa, la masse d’air se radoucira nettement par l’ouest, tandis qu’elle restera froide vers l’est, dans le drain continental froid de NE organisé par le minimum vers la Méditerranée. Un important écart ouest/est, associé à un fort écart-type qui traduit l’incertitude sur la localisation de la frontière entre les deux masses d’air. Les points saillants de cette semaine sont donc : 1/ la succession de deux tempêtes d’intensité modérée à forte en deux jours, Gérard et Fien. 2/ l’épisode de froid hivernal modéré à partir de jeudi, plus intense et durable sur l’est du pays. Il en découle pas mal de conséquences en termes de temps sensible. Du point 1 : - des précipitations d’intensité modérée à forte au passage des fronts bien organisés et alimentés, donc : - à basse altitude, cela donnera de la neige en fortes intensités, notamment sur l’ouest du Massif Central, dès 5-600m d’altitude. - en plaine, des réactions hydrologiques fréquentes en particulier dans les secteurs déjà conséquemment arrosés ces dernières semaines. Paradoxalement, même si le secteur basco-landais aura vraisemblablement les plus forts cumuls dans l’absolu, les conséquences hydrologiques resteraient limitées en raison de sols secs, de faibles coefficients de marée et d’une importante rétention nivale. - à peu près le même topo pour la Corse, à la différence que la LPN sera moins basse, que la sensibilité hydrologique est déjà plus forte et que les coefficients de marée ne joue pas sur l’ampleur des vagues submersions... Et du point 2 : - une possibilité de non-dégel surtout jeudi sous l’air froid encore cyclonique d’altitude, froid accentué par le vent de secteur nord à nord-est - de fortes gelées une fois la couverture nuageuse un peu évacuée, -5 / -10°C en plaine voire un peu moins vendredi et samedi, sur l’est du pays - en altitude sur sols enneigés, on ira facilement jusqu’à -10 / -15°C, et jusqu’à -20°C voire plus bas dans les TAF habituels. - possibilité de phénomènes glissants (pluies verglaçantes / sur sol gelé / neige de redoux) en fin de semaine à l’interface entre air doux océanique et air froid continental, point à largement confirmer aussi bien en intensité qu'en zonage géographique. - un peu d’agitation possible en Méditerranée autour du cut-off ; le phasage est pas terrible pour ces régions et la masse d’air est trop juste pour de la neige jusqu’au littoral CA/Corse mais ça pourrait tout de même tomber relativement bas, dans une ambiance durablement plus froide que la normale, un peu comme début janvier 2021. Quelques vignettes pour illustrer mes propos. 1. Pmer et anomalie normalisée d’eau précipitable IFS pour lundi 0h : « Gérard » : 2. Pmer et anomalie normalisée d’eau précipitable IFS pour mardi 0h : « Fien »: 3. Pmer et anomalie normalisée d’eau précipitable EPS pour vendredi 0h : amorce de redoux par l’Atlantique, air froid résistant dans l'est, avec un flux assez fort de nord-est dans son quadrant nord-ouest, accentuant l'advection thermique froide. 4.1 Z500 : moyenne EPS + écart-type normalisé et IFS + écart-type brut pour vendredi 0h : hausse des champs par l’ouest, tendance fiable. Vaste talweg de l’Allemagne à la Méditerranée. Les plages mauves en écart-type brut traduisent l’incertitude sur le gradient de Z500 de part et d’autre et donc indirectement sur la longitude de l’axe de basses valeurs 4.2 T850 : moyenne EPS + écart-type normalisé et IFS + écart-type brut pour vendredi 0h : amorce de redoux par l’ouest, butant sur l’air froid continental. Incertitude sur la localisation de l’interface matérialisée par l’écart-type brut. 5.1 Z500 : moyenne EPS + écart-type normalisé et IFS + écart-type brut pour lundi 23 0h : hausse des champs de 10 à 20 dam au Z500. Dorsale rabotée par le flux zonal de SW sur l’extrême NW de l’Europe, le talweg s’est isolé en un cut-off. 5.2 T850 : moyenne EPS + écart-type normalisé et IFS + écart-type brut pour lundi 23 0h : hausse de quelques °C en trois jours sur la majeure partie du pays, encore bas vers la Méditerranée avec écart-type normalisé plus important : encore des incertitudes autour de la Méditerranée dépendant de la dynamique du cut-off. 6.1 : Diagramme d’ensemble (vision « plumes ») Brest : la perturbation la plus active est "Gérard", puis le signal de RR s'atténue jusqu'à jeudi, avant une reprise jeudi/vendredi, au moment du redoux de la masse d'air. Poursuite de la hausse des champs ensuite, conditions devenant bien anticycloniques avec faibles probas de RR organisées 6.2 : Diagramme d’ensemble (vision « plumes ») Biarritz : mousson entre lundi matin et mardi matin (~60 mm en 24h, 100 mm en 48h) dans de l'air encore relativement doux causé par la succession de Gérard et Fien. Advection froide à l'arrière de "Fien", reprise de traîne active dans l'air froid (-3/-5°C à 850 hPa). Tendance à la hausse des champs ce qui dans le flux de NW ne veut pas dire amélioration dans ce coin, surtout en cas d'arrivée d'onde douce sous forme de "front chaud aquitain". Le panache de RR suggère une reprise de l'activité vendredi en lien avec le redoux de la masse d'air. C'est à ce moment qu'on devra suivre les conséquences hydro sur le BV de l'Adour... 6.3 : Diagramme d’ensemble (vision « plumes ») Strasbourg : succession de perturbation faiblement à modérément actives, associées à une LPN fluctuant entre la très basse et la basse altitude. Masse d'air la plus froide en T850 centrée sur jeudi. Incertitude sur le fait que le redoux atteigne l'Alsace dès vendredi : deux tubes. A terme, bien anticyclonique et masse d'air moins froide, mais l'air froid résistera longtemps au sol au delà du topic. 6.4 : Diagramme d’ensemble (vision « plumes ») Bastia : la Corse bien sûr concernée par les deux perturbations, un diagramme sur Ajaccio (non montré) donnerait des pics de RR bien plus forts. Accalmie mercredi sous le coeur froid d'altitude avant possible organisation de RR autour du cut-off., dans une masse d'air de plus en plus froide, atteignant son pic samedi. La hausse de Z500 est assez lente, encore plus celle de T850 : on s'achemine vers une période durablement plus froide que la normale sur l'île (PACA aussi voire LR ?). 7 : EFI RR pour lundi à mercredi : mousson basco-landaise dans le flux W/NW, mais des quantités remarquables par rapport à la climatologie dans tout le sud-ouest fortes RR sur Corse/Sardaigne sur le relief exposé W, et de l'Italie continentale aux Balkans dans le flux W/SW. Cependant les enjeux pourraient rester bien limités comme expliqué plus haut. 8. EFI/SOT neige pour lundi à mercredi. Il faut distinguer EFI et SOT. EFI montre une bonne probabilité d'événement remarquable par rapport à la climatologie. Ici sur l'ouest des Pyrénées et du massif Central, dans une moindre mesure le centre-est et les Alpes du Nord. Dans les deux premiers cas ça se combine avec un SOT >1 : un événement anormal par rapport à la climatologie est très probable, et il serait particulièrement fort (je jpense à l'Aubrac, au Cantal). Sur Centre-est et Alpes du Nord, on n'a pas de SOT>1 : il va neiger oui, à très basse altitude, mais pas dans des proportions exceptionnelles. Enfin, dans le nord-ouest on a des bulles de SOT>1 sans EFI : un épisode neigeux important par rapport à la climatologie n'est pas majoritaire dans la prévision d'ensemble, mais s'il survient il a de bonnes proba d'être remarquable (parce que la climatologie est basse, même en plein janvier). A suivre. 8. EFI Tmax température pour mercredi, journée probablement la plus froide à l'échelle du pays pour ce paramètre, sous l'air froid à tous niveaux, cyclonique en altitude, ce qui fait que l'indice réagit plus en zone de relief. Rien d'exceptionnel cependant (nulle part EFI >0). 9. EFI Tmin pour vendredi, journée possiblement (sinon, jeudi) la plus froide à l'échelle du pays pour ce paramètre. Le redoux pointe par le nez de la Bretagne, les valeurs restent significativement plus basses que la climatologie sur une bonne moitié est, voire remarquables (EFI>0) sur les sols préalablement enneigés, soit de l'ouest du Massif Central et des Alpes. Avec l'approche de l'échéance, on tirera probablement vers le violet dans la palette de couleurs, sans que cela ne signifie que le potentiel devienne encore plus grand. Simplement, la PE se centrera sur des valeurs remarquablement basses, qui ne sont pas encore majoritaires actuellement. Cependant, au vu de la synoptique de grande échelle, il me paraît difficile d'échapper à au moins une journée de fortes à très fortes gelées en plaine dans l'est du pays, et à des valeurs pas encore vues cet hiver en hautes vallées.

Salut ! En cumul de fraîche je dirais plutôt 30/40 avec autour de 5 dimanche 15 lundi, 15 mardi et probablement encore des bricoles mercredi.

Dans le 05 il y a quasiment partout de la neige en nord à 1500, idem Ubaye et Haut Verdon, dans le 06 Auron est encore bien enneigé à 1600m, pareil le Haut Var ou Saint Dalmas en Haute Tinée. Dans la vallée de la Clarée dans l'extrême nord du 05 mais quand même dans les Alpes du Sud il y a 65 cm en vallée à 1600 m ; Écrins, Queyras, on est plutôt à 30/50 cm en fond de vallée à cette altitude. Il n'y a que les petites stations sur les préalpes du 06 qui n'ont pas de neige en dessous de 1500m j'ai l'impression. On a deux belles perturbations en vue lundi et mardi qui ne vont pas mettre de quantités astronomiques mais enneiger quand même à basse altitude, voire en vallées dès 500/600m.

Sur les Alpes, à mon avis c'est plutôt le froid qui sera remarquable, que les quantités de neige. La T°C à 500hPa devrait rester entre -32 et -36°C entre mercredi et samedi. L'isotherme -10°C devrait gagner la moyenne montagne, le -20°C vers 3000/3500m, soit le haut des domaines skiables les plus élevés. Risque de gelures chez les pratiquants sous-équipés... Blague à part, sous l'air le plus froid d'altitude, pas de franche perturbation à prévoir après mercredi, pour le coup c'est plutôt les Pyrénées qui vont se gaver. Quand le vent faiblira, on surveillera aussi les très fortes gelées en vallées d'altitude, on pourrait atteindre les -20/-25°C en hautes vallées fraîchement enneigées sur les spots habituels. La plus grosse fournée de neige se fera probablement dans le front chaud signant le redoux de la masse d'air, mais c'est hypothétique et hors topic.