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gaet34

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Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. C'est une situation intéressante c'est vrai, malheureusement. Le contexte est favorable à un épisode transitoire d'isothermie avec neige possible jusqu'à 500/600M dans les vallées intérieures demain matin. Très vite, la puissance de l'advection chaude dans le secteur chaud anéantit tout et la limite pluie-neige devrait remonter progressivement jusqu'à 2000M jeudi matin et même 2400M sur les préalpes, avec un affaiblissement des précipitations, qui se feront sous forme de bruine liquide très haut donc. Côté cumuls, les plus importants seront pour le Jura qui va être lessivé comme il faut, cependant sur les Aravis et le Chablais on peut tabler sur une vingtaine de mm soit 15/20 cm au-dessus de 2200M avec une neige pourrie jusqu'à 2500M, avec l'isotherme 0° qui se retrouve vers 2600-3000M jeudi soir.
  2. Nouvelle perturbation assez active demain avec une couche de neige fraîche à attendre de 10 à 15 cm vers 1800 m, on ne va pas s'en plaindre quand on voit la situation chez nos amis alpins Le vent va tourner temporairement au nord-ouest demain, favorisant un blocage orographique, les quantités les plus importantes seront pour les massifs du Piémont: belle couche à attendre sur les domaines de Gourette, La Mongie, Le Mourtis ou les Monts d'Olmes par exemple. Quantités plus faibles sur les crêtes frontières (Artouste, Gavarnie, Piau, Superbagnères, Ax..) mais on pourra tout de même y espérer quelque 5-10 cm. Le passage perturbé de mercredi sera très faible vu l'origine plutôt WSW du flux, mais l'iso 0° en profitera pour remonter vers 2000 m puis 2500 voire 3000 m jeudi..
  3. Le sud-ouest n'est pas trop à plaindre niveau ensoleillement, quand on voit que du 1er au 14 décembre il y a eu: 27 minutes à Charleville-Mézieres 1h29 au Puy et à Langres 1h32 à Strasbourg 1h40 à Chatillon sur Seine 1h54 à Saint Dizier 2h27 à Ambérieu Et entre 4 et 5 heures à Nancy, Dijon, Lyon, Grenoble, Epinal, Mâcon... Le ciel s'est bien assombri depuis 13h après une matinée bien ensoleillée une fois les brouillards dissipés. C'est près de la côte qu'ont été enregistrées les tn les plus basses, en l'absence de nébulosité une grande partie de la nuit: -1.4° à Cazaux, -1.2° à Montalivet ou encore -1.0° à Arcachon.
  4. Super Je connais pas mal la climato de Bergerac en plus
  5. En français c'est le "biais corrigé", sous-entendu par là la valeur prévue de l'ensemble retranchée de son "biais statistique". J'ai trouvé de la vieille doc sur le site de la NOAA sur la correction du biais statistique de GEFS http://www.erh.noaa.gov/akq/workshop/winter/BiasCorrections.pdf (attention aux yeux avec la police 36 )
  6. Je viens de remarquer une nouveauté sur Météociel, c'est l'apparition des champs de Theta'w 850 + Pmer. Ainsi, en complétant avec les champs de ZT500 et de Z+Vent 1.5 PVU, il est tout à fait possible de réaliser soi-même des prévisions à moyen et long terme "comme au boulot". Le seul souci, c'est que le déterministe GFS n'est pas encore aussi performant que le CEP, pour lequel il va encore falloir attendre pas mal d'années pour accéder aux mêmes données que pour l'américain. La Theta'W et la ThetaE, c'est la même chose du point de vue thermodynamiques, la masse d'air se "conserve" même avec des changements d'état. Par contre, la palette de la Theta'W est moins criarde que celle de la ThetaE, personnellement je préfère quand il y a moins de contraste. Et aussi, elle a une véritable signification physique: quand la masse d'air est saturée, c'est la température de la pluie qui tombe du nuage à 850 hPa! (cette vision de l'esprit correspond à un parcours de la particule depuis 850 hPa vers le sol en restant saturée).. Enfin, la Theta'W reflète mieux la "teneur" de la masse d'air que la simple T850.. Lundi matin, le front quasi-stationnaire qui aura ondulé tout le week-end du sud-ouest au nord-est est en voie de frontolyse, tandis qu'une onde chaude progresse vers la Bretagne dans des champs en hausse. Dans le courant de la semaine, la hausse des champs d'altitude se confirme par l'ouest mais les hauts géopotentiels n'arrivent pas à empêcher des limites frontales de le contourner sur son flanc nord et concerner le pays. Le cyclonisme le plus important se trouvera hors de nos frontières, au nord du 55eme parallèle, avec de l'air beaucoup plus froid en altitude. Sur la carte de Theta'w 850, visualiser la trace frontale moins nette vers le sud-ouest du pays: peu de vent et de quantités de pluie, mais l'advection douce suffit largement à conduire à un ciel bâché avec bruines ou pluies faibles et pas de gelées. Un temps d'hiver inintéressant en somme Dans ce contexte, les perturbations concerneront préférentiellement les régions au nord de la Seine, le reste du pays étant en marge de l'activité principale, avec beaucoup d'humidités en basses couches. Seul le pourtour méditerranéen restera à l'écart de la pluie. J'ai pris 3 diagrammes: le premier à Lille, au plus proche du cyclonisme nord-européen, le deuxième vers Bordeaux, influencé par des perturbations moins fréquentes mais pas forcément moins actives (cf le pic le 17 qui correspond à la faible onde chaude en Theta'W 850), le dernier vers Montpellier où le temps sera sec grâce au flux d'ouest bien anticyclonique à cette latitude (la patate que j'ai entouré montre des petits pics, mais vue la résolution de l'ensembliste ce sera plutôt proche du néant en terme de précips) Ces diagrammes montrent aussi une tendance à la baisse des champs par le nord. Le déterministe européen est un peu du même avis pour la baisse des champs à tous niveaux entre le 17 et le 20. Par contre, la prévisibilité pour le WE est encore assez médiocre, même si la moyenne des ensembles de GEFS laisse penser à une nouvelle augmentation des champs...
  7. Oui ces cartes de ThetaE superposées à la Pmer sont vraiment utiles pour visualiser l'activité des fronts Pour parler d'une région que je commence à connaître, le sud-ouest, c'est pas avec un flux mou d'ouest-nord-ouest que le temps devrait être lumineux.. Doux, oui, mais associée à des stratus/stratocumulus depuis l'océan en dessous de l'inversion.. On n'est plus en été, une telle situation au Z500 n'est pas du tout une garantie d'un temps sec par ici :
  8. Pourtant, une cohorte de chercheurs en hydrologie, météorologie et océanographie du programme HyMeX sont en train de bosser dessus depuis plusieurs années, et pour avoir travaillé avec certains d'entre eux, ce ne sont pas des "scientifiques de bas étage". Certes, les interactions entre les cycles terrestre, atmosphérique et océanique du cycle de l'eau sont complexes, mais de là à affirmer noir sur blanc que "il n'y a aucune preuve que le réchauffement climatique induit un renforcement du nombre et des intensités de ces épisodes pluvieux", c'est très rapide. J'ai lu ton article sur Météo-Languedoc, et j'avoue qu'il a l'air convaincant pour ceux qui ne s'y connaissent pas en météo, c'est à dire 90% des abonnés de ta page. Tu oublies juste de préciser une chose: le graphique fourni par Météo-France ne s'intéresse qu'à une partie du bassin méditerranéenne trop petite pour s'inscrire dans une tendance globale. En gros, dans cette région c'est surtout la variabilité inter-annuelle qui explique le mieux le nombre et l'intensité des épisodes pluvieux. A une échelle plus large, je ne suis pas du tout sûr qu'on observe le même comportement. Edit: je me suis fait doubler pendant ma réponse
  9. Tout à fait. Le dernier run du GFS // corrobore la version du déterministe européen, à savoir qu'après le talweg de ce vendredi s'isolant en cut-off vers Gibraltar, c'est le retour des hauts géopotentiels, centrés sur le Portugal, si bien que les pulsions subtropicales sur la face occidentale de la dorsale atlantique interagissent avec le jet-stream plus vers l'est. Les cyclogénèses devraient avoir lieu au-delà du 55N et les coulées arctiques qui résultent de cette ondulation sur l'Europe centrale.C'est donc plutôt un flux d'ouest-nord-ouest anticyclonique qui nous attend.. Reste à prévoir la courbure des ondulations du flux zonal et si quelques blocs froids d'altitude ne parviendraient pas à tangenter le nord et l'est du pays, comme par exemple sur le run de contrôle du GEFS à H+156, échéance à laquelle les diagrammes commencent à diverger sensiblement: Ces deux diagrammes arbitrairement pris en Alsace et Béarn montrent l'incertitude sur la coulée froide du 17, plus sensible sur le nord-est: on visualise bien deux tubes de scénarii dans le nord-est, tandis que dans le sud-ouest les scénarii froids sont ultra-minoritaires. Pour la chronologie des perturbations, les deux premiers jours de la semaine seraient bien perturbés dans un flux d'ouest bien doux et modérément rapide. Concrètement, l'incertitude sur la suite de la semaine réside dans la suite des événements: les deux GFS prévoient le balayage de l'air un peu plus frais à l'arrière de la perturbation de lundi/mardi par l'air chaud advecté à l'avant d'une énième cyclogénèse atlantique.. Sur le parallèle et bon nombre des runs de l'ensemble, c'est une onde chaude tout à fait classique mais qui suffit à installer les trois quarts du pays dans la douceur océanique. Sur d'autres runs la cyclogénèse est absente et la dorsale arrive même à s'élever vers l'Islande. Mais c'est vrai qu'avant cela, la situation est favorable à des surprises, notamment sur la gestion du cut-off vers Gibraltar, puisque CEP et GFS ne sont pas d'accord sur son évolution, alors qu'il pourrait influencer grandement le temps sensible sur un tiers sud'est du pays lundi et mardi..
  10. Le redoux arrive par le nord-ouest: à 10h, déjà 13° à Montalivet et Royan contre 7° à Mérignac et Montlieu dans le sud 17. Cependant l'isotherme 12° aura du mal à pénétrer plus de 50 km dans les terres, ça devrait être limite pour la station de Mérignac, et plutôt vers 15/16h. A 10 h, il gelait encore sur l'extrême est de la Dordogne, le nord-est du Lot et les vallées du Massif Central.
  11. Attention aux phénomènes glissants (bruine verglaçante et/ou pluie sur sol gelé) demain matin sur l'extrême nord-est du Tarn et Garonne, l'est du Lot, le nord du Tarn et l'Aveyron, ainsi que plus au nord du Limousin à l'Alsace. Le redoux sera marqué demain après-midi près de l'océan (14 à 15° sur le littoral) ainsi qu'au sud de la Garonne, l'iso 0° va remonter au-delà de 2000 m sur toutes les Pyrénées, transformant et humidifiant la neige récemment tombée sous forme de poudreuse bien sèche Par contre aux abords du Massif Central, l'air froid de basses couches pourrait résister toute la journée, le secteur chaud de l'imposante perturbation atlantique (941 hPa en surface entre Irlande et Islande) passera au-dessus du sol, les vallées de nord-est Midi-Pyrénées, et notamment celles de l'Aveyron, du Lot et du Célé ne seraient pas concernées par l'advection douce, alors qu'en altitude le redoux sera du même ordre qu'ailleurs: la pluie tombera à toutes altitudes demain sur les plus hauts sommets du Cantal, mais pouvant donc rendre les chaussées glissantes en fond de vallée avec les sols froids. D'où la vigilance jaune neige-verglas sur le Lot et l'Aveyron notamment, alors que pas un seul flocon ne sera observé Pour les températures prévues, on peut tabler sur du 0 à -2 généralisés sur tout Midi-Py demain matin, localement -4/-5, 10 ou 11 degrés après-midi sur Toulouse, mais seulement 3 ou 4 vers Brive et 5/6 à Gourdon, atteints en fin d'après-midi.
  12. Sur la clim mensuelle c'est bien 45.4 km/h http://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07031/decembre/2014/deauville.html Sur le Cap Corse, le vent est également resté en dessous de 50 km/h à mon grand bonheur avec 47.2 km/h, par contre j'avais seulement misé sur l'intervalle Tr-1 mm et comme tout le monde, j'ai largement sous-estimé la tx. J'avais également coché l'occurrence pour Deauville, l'impact le plus proche relevé était au nord du cap de la Hève, à environ 45 km de Deauville..
  13. J'avoue que je passe très très rarement sur ce topic comme sur celui des lamentations, mais je suis touché par vos messages Ca vaut de l'or de la part de Yann qui plus est /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  14. Ca reste assez approximatif ce que j'ai dit hein.. Par exemple pour le vent il a plutôt un effet négatif sur la tenue de la neige au sol dès lors qu'il y a une couche en augmentant les échanges thermiques entre la neige et l'air, ce qui entre en compétition avec le rayonnement infrarouge de la surface de la neige qui tend à la refroidir. C'est comme l'histoire de la nature de la neige, il y a des non-linéarités dans les processus à l'oeuvre.. Un document que j'ai déniché, très intéressant, sur la neige: http://www.meted.ucar.edu/norlat/snowdensity/rapportneigeeau.pdf Courage pour tout lire /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Comme l'a expliqué Jérôme, la tenue de la neige au sol pendant les précipitations dépend de nombreux paramètres. Lorsque les conditions sont favorables (sol gelé sur une profondeur suffisante et non mouillé, température de l'air négative et neige sèche), la neige tient. Maintenant on considère que les conditions ne sont pas réunies pour que la neige tienne au début des précipitations. La chute de neige a pour effet de refroidir le sol par consommation de l'enthalpie de fusion de la neige. Passée une certaine quantité d'énergie, le sol est "prêt" pour l'accumulation de neige. Le flux de refroidissement par les précipitations est d'autant plus élevé que : -l'intensité de la neige est importante -le contenu en eau de la neige est faible -la densité de la neige est importante -le vent est fort La barrière d'énergie à atteindre est d'autant plus importante avec: -la température initiale du sol -son contenu en eau -la capacité thermique du sol, qui dépend de la nature du revêtement C'est assez compliqué à modéliser physiquement parlant On s'aperçoit même d'un paradoxe, c'est ce que j'ai souligné: une chute de neige lourde est en général gorgée d'eau, c'est encore plus d'énergie à fournir pour la faire passer à l'état lsolide; cependant elle est plus dense qu'une chute de neige légère, et donc elle refroidit plus vite une colonne d'air (c'est pratique une colonne d'air, il n'y a pas de changements d'état ) que la chute de neige légère. Enfin, il s'agit là d'une chute de neige "ponctuelle". En réalité, il existe également un flux thermique dans le sol orienté vers la surface (la température du sol augmente avec la profondeur en hiver) qui influence sur la fonte nivale pendant la chute de neige également. Quant au vent, il induit un brassage conducto-convectif à la surface, ce qui permet de la faire refroidir assez rapidement, mais je n'ai pas trop d'idée de l'ordre de grandeur par rapport au refroidissement latent par la chute. En bref, la thermodynamique de la chute de neige, c'est compliqué
  16. De manière rigoureuse c'est faire suivre a pseudo-adiabatique saturée du point de la courbe bleue à 850 hPa jusqu'à un rapport de mélange suffisamment faible pour que pseudo-adiabatique et adiabatique sèche soient parallèles sur un émagramme, puis ramener la particule le long de l'adiabatique sèche jusqu'à 1000 hPa. La particule subit un "foehn parfait", thermodynamiquement c'est la même chose que pour la theta'w à 850 hPa mais qui bizarrement n'est pas représentée sur les champs de modèles des sites amateurs, alors que c'est beaucoup plus simple à visualiser sur un émagramme.. La je voulais montrer la circulation de l'onde chaude au-dessus de la couche limite stable, en regardant avec ARPEGE, mercredi matin entre le Limousin et la Bourgogne il y a des theta'w à 2-3 degrés à 950 hPa et 10-11 à 850 hPa. Dommage de ne pas avoir des infos sur la thetaE plus près du sol notamment en hiver où le froid résiste souvent plus que prévu au niveau du sol. Heureusement il y a les sondages prévus, mais ils restent parfois approximatifs. Et pour être vraiment précis les faibles précips de mercredi matin au passage de l'onde chaude seront sous forme de pluies, mais sur sol gelé (-1 à -3 en fin de nuit entre Corrèze, Creuse, Allier, Nièvre et Côte d'Or). C'est la définition du verglas routier, alors qu'une pluie (en fait c'est de la bruine) verglaçacante, ce sont des précipitations liquides avec des profils verticaux de température entièrement négatifs, généralement sous stratocumulus.
  17. Bonsoir, Il s'agit là de l'analyse de vendredi dernier , en fait la dépression responsable de l'agitation de la fin de semaine prochaine n'est pas encore formée et n'apparaît pas sur cette carte, le creusement débute dans les toutes prochaines heures au sud du Groenland en entrée droite d'une branche de jet à plus de 350 km/h au niveau de la tropopause L'élément marquant de la semaine sera l'ondulation du secteur chaud associé à la très creuse dépression de surface qui résultera de cette cyclogénèse, jusqu'à 942 hPa au large de l'Islande puis 957 hPa au nord de l'archipel britannique Le rabattement de l'onde chaude mercredi (thetaE à 850 hPa > 32°C) au-dessus de basses couches encore bien froides pourra conduire à un bref épisode de pluies verglaçantes généralisées entre le Massif Central et les régions du nord-est. J'illustre avec une carte de Météociel car la superposition du champ de Pmer permet de visualiser le faible brassage dans les très basses couches (champs encore anticycloniques à 1025 hPa) et est donc un signal sur la résistance de l'air froid au niveau du sol, comme l'atteste ce profil prévu en Bourgogne mercredi matin: Vendredi, une nouvelle onde chaude balaie le pays, mais dans des champs plus dépressionnaires en surface et donc sans risque de phénomènes glissants. Le tout sera piloté par une cyclogénèse secondaire en entrée droite d'une branche de jet de la Bretagne aux Pays Bas, et associée à un forçage dynamique à 1.5 PVU. L'occurrence d'un coup de vent prend du galon avec des valeurs sympathiques sur le dernier GFS Par la suite, GFS et CEP sont globalement en accord pour modéliser l'isolement de l'air froid d'altitude sous forme d'un cut-off en Méditerranée occidentale. Le week-end devrait donc se passer dans des conditions agitées avec un flux bien cyclonique en altitude, ce qui se traduirait en terme de temps sensible par un temps perturbé en flux de nord, c'est à dire des averses nombreuses sur les côtes de la Manche et sur le Pays Basque et les Pyrénées, le corps principal de la perturbation s'attardant vers les frontières de l'est avec un retour d'est sur la Côte d'Azur et la Corse et une limite pluie-neige assez basse sur les reliefs de l'est, possiblement en plaine.
  18. Eh bien pour résumer, on va dire que c'est une semaine favorable pour l'ouverture des pistes le week-end prochain là où elles sont prévues. Demain, un front froid va venir se bloquer sur les versants français des Pyrénées, avec par accumulation des lames d'eau modérées (de l'ordre de 20 à 40 mm en 36 heures, localement 50 sur l'ouest de la chaîne). Dans le même temps, l'air froid va débouler en altitude dans un flux de nord-nord-est très rapide (jusqu'à 250 km/h à 250 hPa), ce qui conduira à une baisse sensible de la LPN à partir de demain après-midi. Les flocons pourraient ainsi être observés sur les piémonts mardi matin, jusqu'à 500 et temporairement 400 mètres en Ariège. L'activité faiblit et disparaît en cours d'après-midi. Cependant il y a encore pas mal d'incertitudes sur la LPN mardi matin, elle pourrait descendre encore plus bas sous les plus fortes averses (la masse d'air sera convective avec des advections froides très dynamiques en altitude, jusqu'à -30°C à 500 hPa sur l'est de la chaîne). Mercredi, une nouvelle onde chaude bien active aborde la chaîne par le nord-ouest, avec une LPN assez haute dans un premier temps, vers 1600 mètres, s'abaissant à 1200 m en fin de front. La suite est plus incertaine, mais vendredi pourrait également être une journée très perturbée avec un coup de vent et une LPN très haute (> 2200 m) dans un premier temps, avant un régime d'averses dans l'air froid qui suit et une chute de l'iso 0°. L'iso 0° devrait donc faire le yo-yo cette semaine mais au-delà de 2000 mètres, les accumulations seront importantes, surtout sur l'ouest de la chaîne. Je ne serais pas étonné d'un bond de 50 cm voire plus sur les nivôses comme Soum Couy, Ardiden ou du Port d'Aula. Le seul bémol, c'est le redoux de vendredi avec possiblement un épisode de pluies verglaçante jusqu'à très haute altitude.. On aura le temps de détailler la chronologie un peu plus tard, d'ici là on aura de belles webcams mardi avec une belle couche de fraîche /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. Tn définitives: -4.2° à Vendays -3.6° à Cazaux -3.4° à Arcachon, Rion et Mont de MArsan -2.0° à Saint Emilion -1.9° à Orthez -1.8° à Dax -1.7° à Mérignac -1.6° à Bergerac et Cazats ... -0.7° à Pau -0.4° à Capbreton
  20. Première gelée à Mérignac avec une tn en cours de -0.4°. A noter de bonnes gelées vers le littoral: -3.2° à Montalivet, -3 à Cazaux, beaucoup plus froid qu'à Bergerac (0.1° provisoire)
  21. Une trentaine de mm tombés aux Martys dans la Montagne Noire à une température comprise entre 0 et -1°, ça c'est du bon plâtrage au-dessus de 600/700 mètres
  22. Ce matin les déterministes européen et américain sont en bon accord jusqu'à 168h environ. Etant donné la vigueur du zonal sur l'Atlantique Nord, un tel écart type sur la Z500 ne traduit que des incertitudes "secondaires", plus sur la position du jet-stream que de son existence. Le sujet spécifique aux coups de vent n'est pas à jour mais une bonne tempête devrait concerner l'Europe du Nord entre l'Ecosse et la Suède. On visualise sur GFS à 120h une tête d'onde barocline au sud-ouest de l'Islande, en entrée droite diffluente de jet. Cette anomalie parcourt quelque 2000 kilomètres en 24 h, et on peut l'associer à un creusement "explosif" : -45 hPa en 24 heures. Les côtes de la Manche seront en marge mais de bonnes bourrasques sont possibles, pouvant atteindre le stade de la tempête Cette tempête dont on ne connaît pas encore le doux nom sera suivie d'un brutal refroidissement en altitude avec au sol une trace de front froid bien actif: et à la clé un week-end bien hivernal et agité (vent, averses de grésil voire de neige roulée en plaine, neige parfois abondante sur les reliefs exposés au nord-ouest). Ledit front froid étant piloté par une cyclogénèse secondaire se formant sur le côté chaud du jet: Et donc à un nouveau coup de vent sur la moitié nord-ouest: mais conduisant à une rupture de celui-ci et à des advections froides à tous niveaux sur le pays et de manière plus prolongées.
  23. Une averse de pluie bien fraîche sur Mérignac, avec 5.7° au thermomètre, et des flocons qui doivent persister jusqu'à 300 mètres au-dessus de nos têtes d'après le dernier RS.. A noter, seulement 54 minutes d'ensoleillement depuis lundi
  24. A surveiller également dans les prochaines heures les orages assez peu mobiles, actuellement en mer entre le Var et la Corse. Il n'est pas impossible qu'ils débordent sur le littoral. Les zones les plus concernées étant le littoral provençal, entre Giens et Cannes, ainsi que la basse vallée de l'Argens. En Corse, c'est surtout la façade occidentale qui est menacée, même si des noyaux orageux pourraient circuler au large de la plaine orientale, sans toutefois concerner le littoral.
  25. En général les réflectivités neigeuses sont sous estimées et en plus le radar de Bordeaux n'est pas encore opérationnel du coup c'est ce que voient les voisins qui est sur la mosaïque, du coup quand il y a des averses sous stratocumulus bas, le radar est aveugle. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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