gaet34

quelques gelées ce matin: 0.0° à Vinon sur Verdon et Salindres -0.1° à Monclus -0.2° à Conqueyrac -0.4° à Pézenas -0.7° à Prades le Lez De bonnes gelées également sur le Larzac avec par exemple -2.7° à Alzon, -3.1° au Caylar, -3.4° à La Cavalerie et -5.8° à Cornus

Le nouvel épisode méditerranéen débutant en début de journée de dimanche est à prendre très au sérieux. Une chose est quasiment certaine, c'est qu'il risque de durer très longtemps et à peu près sur les mêmes zones concernées par l'épisode de ce début de semaine. La circulation zonale du talweg est freinée par la constitution d'une dorsale axée de la Libye aux Balkans, qui se décale finalement vers l'est sous la poussée d'un autre centre de bas géopotentiels qui s'isole dans le golfe de Gascogne mardi. Une vision plus globale du scénario avec GFS et quelques annotations: En noir c'est le(s) talweg(s) qui plongent sur la péninsule ibérique, en rouge l'axe de la dorsale qui empêche le premier de s'évacuer vers l'est. En regardant vite fait la PE, pas de doute sur l'existence de cette dorsale, de même l'ET du Z500 est relativement faible en ce qui concerne le second talweg (mardi-mercredi) pour l'échéance. Même chose sur le CEP du soir: le talweg de dimanche s'isole à partir de lundi soir entre l'Algérie et la Tunisie mais est rapidement relayé par le second. Sur le modèle européen, le second talweg est un petit peu redressé, du coup le LR serait plus concerné. En ayant également jeté un oeil aux autres déterministes (GEM et UKMO), il n'y a guère d'incertitude à grande échelle pour la première dégradation. Pour la deuxième salve, tout dépendra du positionnement du second talweg, conditionné par le placement en bout de course du premier. Sur UKMO le deuxième talweg est beaucoup moins plongeant. En se basant donc sur GFS parallèle, on peut commencer à esquisser une première chronologie de l'événement: Samedi: les entrées maritimes gagnent le LR et les premières pluies gagnent les Cévennes; celles-ci se généralisent dimanche à toute la VDR ainsi qu'à la frange littorale de PACA. Lundi, l'épisode se décale légèrement vers la côte d'Azur et la Corse tandis que les Cévennes et la VDR profitent d'une petite accalmie avec bascule temporaire au mistral. Le flux reste quand même au sud en altitude et s'accélère sensiblement mardi. A partir de là, plus d'incertitudes entre LR et PACA ou Corse mais une nouvelle forte dégradation est possible.. mon sentiment est que le second talweg dégouline un peu trop sur les régions méditerranéennes, pour une dégradation plus sensible au sud de LR notamment il faudrait qu'il s'occidentalise plus, ce qui commence à être entrevu sur le dernier run de CEP par rapport à celui de ce matin.

Merci pour la précision Bastien! J'ajouterais simplement à ta brillante démonstartion qu'une advection thermique différentielle est bien utile pour favoriser les phénomènes d'isothermie. Il s'agit: -D'une advection douce en T'w au-dessus de l'iso 0° (800-850 hPa) - combinée à une advection froide en T'w en basses couches (vers 950-1000 hPa) Cela permet: -D'augmenter le contenu en eau liquide au niveau de l'isotherme 0° et donc d'augmenter l'intensité des précipitations, c'est à dire le refroidissement de la colonne d'air par fusion endothermique et in fine l'abaissement plus rapide de la LPN -D'augmenter la stabilité statique dans les basses couches, ce qiu réduit le brassage par turbulence, ce phénomène étant comme tu l'as dit défavorable à l'isothermie. C'est pour cela qu'il peut neiger en plaine par tramontane et mistral noirs en hiver, quand bien même la theta'w à 850 est bien douce (6 à 8°), l'advection froide et sèche du mistral permet souvent au phénomène d'isothermie de gagner le plancher des vaches. Dans le sud-ouest, c'est plus rare car en hiver le vent d'ouest en basses couches a souvent peu de difficultés à chasser l'air froid en basses couches. Cela peut plus souvent arriver en allant vers le Massif Central et surtout lors des retours d'est qui s'accompagnent d'une advection assez massive de T'w froides en basses couches. Sinon, pour en revenir au suivi, les averses se succèdent sur la côte basque, les 100 mm sont dépassés en 48h à Biarritz et Capbreton (106.6 et 102.3 respectivement).

Le grain est passé pile sur Blagnac avec 4.5 mm (0.8 entre 13h18 et 13h24, 3.7 de 13h24 à 13h30) et baisse de la tempé de 4.2° en 12 minutes, le tout accompagné d'une rafale à 31 noeuds.

Pas de soucis jano Ce matin l'iso 0° est entre 1500 et 1600m, les tn observées sont de 2.0° à Urdos (1074 m), -0.1° à Cauterets (1535m). La LPN était bien prévue à 1200/1300 mètres par MF, localement 1100, c'est cohérent avec vos observations donc. Si elle a tenu à 1100, c'est sans doute en raison de l'intensité des précips dans ton coin Jano. D'ailleurs pour aujourd'hui la LPN devrait se maintenir à 1300 m avec tenue mais accumulation faible, au-dessus de 2000 ça cumulera plus facilement. Je maintiens mes propos, aucun phénomène d'isothermie là dedans, juste des averses dans une masse d'air froid instable avec LPN à 400/500 mètres sous l'iso 0° sous les plus fortes averses et tenue au sol. Là où je me suis mal exprimé, c'est sur la tenue au sol en fonction de l'iso 0° par rapport au phénomène d'isothermie. Advection froide (i.e traîne active) ==> LPN 400 à 600 m en dessous de l'iso0° avec tenue possible mais accumulation beaucoup plus importante au dessus de l'iso0° Isothermie ==> LPN 200 à 300 mètres en dessous de l'iso 0°, qui lui peut baisser de 600 à 800 mètres (plus rarement 1000 m) entre le début et la fin des précipitations selon les processus thermodynamiques que j'ai décrits avant. Pour ce qui est de la tenue au sol dans un contexte d'isothermie, c'est très compliqué à prévoir, cela dépend de la tranche positive sur le profil de température, plus le contenu thermique est important et plus le processus d'isothermique est fort avec de la neige très humide mais qui tient difficilement. Bref même si c'est pratique de parler d'isothermie dès que la LPN descend plus bas que prévu, moi ça me dérange à chaque fois (presque autant que le terme minitornade ) J'espère qu'on pourra avoir des situations de neige en plaine cet hiver pour t'expliquer plus facilement la différence de schéma conceptuel, et notamment de la neige par retour d'est en plaine toulousaine

Il ne faut pas confondre "advection froide" et "phénomène d'isothermie" Ce que tu relates est vrai, tu as la connaissance du terrain qui plus est, il s'agit effectivement de la masse d'air qui se bloque sur les premières montagnes basques et favorise les averses issues des cumulus congestus gonflés par les eaux chaudes du fond du Golfe. "plus au Nord dans les plaines, même à altitude égale il fait un peu plus doux." Ma théorie là dessus c'est que le vent d'ouest est moins sensible dans l'intérieur au pied des montagnes alors que sur la plaine et sur le littoral, il permet de ramener un peu de douceur maritime et de brasser la pellicule froide qui se forme au sol par rayonnement et évaporation des précipitations qui tombe à une température bien fraîche. La définition que tu as trouvé sur Infoclimat est tout à fait correcte par ailleurs Ce qui est important pour qu'apparaisse un phénomène de neige par isothermie, c'est que les intensités de pluie doivent être modérées ou fortes et que le vent reste faible. Lorsque le vent est faible et peu cisaillé(ce qui n'est pas le cas de la situation de ce soir), il y a peu de mélange turbulent et donc le refroidissement associé à la fonte des précipitations neigeuses concerne une tranche verticale peu épaisse, il est donc plus efficace et plus rapide! En plus dans une situation instable, c'est plus difficile car il faut "casser" le profil pentu de température en basses couches ce qui nécessite beaucoup plus d'énergie (l'aire entre la courbe d'état et l'isotherme 0° est plus grande en conditions instables). Un petit schéma plutôt que de longues tirades:

Juste pour préciser, le phénomène d'isothermie à proprement parler, c'est lorsque la courbe de la température dans un profil vertical "colle" l'isotherme 0° incliné à 45°. C'est un phénomène assez rare (même s'il est quasimment tout le temps évoqué sur ces forums dès que de la neige est prévue) puisque la masse d'air associée doit être franchement stable et saturée à l'étage moyen, et surplomber une couche plus froide et sèche. Les précipitations sous forme de neige fondent et s'évaporent au niveau de l'iso 0° ce qui crée un flux de chaleur latente négatif et favorise la progression de la LPN vers le bas. C'est ce qui observé lors des retours d'est en Méditerranée après un épisode de mistral noir, ou bien pour les chutes de neige au sein de fronts chaud dans l'est de la France. Dans le cas présent, la baisse de la LPN est surtout à lier avec l'arrivée d'air froid à l'étage moyen. L'air restant encore relativement doux en basses couches en raison de la saison, la convection en air froid n'a aucun mal à s'opérer, et ce d'autant plus que la surface de la mer en fond de Golfe est encore bien chaude (17-18°). La limite pluie-neige est parfois 400 ou 500 mètres en dessous de l'iso 0° en raison de la vitesse de chute des précipitations, en revanche la neige ne tient guère en dessous de l'iso0° alors que ce serait le cas par phénomène d'isothermie Ci-joint les deux RS de ce midi observés à Santander et Bordeaux. L'iso 0+ est plus bas au fond de golfe, mais c'est à relier à l'advection froide de grande échelle et non pas aux averses de la traîne . C'est parce que l'iso 0° est bas qu'il y a des averses, et non l'inverse

A noter que les fortes pluies gagnent vers l'ouest en Lozère, tout en restant toujours aussi fortes sur l'Ardèche. Faute d'instabilité, le rendu est moins explosif sur le relief, quand lors des épisodes de septembre et début octobre on observait parfois des RR1>80 mm et RR3>150 mm, parfois 250 mm, ce coup-ci c'est la stationnarité des secteurs touchés qui impressionne. La situation est très classique sur le papier, cependant vu l'état préalable de saturation des sols et la durée de l'évenement, il y a de quoi s'inquiéter. Les lames d'eau horaires maximales ne sont donc pas exceptionnelles,en général comprises entre 30 et 40 mm, mais depuis le début de l'épisode on relève déjà, à minuit: 282 mm à La Souche 273 mm à Barnas 270 mm à Croix-Millet 254 mm à Gravières 242 mm à Sénéchas 237 mm à Sainte-Cécile d'Angorge etc Soit 150 mm généralisés du BV du Gardon de Mialet à celui de la Glueyre, affluent de l'Eyrieux. Pour l'instant le réseau hydrologique tient à peu près le choc tant qu'il n'y a pas d'intensités torrentielles, mais les réactions sont bien évidemment importantes et généralisées, mais moins rapides donc mieux anticipables que lors des épisodes précédents, beaucoup plus stressants en opérationnel en raison de la rapidité des réactions et de l'extension aux plaines et piémonts. Les pluies devraient quand même se renforcer en milieu de nuit à l'avant du front froid qui pénètre par l'Atlantique, le moment critique est entre 2 et 5h locales. Dans cet intervalle de temps, des lames d'eau horaires de 50/60 mm sont possibles, et 120/150 en trihoraire, il faudra suivre de très près les réactions hydrologiques en matinée. C'est également demain en matinée que l'épisode devrait se généraliser aux piémonts et plaines de l'est de l'Hérault à la Drôme en passant par l'ouest du Vaucluse et en gagnant encore un peu vers l'ouest du Larzac au mont Lozère, puis filer vers PACA où la dynamique de surface sera plus longuement favorable. La aussi en plaine, des lames d'eau horaires de 30/40 mm sont possibles. Sur les dernières réactualisations radar, on remarque que le cordon pluvieux s'épaissit mais avec des maxima moins forts que dans l'après-midi, accalmie en cours donc sur les cours d'eau ardéchois avant la reprise en milieu de nuit.

On peut parler des prévisions à très court terme, dans les terres le maximum de vent devrait être atteint au passage de la bande étroite de front froid visible sur le radar, avec des rafales possibles à 70/80 km/h sur le Bordelais. Sur le littoral les 100 ont déjà été approchés ou atteints (Royan, Cap Ferret, Biscarrosse), le risque sera plus présent demain matin avec la mise en place d'une traîne bien active dans le fond du Golfe s'accompagnant de grains virulents. Arome était particulièrement performant aujourd'hui, on peut lui faire confiance pour demain lorsqu'il prévoit des rafales à 90/100 sous averse sur la côte (entre Biarritz et Messanges). Sur le Pays Basque, les cumuls pourraient être importants (proches de 50 mm), avec une LPN en baisse à partir de demain matin, et descendant jusqu'à 1200 m en soirée.

Le pic du Midi est quasiment à 700 hPa donc normal qu'il score aussi haut! Lors des tempêtes exceptionnelles de sud il peut dépasser les 200. 171 à Iraty, là bas aussi c'est relativement courant vu l'exposition. Il y a eu quelques déferlements dans les vallées, mais rien d'exceptionnel (96 à Loudervielle, 54 à Clarac avec 9 km/h de vent moyen, 77 à Luchon avec 17 de vent moyen)

Ca y est le petit coup de vent aborde l'agglomération bordelaise, avec pour particularité des rafales tourbillonnantes assez impressionnantes avec une "cassure" au niveau de la trace au sol du front froid et donc pas mal d'hélicité en très basses couches. Près du bassin, il y a eu 104 km/h au Cap Ferret et 96 km/h à Biscarrosse. A noter que le radar de Bordeaux a été démonté, les valeurs des réflectivités sur la Gironde sont donc probablement sous-estimées.

Et même 26.2° le 13/11/48 . C'est la 3ème valeur la plus élevée jamais relevée en novembre tout de même aujourd'hui! Chaleur remarquable sous le foehn des Pyrénées, Corbières et de la Montagne Noire entre Ariège, Aude et Tarn: 25.4° à Lézignan 24.7° à Arquettes en Val 24.6° à Carcassonne 24.5° à Granes (450 m) 24.4° à Saint Paul de Fenouillet (300m) 23.8° à Leran Lourmatel (391 m) et Alaigne (293 m) 23.7° à Cos (519 m) 23.5° à Castelnaudary 23.1° à Lavaur 22.4° à Castres-Mazamet 19.3° à Belcaire (980 m) Ces valeurs sont souvent dans le top 3 des txx de novembre, on a même battu un record mensuel à Leran Lourmatel (précédent record 23.4° le 25/11/2006, station ouverte en 2002 néanmoins) ainsi qu'à Castres (précédent 22.2° le 02/11/13, ouverture en 1992).

Eh bien renseigne toi sur les risques inondables dans ta commune et les crues "banales" et historiques des années précédentes, on ne peut pas te répondre ici sur un point aussi précis. Par contre, il est probable que ton secteur enregistre 150 à 200 mm en 24h, ce qui est remarquable et pourrait être accentué par un faible risque d'orages stationnaires. Quant à la LPN, elle ne devrait descendre en dessous de 2000 m qu'à partir de mercredi matin.

Pour le fun j'ai misé sur une amplitude de moins de 1 degré sur Metz ! Sinon pour Monde 8.5 14 pas d'occurrence 45-80 et 5-10 mm en ayant également hésité sur l'intervalle 2-5, l'essentiel des pluies devant se faire en fin de nuit de lundi à mardi.

J'en pense qu'il faudra aller à Palavas prendre des photos de la mer, parce que sinon les quantités de pluie seront bien faibles, le flux est beaucoup trop rapide en altitude et orienté au sud! En plaine du 34 le passage pluvieux le plus actif serait au passage de du front froid avant la mi-journée de mardi.

Les sols sont assez secs sur le BV de la Saône et de la Durance, sur ce dernier l'épisode est conséquent mais il ne devrait pas y avoir de concomittance entre les crues du Verdon (suite aux fortes pluies de mardi soir) et de la Durance dont la principale onde de crue devrait provenir du retour d'est actif à partir de mercredi/jeudi. Le Rhône va pas mal monter mais on resterait loin d'une crue majeure style janvier 1994 ou décembre 2003 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il n'y a plus de relevés météo à Mende Brenoux, c'est bien sur la station de Chabrits qu'on joue, sur l'emplacement de l'ancien CDM48..

Dans un premier temps le flux sera au sud assez fort donc l'essentiel des précipitations se fera sur les crêtes frontières de Gavarnie au Maupas et les versants espagnols, avec une LPN très haute, vers 2600 m. Elle baissera dans la nuit de lundi à mardi, laissant place à un régime d'averses assez actif pendant 36 heures environ. Les sommets exposés au nord-ouest seront particulièrement concernés. Au total, le mètre de neige ne devrait pas être dépassé, tout au plus 60/70 cm du côté de Cauterets ? Pas de phénomène d'isothermie non plus, jusqu'en milieu de nuit de lundi à mardi c'est régime de foehn et à la bascule en flux de nord-ouest on reste dans de l'air relativement doux avec une masse d'air trop faiblement saturée. Sous averse dans la traîne, sur les premiers reliefs du 64 et du 65, on pourrait observer quelques flocons jusqu'à 13 ou 1400 m néanmoins. C'est le paysage qui devrait quand même prendre une claque hivernale et ça fait plaisir ! A noter qu'en fin de semaine une pertu plus classique pourrait à nouveau bien concerner la chaîne !

Oui on aurait même pu battre des records absolus de novembre à l'échelle nationale (record 31.4 le 10/11/85 à Solenzara). Sinon les 25/26 pourraient encore être atteints samedi et surtout dimanche par effet de foehn notamment sur l'Ariege, s'approchant des records mensuels..

Le talweg a pris un peu de retard sur les derniers runs. Le beau temps perdure jusqu'à samedi inclus sur une grande partie de la région. Des records mensuels de chaleur pourraient tomber samedi, notamment au pied des Pyrénées. La situation est favorable au foehn, en plaine toulousaine l'autan sera de la partie. A surveiller particulièrement, la station de Saint-Girons (installée en 1949), dont le record de chaleur mensuel n'est "que" de 26.4° le 01/11/1989 (il avait fait 29.9° trois jours avant). On pourrait l'atteindre ou le dépasser un quart de siècle plus tard exactement, ce serait beau

Pas d'accord pour la courte durée. Des faibles pluies devraient déjà concerner le relief du Languedoc dès la nuit de samedi à dimanche http://modeles2.meteociel.fr/modeles_gfs/runs/2014102906/90-779.GIF?29-6 Avec l'approche du talweg et le creusement d'une cyclogénèse entre lundi et mardi, les Cévennes en particulier seront durablement exposées aux remontées humides. L'épisode pourrait durer 72 h sur le relief, 24 à 36h en plaine (entre lundi matin et mardi soir environ). A la vue actuelle des modèles, dès la nuit suivante, mistral et tramontane se lèvent et nettoient le ciel avec un rafraîchissement sensible, la dégradation perdure un peu plus longtemps sur Provence et Corse. D'ailleurs sur le 6z le passage du talweg est plus rapide et la dégradation prend fin dès la mi journée de mardi. Par ailleurs et dans les grandes lignes, une dégradation pluvieuse généralisée semble acquise entre lundi et mardi, chassant l'air doux. A l'arrière l'air plus froid gagne en basses couches, avec une accalmie mercredi (sauf près des frontières de l'est, et à proximité des Pyrénnées où devrait se développer un corps orographique important). A partir de jeudi, on pourrait retrouver un zonal, plus ou moins ondulant, plus ou moins haut en latitude. Trois éléments importants à signaler: -Possible épisode méditerranéen sévère autour du golfe du Lion lundi/mardi, puis mardi/mercredi sur PACA et Corse -Neige abondante en montagne, à moyenne ou basse altitude mercredi sur Pyrénées et Alpes (à affiner en fonction du placement de la dépression et du devenir de la dorsale atlantique). -Plongeon des températures maximales, on pourrait perdre 10 à 15° en 3 jours entre samedi et mardi.

C'est plutôt UKMO et GFS qui se rapprochent de CEP en tendant à proposer un talweg s'isolant en goutte froide. Le scénario de l'européen est sans doute excessif en ce qui concerne la valeur des bas GP.. Ce matin, GFS et UKMO proposaient un balayage plus rapide et moins profond du talweg.. chose sur laquelle le canadien GEM revient ce soir par rapport à son précédent run Personnellement, je pense que les déterministes vont continuer à s'approcher du scénario de l'européen, à savoir un talweg profond qui s'isole en cut-off sur la Méditerranée Occidentale, favorisant des remontées humides de Méditerranée. Il était le premier à évoquer un tel scénario (cf run 0z du 26, c'est donc le 6eme run consécutif). Par contre, comparé aux 2 autres (GFS et GEM), il évoque de moins en moins le retour d'une dorsale de hauts GP, soit temporaire (GEM, puis zonal plus bas en latitude qu'en octobre), soit plus pérenne, suivant la récurrence depuis le début de l'automne (GFS). Qui gagnera le duel des poids lourd? CEP, qui aura été visionnaire sur la prévision du cut-off ibérique, ou GFS, qui maintient la récurrence incessante de l'automne chaud et anticyconique?

Sur quoi te bases tu pour affirmer cela, à part ton expérience empirique biaisée? Connais tu le matériel de l'époque, ses biais, les conditions de mesure? En octobre 1921, les stations autour du Golfe du Lion ont relevé des températures "banales", sans doute en raison d'entrées maritimes persistantes: Station txm txx Aigoual 11.7 16.4 Alès 17.7 23 Uzès 16.2 22 Nîmes 20.7 25.5 Au contraire de l'intérieur de la Provence.. Cuers 25.1 28.7 Fréjus 23.1 25.2 Istres 22.7 29 ...Du sud-ouest Toulouse-Montaudran 25.6 33.4 (surchauffe évidente) Toulouse-Jolimont 22.5 29 (+ cohérent) Arcachon 23.3 31.8 Bordeaux-Mérignac 25.1 32.2 Bordeaux-Observatoire 23.8 30.7 Sauternes 23.4 30.9 Pauillac 22.5 28.4 Mais.. Cazaux 18.8 25 (??) Ou de la région lyonnaise Bourgoin (38) 33.4 43 (légère surchauffe?? ) Bron 21.8 27.6 Ailleurs en France, beau tir groupé de txm>22 de l'est des Pays de Loire au sud de l'IDF en passant par la Normandie.

Une photo de l'incendie qui a finalement concerné le parc à instruments du sémaphore de la Parata (source MF interne). L'anémo a relevé une dernière rafale à 125 km/h avant d'être détruit par l'incendie.

En effet momo et le talweg a tendance à plonger et s'isoler en cut-off sur le dernier GFS, du coup on a un beau rapprochement (temporaire?) entre américains et européens, à confirmer éventuellement sur les modèles de 12h (notamment GEM qui servira d'arbitre puisqu'il suivait GFS jusqu'à présent). On peut écarter le scénario de UKMO qui est beaucoup trop rapide au niveau de la gestion du talweg. Le début de semaine pourrait être bien perturbé avec une dégradation pluvieuse (orageuse en Médit?) généralisée, avant une baisse des températures et le retour de la neige en montagne, cette fois sur tous les massifs mercredi(et notamment sur les Pyrénées). Par contre la prévisibilité est mauvaise à partir de mercredi et jeudi, le point clé est le devenir de la dorsale d'altitude qui gagne à partir des régions atlantiques mercredi.