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Donc si la fréquence des phénomènes extrêmes augmente (canicules accompagnées d'incendies récurrents, déficit hydrique etc., voir situation en Californie, en Autralie ou en péninsule ibérique), on est mal barrés n'est-ce pas ? C'est pas ce que l'on observe et ce qui est prévu dans les rapports du GIEC ? Le GIEC prévoit notamment une augmentation de la variabilité du climat et de certains phénomènes extrêmes et considère comme probable une augmentation des températures maximales, du nombre de jours chauds et de vagues de chaleur pour la quasi-totalité des zones terrestres. http://www.effet-de-serre.gouv.fr/fr/actualite/Canicule.htm ...Et en attendant la concentration en C02 atmosphérique continue d'augmenter très rapidement, ça c'est une certitude et ceci malgré le pompage de nos plantes et de nos océans...Ce serait bien pire autrement. En gros, les puits biosphériques et océaniques piègent la moitié de nos émissions en GHG. C'est un équilibre et il n'y a pas de raison que tout à coup les plantes se mettent à grandir comme dans Alice au pays des merveilles pour stabiliser la concentration en C02 atmosphérique. Pour l'océan, on sait que sa capacité à stocker le CO2 diminue quand la température augmente...
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Merci pour ces analogies intéressantes Sirius : maison, torrent de montagne, bousculade dans la foule, casserole d'eau bouillante...
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Heatwaves spell bad news for carbon sinks Extreme temperatures make forests emit carbon dioxide. "They found that at the height of the summer of 2003, carbon was baking out of Europe's vegetation at a rate of half a billion tonnes per year". http://www.bioedonline.org/news/news.cfm?art=2043 Ciais P. et al. Nature, 437. 529 - 533 (2005). http://www.nature.com/news/2005/050919/full/050919-5.html Revue de presse (Financial Times, The Guardian, Planetark.org) : http://www.heatisonline.org/contentserver/...amp;method=full
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Cela ne me pose pas de problèmes existentiels, cela illustre que la science est bien vivante (je te fais confiance sur le contenu de l'étude). Ce qui me gène c'est la façon dont ces résultats sont présentés dans des sites comme co2science-EXXON et les motivations de leurs auteurs associés à des lobbies pétroliers. Nous souhaitons tous que des rétroactions-négatives se mettent en place : espèrons que les résultats de ces auteurs soient généralisables à l'échelle de la Terre. Pour l'instant et sauf erreur de ma part aucune rétro-action de ce type n'a été constatée sur Terre actuellement. Et d'ailleurs si les puits biosphériques se renforçaient suite à l'augmentation du niveau de C02, cela ne pourrait pas durer éternellement, nous parviendrions à un nouvel équilibre (par exemple, une forêt à l'équilibre a un bilan carbone nul, seule une forêt en croissance fonctionne en puits). Dans tous les cas, on observe une croissance continue de la concentration atmosphérique en C02, preuve que les différents puits (océans, biosphère) ne peuvent pas tout absorber (ils ont absorbé environ la moitié du C02 que nous avons émis, ceci non sans conséquence sur le pH océanique...). Les observations faites en Europe suite à la canicule de 2003 ne sont pas de bon augure. N'oublions pas les aspects cinétiques : c'est la vitesse des changements qui est perturbatrice. Il faut du temps aux organismes vivants (arbres etc.) pour s'adapter aux changements. Dans un millier d'années, lorsque nous aurons basculé dans un monde complètement différent de celui que nous connaissons, il est tout à fait possible (à la lumière des données du passé mais en fait je ne me suis pas penché sur la question) que les taux élevés de C02 favorisent la croissance végétale. Je m'intéresse au XXIème siècle. Ce qui nous attend dans un millier d'année est intéressant mais cela me concerne moins directement.
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Intéressante la comparaison Charles. Merci. Importance des conditons initiales en météorologie etc...
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Tu as raison Damien. Amicalement, Le scepticisme commence quand, assis dans une église entre un flic et une bonne soeur, vous constatez que votre portefeuille a disparu - Colin Bowles /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Allons-y au niveau des conséquences de la canicule de 2003 sur la productivité végétale. Une expérience grandeur nature, à l'échelle de l'Europe, c'est intéressant non ? On en parle sur "CO2Science" ? (tu as l'air bien au courant de ce qu'ils publient sur leur site) NB - Tu ne vas pas comparer le GISS-NASA que dirige Dr James HANSEN à co2science-EXXON , si ?
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Et si …. la “Crosse de Hockey” était fausse ? Par Stefan Rahmstorf (traduit par Claire Rollion-Bard) http://www.realclimate.org/index.php/archi...ick-were-wrong/ La reconstruction "crosse de hockey" des températures du dernier millénaire a beaucoup attiré l'attention - en partie car elle a été mise en avant dans le rapport IPCC 2001 comme l'un des nouveaux résultats importants depuis le précédent rapport IPCC de 1995, et en partie car elle est devenue le point de mire d'un certain nombre de défis. La discussion sur la "crosse de hockey" est transmise avec une ferveur considérable dans les médias, où cette courbe est souvent présentée comme une preuve ou même la preuve la plus importante de l'influence anthropogénique sur le climat. En tant que personne n'ayant pas travaillé sur le dernier millénaire, je ne veux pas discuter des mérites des défis techniques (qui sont discutés dans une autre section du site). Je veux plutôt discuter de la question "et si…" : et si de sérieux défauts étaient trouvés dans la courbe "crosse de hockey" ? Qu'est ce que cela signifierait ? (suite…) Supposons donc que Mann, Bradley et Hughes ont fait une terrible erreur dans leur analyse statistique et que nous devons renoncer à tous leurs résultats. Cela ne changerait pas beaucoup notre vision du dernier millénaire : des groupes indépendants, avec différentes méthodes d'analyses, sont arrivés à des résultats similaires pour le dernier millénaire. Les détails diffèrent (la plupart dans les limites d'incertitude données par Mann et al, donc la différence n'est pas significative), mais toutes les reconstructions publiées partagent les mêmes caractéristiques basiques : elles montrent une époque médiévale relativement chaude, ensuite un refroidissement de quelques dixièmes de degré, puis un réchauffement rapide depuis le 19ème siècle. Même sans Mann et al, on resterait toujours coincé avec une courbe du type "crosse de hockey" - ce qui est assez ennuyeux. Essayons donc d'autres "et si" plus excitants. Au milieu du 20ème siècle, dans toutes les reconstructions, les températures médiévales sont au-dessus, d'où des températures récentes (c'est-à-dire les derniers 10-15 ans) apparaissant être sans précédent depuis au moins un millénaire (même si on tient compte les reconstructions alternatives des critiques de la "crosse de hockey"). Maintenant et si cela est faux - si toutes les reconstructions à partir de marqueurs aussi bien que les simulations des modèles du dernier millénaire étaient fondamentalement dans l'erreur ? Supposons, après tout, que les températures médiévales ont été plus chaudes que l'actuel. Même si cela ne nous dit rien sur le changement anthropogénique du climat. La conclusion fameuse de l'IPCC, "L'équilibre des preuves suggère qu'il y a une influence humaine discernable sur le climat global", ne dépend d'aucune reconstruction du dernier millénaire. Elle dépend d'une analyse détaillée des données du 20ème siècle. En fait, cette conclusion est tirée du rapport IPCC 1995, et ainsi précède l'existence de reconstructions quantitatives à partir de marqueurs comme la "crosse de hockey". Les changements du climat peuvent avoir différentes raisons, et la cause d'un changement particulier du climat a besoin d'être examinée sur la base du cas par cas. Elle ne peut pas être trouvée en regardant une courbe de température. Le climat médiéval a été plus chaud qu'actuellement, cela serait probablement dû à des causes naturelles - peut-être un pic dans l'activité solaire. Cela nous dirait seulement que, en principe, les causes naturelles peuvent provoquer un réchauffement plus important que celui que nous avons observé dans les dernières décennies. Mais nous le savons déjà - il suffit de remonter assez loin dans le temps (e.g. 50 millions d'années) pour trouver des exemples de climats indiscutablement plus chauds qu'aujourd'hui. Cependant, il serait naïf de conclure que le fort réchauffement observé au 20ème siècle devrait donc avoir une cause naturelle. L'examen de la cause du réchauffement du 20ème siècle est fait dans les études nommées détection et attribution, qui analysent en détail les différents forçages (e.g. variations de l'activité solaire ; des gaz à effet de serre ou de l'activité volcanique) et le temps et l'espace observés pour le changement climatique. Ces études, réalisées avec différentes techniques, ont invariablement conclu que la cause dominante du réchauffement du 20ème siècle est les gaz à effet de serre créés par l'homme. Dans l'esprit de cet article, supposons que ces études ont également tort, en plus de tout ce qu'il y a au-dessus. Supposons que ces études, d'une certaine manière, sous-estiment grandement la variabilité naturelle dans le système climatique, de telle manière que le "signal" du changement anthropique du climat n'a pas encore émergé du "bruit" des variations naturelles (i.e. "l'influence discernable de l'homme" sus-citée n'a pas encore été détectée). Nous n'aurions donc certainement pas besoin de nous inquiéter du réchauffement global, et le monde pourrait écarter le protocole de Kyoto ? Malheureusement cela ne marche pas non plus. La seule chose qui marcherait dans ce cas est que nos données ne sont pas encore assez bonnes pour prouver que le changement anthropogénique du climat a déjà lieu. Cela ne serait pas si surprenant - la quantité attendue du réchauffement anthropogénique global est à ce jour seulement de 0,5 °C (basé sur les effets radiatifs des gaz à effet de serre et des aérosols émis par les humains). C'est un faible signal qui n'est pas facile à détecter parmi la variabilité naturelle ; la majeure partie du réchauffement anthropogénique reste encore à venir (le but de la science est de donner une alerte précoce, plutôt que juste attendre que les faits soient évidents pour tout le monde). La principale raison d'être concerné par le changement anthropogénique du climat n'est pas que nous pouvons déjà le percevoir (bien que nous puissions). La principale raison est double : (1) Le dioxyde de carbone et les autres gaz à effet de serre augmentent rapidement dans l'atmosphère à cause de l'activité humaine. C'est un fait mesuré même pas remis en cause par les sceptiques affirmés. (2) Toute augmentation du dioxyde du carbone et des autres gaz à effet de serre changera l'équilibre de rayonnement de la Terre et augmentera les températures de surface. C'est de la physique basique et non discutée qui est connue depuis une centaine d'années. Mais quelle intensité a cet effet de réchauffement ? C'est le seul doute fondamental sur le changement anthropogénique du climat qui peut être encore légitimement débattu. Nous, climatologues, décrivons le réchauffement qui résulte, à l'équilibre, d'un doublement du CO2 en terme de sensibilité du climat. L'IPCC donne la gamme d'incertitude à 1,5 - 4,5 °C. Seulement si c'est faux et que la valeur vraie est plus faible, nous pouvons en tirer le fait que la non-diminution d'émissions de gaz à effet de serre mènera au réchauffement projeté par l'IPCC. Les chances d'avoir cela ne sont pas bonnes. Une nouvelle grande analyse d'incertitude qui est parue cette semaine dans Nature, montre qu'il est très difficile d'obtenir une sensibilité du climat en-dessous de 2°C pour les modèles climatiques, quelle que soit la manière dont on change les paramètres. Et l'histoire du climat, avec ses âges glaciaires et ses autres grands changements, plaide fortement contre une faible sensibilité de climat. La discussion sur l'évolution des températures du dernier millénaire continuera, sans aucun doute, dans les années à venir. Le problème le plus fondamental - l'éparpillement des données - ne sera pas arrangé rapidement, mais éventuellement, de meilleures reconstructions avec des incertitudes plus faibles seront disponibles. Cependant, la discussion a besoin d'être conduite de manière sobre et sans excitation ; cela ne sera d'aucune aide pour surcharger la "crosse de hockey" d'une signification symbolique. Dans certains rapports des médias, la "crosse de hockey" a même été exagérée et décrite comme "un pilier du protocole de Kyoto" (qui a été reconnue en 1997 et ainsi le précède) ou comme une "preuve que les hommes réchauffent la Terre". C'est une mauvaise interprétation sérieuse de la signification scientifique de ces données. Les discussions sur le dernier millénaire ne sont pas des discussions sur le fait de savoir si les hommes changent le climat ; ni s'ils affectent nos projections dans le futur. En fait, si l'humanité ne prend aucune mesure et que ce siècle apporte une augmentation de température de 2°C, 3°C ou même plus, les discussions actuelles sur le fait que le 14ème siècle était quelques dixièmes de degré plus chaud ou que le 17ème quelques dixièmes de degré plus froid qu'avant, sembleront plutôt académiques. Inertie du système (en particulier pour la réponse ice melting/niveau marin) :
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Ta référence, les sites financés par EXXON ? A propos de "CO2science" ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change") : Les scientifiques contre Exxon (Agence Science-Presse) - Quand des scientifiques contestent, ça passe souvent inaperçu, mais pas quand ça provient de la Royal Society de Londres: la plus vieille association scientifique du monde (346 ans!) attaque la plus riche compagnie du monde, la pétrolière ExxonMobil. Le crime d’Exxon: avoir volontairement trompé les gens sur le réchauffement planétaire. La multinationale a notamment donné de l’argent à au moins 39 organisations qui, accuse la Société royale, "ont désinformé le public sur la science des changements climatiques" et ont fait la promotion de "points de vue inexacts et trompeurs"... "La compagnie a notamment versé 25 000$ au Centre pour l’étude du dioxyde de carbone et des changements planétaires, qui proclame sur son site web qu’il "n’y a aucune raison solide de croire que la hausse des températures a été causée par la hausse de CO2".... " http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap0210062.html Le Royal Society est l'Académie des Sciences du Royaume-Uni. http://www.royalsoc.ac.uk/landing.asp?id=3 Tu omets de parler des conséquences de la canicule de 2003, expérience grandeur nature. Pourtant, si l'on suit ta logique, température + C02 cela devrait favoriser la croissance végétale non ? Tu contestes la baisse de la productivité observée par les scientifiques ? Disons qu'un sceptique qui doute des résultats des scientifiques envisage les deux hyphèses sans a priori : 1 - les puits biosphèriques restent des puits 2 - les puits se transforment en sources Ce n'est manifestement pas ton cas. Tu es donc un convaincu, pas un sceptique.
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Et bien je trouve ton écoute et cette décision très positive. Et il est vrai qu'il n'y a pas d'accélération : inertie du système ? Variations de température sur les derniers siècles et la “crosse de hockey”par Mike Mann (traduit par Gilles Delaygue) http://www.realclimate.org/index.php?p=7 Myth vs. Fact Regarding the "Hockey Stick" (réponses à propos de 4 mythes qui circulent encore) http://www.realclimate.org/index.php?p=11
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Merci Charles pour ces généralités mais je cherche des moyens simples et pédagogiques (analogies etc.) pour expliquer ces concepts (du type de ceux de James Annan et William Connolley donné message n°1). Un sceptique est quelqu'un qui doute de manière non orientée : il pense que l'on manque d'éléments pour aprécier la sensibilité climatique et cela le conduit à penser que la sensibilité peut être plus élevée ou moins élevée que celle communément admise. Un speptique peut envisager, pour un niveau de C02 de 560ppm (double du niveau pré-industriel), un réchauffement de 11°C (par exemple en intégrant les rétro-actions positives : relargages de C02 par l'océan qui se réchauffe, dégagements de méthane en lien avec le dégel du permafrost, albedo etc.) ou un réchauffement de seulement 0,1 degrés (problème : pas de rétroactions négatives à l'oeuvre mise en évidence à ce jour). Un "sceptique orienté" n'est par défintion pas un sceptique mais un convaincu.Par contre aucun sceptique ne peut nier que la totalité de l'augmentation récente du niveau de C02 atmosphérique est due à l'homme. Il ne pas nier non plus que le C02 est un gaz à effet de serre. (Enfin il ne peut pas nier que les océans s'acidifient à cause de cette augmentation du niveau de C02, c'est de la chimie de base et même Allègre le reconnait). Tu te trompes Charles, les données des scientifiques (par exemple les expériences FACE : Free Air CO2 Enrichment) vont exactement dans le sens inverse de ce que tu affirmes, malheureusement pour nous tous. Explications ici : http://www.realclimate.org/index.php/archi...-fertilization/ (à propos de la notion de facteur limitant : Loi de Liebig sur le minimum) On a d'ailleurs observé une baisse très nette de la productivité végétale lors de la canicule de 2003, et les niveaux élevés de C02 n'y ont rien changé. Il est tout à fait possible que les puits se transforment en sources : Canicules et sécheresses menacent de "booster" l'effet de serre Le Monde ( http://cap21-rhone-alpes.over-blog.com/article-907793.html ) « Il apparaît qu'à l'échelle de l'Europe la production végétale a chuté de 30 % en 2003 par rapport à 2002, dans les peuplements forestiers comme sur les surfaces cultivées. Une baisse sans précédent au cours du siècle écoulé. Conséquence de cette anémie, une réduction considérable de la quantité de carbone stockée dans la biomasse (...) - A l'échelle de la planète, les experts estiment que le manteau végétal permet aujourd'hui de capturer entre 10 % et 20 % des émissions humaines de CO2, principal gaz impliqué dans l'augmentation de l'effet de serre. Ce bouclier vert risque donc se transformer en menace. De puits de carbone, "les écosystèmes des régions tempérées pourraient se muer en sources de carbone", écrivent les signataires de l'article »... Enfin, ajoutons que toutes les plantes ne sont pas égales devant le CO2...Cela dépend de leur métabolisme (C3, C4, CAM http://www.biologie.uni-hamburg.de/b-online/e24/24b.htm), de leur équipement enzymatique (PEP carboxylase). Une augmentation de la teneur en C02 est donc potentiellement perturbatrice au niveau de l'équilibre écologique de l'unité écologique considérée. Et le facteur C02 n'agit pas seul (température, H20 etc...). Disons qu'un sceptique qui doute des résultats des scientifiques envisage les deux hyphèses sans a priori : 1 - les puits biosphèriques restent des puits 2 - les puits se transforment en sources
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Sur ce point au moins tu pourrais faire un effort Charles, non ?http://www.wyrebc.gov.uk/Council_Services/...bal_Warming.asp Donc les temperatures sont en hausse continue, tu confirmes ? Ta présentation est confuse, non ?"n'a rien d'étonnant puisque nous sommes engagés depuis trois siècles dans une phase de réchauffement, phase non initiée par l'homme" : Donc les émissions humaines de GHG n'ont aucun impact, et ceci n'a rien d'étonnant, n'est-ce pas ? "nous sommes engagés depuis trois siècles dans une phase de réchauffement" Depuis trois siècles ? Depuis 1700 ? Voir le document b ci dessous. Allons, un peu de rigueur.
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Oui, cela pose le problème de la limite de la liberté d'expression via un média électronique (site, blog etc.) C'est un problème complexe. La définition du média se veut aujourd'hui très large dans la Loi et englobe tous les moyens techniques.
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Les sciences physiques sont bien utiles dans le domaine de la climatologie. Et la notion de forçage est centrale lorsque l'on s'intéresse à l'impact d'une l'élévation d'origine anthropique de la concentration en CO2 dans l'atmosphère. "La sensibilité climatique est une mesure de la variation de température d'équilibre globale de surface atmosphérique pour un forcage donné. Son unité est généralement des °C change par W/m2 de forçage. Pour déterminer sa valeur, une expérience classique est de regarder le climat pour une concentration en CO2 atmosphérique doublée ; ce qui fait que la sensibilité est donnée quelquefois donnée en terme de réchauffement pour un doublement du CO2(c.a.d. une augmentation de 280 ppm a 560 ppm). Le forçage pour un doublement du CO2 est d'environ 4 W/m2 ce qui implique qu'une sensibilité de 3°C pour un doublement est équivalente a une sensibilité de 0.75 °C/W/m2. L'idée fondamentale est que si on connaît la somme de tous les forçages, il est alors possible d'estimer l'amplitude du changement de température induit." http://www.realclimate.org/index.php/archi...sensitivity/fr/ Je cherche le moyen d'expliquer la notion de forçage et de sensibilité climatique simplement...avec des pommes...? Un article central (qui veut le traduire pour ceux qui ne comprennent pas bien l'anglais ?) : Planetary energy imbalance? http://www.realclimate.org/index.php/archi...ergy-imbalance/
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Jusqu'à preuve du contraire ton blog est accessible au public Charles, et c'est même toi qui le rend public, non ? Tu le mets en lien dans ta signature sur IC, tu te réjouis quand des internautes viennent visiter ton blog depuis le moteur Google et tu parles à présent de violation de domicile et de vie privée ? Ce blog est public, accessible en ligne par n'importe quel internaute, et il constitue donc un média. C'est la rançon de la gloire : tu es presque obligé d'être rigoureux et objectif à cause de la pression populaire Le blogueur, un éditeur de site http://avocat.blogs.com/avocatblog/2005/06...g_et_droit.html "...Plus généralement, le blogueur, comme l'éditeur du site, pourra voir sa responsabilité engagée dans tous les cas prévus par la loi sur la presse et la communication..." En tant qu'éditeur, tu as des responsabilités.
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Merci pour ta réponse Charles. Nous ne sommes pas du tout d'accord, c'est clair, mais il est vrai que j'apprécie, comme beaucoup ici, le ton de tes messages qui tranche avec celui des habituels individus qui se déclarent "sceptiques". Ta réflexion a le mérite de faire prendre conscience de l'impact que peut avoir un discours alarmiste auprès du grand public, ceci même si la réalité est alarmante (il se pose alors la question : /index.php?showtopic=17115'>comment faire passer le message ? ). Je suis d'accord pour dire que certaines personnes de l'écologie politique n'ont pas un discours cohérent vis à vis des problématiques climatiques. Mais est-ce une raison pour ne pas reconnaitre certaines évidences ? Dans tous les cas tu restes une énigme pour moi...Et pour beaucoup de personnes. Rendez-vous dans 20 ans alors ? Supposons que dans 20 ans la hausse actuelle des température se soit maintenue (voir projections du GIEC) et que les modèles confirment encore davantage que les GES en sont principalement à l'origine : tu ne regretteras pas de ne pas avoir anticipé et d'avoir tenté à ton niveau de freiner l'anticipation ? C'est pas risqué comme position ?
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Idea, je trouve l'explication de James Annan (membre du Global Environment Modelling Research Program) et de William Connolley (climate modeller, British Antarctic Survey) très bonne mais à l'évidence, vu ta réaction, c'est encore insuffisant. Tu as une meilleure explication à proposer ?
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Du chaos météorologique à l’émergence de tendances climatiques. Il est assez courant de voir des personnes stupéfaites (et parfois outrées) que l’on puisse faire des projections climatiques correspondant à une teneur en C02 atmosphérique doublée par rapport à l’ère pré-industrielle (RC02=2, dans 50 ans ?) alors que l’on est incapable de prévoir la météo au-delà de 5 jours… Que répondez-vous à ces personnes ? 1 - Comment leur expliquer simplement ce que signifie le mot « forçage » ? 2 - Comment leur expliquer qu’un réchauffement global ne signifie pas un réchauffement uniforme ? 3 - Comment leur expliquer l’émergence de tendances climatiques alors que la météo est chaotique ? 4 - Comment d’autre part leur expliquer que les variations climatiques du passé ne remettent pas en cause l’impact des activités humaines sur le climat ? 5 - Comment leur expliquer l’importance des aspects cinétiques des processus ? Pédagogues, à vous de jouer… Un début de réponse : Chaos and Climate Par James Annan et William Connolley http://www.realclimate.org/index.php?p=204 “ By climate, we mean the statistics of weather, averaged over suitable time and perhaps space scales. We cannot hope to accurately predict the temperature in Swindon at 9am on the 23rd July 2050, but we can be highly confident that the average temperature in the UK in that year will be substantially higher in July than in January…” « Nous ne pouvons pas prévoir la température à Paris à 9 heures le 23 juin 2050, mais nous pouvons être presque sûr que la moyenne des températures en France de cette année sera plus élevée en juin qu’en janvier ». "Imagine a pot of boiling water. A weather forecast is like the attempt to predict where the next bubble is going to rise (physically this is an initial value problem). A climate statement would be that the average temperature of the boiling water is 100ºC at normal pressure, while it is only 90ºC at 2,500 meters altitude in the mountains, due to the lower pressure (that is a boundary value problem)." Imaginez une casserole d'eau bouillante. Une prévision météo c'est comme essayer de prévoir où la prochaine bulle va apparaitre (physiquement, c'est un problème lié aux conditions inititiales). Un "communiqué" climatique serait : l'eau bouillante est à 100°C à pression atmosphérique normale, et à 90°C à 2500 mètres d'altitude, ceci à cause d'une pression atmosphérique plus faible. Avez-vous des arguments encore plus pédagogiques pour ceux qui ont du mal à saisir les enjeux climatiques actuels ? Comment vous y prenez-vous pour répondre simplement à ces 5 questions ?
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Holon, merci d'avoir précisé ce point : "réchauffement global" ne signifie pas "réchauffement uniforme". (L'expression "réchauffement global" vient d'ailleurs de l'anglais "global warming"). - Comment un réchauffement global peut-il engendrer un refroidissement local ? (paradoxe apparent) Un exemple de mécanisme ici : par Gilles Delaygue, Chercheur à l'Université de Chicago http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...echauf-glac.htm - Refroidissement de l’Antarctique, réchauffement global ? par Eric Steig et Gavin Schmidt, GISS-NASA (traduit par Claire Rollion-Bard) http://www.realclimate.org/index.php/archi...bal-warming/fr/ "...La Péninsule Antarctique, lieu de la barrière de glace Larsen-B, maintenant disparue, s'est réchauffée substantiellement. D'un autre côté, les quelques stations sur le continent et à l'intérieur semblent s'être légèrement refroidies. (Doran et al., 2002 ; GISTEMP). Au premier coup d'œil, cela semble contradictoire avec l'idée de réchauffement "global", mais on a besoin d'être prudent avant de sauter sur cette conclusion. Une augmentation de la température moyenne globale n'implique pas un réchauffement universel. Les effets dynamiques (changements dans la circulation des vents et des océans) peuvent avoir un impact aussi large, localement, que le forçage radiatif des gaz à effet de serre. Le changement de température dans une région particulière sera, en fait, une combinaison des changements reliés à la radiation (par l'intermédiaire des gaz à effet de serre, des aérosols, de l'ozone etc.) et des effets dynamiques... " - 18-10-2006 Warm winds of change hit the Antarctic (Des vents chauds "de changement" frappent l'Antarctique, jeu de mot avec "wind of change" de Scorpions) http://www.nature.com/news/2006/061016/full/061016-11.html "The exceptional warming of the Antarctic Peninsula is due mainly to stronger winds in the area, scientists have found. These warm winds probably caused the recent break-up of a massive Antarctic ice shelf, they say...". - 10-08-2006 No sign of increased snowfall in Antarctica (Publié dans Nature - Pas de signe d'augmentation des précipitations neigeuses en Antarctique) http://www.bioedonline.org/news/news.cfm?art=2721 "...Antarctica harbours 90% of the world's ice; if the 30 million cubic kilometres of ice held in its sheets were to melt, the global sea level would rise by more than 60 metres, flooding vast stretches of densely populated coasts around the globe. At present, the global sea level rises by around 3 millimetres per year. The rate could increase if glaciers in Antarctica (and Greenland) continue to melt. However, some ice sheets in the interior of Antarctica seem to have been getting thicker rather than thinner over the past few years, and scientists have assumed that this is thanks to an accumulation of snow in the interior, which should cushion the continent's impact on sea-level rise. The Intergovernmental Panel on Climate Change in its next report, due 2007, projects Antarctic snowfall to increase by a few per cent for each degree warming. That may now be in doubt...." NB - lc30, à propos de l'optimum médiéval : Ne faisait-il pas plus chaud au Moyen-Age, pendant “l’Optimum climatique”, que maintenant? par Michael Mann (traduit par Thibault de Garidel) http://www.realclimate.org/index.php/archi...y-are-today/fr/
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Les "scientifiques" sont-ils écologistes ? http://www.manicore.com/documentation/serr...entifiques.html " L'un des arguments les plus souvent employés par les "contestataires" du fait que l'homme est devenu un agent climatique est que les "scientifiques" sont embarqués dans un vaste complot fomenté par des écologistes qui leur font dire n'importe quoi. Cela suppose, pour être cohérent, que ces "scientifiques" sont tous des écologistes sincères, mentant effrontément parce que leur coeur aveugle leur raison. Or, en espérant que je ne vexerai aucun d'entre eux, il faut le dire haut et fort : les "scientifiques" ne sont pas plus écologistes que le reste de la population, et même plutôt moins. A peu près tous ceux que je connais roulent en voiture, prennent l'avion (très nettement plus que la moyenne des Français, or l'avion est ce que l'on fait de pire en matière de transport), mangent de la viande à tous les repas (rappelons que l'agriculture est la première source d'émission en France, notamment à cause du fait que nous mangeons beaucoup de viande), habitent de grandes maisons chauffées au gaz ou au fioul, disposent d'un parc électroménager au-dessus de la moyenne, etc. Ceux que je connais - mais je n'aurai pas la prétention de les avoir tous rencontrés - ne semblent pas plus avoir envie de se passer de ces éléments de mode de vie que mes voisins (alors que la lutte contre le changement climatique le demanderait), et aucun de ceux que j'ai croisés ne vit dans les arbres, vêtu de peaux de bêtes, en souhaitant ardemment être imités par le reste de la population. Vous les rencontreriez à un diner sans savoir ce qu'ils font, vous les considéreriez comme des individus parfaitement normaux, au sens de "dans la norme". Je ne sais s'il faut le déplorer, mais une chose est sûre : l'argument qui voudrait que les "scientifiques" aient leur bon sens aveuglé par leur idéologie ne correspond absolument pas à un quelconque début de réalité. La curiosité a toujours été une motivation bien plus puissante chez les chercheurs que le salut de l'humanité ! Et, à ma connaissance, Greenpeace ou le WWF n'ont jamais donné un kopeck au CEA ou à la NASA (qui possèdent tous les deux des laboratoires notoires sur le sujet) pour financer leurs recherches. Il faudra que ceux qui refusent d'accepter les conclusions que nous pouvons tirer des connaissances que nous avons sur notre avenir climatique trouvent autre chose comme argument : celui-là est une pure chimère, comme du reste bien d'autres arguments avancés par les "contestataires"." Jean Marc Jancovici
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Puisque tu proposes un débat direct sur le fond, allons-y :Il serait intéressant que tu corriges par toi-même les nombreuses erreurs et confusions de ton "testez vos connaissances" et du texte introductif de ton blog. Dans le cas contraire, tu affiches clairement ta mauvaise foi. J'ai mis des numéros aux points de ton "test" pour te faciliter la tâche : /index.php?s=&showtopic=17054&view=findpost&p=335414'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=335414 charles.muller (texte introductif) : Les températures battent chaque année des records, les glaces fondent partout, le niveau des mers grimpe, les événements extrêmes se multiplient, les peuples premiers sont menacés, les espèces vont disparaître en masse... tout cela par la faute de l'homme, de l'émission des gaz à effet de serre, du réchauffement climatique global qui en résulte. Ce grand récit vous est familier ? Oubliez-le. Malgré le bombardement permanent de nouvelles alarmistes présentées comme autant d’évidences scientifiques, il n’existe aujourd’hui aucun consensus chez les experts du climat. Tu oses maintenir ça ? Es-tu prêt à modifier les infos de ton site (qui porte sur un important sujet sociétal) si tu prends conscience que tu te plantes ou que tu présentes les choses de manière confuse ? Préfères-tu y laisser des informations biaisées ou carrément fausses qui peuvent induire en erreur un lecteur non familier avec ces problématiques ? D'ailleurs, pourquoi es-tu toujours sceptique dans un seul sens, c'est à dire un sceptique orienté (formule non sans paradoxe !) ? Un scepticisme non orienté ne devrait-il pas t'amener à penser que le réchauffement peut être inférieur ou supérieur à ce qui est projeté par les experts ? Si tu penses que les modèles des scientifiques ne sont pas bons, pourquoi affirmer qu'ils se plantent toujours à la hausse et jamais à la baisse ? charles.muller : "Au rythme où cela va (et je parle d'expérience), Internet sera rapidement le meilleur moyen de diffuser une information par rapport aux médias traditionnels. En fait, c'est déjà le cas. Etre dans les dix premiers résultats Google sur une entrée donnée est à mon avis un objectif plus important que passer 10 secondes au JT de 20 heures. J'espère bien que lorsque le 4e rapport du GIEC / IPCC va sortir en 2007, ce qui promet un matraquage massif, le site sera bien placé pour renseigner les curieux... Il l'est déjà sur certaines entrées : faire un test avec James Hansen sur google.fr (google.com) par exemple." http://www.climat-sceptique.com/article-41...l#anchorComment (commentaire à ton texte sur Allègre)
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L'hémisphère austral, c'est tout ce qu'il y a au sud de l'équateur. Le réchauffement est globalement moins important que dans l'hémisphère nord. Mais il n'y a pas "refroidissement de l'hémisphère austral"(il y a dans l'hémisphère sud bien plus de points rouges que de points bleus sur la carte de l'annual temperature trends 1976-2000, tu peux les compter si tu veux en être sûr - Et cela ne s'arrange pas ensuite, voir carte juste en dessous). Le réchauffement global mesuré n'est pas du tout en contradiction avec les phénomènes locaux cités. Ce qui importe, ce qui a du sens, c'est la tendance générale. L'étude de l'évolution des glaciers au cas par cas (phénomènes locaux) n'en demeure pas moins intéressante. "Dans son roman, Michael Crichton affirme que les glaciers continueraient de progresser. L’important est la tendance globale, qui est au retrait progressif des glaciers, soulignent les scientifiques (Hervé Le Treut et Jean Jouzel)." (Le Figaro, lien ci dessous : Les chercheurs répondent aux sceptiques) Bernard Francou : "Si l’on raisonne sur le siècle, on constate que le rythme du recul des glaciers, presque partout dans le monde, suit d’assez près (à quelques exceptions cependant), la courbe de réchauffement des températures" http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier301-7.php Questions sur l’effet de serre : les chercheurs répondent aux sceptiques L’homme est-il vraiment responsable du réchauffement ? Le Figaro - 16 février 2005 http://www.rac-f.org/article.php3?id_artic...6dab3d1b5e875d3 C'est une bonne synthèse.
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Merci pour ta lecture du "test" de C.M.
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Page divertissement : Le scepticisme est l'élégance de l'anxiété - Emile Michel Cioran Le scepticisme est le commencement de la foi - Oscar Wilde
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Un débat scientifique serein ne peut avoir lieu que si on accepte des règles élémentaires comme le non recours au déni et l'acceptation de reconnaître ses erreurs. Un débat scientifique ne peut pas avoir lieu si l'on est pas dans cet état d'esprit. Effectivement mes interventions face aux dénégateurs peut prendre l'allure d'une plaidoirie pour la science. Je pense que nous devons faire la différence entre liberté d'expression et liberté de mentir délibérément, surtout lorsqu'il s'agit d'un important sujet sociétal. Un débat sur le même thème sur le blog de la revue scientifique Nature : By confronting ExxonMobil, the Royal Society is not being a censor of science but an advocate for it. http://blogs.nature.com/news/blog/2006/10/..._speak_out.html Je pense que c'est le devoir de tout scientifique de lutter contre ceux qui tentent de répandre de fausses informations auprès du grand public et qui, par là même, méprisent les scientifiques travaillant sur le climat. Internet est aujourd'hui un important média, ne l'oublions pas. Il ne s'agit pas d'exclure un ou des individus : leurs contributions dans un esprit scientifique et positif sont les bienvenues. Il s'agit d'exclure une attitude incompatible avec la science. Il est fort possible que ce soit l'affaire Allègre qui me pousse à agir de la sorte. "On pourrait s’attendre à ce qu’un chercheur « éminent », ancien ministre de la recherche et académicien, donne une information d’expert scientifique responsable et non une information tronquée, presque partisane et fausse, surtout lorsque cela concerne un sujet sociétal." http://www.ipsl.jussieu.fr/actualites/Evenements2006.htm Certes, les dénégateurs de ce forum ne sont ni médailles d'or du CNRS, ni anciens ministres. Mais cela ne change rien sur le fond. De plus galvauder le mot "scepticisme" est pour moi inadmissible. Le scepticisme n'est pas orienté, il est neutre. Le terme est galvaudé par des personnes, qui s'auto-proclament "sceptiques" mais sont en fait clairement orientées. Ce ne sont pas les arguments qui posent problème, mais le fait de s'étiqueter « sceptique » alors qu'on est en fait « convaincu ».