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david3

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Tout ce qui a été posté par david3

  1. J'ai l'impression que les articles polémiques d'Allègre attirent le lecteur. Je m'interroge également sur les réelles motivations d'Allègre. Le programme du PS pour 2007 est super lèger au niveau du volet environnemental. Est-ce que tout le monde souhaite que le changement climatique soit un thème central de la campagne électorale ? Allègre n'a rien à perdre dans l'affaire. Ce n'est pas forcément un hazard si ses articles profondément malsains sont publiés maintenant. Cette cynique intervention d'Allègre peut sèmer la confusion auprès de ceux qui connaissent mal les enjeux et qui ne savent pas comment travaillent les scientifiques. Tu peux m'expliquer ce que tu entends par "alarmiste". Cela veut dire quoi "alarmiste" pour toi ? Tu peux donner un exemple d'article que j'ai posté et qui, selon toi, entrerait dans cette catégorie ? Sans commentaires.
  2. Charles, tu pourrais donner ta critique de l'article d'Allègre du 26-10 dans Le Monde, article que tu as placé sur ce forum ? A moins que tu n'y trouves rien à redire ?
  3. Merci jice pour nous avoir informé aussi vite de cette correction à la Jancovici. ...[il y a 10 ans, ou plus exactement presque 20, Allègre a écrit, dans un ouvrage intitulé "12 clés pour la Géologie" (Belin, 1987, réédité en 1999 mais je ne sais pas si le passage suivant est resté...) : "[l'augmentation de la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère] est autrement plus important[e] que le danger nucléaire. La concentration en gaz carbonique augmente dans l'atmosphère, et, par ce que l'on appelle l'effet de serre, la température du globe augmente lentement. (...) Le problème est extrêmement important scientifiquement et nous devrions prendre des mesures rapidement. (...) la source du gaz carbonique est la combustion des combustibles fossiles. (...)". Il ajoutait même : "Nous devons prendre conscience que nous n'avons qu'une planète et qu'il faut la protéger et la garder". Question : c'est uniquement le goût de la solitude qui l'a poussé à penser, quelques années après, l'exact inverse de ce qu'il disait à la fin des années 80 ? A cette époque là, il était encore tellement jeune qu'il était aveugle à l'évidence criante du complot qu'il dénonce aujourd'hui ?]... http://www.manicore.com/documentation/serr...es/allegre.html Menteur. Personne qui pratique l'expression de la vérité avec une conscience assez lâche Ambrose Bierce
  4. Gaz à effet de serre Dépasser Kyoto Par Claude Allègre, 13 novembre 2003 " La canicule exceptionnelle que nous avons connue cet été a suscité chez beaucoup de Français l'idée que, décidément, le réchauffement de la planète était bien en marche et qu'il allait se traduire par des étés de plus en plus torrides, se succédant les uns aux autres avec des effets toujours plus dévastateurs. Comme cette vague de chaleur s'est traduite par un accroissement important des décès de personnes âgées, ce phénomène a créé un sentiment d'inquiétude, voire de peur, dans de nombreux esprits. C'est normal. Peut-on les rassurer sur le fameux effet de serre? Revenons aux faits de base. La teneur en gaz carbonique (CO2) de l'atmosphère augmente. C'est un fait incontestable, attesté par des mesures précises. Le CO2 absorbe le rayonnement infrarouge réémis par la surface terrestre, un phénomène qui a tendance à favoriser l'élévation de la température moyenne du globe. C'est, là, l'effet de serre. Un effet qui joue son rôle dans l'équilibre climatique naturel de la planète. Sans effet de serre provoqué par le CO2, mais aussi l'eau et d'autres gaz, la température de surface moyenne de notre planète serait de - 18 degrés. La Terre serait gelée! L'homme, en brûlant du charbon, du pétrole et des forêts, est responsable de l'augmentation «anormale» des teneurs en CO2 de l'atmosphère et modifie donc l'équilibre séculaire naturel. Malheureusement, on connaît mal la nature exacte des modifications climatiques que la perturbation anthropique introduit... " http://www1.lexpress.fr/idees/tribunes/dos....asp?ida=411999
  5. Claude Allègre, 5 juillet 2004 : "L'ouvrage (2) de Bjørn Lomborg , statisticien danois, est déjà un best-seller mondial. Je l'ai préfacé avec plaisir" http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/doss....asp?ida=428436 2. Bjørn Lomborg, L'Ecologiste sceptique (Le Cherche Midi). Commentaire du chapitre "changement climatique" du livre de Lomborg par Jean Marc Jancovici : http://www.manicore.com/documentation/serr.../skeptical.html Jean Marc Jancovici : "...En conclusion, cet ouvrage (enfin au moins son chapitre climat) est un superbe monument de raisonnements erronés et de conclusions fallacieuses, le tout étant écrit, et c'est la grande force de ce livre, dans un style très proche de celui utilisé pour de la bonne vulgarisation, voire de la bonne littérature scientifique..."
  6. Claude Allègre 18 juillet 1998 : "...Je fais partie des rares personnes qui pensent qu'il est impossible de dire que la Terre se réchauffe globalement. Il y a une courbe idiote qui voudrait prouver que la température moyenne de la Terre se serait élevée, par la faute de l'homme, de 0,1 degré en cent cinquante ans. C'est complètement absurde ! Définir la température moyenne de la Terre au degré près est aujourd'hui impossible. S'il en était ainsi, le niveau de la mer aurait déjà monté aujourd'hui de deux à cinq centimètres. Or, ce n'est pas vrai. J'accuse un certain nombre de mes collègues de crier au loup pour montrer combien leur discipline est importante et, par là, avoir plus de crédits de recherche..." http://www.lepoint.fr/Recherche/document.html?did=89045 Janvier 1999 dans “12 Clés pour la géologie" (éd. Belin/France Culture) : "En brûlant des combustibles fossiles, l’homme a augmenté le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère, ce qui fait, par exemple, que depuis un siècle la température moyenne du globe a augmenté d’un demi-degré." 21 septembre 2006 : "La cause de cette modification climatique est inconnue. Est-ce l'homme? Est-ce la nature?" http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/doss....asp?ida=451670 26 octobre 2006 : "Je revendique le droit de dire que j'émets des doutes sur le fait que le gaz carbonique est le principal responsable du changement climatique." http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...6-827867,0.html NB - Claude Allègre (PS) est ministre de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie de 1997 à 2000, dans le gouvernement Jospin. A peine nommé ministre, il prononce à la télévision la phrase « il faut dégraisser le mammouth ». Restée célèbre, elle est généralement considérée comme le point de départ du conflit qui l'oppose par la suite aux syndicats enseignants (notamment le SNES), et à l'ensemble du corps enseignant qui finit par obtenir son départ, à la suite de grandes manifestations en mars 2000 - Wikipédia
  7. Claude Allègre dans “12 Clés pour la géologie", (éd. Belin/France Culture, janvier 1999) : "En brûlant des combustibles fossiles, l’homme a augmenté le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère, ce qui fait, par exemple, que depuis un siècle la température moyenne du globe a augmenté d’un demi-degré." http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=105516 http://www.amazon.fr/cl%E9s-pour-g%E9ologi...e/dp/2701110882 "Il s'agit de la transcription de douze entretiens diffusés sur France Culture. L'objet est "beaucoup plus de susciter une curiosité, de sensibiliser, que d'expliquer par le détail". "
  8. Pauvre homme. Son égo va le faire éclater de bêtise. Il aurait pu choisir de s'excuser de ses graves déformations des études de ses collègues au lieu de sombrer dans un tel égo-centrisme. C'est triste de voir un scientifique de ce niveau s'effondrer ainsi en quelques jours au sein de la communauté scientifique. Et il est vraiment tombé très bas, tant sur le plan scientifique que sur le plan éthique. Changement climatique : Réponse à Claude Allègre http://www.ipsl.jussieu.fr/actualites/Evenements2006.htm Claude Allègre, ancien ministre de l'Education nationale et de la recherche, a publié, le 21 septembre, dans le magazine l'Express, une chronique qui met en doute la réalité du changement climatique et le rôle des activités humaines dans ce changement. Nous reproduisons ici la réponse à cette chronique de scientifiques impliqués dans les études du climat (dont Jean Jouzel, directeur de l'IPSL). Cette réponse a été envoyée à l'Académie des sciences dont Monsieur Allègre est membre, à l'Institut national des sciences de l'univers, ainsi qu'au directeur de la rédaction de l'Express. Dans sa chronique « Neiges du Kilimandjaro » parue dans l’Express du 21 septembre 2006, Claude Allègre cite de manière manifestement erronée un article publié récemment dans la revue Science (1) pour expliquer « qu’en trente ans, le volume des glaces antarctiques n’a pas varié ». Or, cet article ne porte pas sur le volume des glaces de l’Antarctique, mais sur le fait que l’accumulation de neige n'a pas augmenté de façon significative depuis les années 1950. D’après C. Allègre, ces résultats mettent en cause l’idée des « Cassandre du réchauffement climatique » puisque si le réchauffement a lieu, celui-ci « sera beaucoup plus important près des pôles qu’à l’équateur », donc doit conduire à une diminution du volume des glaces de l’Antarctique. En fait, pour le XXIème siècle, les modèles climatiques ne prévoient pas une diminution du volume des glaces de la calotte antarctique en raison de chutes de neige plus importantes et d'une fusion encore très marginale dans cette région polaire où les températures sont globalement très inférieures à 0°C. Par contre, concernant cette fois l’évolution des glaciers du Groenland sur la dernière décade, des résultats obtenus par interférométrie Radar (2) indiquent que la perte de glace est passée de 90 à 220 kilomètres cubes par an, laquelle s’explique largement par une fusion plus importante et l’augmentation des vitesses d’écoulement. Dans sa chronique, Claude Allègre persiste à mettre en doute le rôle de l’activité humaine dans le changement climatique actuel. Il pourrait s’appuyer sur les conclusions présentées par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat. Quel expert de ce GIEC a pu faire une relation directe entre les températures en France durant les mois de juillet et août de cette année 2006 et l’évolution du climat sur les dernières décades? On pourrait s’attendre à ce qu’un chercheur « éminent », ancien ministre de la recherche et académicien, donne une information d’expert scientifique responsable et non une information tronquée, presque partisane et fausse, surtout lorsque cela concerne un sujet sociétal. Paul Duval, Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l’Environnement (LGGE) à Saint-Martin d’Hères. Michel Fily, Professeur à l’Université Joseph Fourier, Directeur du LGGE Jean Jouzel, Directeur de Recherche CEA, Directeur de l’Institut Paul- Simon Laplace (IPSL) Valérie Masson, Chercheur CEA, responsable de l’équipe Glaciologie du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) à Saclay Dominique Raynaud, Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l’Environnement (LGGE) Thomas Stocker, Professeur à l’Université de Berne (Suisse), Directeur du Laboratoire Physique du Climat et de l’Environnement (1) Monaghan, A. et al. Science, Vol. 313, 11 août 2006 (2) Rignot, E . and Kanagaratnam, P. Science, Vol. 311, 17 février 2006 - Voir la chronique de Claude Allègre dans l'Express du 21 septembre - Voir l'article de Stéphane Foucart paru dans Le Monde du 3 octobre : Claude Allègre, scientifiquement incorrect- Voir la réponse de Sylvestre Huet, journaliste à Libération. Cette réponse, très pertinente, a d'abord été publiée sur le site de "Sauvons la recherche", puis par Libération le 5 octobre. - Voir la réponse aux scientifiques de Claude Allègre, parue dans l'Express du 3 octobre - Voir l'article de Sylvestre Huet paru dans Libération du 5 octobre : Les propos de Claude Allègre, «violents, définitifs et faux»- Voir l'article de Stéphane Foucart paru dans Le Monde du 10 octobre : Claude Allègre persiste et signe après sa chronique controversée
  9. Snowman donne un élément pour expliquer la différence entre les deux cartes (hiver / année) : http://img348.imageshack.us/img348/5482/1ro8.png Mais ce n'est pas du tout mon domaine, donc je n'ai pas plus d'infos. J'aimerais aussi en savoir plus à propos du régime des dorsales et du régime de Groenland-Scandinavie : Existe-til un lien entre réchauffement et régime des dorsales / «régime Groenland-Scandinavie" (= "Le blocage") ? /index.php?s=&showtopic=13589&view=findpost&p=337005'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=337005 http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...andes/06/03.htm NB - jice, encore merci pour tes liens. Pas de problème de mon coté pour la lisibilité de la thèse de Marie Drevillon à l'écran. Si tu as d'autres références de cette qualité, n'hésite pas !
  10. Snowman, Les étés sont comment au Groenland avec une NAO+ ?
  11. Quel état d'esprit tu as. C'est pitoyable, sincèrement. Peux-tu, si ce n'est pas trop te demander, nous épargner de ces remarques sans intérêt ? Sais-tu participer à un débat de manière constructive ? Nuance Gulf stream / circulation thermohaline (pour le "pro" du forum) : Le Gulf Stream peut-il un jour s’arrêter ? Bruno Voituriez - octobre 2005 http://www.clubdesargonautes.org/faq/gscourant.htm
  12. Merci Snowman...Intéressant. Bruno Voituriez (suite à une question de muller.charles sur les conséquences du, je cite, "réchauffement anthropique" : ...Il n'est pas impossible(mais non démontré) que les fortes anomalies positives de NAO des années récentes(il y en a déjà eu dans le passé mais de moindre ampleur) soient le résultat du réchauffement global auquel cas on pourrait s'attendre à un moindre ralentissement du "tapis roulant" !(Gulf stream)... http://forums.futura-sciences.com/post790190-2.html Les étés sont comment au Groenland en NAO+ ?
  13. Merci beaucoup pour ce lien jice ! Mai 2004 Résumé : Pendant les deux dernières décennies, la récurrence d’hivers doux et humides sur le nord du continent européen et la persistance de conditions de sécheresse sur le pourtour méditerranéen se sont accompagnées, en moyenne, d’un creusement de la dépression d’Islande et d’un gonflement de l’anticyclone des Açores. Ces faits s’expliquent par l’excitation privilégiée, à l’échelle quasi journalière, d’un régime atmosphérique proche de la phase positive de l’oscillation nord-atlantique. La prédominance de ce régime s’expliquerait en partie par l’action de l’océan Atlantique tropical nord sur l’atmosphère des moyennes latitudes et par l’accroissement d’origine anthropique de la concentration des gaz à effet de serre. Page 31 Figure 13 - Occurrence simulée des régimes NAO+ et NAO- à la fin du XXIe siècle pour les scénarios d’émission A2 et B2 et comparaison avec le climat actuel. Réchauffement ....> Augmentation de l'occurence des NAO+ ...> Conséquences climatiques majeures Quand l'indice est positif, cela signifie qu'au cours de l'hiver, la pression est plus élevée que la moyenne à Lisbonne, et plus faible que la moyenne en Islande. Par conséquent, l'anticyclone des Açores (H) est plus fort que la normale, alors que la dépression d'Islande (L) est plus creuse. Dans ces conditions, les vents d'ouest à sud-ouest entre les deux systèmes sont relativement forts : tempêtes et coups de vent sont plus fréquents et plus violents sur l'Europe septentrionale, affectant également la moitié nord de la France. En contrepartie, ces régions bénéficient d'une grande douceur apportée par les masses d'air océaniques, mais aussi de précipitations accrues. Quant à la moitié sud de la France, elle est à l'image du monde méditerranéen : temps sec et doux. Sur le nord du Canada et le Groenland, les hivers sont plutôt froids et secs, alors qu'à l'est des États-Unis, ils sont plutôt doux et humides. http://www.ifremer.fr/lpo/thuck/nao/nao2.html Questions : 1 - Existe-til un lien entre réchauffement et régime des dorsales ? 2 - Entre le réchauffement et le «régime Groenland-Scandinavie" (= "Le blocage") ? /index.php?s=&showtopic=13589&view=findpost&p=337005'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=337005
  14. ...Mais pourquoi l'indice NAO est-il devenu plus positif au cours des 30 dernières années ? On spécule que ceci peut être un signe du réchauffement global induit par l'activité humaine, ou bien simplement de la variabilité naturelle du climat dans l'océan Atlantique Nord. En tous cas, en raison de son importance climatique, la NAO est source d'un intérêt scientifique intense ... http://www.ifremer.fr/lpo/cours/nao/nao9.html Avez-vous des données sur le sujet ? - Avant 1900 : alternance régulière des NAO+ et des NAO- - Entre 1900 et 1970 : globalement plus de NAO+ que de NAO- (avec un pic de NAO+ entre 1900 et 1910 et un pic de NAO- entre 1960 et 1970) - A partir de 1970 : nette tendance à l'augmentation des NAO+ NB - Quelques données issues des forums d'IC à propos de la NAO : - /index.php?s=&showtopic=13589&view=findpost&p=336956'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=336956 - /index.php?showtopic=10568&st=0&p=296086'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...mp;#entry296086 - /index.php?showtopic=16035'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=16035 L'indice de l'oscillation nord-atlantique est calculé chaque année à partir de la différence de pression entre Lisbonne (Portugal) et Reykjavik (Islande), en prenant l'anomalie de pression (écart à la moyenne), moyennée de janvier à mars et normalisée (c'est-à-dire divisée par l'écart-type de la pression calculé sur une longue période). Quand l'indice est positif, cela signifie qu'au cours de l'hiver, la pression est plus élevée que la moyenne à Lisbonne, et plus faible que la moyenne en Islande. Réchauffement ....?..> augmentation de la différence de pression entre Lisbonne et Reykjavik Si ce lien existe, compte tenu des projections du GIEC au niveau des températures, on doit s'attendre à une augmentation de la fréquence des NAO+ d'où des hivers plutôt froids et secs au niveau du Groenland, avec une baisse des précipitations neigeuses et une agravation de la perte de masse de la calotte. Et ce paramètre accumulation semble essentiel pour l'avenir de la calotte d'après certains modèles : /index.php?s=&showtopic=13589&view=findpost&p=337141'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=337141
  15. 1995 - Modélisation de la calotte du Groenland : tests de sensibilité et expérience d'évolution avec un nouveau modèle 3D (Modelling of the Greenland ice cap : sensitivity test and development experiment using a new 3D model) FABRE A. ; LETREGUILLY A. ; RITZ C. ; MANGENEY A. ; CNRS, lab. glaciologie géophysique environnement, Grenoble, FRANCE http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3685001 ...Pour des climats plus chauds, on ne connaît pas la paramétrisation de l'accumulation, car aucune donnée ne vient appuyer la théorie. Selon que l'on choisit une paramétrisation ou une autre de l'accumulation, la calotte peut, pour un forçage climatique de +5°C, se retirer très peu, ou bien disparaître complètement... Le facteur accumulation de neige semble donc capital. A suivre. Voir aussi : http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/equipes/rh...gie/modcap.html Modèle d'ice-shelf Les shelves sont des langues de glace flottante rattachées à la calotte posée sur le continent. Ils interagissent avec l'océan et l'atmosphère et leur vitesse d'écoulement très élevée les conduit à avoir des temps de réponse aux variations climatiques beaucoup plus faibles que ceux de la calotte posée. Enfin ils présentent un intérêt considérable en cela qu'ils pourraient avoir un effet sur la stabilité des calottes. Un modèle aux différences finies a été développé et la loi de comportement de la glace ajustée sur les données de terrain par résolution du problème inverse. Le Larsen B est un exemple d'ice-shelf Quelques thèses ici : http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/publiscien...es/theses.shtml Des études plus récentes sur le sujet ? ça ronge par les cotés, ça s'accumule au milieu...On va obtenir une colonne de glace ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. Parce que je voulais justement planter un ginkgo biloba... C'est une bonne idée pour séquestrer un peu de C02... Un élément de réponse à ta question : Oui, le réchauffement conduira très vraissemblablement à la disparition complète de la calotte groenlandaise dans quelques milliers d'années (inertie du système). Mais les attaques latérales (+ mécanisme de lubrification-glissement) peuvent être plus rapides que prévu. Idem au niveau de la péninsule Antarctique. Si le réchauffement est modéré, la calotte Antarctique devrait résister, c'est du moins ce qui a été observé dans le passé lors des épisodes de réchauffement. Si le réchauffement est important et bien on n'en sait rien (en particulier à l'ouest)... Bilan : mieux vaut agir dès à présent pour réduire l'ampleur du réchauffement. Cela passe par une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.
  17. Groenland + ouest Antarctique (dont péninsule) + autres glaciers + dilatation thermique de l'eau = niveau marin de +....?...mètres Et si ça alait encore plus vite que prévu ? http://www.physicscentral.com/action/2006/...e-research.html A meltstream in high summer on the Greenland ice sheet, (photo by Roger J. Braithwaite, The University of Manchester) After taking into account all the above effects, the GRACE scientists find that from 2002 through 2005, the volume of the Antarctic ice sheet decreased substantially, corresponding to .4 mm plus or minus .2 mm of sea-level increase per year. This result was a surprise, both because of the extremely low temperatures in Antarctica, as mentioned above, and because forecasts of global warming had predicted increased snowfall in Antarctica. In an earlier study, GRACE determined that the Greenland ice sheet is melting more rapidly than previously thought—in fact, the melting in Greenland and in Antarctica each produce about the same rate of sea level rise. So these ice sheets together add about .8 mm/yr. The overall rate of sea level rise over the last ten years, as obtained from statistical studies of radar measurements, is about 3 mm/year, and roughly half of this increase is due to thermal expansion of the oceans. Hypothèse basse : avec un taux constant de 3mm/an (et il peut bien sûr augmenter d'un facteur 2 ou 3 si la température continue d'augmenter, augmentation prévue dans les rapports du GIEC + inertie du sytème) , on arrive déjà à 30 cm/siècle ce qui est énorme. Combiné à une augmentation de la fréquence des cyclones très violents, cela donne une véritable bombe pour les générations futures. Et mieux vaut ne pas imaginer une hausse de 60 ou 90cm... Dans le doute il vaut mieux réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre non ?
  18. Un article de synthèse de Scientific american sur le sujet Gravity Measurements Confirm Greenland's Glaciers Precipitous Meltdown http://www.sciam.com/article.cfm?chanID=sa...71783414B7F016F Geophysicist Scott Luthcke and glaciologist Jay Zwally of NASA's Goddard Space Flight Center : "What we see is a massive amount of mass shedding that far outweighs an interior growth." "The glaciers are accelerating," "We are now losing 20 percent more coming out each year than goes in as snowfall." "There has been a significant change in a short period of time" "We believe that we are seeing the effects of climate warming in Greenland." Glaciologist Eric Rignot of NASA's Jet Propulsion Laboratory : "This study and other GRACE studies published by [others] all agree that there is significant mass wastage of Greenland into the ocean" "None of this has been predicted by numerical models, and therefore all projections of the contribution of Greenland to sea level [rise] are way below reality." NB - Voir aussi les liens en bas de l'article dont : Greenland's Glaciers: Melting and On The Move http://www.sciam.com/article.cfm?articleID...37C83414B7F0000 Kangerdlugssuaq Glacier went from standing still in 1996 to flowing at a rate of 14 kilometers a year by 2005, making it one of the fastest moving glaciers in the world. According to a new study, all of Greenland's coastal glaciers are already experiencing or may soon experience such speedups, meaning that Greenland's ice will contribute even more than expected to the world's rising seas. Sauf erreur de calcul : 14 kilomètres par an = 1,60 mètres par heure = 2,6 centimètres par minute = environ un demi millimètre par seconde (0,4mm/seconde).
  19. Je propose un recentrage sur le sujet initial de ce fil (qui a donné lieu à mon avis à quelques contributions très intéressantes) : /index.php?s=&showtopic=17115&view=findpost&p=335962'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=335962 Merci. /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Justement, le journal La Croix en parle dans une synthèse de Marie VERDIER :La bombe climatique 9-10-2006 http://www.la-croix.com/article/index.jsp?...&rubId=5547 ...Dans son dossier spécial publié le 24 mars 2006, la revue Science rapporte un autre phénomène : celui de l’écoulement de la calotte elle-même. L’eau de fonte à la surface des glaciers s’engouffre dans les crevasses et s’infiltre jusqu’à la base des glaciers où elle joue un rôle de lubrifiant accélérant l’écoulement des glaciers... Référence (pour les "pros" qui ne se contentent pas des échos dans la presse /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Climate Change -- Breaking the Ice http://www.sciencemag.org/sciext/ice Greenland Rumbles Louder as Glaciers Accelerate http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/311/5768/1719 A Worrying Trend of Less Ice, Higher Seas http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/311/5768/1698 Et aussi : Climatic warming: a trigger for glacial iceberg surges (`Heinrich events') in the North Atlantic? http://www.geus.dk/publications/bull/nr7/nr7_p53-56-dk.htm
  21. Je te conseille de te former et de réfléchir à la dimension temporelle des processus.http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque...le.carbone.html (par Pierre André BOURQUE, Professeur à L'Université de Laval, Québec - Planet terre est un site de référence)
  22. Re : le bilan est nul pour les termites. Elles ne consomment pas de combustibles fossiles. Ta réflexion est donc sans intérêt, si ce n'est de tenter de décrédibiliser les efforts qui sont fait par les constructeurs pour réduire la consommation en carburant des véhicules.
  23. Ce qui est extraordinaire c'est que tu continues à nier que le réchauffement anthropique a de lourdes conséquences et que cela ne fait malheureusement que commencer. Oui, l'immense majorité des scientifique affirme cela, que cela te plaises ou non. http://www.ipcc.ch
  24. Bien entendu : c'est bien le bilan qui compte pour le niveau marin. Oui, avec l'effet lubrifiant de l'eau de fonte...De gros blocs de glace qui foncent vers la mer, cela risque de sérieusement agraver le bilan de masse et donc l'augmentation du niveau marin.
  25. La NAO : un acteur parmi d'autres http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...oscillation.htm La NAO qui est certes le mode de variabilité dominant, n'explique en fait au maximum que la moitié de la variance totale interannuelle en hiver. D'autres modes tels le «blocage» ou le «régime dorsale» jouent également un rôle important et se trouveraient même davantage associés aux «extrêmes météorologiques». Le régime dorsale (figure 3a) se caractérise par un gonflement de l'Anticyclone des Açores recouvrant tout le bassin Atlantique pouvant éventuellement conduire à un courant de Nord/Nord-Ouest sur le continent européen favorable à des épisodes neigeux importants sur les massifs montagneux exposés. Le blocage ou «régime Groenland-Scandinavie» (figure 3b) se réfère au dipôle Est-Ouest de pression où un anticyclone persistant recouvre le nord de l'Europe et la Scandinavie induisant des coulées d'air sec sibérien sur le continent européen. Notons que les anomalies de pression associées à ces deux régimes affectent les stations météorologiques traditionnellement utilisées pour calculer l'indice NAO. Ce dernier, dans certains cas, peut ainsi s'avérer trompeur ou incomplet, et, comme tout indice climatique (analogie avec les indices ENSO par exemple), il doit être considéré avec précaution. Ces régimes, dorsale et blocage, avec les deux phases de la NAO constituent les principaux modes de variabilité climatique de l'Atlantique Nord. La compréhension de leur occurrence plus ou moins privilégiée selon les hivers et la prise en compte des interactions d'échelleà la fois spatiale (de la tempête à la structure globale sur le bassin) et temporelle (du jourà la tendance sur plusieurs décennies) qui leur sont associées, apparaissent comme le défi des futurs axes de recherche en variabilité et prévision climatique.
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