Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

david3

Membres
  • Compteur de contenus

    1318
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par david3

  1. - Nicholas STERN s'appuie sur les conclusions du GIEC (consensus scientifique) - Dans l'article du Nouvel Obs cité "consensus sur le rapport Stern" signifie consensus au niveau des Etats (par nos dirigeants) : USA, UK, France etc... - Consensus ne signifie pas unanimité. The Scientific Consensus represents the position generally agreed upon at a given time by most scientists specialized in a given field. - Concernant par exemple un rapport du GIEC de 800 pages, tous les scientifiques ne sont pas d'accord sur chacun des points, sur chaque détail...La science est vivante ! Washington approuve le rapport Stern sur le climat mondial http://www.latribune.fr/info/Washington-ap...b=News/News.nsf
  2. Merci Météor /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai comme l'impression que le rapport Stern a assomé nos négateurs amateurs. 5000 milliards d'euros, c'est difficile à ignorer...Cela serait un déni catégorie 5... Al Gore : Notre civilisation en est encore au stade du déni «de catégorie 5». Ce déni commence à céder du terrain, mais une prise de conscience collective de l’urgence et de la gravité de la situation pourrait nous amener à penser que la crise est d’une ampleur insurmontable. Or, il existe des solutions. Une seule chose manque :la volonté politique, mais c’est une énergie renouvelable! Entretien avec Al Gore
  3. 1 - Quelle est la tendance actuelle en ce qui concerne l'élévation du niveau marin ? 2 - Quelle sont les projections que l'on peut faire pour le futur à partir des connaisances sur le passé géologique de la planète ? 3 - Un réchauffement rapide de 2 à 4,5°C (GIEC) peut-il conduire à un taux d'élévation de 12mm/an comme il y a 8000 ans ? A un taux encore plus rapide si les glaciers se désintègrent rapidement ? - De -8O00 à - 7000 : élévation de 12 mètres soit un taux de 12mm/an (= 1,2 mètres par siècle) (Sortie de glaciation, entrée dans l'interglaciaire actuelle - Lors du dernier maximum glaciaire, la température était 5°C inférieure à celle de l'Holocène) - De - 5000 à +1900 : élévation de 3 mètres soit un taux de 0,4mm/an (ralentissement progresif du processus - Ce taux de 4,3 centimètres par siècle laisse le temps aux hommes de s'adapter) - 1900-2000 : élévation de 20cm soit un taux de 2 mm/an - 1994 - 2004 : 2,8mm/an ...> 28 centimètres en un siècle...Cela devient plus problématique pour s'adapter, surtout lorsque les phénomènes extrêmes (cyclones de catégorie 4 et 5 etc...) se multiplient. - 2005 - 2050 : 5 mm/an ? - 2050 - 2100 : 12 mm/an ? La remontée de la mer depuis la fin de l'époque glaciaire Evolution de la température moyenne terrestre depuis le dernier interglaciaire : Et ça monte en flèche depuis le début de l'ére industrielle : 0,8 degrés en un siècle dont 0,6°C les 30 dernières annés. NB : - La désintégration complète du Groenland et de l'Antarctique conduirait à une élévation de 80 mètres du niveau marin. Et lors du dernier interglaciaire, il y a 130 000 ans (environ 5°C de plus qu'aujourd'hui), une grande partie de la calotte du Groenland avait disparu (les 3/4). http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...tion-glaces.htm - Principalement deux facteurs influent sur le niveau moyen des océans : - la dilatation thermique des eaux (une eau chaude est plus volumineuse qu’une eau froide), -la fonte des glaces ou encore les apports d’eau des réservoirs continentaux. Global mean sea level has risen by 3 mm per year these last 13 years. However, this can denote a steeper elevation, or this can be due to a temporary phase of steeper elevation. The continuation of the measurements is the only way to be sure of that. This rise is not homogeneous all over the oceans (map above): some places see a decrease in sea level, whereas at other places the rise can exceed 1 cm a year. Variation du niveau marin depuis 450 000 ans (4 cycles glaciaires) - Glaciation ...> baisse du niveau marin (régression) - Interglaciaire...> élévation du niveau marin (transgression) Nous sommes actuellement et depuis 10 000 dans un interglaciaire...La tendance naturelle est à l'élévation du niveau marin...Et les émissions rapides et massives de C02 peuvent accélèrer considérablement la tendance. A quand la prochaîne glaciation ? ...> http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...glaciation.html
  4. Pourvu que la tendance soit démontrée au niveau mondial, à toutes les latitudes, pour toutes les essences et sur tous types de sols. Et cela sera-t-il suffisant pour inverser la tendance actuelle au niveau de la concentration atmosphérique en CO2 ? (voir document ci-dessous) Et qu'en est-il du déséquilibre écologique que cela induit (compétition interspécifique etc.) ? Les espèces adaptées à des climats plus chauds (Le pin Laricio et le pin d'Alep dont il question dans l'étude que tu rapportes sont des espèces méditerranéennes) ne risquent-elles pas d'écraser les autres espèces qui supportent moins des températures plus élevées ? D'autre études sur le sujet : - Le réchauffement climatique peut accroître le risque de maladies des arbres. Exemples de l’encre et de l’oïdium du chêne INRA - La forêt boréale, qui prédomine au Canada, est principalement composée de conifères : pin, épinette, mélèze et sapin. Elle occupe près de 80 p. 100 de l’ensemble des terres forestières du pays et constitue la base d’une grande partie de l’industrie forestière canadienne. Les essences de la zone boréale, établies il y a quelque 10 000 ans après le retrait des derniers glaciers, se sont adaptées à un climat caractérisé par un hiver long et très froid. Un changement climatique pourrait par conséquent avoir de profondes répercussions sur la croissance et la reproduction des conifères et modifier considérablement la composition des forêts de cette zone - http://dsp-psd.communication.gc.ca/Collect.../BP/bp254-f.htm ...> Impact sur la biodiversité Et en zone aride ou semi-aride, il n'est pas certain que le réchauffement ait des conséquences positives sur la croissance végétale... Merci pour l'info Altitude600.
  5. A propos de la température des océans : 24-10-2006 L’océan, un jour, a failli bouillir http://www.futura-sciences.com/news-ocean-...uillir_9882.php http://www.insu.cnrs.fr/web/article/art.php?art=1964 "La température des océans au Précambrien (3.5 milliards d'années) est sujette à controverse. Des chercheurs du Laboratoire d'étude de la matière extraterrestre (Muséum national d'histoire naturelle) et du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CNRS) ont cherché à reconstituer la température de ces océans en mesurant conjointement les compositions isotopiques de l'oxygène et du silicium dans des silex anciens. Leurs conclusions, confortent une hypothèse datant des années 70 et jamais confirmée depuis : celle d'un océan très chaud (60 – 80°C) il y a 3.5 milliards d'années. ...notre Soleil avait, il y a 4 milliards d'années, une luminosité de l'ordre de 25% plus faible qu'aujourd'hui. Dans ces conditions, la Terre aurait dû être complètement gelée, ce qui est en contradiction avec les enregistrements géologiques..." Hypothèse : un flux géothermique et/ou un effet de serre très puissant ? Variations de la température des océans, à partir de la composition isotopique du silicium (surface grise) et celle de l'oxygène (ligne) - Nature NB - Vénus, avec un taux de CO2 dans son atmopshère de 96% à une température de 480°C. Influence de la distance planète-soleil et de l'effet de serre : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...ffet-serre.html http://solarsystem.colorado.edu/applets/gr...ouse/extra.html Ref : A palaeotemperature curve for the Precambrian oceans based on silicon isotopes in cherts François Robert1 and Marc Chaussidon2 http://www.nature.com/nature/journal/v443/...831793E450F4F3D Nature 443, 969-972 (26 October 2006) | doi:10.1038/nature05239; Received 8 December 2005; Accepted 8 September 2006 Top of pageThe terrestrial sediment record indicates that the Earth's climate varied drastically in the Precambrian era (before 550 million years ago), ranging from surface temperatures similar to or higher than today's to global glaciation events1. The most continuous record of sea surface temperatures of that time has been derived from variations in oxygen isotope ratios of cherts (siliceous sediments)2, but the long-term cooling of the oceans inferred from those data3, 4, 5 has been questioned because the oxygen isotope signature could have been reset through the exchange with hydrothermal fluids after deposition of the sediments6. Here we show that the silicon isotopic composition of cherts more than 550 million years old shows systematic variations with age that support the earlier conclusion of long-term ocean cooling and exclude post-depositional exchange as the main source of the isotopic variations. In agreement with other lines of evidence1, 7, a model of the silicon cycle in the Precambrian era shows that the observed silicon isotope variations imply seawater temperature changes from about 70 °C 3,500 million years ago to about 20 °C 800 million years ago.
  6. J'observe que le rapport Stern suscite de brillantes interventions des négateurs, interventions qui s'inscrivent complètement dans la logique de cette discussion : évaluer l'impact économique et social du réchauffement climatique. A propos des coûts économiques du réchauffement anthropique, et des stratégies pour réduire ces coûts, voici un article intéressant sur Futura-Sciences et un autre, tout aussi intéressant du journal LeMonde, et enfin un rapport sur le coût de l'inaction : 1 - Si l'on faisait payer les coûts climatiques aux entreprises pétrolières ? http://www.futura-sciences.com/news-si-on-...lieres_8263.php " Alors que les entreprises pétrolières engrangent des bénéfices records, deux rapports publiés le 10 février révèlent que l'impact sur l'environnement est plus incontestable que jamais (...). Le coût environnemental de la pollution par les gaz à effet de serre ferait plonger les entreprises pétrolières dans le rouge malgré leurs bénéfices faramineux si les coûts sociaux de la combustion de combustibles fossiles étaient pris en compte, peut-on lire dans le rapport.... ....Pour deux des sociétés pétrolières britanniques, BP et Shell, M. Simms a effectué un calcul simple basé sur une estimation du Trésor britannique selon laquelle chaque tonne de dioxyde de carbone occasionne 20 GBP (=30 euros) de dégâts à l'environnement. "Si l'on combine les émissions provenant des activités directes de BP et de la vente de ses produits, on aboutit à 1.458 millions de tonnes d'équivalent CO2 rejeté dans l'atmosphère, pour des dommages évalués à 29 milliards de UKP. Si l'on soustrait cela des 11 milliards de UKP de bénéfice annuel qu'elle vient d'annoncer, BP plonge dans le rouge à concurrence de 18 milliards de GBP; c'est la faillite assurée. Le même calcul donne pour Shell un déficit de 4,5 milliards de GBP, en dépit d'un bénéfice annuel annoncé de 13 milliards de GBP", a-t-il déclaré... " (GBP est un code, qui signifie : livre sterling, la monnaie du Royaume-Uni, selon la norme ISO 4217 (liste des codes des monnaies) GBP=UKP=1 livre sterling = 1,9 dollars américain= 1,5 euros 2 - La Californie attaque l'industrie automobile sur le climat "Les constructeurs automobiles contribuent largement à la "nuisance publique" qu'est le réchauffement climatique. C'est ce qu'estime l'Etat de Californie, dont le ministre de la justice, Bill Lockyer, a, mercredi 20 septembre, engagé des poursuites contre six constructeurs automobiles. General Motors, Chrysler, Ford, Toyota, Honda et Nissan ont, "depuis des années" souligne la plainte déposée devant la cour de justice de Californie du Nord, émis "des quantités massives de gaz carbonique aux Etats-Unis et ont ainsi contribué à augmenter le taux de (ce) gaz dans l'atmosphère. Aux Etats-Unis, les émissions des véhicules de ces compagnies représentent environ 9 % des émissions de gaz carbonique dans le monde et 30 % de celles de Californie", poursuit-elle. Cette pollution automobile, poursuit la plainte, contribue au réchauffement climatique qui a "réduit la quantité de neige de l'Etat (une source importante d'eau douce), élevé le niveau de la mer le long des côtes, accru la pollution à l'ozone dans les villes et augmenté le risque des feux de forêt" - (...)" Suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-815122,0.html 3 - "Le changement climatique aura un coût économique extrêmement élevé. C’est ce qui ressort de plusieurs rapports et notamment d’une étude menée par les économistes du « Global development and Environment Institute » de l’université de Tufts aux Etats Unis pour les Amis de la Terre. Le rapport « Changement climatique – le coût de l’inaction » * met en évidence les dépenses qui seraient causées par un échec des gouvernements à prendre des mesures pour maintenir la hausse des températures. Dans ce cas, le coût pour l’économie pourrait atteindre 20 trillions (20 milles milliards) de dollars par an en 2100, soit entre 6 et 8% du résultat économique de cette période. De plus, l'association les Amis de la Terre souligne que ces chiffres sont sous-estimés car ils ne tiennent pas compte du coût des pertes en terme de biodiversité ou d’événements climatiques extrêmes. http://www.actu-environnement.com/ae/news/2007.php4 Le rapport : Climate Change – The Costs of Inaction http://www.foe.co.uk/resource/reports/econ_costs_cc.pdf
  7. Je trouve le socle scientifique de ce rapport particulièrement pertinent : Il faudra encore un peu de temps avant de digèrer les 600 pages du rapport. J'ai lu les encadrés clés : c'est un rapport à la fois réaliste et optimiste.
  8. Je suis sûr que tu vas recentrer le débat sur l'évaluation des impacts économiques et sociaux du changement climatique, objet de cette discussion. A moins que tu cherches précisément à l'étouffer ? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Oui c'est ça, continuons de nier l'évidence, elle fait trop mal aux yeux.
  10. Je connais très bien l'affaire Lomborg, inutile de me faire un dessin /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . C'est le genre d'individus, du fait de leur influence sur Bush, qui a fait perdre du temps au monde entier dans la lutte contre le réchauffement. Fort heureusement, déjà fort minoritaires il y a quelques années, ils sont aujourd'hui en passe de disparaître complètement de la surface du globe, écrasés par le poids de la réalité.
  11. Les ouvrages du prof de stats danois Lomborg sont fortement déconseillés car truffés de mensonges et d'informations biaisées.Analyse de l'un de ses ouvrages par Jean-Marc Jancovici, expert énergie/climat : http://www.manicore.com/documentation/serr.../skeptical.html (bouquin qu'a préfacé Claude Allègre...) "En conclusion, cet ouvrage (enfin au moins son chapitre climat) est un superbe monument de raisonnements erronés et de conclusions fallacieuses, le tout étant écrit, et c'est la grande force de ce livre, dans un style très proche de celui utilisé pour de la bonne vulgarisation, voire de la bonne littérature scientifique. De ce fait, et compte tenu de ses chiffres de vente et des critiques parues dans des journaux considérés comme "de référence" (...), Lomborg, désormais invoqué - à tort - comme une excellente raison de ne pas se préoccuper du problème, est très certainement un danger planétaire ". NB - Gordon Brown - Nicholas Stern - Al Gore : une belle équipe en perpective pour le Royaume-Uni et donc pour l'Europe !
  12. Le CO2 ne serait pas aussi fertilisant que prévu pour les cultures Réchauffement - Quand un puits de carbone se transforme en source ? [édité le 4-11-2006 ] Les projections du GIEC ne sont déjà pas réjouissantes... Réchauffement climatique : les deux siècles à venir seront préoccupants http://www.futura-sciences.com/news-rechau...upants_9545.php
  13. 977 news sur le sujet : http://news.google.fr/nwshp?ie=UTF-8&o...e/article/2039/ Excellente nouvelle pour l'Europe : le rapport Stern aura eu aussi une conséquence inattendue, symbolisant bien la prise de conscience envers ce problème, qui pourrait devenir le plus préoccupant du siècle qui s'amorce. Le successeur potentiel de Tony Blair au poste de Premier Ministre, Gordon Brown, a annoncé que l'ancien Vice-président américain et candidat évincé à la Maison-Blanche Al Gore, ardent et dynamique défenseur de l'environnement, avait été désigné comme conseiller sur les questions écologiques auprès du gouvernement britannique. http://www.futura-sciences.com/news-verite...atique_9896.php ça avance ! Europe et USA réunis pour relever le défi de la réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre, le développement des énergies propres et le transfert de ces technologies vers les pays en voie de développement... C'est pour très bientôt. Centrale solaire Solar One, USA 1818 miroirs, 10 MW (En France, 10 Mégawatts correspond à peu près aux besoins en électricité de 10 000 personnes. Sur la plan théorique, avec 600 centrales 10 fois plus puissantes que Solar One, on répond aux besoins de tous les français...Qui consomment trop...) Solar One was the first test of a large scale thermal solar power tower, power plant. Solar One was designed by the Department of Energy (DOE), Southern California Edison, LA Dept of Water and Power, and California Energy Commission. It was located in Daggett, California, which is about 10 miles east of Barstow. Solar One's method of collecting power was based on concentrating the sun's energy to produce heat and run a generator. It had a number of large mirrors, or heliostats, that track the sun, reflecting the sun's light on a large tower. A black-colored receiver, on top of the tower, transferred the heat to an oil transfer fluid. The heat was then used to boil water, which turned turbines, much like a traditional power plant. It produced 10 MW of electricity by using 1818 mirrors with a total area of 72,500 m² (780,000 ft²). Solar One was completed in 1981 and was operational from 1982 to 1986. Later redesigned and renamed Solar Two, it can be seen from Interstate 40 where it covers a 29 hectare (72 acre) site. During times of high winds, blowing dust is sometimes illuminated by the reflected sunbeams to create an unusual atmospheric phenomena. These beams of light were depicted in several scenes, and a painting, in the movie Bagdad Cafe, which was filmed nearby.
  14. /index.php?s=&showtopic=17184&view=findpost&p=340080'>Calcul de Météor, suite : On average for the five simulations, 85% of the ocean heat storage occurred above 750 m, with the range from 78 to 91%. The mean heat gain below 750 m was [environ] 0.11 W/m2. Hansen et al, 2005
  15. A propos du rayonnement thermique et de la loi du Corps Noir - Quelques formules de calcul online : /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...tml#temperature L'essentiel : Ce qui est inquiètant, c'est que la terre absorbe actuellement plus d'énergie qu'elle n'en émet...Et donc la température ne peut qu'augmenter jusqu'à atteindre la nouvelle température d'équilibre (en considèrant la concentration atmosphérique en CO2 constante, c'est dire en stoppant complètement les émissions dès aujourd'hui...Hors ce n'est pas le cas !). Il y a un délai dans la réponse, dans l'équilibrage. Cette température d'équilibre (sans nouvel apport de C02) est à environ 0,6°C au dessus de l'actuelle selon le GISS-NASA. Au trement dit, si la température de la terre était à l'équilibre, il n'y aurait pas de déséquilibre énergétique . Ce déséquilibre énergétique signifie que la température moyenne de la Terre va continuer à augmenter, ceci même en cessant complètement d'émettre du CO2 dès aujoud'hui. Il y a 0,6°C dans le pipeline. Grâce à ce délai dans la réponse (inertie), nous avons le temps pour réduire l'ampleur des changements à venir, changements dont les conséquences environnementales, économiques et sociales sont potentiellement énormes. (Voir rapport du GIEC 2001 et rapport Stern, 2006) The primary symptom of Earth's thermal inertia, in the presence of an increasing climate forcing, is an imbalance between the energy absorbed and emitted by the planet. This imbalance provides an invaluable measure of the net climate forcing acting on Earth. Improved ocean temperature measurements in the past decade, along with highprecision satellite altimetry measurements of the ocean surface, permit an indirect but precise quantification of Earth's energy imbalance. http://pubs.giss.nasa.gov/docs/2005/2005_Hansen_etal_1.pdf The lag [délai] in the climate response to a forcing is a sensitive function of equilibrium climate sensitivity, varying approximately as the square [carré] of the sensitivity (1), and it depends on the rate of heat [chaleur] exchange between the ocean's surface mixed layer [couche] and the deeper [profond] ocean (2–4). The lag could be as short as a decade, if climate sensitivity is as small as 0.25-C per W/m2 of forcing, but it is a century [siècle] or longer if climate sensitivity is 1-C perW/m2 or larger (1, 3). Evidence from Earth's history (3–6) and climate models (7) suggests that climate sensitivity is 0.75° +/- 0.25°C perW/m2, implying that 25 to 50 years are needed for Earth's surface temperature to reach 60% of its equilibrium response (1). This graph compares observed (red) and modeled (black) heat content of the ocean between 1993 and 2003. The mean model predictions result from five runs of the NASA GISS ocean-atmosphere model. (Graph derived from Hansen et al. 2005.)
  16. Mais alors, le calcul est juste ou pas ?Tu maintiens tes propos à propos des scientifiques en question ? (tu rajoutes ici "bêtement" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Donc, là aussi, tu confirmes que c'est exact. Vas-tu à présent t'excuser pour/index.php?s=&showtopic=17184&view=findpost&p=340080'> les propos infondés que tu as tenu ?
  17. Alors ? Il y a une deuxième imposture ?
  18. Donc, Pierre-Ernest, tu confirmes que, pour toi, les scientifiques du GISS-NASA ont fait une erreur énorme dans leurs calculs...Et sans doute volontairement dans l'objectif de tromper le lecteur... Que penses-tu faire face à une telle imposture ? A ta place je referrai par précaution mon calcul 2 ou 3 fois avant de leur écrire. On sait jamais : si tu avais fait une erreur ?
  19. Non, il s'agit d'une étude majeure qui porte sur l'évolution climatique (et qui dérange tellement qu'on aimerait presque la cacher ). La réflexion que je propose a toute sa place ici.
  20. Dans le PDF file of Sir Nicholas Stern´s presentation : ( http://www.hm-treasury.gov.uk/media/987/6B..._for_Launch.pdf ) Sans oublier les conséquences de l'acidification des océans, problème sur lequel insiste à juste titre Allègre. Bilan : refuser d'agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est absurde sur le plan environnemental, économique et social.
  21. Comment peut-on encore aujourd'hui écrire autant de bêtises ? Quand les ultra-libéraux défendent Allègre : Du même auteur :
  22. J'ouvre ce fil pour que nous puissions évaluer les conséquences économiques et sociales du réchauffement climatique. Qui est Nicolas Stern ? Se procurer le rapport Stern : http://www.hm-treasury.gov.uk/independent_...eview_index.cfm (The Treasury is the United Kingdom's economics and finance ministry) Full report : http://www.hm-treasury.gov.uk/independent_...view_report.cfm Part I: Climate change: our approach (Chapters 1-2) Introduction Chapter 1: The science of climate change Chapter 2: Economics, ethics and climate change Chapter 2 Technical annex: Ethical frameworks and intertemporal equity Part II: Impacts of climate change on growth and development (Chapters 3-6) Introduction Chapter 3 How climate change will affect people around the world Chapter 4 Implications of climate change for development Chapter 5 Costs of climate change in developed countries Chapter 6 Economic modelling of climate change impacts Part III: The economics of stabilisation (Chapters 7-13) Introduction Chapter 7 Projecting the growth of greenhouse gas emissions Chapter 8 The challenge of stabilisation Chapter 9 Understanding the costs of mitigation Chapter 10 Macroeconomic models of costs Chapter 11 Structural change and competitiveness Chapter 12 Opportunities and wider benefits from climate policies Chapter 13 Defining a goal for climate change policy Part IV: Policy responses for mitigation (Chapters 14-17) Introduction Chapter 14 Harnessing markets to reduce emissions Chapter 15 Carbon markets in action Chapter 16 Accelerating technological innovation Chapter 17 Beyond carbon markets and technology Part V: Policy responses for adaptation (Chapters 18-20) Introduction Chapter 18 Understanding the economics of adaptation Chapter 19 Adaptation policies: key principles and applications in the developed world Chapter 20 The role of adaptation in sustainable development Part VI: International collective action (Chapters 21-27) Introduction Chapter 21 Framework for understanding international collective action for climate change Chapter 22 Creating a global price for carbon Chapter 23 Supporting the transition to a low carbon economy in developing countries Chapter 24 Promoting effective international cooperation on technology Chapter 25 Reversing emissions from land use change Chapter 26 International support for adaptation Chapter 27 Building international co-operation on climate change
  23. - On doit pouvoir faire la démontration avec la chaleur latente de fusion de la glace :GRAND CONCOURS - Qui se lance ? (une récompense est prévue... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Données : - Chaleur massique de l'eau : ce=4185 J.kg-1.K-1 - Chaleur massique de la glace: cg=2090 J.kg-1.K-1 - Chaleur latente de fusion de la glace: Lf=3,34.105 J.kg-1 - Surface océans : 361 220 420 km² ...> Une élévation d'un km correspond à une volume d'eau de 361 220 420 km3 NB : - Exercices de calorimètrie : http://web-sciences.com/devoir1b/ex9/ex9.php - Cours de calorimètrie : http://www.iut-lannion.fr/LEMEN/MPDOC/Cmther/calorim.htm - Chaleur latente : c'est la chaleur qu'il faut fournir à la masse unité du corps étudié( (ou qu'elle cède) pour changer d'état (à température constante).
  24. Merci Météor d'avoir démontré que le raisonnement de Pierre-Ernest (qui conduisait à une élévation de 0,18°C) était faux. Ce serait bien qu'il s'excuse pour ses commentaires prématurés et infondés à propos des scientifiques du GISS-NASA, si ce n'est pas trop lui demander. Pour les 18°C au lieu de 100°C, le problème vient sans doute des 4000 mètres...(cela donne quoi avec 800 mètres ?)The present planetary energy imbalance is large by standards of Earth's history. For example, an imbalance of 1 Watt per square meter maintained for the last 10,000 years is sufficient to melt ice equivalent to 1 kilometer of sea level (if there were that much ice), or raise the temperature of the ocean above the thermocline [the boundary layer between the warm, surface waters and the deep ocean] by more than 100°C. http://www.giss.nasa.gov/research/news/20050428/ Thermocline : La thermocline est une couche de transition thermique rapide entre les eaux superficielles et les eaux profondes. En effet, dans les mers et océans, presque tous les rayons du soleil frappant la surface sont absorbés par la couche d'eau superficielle qui se réchauffe alors. Le vent et les vagues font circuler cette eau, distribuant la chaleur de manière à peu près uniforme sur les premières dizaines de mètres de profondeur. Au-dessous de cette couche, la temperature chute très rapidement, d'environ 20 °C. C'est la fine couche de transition entre les deux que l'on appelle thermocline. Sous la thermocline, la temperature continue de chuter avec la profondeur mais de manière beaucoup moins prononcée. Dans les océans, 90% de l'eau se situe au-dessous de cette thermocline à une température comprise entre 0 et 3 °C. Les plongeurs en tuba, peuvent observer également une thermocline de quelques degrés sur les premiers mètres d'eau principalement en été. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thermocline Les eaux océaniques peuvent très bien entrer en ébullition à la surface (dans le cas d'un réchauffement complètement théorique intense et brutal) et à 3000-4000 mètres, la température est inchangée (4-5°C), ou presque, du moins dans l'échelle de temps considérée. NB : "Le climat du Secondaire est dans l’ensemble plus chaud et moins contrasté que celui du Primaire. On a évalué que la température moyenne des mers était d’environ 10°C plus élevée que celle des mers tempérées actuelles". http://www.mnhn.fr/mnhn/geo/mesozoique.html
×
×
  • Créer...