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lds

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  1. "D'autant plus qu'en rigoureux scientifique vous pourriez argumenter, ou au moins citer un exemple récent Je vous rappelle comme il vous l'a été exposé ici même, que par soucis de cohérence, les prévisionistes de la région ont une téléconférence quotidienne qui sert principalement à celà." Je ne suis certainement pas un scientifique aussi rigoureux que vous, bien sur mais si voulez un exemple et bien en voici un : aujourd'hui mercredi 26/01, il est 11h et je regarde le carte de prévision france pour le vendredi 28/01 à 19h. Sur l'est de la france, la franche comté, il est prévu une température de -6°c et de la pluie. Alors admettons qu'il est possible que vendredi il pleuve avec -6°c. Si on zoom sur la région on peut lire : haute saône : -5° C avec neige, Côte d'oR -2° C avec de la neige, et entre ces deux départements : DOUBS, -6°C avec de la pluie. Bien sur il ne s'agit nullement d'un possible problème de cohérence et je suis persuadé, comme tout rigoureux scientifique qu'il va pleuvoir vendredi soir dans ce département et qu'il y fera -6° C. Comme bien sur cette carte va changer dans les heures à venir, que vous ne pourrez peut-être lire ce message qu' après, et que peut-être cette pluie va se transformer en neige j'aimerais que d'autres internautes puissent confirmer ce que je viens de voir.
  2. Et si ce soir les modèles reviennent en arrière vous direz quoi? Ben je dirais que je me suis planté et j'en serais ravi. Dada,je ne suis en rien catégorique mais j'ai tout de même le droit d'avoir un avis différent. L'analyse de tomar me sembe juste c'est tout. J'aimerais bien voir une carte de ecmwf de 00h qui montre la possible jonction à 144 ou 168h...
  3. pour répondre à stalbuck je ne vois personnelement que 3 scénarios qui impliquent une liaison entre les 2 anticyclone (jaune vert rouge). Je me fie au diagramme des T850 parceque sur la carte que tu proposes et à cette écheance bien difficile de distinguer les lignes 552 576 . D'accord je parts du principe qu'en cas de formation d'un "moscou-paris" la T850 serait proche des -10 et non des -5. Je ne vois donc que 3 scénarios dans ce sens et je persiste à dire au final que la jonction parait peu probable (en gros 30% puisque 3 scénarios sur 10) mais pas impossible. Sur ecmwf le décalage vers l'est de l'anti est bien visible. Je partage l'avis de tomar et sans aller jusqu'à une fin de blocage pour le week-end je pense que gfs et ecmwf sont en accord pour voir un décallage des hautes valeures vers l'est. On aurait une grande dorsale se décalant vers la france avec c'est vrai encore une belle extension vers le nord ce week-end. Ce scénario n'envisage aucune liaison solide entre anti russe et anti "européen" et rend un "déblocage" en milieu de semaine evisageable. Tout ceci est encore loin, nous verrons ce soir et demain.
  4. previ83D, Bien sur il peut neiger avec une température largement positive, oui il peut pleuvoir avec une température largement négative. Seulement je pense que le problème souligné ici et pour la centième fois est celui de la cohérence des pictogrammes de prévi sur le site internet de mf. Comme toi je trouve stupide (pour rester correct) l'aggréssivité systématique de certain vis-à-vis du travail de MF et surement bléssante pour ceux qui y travaille. Il n'empêche qu'en l'occurence ce problème me semble, ou plutot semble à beaucoup de personnes, bien réel et le nier se sert à rien. Je suis bien sûr que tu ne me soutiendras pas qu'à chaque fois qu'est apparu sur la carte de prévi un picto de pluie avec une tempé négative (ou de neige avec une tempé positive) il s'agissait bien d'un des phénomènes que tu cites. Que dire aussi de la cohérence spatiale parfois presque grotesque (le mot ne me semble pas trop fort) des pictos. O-roulle a expliqué le pouquoi des ces incohérences et a indiqué qu'une réflexion sur ce sujet est en cours. Elle me semble en effet nécessaire si l'on veut éviter que ces problèmes donnent une idée fausse et négative du travail des prévisionnistes.
  5. Un mot pour dire que je ne suis pas d'accord avec l'analyse de phil et ceux qui parlent de jonction "retardée". Pour commencer phil je ne vois pas du tout en quoi ecmwf envisage cette jonction retardée. Au contraire sur le run de 00h on voit clairement pour l'écheance la plus lointaine une dépression sur les pays baltes et un anticyclone russe repoussé beaucoup plus au nord-est. Bien sur on peut imaginer ce qu'on veut pour la suite mais aussi loin que l'on dispose ce modèle auncun indice sérieux ne permet d'envisager un tel scénario. De même ton argument sur le fait que la moyenne ens plafonne vers les -5 ne me semble pas non plus aller dans le sens d'une possible jonction. Si la moyenne ens plafonne à -5 c'est à mon avis bien plus parceque la plupart des scénarios envisagent un décalage du blocage anticyclonique vers l'est (c'est à dire vers la france) en raison de l'influence de plus en plus grande de thalweg circulant vers le groenland et terre-neuve et redescendant ensuite vers les pays baltes. Ce que je note moi sur le diagramme c'est une bonne convergence des scénarios jusqu'au 30, et même seulement 2 scénarios divergeants vers le plus froid avant le 1 février (et un vers le plus doux). Ensuite, et c'est normal la divergence est plus importante. Alors oui, un ou deux scénarios franchement plus froid (je pense à la courbe jaune notamment) envisage sans doute encore cette jonction mais objectivement ils sont minoritaires. Ce scénario n'est donc pas impossible mais peu probable. Au moins jusqu'au 31 ecmwf et gfs me semblent assez en accord pour voir ce décalage lent des hautes valeures vers le sud-est et donc une influence anticyclonique de plus en plus importante sur la france avec un air beaucoup plus doux en altitude (en basse couche cela pourrait être autre chose) et trés peu de flux (disons plutot nord-ouest). ukmo à 144h ne décale lui pratiquement pas les hautes valeures mais nous serions tout de même assez bien protégé par l'anticyclone et plutot dans un flux de nord-ouest. Je viens de lire le post de tomar et je suis assez d'accord avec son analyse, sauf sur le conscensus de tous les modèles (ukmo par exemple me semble plus en retrait par rapport à ce scénario)
  6. Je vais tenter de répondre Cb incus : Je vais prendre un exemple car pense que c'est plus simple avec un exemple et un dessin. Je prends 2 feuilles blanches, une qui représente le niveau 700 hPa par exemple, une autre qui représente le niveau 500 hPa. Sur chaque feuille je note les 4 directions Nord, Sud, Est, Ouest, par exemple le Nord sera noté en haut de la feuille, le sud en bas, l'est à droite et l'ouest à gauche. Toujours sur chaque feuille je trace une ligne qui joint le nord au sud et une autre l'est à l'ouest, ces lignes matérialise les directions nord-sud et ouest-est. Commençons par tracé le vecteur du vent géostrophique à 700hPa (en bas) : A partir du point ou mes 2 lignes se coupent (en gros le centre de la feuille) je trace une flêche qui matérialise le vecteur vent géostrophique. Par exemple je la trace en bleue droit vers le nord, (elle est donc supperposée à la ligne nord-sud) cela veut donc dire qu'à 700hpa j'ai un vent géostrophique dirigé vers le Nord (un vent de sud donc). De la même façon, sur la feuille 500hPa je trace en vert une flêche, à partir du point centrale dirigée par exemple vers l'est (elle est superposée à la ligne ouest est et dirigée vers l'est). J'ai donc à 500 hpa un vent géostrophique qui va vers l'est. Maintenant le vent thermique : on a la relation vectorielle : Vthermique = Vg500 - Vg700 Je vais tracer le vecteur (la flêche) matérialisant le vent thermique sur le niveau 500 hPa (mais attention le vant thermique caractérise l'ensemble de la couche, on le trace à 500hPa pour l'exemple). Pour cela je parts de la pointe de la flêche du vent géostrophique à 500 hPa et je trace en noir une flêche se dirigeant dans le sens opposée (donc vers le sud) à celle représentant le vent géostrophique à 700 hPa (sens opposé à cause du - de la relation). Ensuite, je trace une dernière flêche en rouge (toujours sur la feuille 500 hPa) qui part du point de base de ma flêche verte (le centre de la feuille) et qui rejoint la pointe de la flêche noire. C'est cette flêche rouge qui représente le vent thermique. Dans notre exemple tu auras donc une flêche rouge dirigée vers le sud-est. En fait on peut imaginer un personnage se déplaçant d'abord dans la direction du vent géostrophique à 500 hpa (vers l'est) puis dans la direction opposée à celle du vent géostrophique à 700 (donc vers le sud). Au final, par rapport à son point de départ il se sera dirigé vers le sud-est (direction du vent thermique). Si maintenant tu posèdes le vent géostrophique à 700 hPa et le vent thermique ( la relation est Vg 500 = Vt +Vg 700) tu parts de la pointe de la flêche Vg 700 et tu traces un flêche noire dans la direction du vent thermique. Ensuite tu traces une dernière flêche rouge de la base de la flêche Vg700 vers la pointe de ta flêche noire et tu obtiens la direction du vent géostophique à 500hPa (tu peux redéssiner cette même flêche sur la feuille 500 hPa). Voila cela prendrais 10s avec une feuille pour t'expliquer mais j'espère avoir été assez claire. En fait mathématiquement cela s'appelle faire une projection orthogonale puis une soustraction de vecteurs.
  7. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec kevin, je pense qu'à l'est d'une ligne reims-lyon les risques de neige dimanche et lundi sont sérieux. Ailleurs cela me semble beaucoup plus aléatoire...
  8. Allez moi aussi j'y vais de mon post pour donner mon avis sur la semaine prochaine. Je voudrais simplement souligner, comme Virgile dans un post précédent, les différences de scénarios entre certains modèles. Par exemple entre GFS et ECMWF l'évolution envisagée est bien différente. Le basculement au flux de nord-est prévu par ECMWF avec fort blocage vers la GB et dépressions sur la médit est une situation de rêve pour les amateurs de froid et de neige. Par contre l'évolution vue par GFS me semble bien différente avec certe du froid mais pas de réel blocage en vu et donc une "fragilité" de ce coup de froid sans doute moins intense. D'ailleurs si GFS envisage un redoux à partir du 27, il n'en serait à mon avis pas question avec le scénario du ECWF. Mon côté pessimiste m'invite à penser que le scénario de ECMWF n'est qu'un scénario déterministe et à 168h il ne vaut pas forcément grand chose, comme presque tous les scénarios de GFS ensembliste voient ce redoux (voir diagramme ENS) il semble à cette heure plus probable (mais pas certain). Je ne parle pas de UKMO, le plus pessimiste à mon avis. Côté neige je pense qu'à l'est d'une ligne reims-lyon elle sera probablement présente dés dimanche et lundi, ailleurs c'est beaucoup plus aléatoire sauf si, bien sur, la situation de rêve de ECMWF se produit à partir de mercredi prochain. Dans tous les cas les prochains runs de ce soir et demain nous éclairerons....
  9. Un mot suite aux remarques trés pertinentes de LUNATIC. Comment peux tu reproduire aussi fidélement un mois tel qu'aout 2003 à partir "d'analogues" alors qu'aucune situation telle que celle-ci n'avait vraisemblablement existée depuis plus d'un siècle. Des situations à canicules oui mais pas de ce calibre. Est-ce à dire comme tes posts avec Lunatic le suggèrent que tu as du, pour obetnir ces résultats "recalibrer" à postériori les "analogues" (à partir de juin par exemple). Tu as le droit de ne pas dévoiler ta méthode mais au moins dire si tu procèdes bien à des recalibrages plus ou moins réguliers. Comme lunatic on peut se demander si tes mystérieux paramètres d'ajustement ne sont pas simplement des corrections à postériori...
  10. "Certes je ne suis pas le premier à parler de théorie des cycles climatiques. Mais je prétends bien être le premier à les avoir mis en évidence leurs effets avec cette finesse. Et qui plus est, je le fais en Europe, continent supposé réfractaire à toute tentative de prévision saisonnière de son climat. Cela donne bien un caractère unique et novateur à mes recherches, d'autant plus évident que cette fois, les résultats sont présents et indéniables." Que de certitudes....As tu seulement lu l'ensemble des travaux effectués sur le sujet depuis 50 ans? Tu serais bien surpris et peut être un peu moins affirmatif. De même où as tu lu que les prévisions saisonnière en europe sont plus difficile qu'ailleurs? Je pense aussi que tu peux un peu tempérer ton enthousiasme. Je m'explique: ce qui me semble évident dans les graphs que tu présentes c'est des résultats indéniablement bon en 2003 et indéniablement mauvais en 2004. En effet si on compare à une prévi climatologique, qui est le plus simple le plus basique des modèles de prévis et que toute méthode doit, pour être validée, surpasser largement et sur une longue période, on constate que si tel est le cas pour 2003 cela ne l'est plus entre décembre 2003 et décembre 2004. En effet, si je regarde tes courbes orange et verte je constate qu'en 2004 l'avantage de ta méthode sur la climato n'est vraiment significatif que 4 mois sur 12 (janvier août septembre octobre). Pour les autres mois soit la climato fait mieux soit ta méthode soit la climato et ta méthode ont à peu près la même performance (tu ne peux te satisfaire d'un écart faible à l'avantage de ta méthode, dont il faudrait d'ailleurs calculer la significativité, sur la plus basique des méthodes). Encore une fois si la comparaison se faisait par rapport à la meilleure méthode reconnue jusque là les conclusions ne seraient pas les mêmes mais ici la comparaison se fait par rapport à la plus mauvaise possible, la climatologie. Alors pourquoi de bons résultats en 2003 (qu'il faudrait d'ailleurs comparer à d'autres prévis mensuelles faites à l'époque) et aussi peu satisfaisnt en 2004? A mon avis la réponse est apportée par LUNATIC : ta méthode est, en gros, basée sur la recherche dans le passée de situations "de grande échelle" globalement semblable à celle "actuelle" et tu postules que l'évolution sera elle aussi semblable (c'est ce que tu nommes cycle). Or pour ton étude tu sembles t'être trés interessé à l'année 2003 et sa canicule. Tu as donc cherché dans le passé tes "analogues" avec une situation de grande échelle semblable à 2003 et tu en as déduit l'évolution de la situation de 2003. Cela semble en effet bien fonctionner sur cette période et montre en fait qu'à grande echelle une situation proche ou semblable de celle de 2003 évoluera dans le même sens. Le problème c'est que cela ne semble pas perdurer trés logtemps et qu'après un certain temps d'évolution semblable les situations comencent à évoluer différemment. Toi même d'ailleurs tu as évoqué la nécessité de peut-être changer de "cycle" si cela ne colle plus. Je pense que si tu opères de la même façon pour 2005 que pour 2003 tu obtiendras de meilleurs résultats que si tu continus avec l'évolution pour 2005 "du modèle" construit pour 2003. En conclusion je dirais que ta méthode est intéressante si elle permet à partir d'analogues d'avoir une bonne vision de l'évolution sur quelques mois de l'état de l'atmosphère à grande échelle. Il faudrait bien sur valider cette hypothèse sur au moins 5 à 10 ans mais cela peut être d'un grand intéret. Par contre, et l'évolution des résultats de ton modèle 2003 pour 2005 nous permettra de le vérifier, je ne pense pas que cela soit possible au dela d'un an en moyenne. Tout ceci n'est bien sur qu'une opinion et ne critique en rien le travail fait.
  11. Juste une petite précision florent : tu dis que err est : c’est la soustraction écarts à la normale 1971-2000 prévu – écarts à la normale mesurés Pourquoi ne pas faire comme tu l'as fait au quotidien le décompte des mois où diff (prevu-obs) >diff(clim-obs), c'est juste une suggestion...et c'est vari qu'un graph c'est toujours mieux. L'idée de christian me semble vraiement claire et sans doute plus rigoureuse que mes propositions.
  12. Moi je pense au contraire que cela apporte un certain éclairage. Petites questions tout d'abord : en ce qui concerne les vérifications des previs quotidiennes je suppose que les coeff de corrélation présentés sont des moyennes sur la période considérée? Que donne l'évolution au quotidien de ces coefficients de correlation? Sinon au vue des résultats des prévis quotidienne on peut dire que cela n'est pas bon. Par exemple sur 2003-2004 ta méthode n'est pas meilleure que la climatologie. Cela me semble tout à fait normal et pas forcément négatif pour ton travail. La prévision quotidienne à trés long terme reste quelquechose de quasi-impossible à mon avis. Je ne juge pas ton travail de fond ni son idée de base mais le fait que par simple utilisation d'analogues (situation du passée semblable en gros à celle actuelle) tu puisses obtenir une previ quasiment au jour le jour me semble illusoire. Quand bien même ta méthode et ton idée seraient bonnes et les situations de grandes echelles évolueraient de façon similaires, les répercussions à echelle plus réduite sont beaucoup plus complexes et le caractère chaotique du système atmosphèrique ote tout espoir de réussite. Ce n'est pas par hasard si aucun grand centre météo ne se risque à le faire. Par contre je pense que travailler sur des echelles de temps plus longues (tu peux essayer un mois ou au moins 2 semaines) est plus raisonnables. Logiquement tes résultats semblent meilleurs. Question : comment as tu calculés tes coeff de corrél mensuels ( tu comparés Tmoyenne mensuelle et Tmoyenne prévue?) et surtout que signifie Err dans le tableau? La encore il serait intéressant de voir comment évolue mois après mois ce coeff de corrélation. De même tu peux la aussi faire des comparaisons écart (Tmensuelle prévue Tmoyenne mensuelle observée) - écart( T moyenne mensuelle clim Tmoyenne observée). Tes résultats seront sans doute bien meilleurs qu'au quotidien. Il serait aussi intéressant de cibler les mois les périodes les plus hors normes (style aout 2003, ce début janvier...) et voir comment pour ces périodes cruciales ton modèle apporte un plus. Bref tout ceci ne me semble pas inutile, au contraire ces vérifications objectives sont indispensables à la validation de ta méthode. Tu peux déjà y voir un encouragement à te restreindre à ne pas descendre trop finement dans l'echelle temporelle et à cibler davantage sur des tendances mensuelles. Je ne prétends pas détenir la vérité universelle en matière de vérifications des prévisions, je ne fais emettre ici que quelques idées, peut-être pas les meilleures mais au moins objectives.
  13. "Ce qui me "dérange" surtout c'est le critère choisi" : Tu me parles bien du calcul d'erreur que j'ai fait pour le moment, qui ne dresse de comparaison que pour chaque mois pour l'heure, ce qui n'est pas assez fin ? Je me suis mal exprimé, ce qui me semble difficile dans le critère que tu utilise c'est qu'il est "peu parlant". En effet, lorsque tu trouves un écart de X° comment dire de façon objective que cela est satisfaisant et reflète une bonne qualité de prévi. En fait valider une prévi est une chose peu évidente. Pour une prévi à courte échèance il n'est pas évident de fixer un seuil d'erreur au dela duquel la prévi sera dite mauvaise, on sait bien qu'il y a des situations où la prévi sera plus ou moins facile et le seuil fixé sera plus ou moins sévère. Ce que je voulais donc dire c'est qu'il me semble, au moins comme premier test, plus simple et plus clair de faire une comparaison avec la climatologie. Déjà pour la période que tu présentes on peux en tirer 2 enseignements : globalement un résultat pas trés bon (puisque entre mi novembre et début janvier, une simple prévi clim donne à première vue de meilleure résultats que ta méthode) par contre d'excellents résultats début novembre et début janvier (et cela est intéressant car il s'agit de période où la réalité s'éloigne assez fortement de la moyenne climatologique). Bien sur il faut faire cette comparaison sur une trés longue période pour en tirer quelques conclusions. Tu peux aussi focaliser cette comparaison sur les périodes de fortes anomalies (positives ou négatives) et voir dans quelle mesure tes prévisions permettent de bien les prendre en compte. Enfin globalement tu ne peux à mon avis comparer tes prévis avec celles des grands centre météo car tu ne fais pas exactement de la prévi saisonnière. Je m'explique : la prévi saisonnière, comme son nom l'indique cherche à dessiner les grandes lignes climatique pour une saison donnée (ex : hiver foid, été normal, etc) et ne rentre pas plus dans les détails. Si on commence à faire de la prévis mois par mois (comme souvent sur le net) alors c'est de la prévi mensuelle (par exemple le met office ou MF doivent en faire mais se limite à un ou 2 mois), si comme tu le fais parfois on affine encore temporellement alors cela devient de la prévi synoptique à trés trés grande échèance (aucun centre ne fabrique de telle prévis je pense). Je ne dis pas cela pour chipoter mais pour dire que ce sont des choses incomparables parceque différentes, basées sur des méthodes, des concepts différents. En ce qui te concerne ta méthode te permet de naviguer entre ces 3 types de prévisions et il me semble important de faire des validations différentes et basées sur des critères différents suivant l'echelle temporelle. Je ne serais pas surpris que les résultats soient trés différents et peut être meilleurs à plus grande "echelle"
  14. Florent quelques commentaires sur ton post : Tout d'abord sur la vérification de tes résultats: tu te dis satisfaits car, à vue d'oeil les variations des courbes prévues et observées est grosso modo identique. C'est peut-être barbant mais une vérification plus "mathématique" avec calcul de coefficients de corrélations me semblerait plus justifiée. Mais ce qui me "dérange" surtout c'est le critère chosi. Je m'explique : je pense qu'une prévision, qu'elle soit saisonnière ou autre n'a d'intérêt que dans la mesure ou elle est meilleure que celle basée sur la climatologie. Ce que je nomme prévi climatologique c'est une prévi qui postule que le temps à venir, par exemple pour un mois donné, sera semblable aux moyennes clims pour ce moi. C'est une prévi qui ne coute rien et que donc tout modèle de prévi validé doit améliorer sensiblement avant d'être comparer aux autres. En ce qui concerne ta méthode, il est facile avec le graphe de voir si elle est meilleure, entre novembre et mi-janvier que la clim. Il suffit de regarder, toujours grosso modo, si l'écart entre la courbe mauve (ta prévi) et la courbe orange (la réalité) est plus faible que l'écart entre la ligne 0 (la climato) et la courbe orange (la réalité). A première vue il semble que pour début novembre ton modèle surpasse les résultats de la climato, de même pour début janvier. Par contre entre la mi-novembre et la fin décembre tu sembles (j'ai regardé vite fait) faire "moins bien" que la climatologie. Bien sur il faudrait valider cela sur une beaucoup plus grande période et faire un bilan global ensuite. Il me semble toutefois plus que présomptueux, alors que tu as modifié déjà ta méthode suite aux "mauvais résultats" de l'été dernier (tu étais pourtant bien sur de toi déjà en mai et juin) et que tu ne l'as "validée" que sur 2 ans, de déclarer qu'il n'y a aucun modèle "capable de faire mieux dans ces conditions", que tes résultats sont comparables à ceux des meilleures prévis saisonnières d'europe (tu possèdes les vérifications des previs des tous les grands centre météo d'europe??), que ta méthode prouve l'influence des cycles solaires sur le climat et ses variations mensuels en europe (alors que beaucoup de chercheurs pas si idiots que cela ne sont toujours pas parvenus à le faire).
  15. JANVIER - Enfin du vrai changement. Un court mais sensible redoux aux premiers jours de 2005, suivi du plus fort coup de froid de l'hiver à la mi-janvier : on pourrait approcher les -10° autour de Paris, les -15° dans l'est. De la neige est à envisager autour de cette petite vague de froid. Radoucissement ensuite si le coup de froid ne se prolonge pas un peu, malgré également quelques jours plus frais fin janvier, on revient dans les normes. Florent, je ne fais que recopier un de tes messages et je fais 2 petites remarques : La première : tu parlais du plus fort coup de froid de l'hiver pour la mi-janvier avec du -10 à Paris, il semble que de plus en plus tu tempères cela. Tu parles désormais de décalages temporelles, ok mais comme certains le font remarquer à force de décaler cela change totalement la prévi initiale. De plus tu parles du fameux coup de froid maintenant sur l'europe de l'est...la encore j'ai de plus en plus l'impression que tu transforme les choses. Tes prévis françaises se transforment en prévis tchèques ou hongroises.... Tu en vois maintenant autour du 23 et du 30 (tiens tiens n'aurais tu pas regarde le graphique d'ensembleGFS par hasard?) alors qu'initialement il était question de quelques jours plus doux puis simplement plus frais... Moi non plus je ne remets pas en cause ton travail mais les contorsions que tu infliges parfois aux prévis initiales pour se rapprocher un peu de la réalité....
  16. Ni un bug ni une blague à mon avis. Le diagramme représente un ensemble de scénarios possibles à partir de conditions initiales légèrement différentes. Pour que la moyenne (courbe blanche) soit lissée au sens ou tu l'entends (c'est à dire proche des normales saisonnières) il faut que l'ensembles des scénarios soit équitablement réparti autour de la normale saisonnière (et ceci quel que soit la divergence des scénarios). La moyenne a toujours un effet de lissage, et c'est encore le cas ici, simplement comme la grande majorité des scénarios est orienté vers une baisse de la T850 vers la fin janvier la moyenne reflète (en la moyennant) cette tendance. Comme tu le remarques il n'y a, pour la lointaine échèance, qu'un seul scénario avec une T850 au dessus de la normale, c'est cela que reflète la moyenne. Ce qu'à mon avis on peut noter c'est d'une part une grande disparité des scénarios après le 20 janvier mais avec une tendance (pour la plupart) à une baisse régulière jusqu'au 31. Si de façon peut être un peu simpliste et naive j'associe forte T850 à cellule anticyclonique (voir par exemple entre 14 et le 17 janvier) alors je peux dire que la probabilité de la présence d'une telle configuration sur bordeaux après le 20 janvier est assez faible mais pas nulle compte tenu des scénarios 'vert' et 'rouge'. La probabilité au contraire de conditions plus "depressionaire" (à prendre au sens large du terme et associé ici à des T 850 plutot basses) voir plus froides serait au contraire de plus en plus significative en allant vers la fin du mois. Attention je ne dis pas : sortez les pelles pour déblayer la neige, ce n'est qu'une tendance lointaine mais le fait qu'elle soit récurrente depuis quelques jours m'incite à lui donner de plus en plus de crédit, à suivre donc... Dernière remarque : je ne suis pas un spécialiste de la climatologie de Janvier en france mais si on part sur l'idée de base que (au moins pour la moitié nord ou nord est) il y a trés souvent un coup de froid en janvier (je ne connais pas le nombre de fois depuis 100 ans où janvier a été intégralement doux mais j'imagine ce nombre trés faible (à tort?)) et que entre le 1er et le 15 janvier nous n'aurons pas connu le moindre coup de froid alors la probabilité (conditionnelle au fait qu'il y a presque à coup sur un coup de froid en janvier (peu importe son intensité)) d'avoir du un coup de froid augmente sérieusement à mesure que l'on se rapproche du 31.
  17. Sans vouloir être barbant, un mot pour répondre à cumulonimbus capillatus: Tu dis que les travaux de Lorenz montre l'intérêt de la prévision déterministe, ils montrent au contraire les limites de la prévision déterministe. Ce que les résultats de Lorenz prouvent, c'est qu'au bout de quelques jours (suivant la situation cela peut être 24h comme 5 jours) une prévision déterministe devient inutile du fait de la croissance des erreurs présentent dans l'état initial (nommé aussi analyse). C'est d'ailleurs aussi après ces travaux que l'idée de prévision probabiliste (prévi d'ensemble) est née. Pour faire simple l'idée est d'avoir un grand nombre d'états initiaux pour "représenter" l'incertitude sur l'analyse. Ceci d'ailleurs va dans le sens de ce que dit gadax, non seulement il est peu probable et même impossible que nous soyons, dans un futur poche,capable d'avoir un état initial de l'atmosphère "exacte" mais de plus j'ai lu récemment que certains mathématiciens avaient des doutes sur le fait que le système d'équations ait une solution unique. Je suis entièrement d'accord quand tu dis que plus d'observations améliorerait les prévis, mais les prévisions synoptiques (c'est à dire courte ou moyenne échèance), à condition que les modèles soient capables de bien les assimiler ce qui est loin d'être évident par exemple pour les obs sat. En ce qui concerne la prévi saisonnière le poblème est différent car il me semble que l'état initial de la prévi est peut être "moins important" que pour la prévi classique. Cela tient entre autre à l'echelle des phénomènes pris en compte pour lesquelles le phénomène de chaos est moins important. Ce qui importe plus c'est une meilleure représentation, par exemple, des couplages océan-atmosphère (action et rétro-action), de la couverture nuageuse et de son influence radiative.
  18. Pour ceux qui pensent qu'il n'existe pas de concours à MF sans épreuve de météo je signale qu'il existe, je crois, un concours spécial maitrise ouvert aux titulaires d'une maitrise de science (math, physique, météo). Il y a une épreuve de météo à ce concours, de plus il me semble qu'il y a un oral de motivation... Quant au recrutement exemplaire à l'étranger et "méchant" en france je peux affirmer, à titre d'exemple et pour bien connaitre la question, que le recrutement au met-office anglais est tout aussi, sinon plus compliqué qu'en france et que là aussi on recrute d'abord des matheux et des physiciens puis on les forme à la prévision. D'une manière générale et quel que soit le pays on recrute souvent des universitaires en physique ou maths.
  19. Pour reprendre un post de virgile, je pense, à la vue des modèles de ce jour, que seul le nord-est de la france a quelques chances de voir de la neige en plaine la semaine prochaine. La configuration prévue, défilé de perturbation dans un flux de nord-ouest , maritime et fraîche risque bien de ne pas être assez froide pour amener de la neige. Avec chaque onde pluvieuse un peu d'air doux arrivera avec la pluie, dans la traine l'air sera bien entendu plus froid mais ces traines (transitoires) seront elles actives il est trop tôt pour le dire. Tout cela peut bien sur encore beaucoup changer...
  20. " heu non justement, voir mon edit ...." Je prends la conversation au vol, cedski peux tu préciser de quoi tu parle, d'un édito dans infoclimat, si oui lequel? merci
  21. "prenons un exemple : imaginons une température climato pour février de 2 + 1°C pour faire simple. En février 2005 la température moyenne est de -3°C.(c'est un février très froid) si on suit ton raisonnement le dT1 est de -3-1(en prenant la valeur basse de la climato) soit -4°C. Les prévis de Florent donnent -3.5°C. Toujours si on suit ton raisonnement le dT2 est de -4.5°C soit en valeur absolue un dT2 > dT1 alors que la prévision est au contraire très bonne. En fait je pense que tu as voulu dire qu'il fallait comparer le dT1 avec le dT2 mais le dT2 calculé entre le prévi et la temp moy réelle et non pas la prévi et la climato. Ta langue a du fourcher ou alors j'ai rien compris." Oui oui, merci meteor d'avoir corrigé (ma langue a effectivement fourchée), le dt2 est calculé de la même façon que le dt1 donc écart entre prévi et réalité pour dt2. Avec ton exemple cela donne un dt2 de 0.5 degrés (en valeure absolue) ce qui comparé au 4.5 degrés d'écart pour une prévi climatologique serait excellent....
  22. Florent Juste une petite suggestion de "score de prévision" utilisable. Je pense qu'il est bon de commencer en faisant des statistiques, pour chaque mois, de la température moyenne mensuelle (moyenne des tempé moyennes quotidiennes) sur X années, ainsi que de l'écart type des tempé moyenne. Tu obtiens pour chaque mois une tempé moyenne et un écart-type de tempé moyenne, ce qui constitue la "climatologie". Ensuite le but est de comparer ce qu'apporte tes prévisions par rapport à une prévision basée uniquement sur ces statistiques et qui pour chaque mois prévoit la moyenne avec un écart autour de cette température égal à l'écart-type. Pour voir ce qu'apporte ta prévi tu peux procéder ainsi : exemple pour 2005 : pour chaque mois tu calcules l'écart entre la T moyenne réelle et celle "climatologique" qu'on peut noter dt1. Tu calcules l'écart entre ta prévi de T et la T "climatologique" qu'on peut noter dt2. Si dt2 est plus petit que dt1 alors ta prévisions apporte une information supplémentaire par rapport à la climatologie (sinon c'est l'inverse), tu peux alors "compter 1 points " pour chaque mois où ton "modèle" est meilleur que la climato et -1 si c'est la climato qui est meilleure et tu verras, sur une année (ou mieux plusieurs) ce qu'apporte ta prévision. Autre mesure de l'apport éventuel de ta méthode: on s'interesse aux mois où la températue moyenne observée est en dehors de l'intervalle : Tclimato + ou- 1 écart-type. Si la T observée est en dehors de cet intervalle alors il est intéressant de voir si ta méthode permet de prévoir ce mois "hors normes" . Si la T moyenne observée se situe dans l'intervalle obtenu par ta méthode alors celle-ci permet, contrairement à la climato, de prévoir ce mois hors norme. (Bien sur il faut aussi envisager le cas où la T observée est en dehors de l'intervalle prévu par ta méthode mais inclue dans celui de la climato). La encore pour ces mois "hors normes", tu peux mettre des indices + ou -1 suivant ce qu'apporte de bon ou de mauvais ta méthode. Cela permettra de tester ta méthode sur les mois les plus intéressants, les mois qui sortent de la moyenne climatologique. Au final je pense que cela permettrait d'avoir une idée simple et claire de ce qu'apporte ou non ta méthode, la comparaison avec la climatologia est toujours, je pense, le premier des tests à réaliser.
  23. sans être un spécialliste de la question voici ce que je sais de ces problemes de basses couches qui sont un cauchemard pour les previsionistes. Tout d'abord tous les modèles de prévisions globaux (gfs,modèle du cep, ukmo,gme,gem, arpege, etc) calcul l'état de l'atmosphère sur toute la verticale donc aussi dans les basses couches. Cependant on sais que certains phénoménes sont moins bien prévus que d'autres, avec dans le peloton de tête la présence ou non de nuages bas. Le pourquoi tient je pense en beaucoup de raisons. Tout d'abord on sait l'importance de la vitesse du vent (du flux en basse couche) sur le fait que l'on ait brouillard ou nuages bas ou rien du tout et cela peut se jouer à trés peu de choses. Une erreur commise sur l'intensité du vent en basses couches et plouf la prévi de dissipation ou non des nuages bas tombe à l'eau. La direction du flux est elle aussi importante, car il peut ramener ou non de l'humidité qui , en condition anticyclonique se retrouve piégée. Que dire aussi des particularisme "locaux" etc.... De façon générale, je pense qu'on peut dire que les modèles ont toujours plus de mal avec des phénomènes dans ce qu'on nomme la couche limite (sous 1500m en gros) parceque la trubulence, l'influence du sol, les effets locaux etc.... y sont importants et "la physique" des phénomènes "plus compliqués". Il ne faut pas oublier que malgre une maille de plus en plus fine celle-ci reste trop large pour bon nombre d'effets locaux que le modèle ne peut que "paramêtrer". Non le prévi n'est pas laissé à l'abandon mais bien souvent son expérience est mise à contribution pour "corriger le tir", il n'empêche, l'homme et la machine conjuguée sont parfois bien loin de la réalité...
  24. Pour repondre à meteokarl oui cela existe et se nomme sursaturation. C'est un phénomène assez courant au sein des nuages ou le taux d'humidité peut atteindre parfois 110%, en fait la formation des goutelettes au sein du nuage se fait grace à des particules (des poussières par exemple) nommées noyaux de condensation. C'est autour de ce noyaux que la goutte se forme et il arrive parfois que, pour que les gouttes se forment, le "taux d'humidité nécessaire" dépasse les 100%. Pour plus d'infos tape "sursaturation dans les nuages" avec ton moteur de recherche.
  25. Je ne sais pas en quoi consiste exactement le TIPE...pour ce qui est des équations mathématiques utilisées en météo il s'agit, pour ce qui est des modèles "aux équations primitives" des équations de Navier et Stokes. C'est un système d'équations aux dérivées partielles utilisé en mécanique des fluides. Je ne sais pas si la méca flu est au programme de sup ou de spé. Si elle est à ton programme je pense que tu as de quoi faire rien que sur l'aspect physique des équations et leur justification par rapport à la dynamique de l'atmosphère. Au pire tu peux, à mon avis mettre l'accent sur l'aspect mathématique et algorithmique de résolution d'un système d'équations et sur les hypothèses et simplifications faites dans leur résolution par les modèles météo. Le mieux est sans doute d'aller regarder le site de Météo-France ou celui du CNRM (c'est la recherche météo à toulouse) tu devrais trouver des choses. Sinon il y a peut-être le site du centre européen (ecmwf.int je crois)) ou une recherche sur le net à partir de navier-stokes... bon courage
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