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L'épisode pluvieux en cours est une véritable bénédiction (dommage qu'il fasse si froid), 40 à 60 mm voire plus sur l'ensemble de l'épisode (du 30 avril à cette fin de semaine) sont envisageable en plaine, même dans nos secteurs les plus arides. En plus, ces lentes précipitations sont tres bien captées par les sols, et l'evapotranspiration est totalement nulle. Des le retour de températures normales, ce sera l'explosion de la nature

Impressionnantes tes photos Thoupie42, surtout la première ! Sur Clermont, l'horreur très bien annoncée depuis de nombreux jours se produit effectivement, et même en s'y préparant psychologiquement, c'est dur (!): une froidure à peine croyable pour une période si tardive, une pluie continue, mais pour l'instant si frugale qu'elle peine à mouiller les sols (cette pluie est la seule chose positive, alors qu'elle tombe, mais vraiment que diable !) Ici, nous avons souvent quelques matins froids début mai, mais avec un temps ensoleillé, la température remonte en flèche, depuis hier, ce sont les Tx qui sont catastrophiques... Raz le bol de cette saison froide, 6 ou 7 ieme vague de froid de l'hiver, va-t-on enfin en sortir vraiment ? Franchement, la neige en mai, c'est perdu pour tout le monde, alors que la même chose en nov (souvent si rat en neige) c'est la fête !

Salut Eric, J'apprécie toujours tes contributions précises, et je te rejoint pleinement dans l'analyse des conséquences d'un hiver-début-de-printemps trop sec (i.e encore plus sec que d'habitude), spécificité de nos zones foehnée d'ouest, état de fait si fréquent ici, et si rare ailleurs (à l'échelle de la France). Toujours je redoute des retards dans l'arrivée des premières vraies pluies, synonyme de "printemps raté", et comme j'en parlais avec Gobelin sur le forum le temps en France, l'année 2002 restera à jamais (j'espère !) l'image d'un cauchemar météorologique éveillé. Coté jardin, les floraisons des ligneux sont néanmoins superbes (hiver rigoureux et régulier + une bonne pluie en mars... ouf...), et la présente pluie devrait sauver in extremis les plantes de la strate herbacée de la déroute. La plante fétiche du moment est une pivoine arbustive blanche à fleur simple, une cinquantaine de fleur sur l'arbuste planté il y a 5 ans seulement, un véritable bouquet de mariée.

Ok, t'étais jeunot /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Puis faut reconnaitre, la secheresse n'est pas le coté le plus spectaculaire de la météo.... Entièrement d'accord avec tes propos, on est loin des affres des 2002, mais ça reste un mauvais début de printemps ici, ou l'on peu dire sans prendre de risque que la pluie, on n'en n'a jamais trop (je me rappelle avec délice le printemps 2004, avec un avril extraordinairement arrosé, et une nature somptueuse comme jamais je ne l'avais vue ici (et jamais depuis), mais comme on la voit souvent presque partout ailleurs en France à cette date : degoulinante de verdure. Comme tu dis dans ton message suivant, jolie petite lame sur Clermont, en espérant que ce ne soit que le début, car il nous faudra bien 40 mm pour laver l'affront de cet avril aride. :chance:

Petite rectification : Cognassier du japon (Chaenomeles japonica) Ici, c'est la fin pour cette espèce. La floraison fut particulièrement belle cette année, car groupée, après un hiver sans redoux, l'arrivée brusque du printemps à transformé le cognassier du japon en bouquet de fleurs, alors que souvent, la floraison s'étale, moins spectaculaire, de fin janvier à début mai.

Exact, la pluie avait été "significative" sur Clermont (5mm ici, c'est déjà pas mal), mais ailleurs en plaine il n'est rien tombé, et je parle des canon a eau dans les champs de blés depuis maintenant presque 3 semaines Tu m'étonnes un peu Gobelin ! Le record centennal de sècheresse de "hiver + début printemps" est très récent (2002), avec la plus fortes sècheresse jamais observée en France entre le 1 novembre et le 30 avril : 78 mm sur cette période à Clermont Aulnat (de mémoire), le genre de record national dont on se passerait volontiers. Ce printemps là, l'herbe n'a même pas poussée, la nature était d'une laideur lunaire fin avril, seul les arbustes et les arbres verdissaient, la strate herbacée était resté totalement grise jusqu'aux (env) 40 mm du 1er mai. Peut être n'était tu pas sur place il y a 8 ans ? En tout cas, 2002, ça reste pour moi le plus vilain printemps que j'ai connu en Limagne depuis début 80. Les avril secs sont toujours une calamité en Limagne, car vu la sécheresse des normales pluvio de nov-dec-jan-fev-mar, quand on rate la pluvio d'avril, ça fait tres mal. Heureusement, l'hiver fut frais et neigeux, et même si la pluvio n'a été que peu ou prou dans les normes cet hiver (c'est à dire pas grand chose), la faible évaporation et la neige abondante font que les precipitations ont été efficaces. Et en prime un bon coup de flotte en mars, ouf ! Du coup, la strate herbacée à quand même bien virée au vert cette année, on est loins des laideurs de 2002. Si une grosse lame tombe demain et/ou samedi, le mal sera limité

Voila qui résume bien la normale pluvio sur la période novembre à avril sur nos plaines foehnées de Limagne et du Forez, Sainté ayant un peu la même signature en hiver, mais moins prononcée quand même. Vivement les fortes pluies orageuses du "vrai" printemps

Joli... Ici, j'ai rarement vu une floraison des prunelliers aussi tardive dans nos plaines d'Auvergne.

Merci pour ce petit bilan rapide au quart de l'année... Triste et néanmoins habituel record Clermontois, ou il n'y a pas de sècheresse au regard des normales, mais ou j'ai malheureusement observé le premier canon à eau en fonction la semaine dernière (parcelle de blé en Limagne), bref, les sols sèchent déjà petit à petit en surface, et ce vilain temps de NE n'est pas du tout poussant. Je déteste les printemps secs, probablement parque j'habite là ou c'est la spécialité, et que "l'herbe et toujours plus verte dans le prés d'à coté", sauf que dans notre cas, c'est vrai. Bon, vivement le retour d'un zonal arrosé et "poussant"

Comme toujours, "champions du monde" français des sècheresses hivernales et du premier printemps, la Limagne et Clermont, autour de 100 mm depuis le 1er janvier écrasent la concurrence. Et avec de tels chiffre, le pire, c'est qu'on est même dans les normes, voire un peu au dessus (!) Vivement les premières belles lames de printemps, que la campagne vire au vert vif L'antéchrist : le spectre du printemps 2002 et ses moins de 80 mm du 1er nov 2001 au 30 avril 2002, résultat, une nature miteuse d'une laideur remarquable.

J'étais sur de susciter une réaction aussi vive que rapide avec mes formules volontairement provocatrices /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Yep, surement une de tes meilleurs année en terme de nombre de jour skiable entres les 3 périodes de vacances hivernales. Profites en bien

Grande fraicheur, vent de NNE tres desagréable, forte nébulosité Contrairement à Neoulous, passé le 15 mars, je revendique haut et fort mon attachement à un temps plus doux, de préférence avec quelques pluies soutenues (la nuit, idéal) pour une nature somptueuse. Bref le temps sec et froid au printemps, très peu pour moi. PS : repéré avec dépit le premier canon à eau en marche de la saison sur une parcelle de blé, juste au nord de Riom. C'est déjà sec /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Hello Pierric, Ce constat n'est pas très surprenant. Nos mois sec d'hiver, dont mars est le dernier, souffrent d'une médiane bien plus faible que la moyenne. Un exemple pour Clermont Aulnat : Décembre à une pluvio moyenne entre 25 et 30 mm, mais dans les faits, c'est plutôt presque toujours moins de 20 mm, et, de temps à autre, beaucoup plus : l'extraordinaire dec 2003 et ces env 100 mm, soit l'équivalent de 4 décembre "normaux" entiers. Du coup, la "normale" c'est qu'il y a peut être de l'ordre de 3 ou 4 décembre plus sec que la moyenne sur 5, et 1 ou 2 plus humide, et une valeur médiane probablement bien inférieure à 20 mm. A préciser avec les chiffres réels, et Sainté est moins caricatural que Clermont sur la sècheresse hivernale, mais c'est l'idée...

Salut Laurent, Qu'ils sont faibles tes chiffre d'enneigement ! Moins d'épaisseur totale à Salins qu'a Clermont (au moins les quartiers Ouest), moins de hauteur maxi que partout en plaine ici ! ça ne doit pas être fréquent de trouver une telle inversion du manteau nival entre Clermont-le-sec et Salins-l'humide

Eh oui, mars est un des 4 (voire 5) mois ultra sec par chez nous, qui plus est c'est le dernier de ces mois qui se suivent tous, et en plus, c'est le moment ou les tempé remontent, ou la nature démarre, bref, pour peu que les "20 a 30mm" de normale pluvio des 4 mois précédents se soit avérés exact, la pousse commence dans le sec. C'est vraiment une grosse caractéristique locale que de commencer quasi-systématiquement la saison végétative sur une sécheresse. En général, on est sauvé par le gong (belles pluies fin mars-avril), mais la verdure du premier printemps n'a souvent pas la belle santé qu'elle affiche ailleurs, presque partout. Et parfois, si Avril est sec, alors c'est la cata, printemps raté, ça ne pousse pas, la nature reste hideuse : cf l'épouvantable printemps 2002 qui restera le plus moche que j'ai connu en 30 ans (pour la beauté de la végétation). A l'inverse, le printemps passé fût merveilleusement vert Alors comme d'hab, j'attends les premières belles pluie de printemps avec impatience et je suis le "frère de pluie" de Guy Plaut, dont les chroniques me parlent tant.... Sinon il fait doux

Et oui, c'est un beau record qui vient de tomber ! J'approuve totalement tes dires pour avoir bien connu ici même les grands hivers de 80's En neige on est à la hauteur, pas en intensité de froid, mais en durée "hivernale" si. Qu'ils sont loin les hivers bidons type 1989 ou des 90's (la plupart) Ils ne font que commencer de fleurir, les boutons suivant devraient avoir résisté, et l'explosion de leur floraison est encore à venir. +1000 !

+1 ! La température baisse maintenant à nouveau, il semble bien que nous assistions à un évènement (quasi)centennal : La plus tardive des journées sans dégel jamais vue à Clermont Aulnat depuis le début des mesures il y a presque 90 ans ! Confirmation demain matin avec surement encore une chronique tres fournie de Mr Gagnard

Encore une triste journée, c'est assez déprimant ... Je suis en train de me "toto42ifier" mine de rien.... Maladie contagieuse accentuée par un faible ensoleillement ?

En effet, remarquable ! Sur Clermont Aulnat, la journée sans dégel est envisageable (même si ce n'est pas acquis). Ce serait la deuxième journée sans dégel de ce vilain mars, exceptionnel. 1971 ne tremble pas encore mais se trouve un dauphin.

Hé he, je reconnais bien là le Néoulous de la brasse coulée dans la Pow dans le plus simple appareil L'hiver le plus remarquable depuis ceux des années 80, sans aucun doute ! 50 cm de neige cumulée en centre ville de Clermont, c'est rare, et 4 vagues de froid d'une belle ampleur dans une même saison froide, ce n'est pas si courant... Yep, avec un enneigement régulier et continu encore une fois cet hiver, notre MC perd ses caractéristiques d'or blanc capricieux, pourtant la norme si bien décrite par Gerard Staron... Reste que c'est quand même statistiquement la réalité, le retour des hivers type 89 sera d'autant plus dur, hein Neoulous ? Heuuu, peut etre, mais je suis moins "optimiste". Profitons de ce qui nous est donné de vivre sans trop croire à un retournement durable de situation. J'ai vécu des février en T shirt, j'en vivrais surement d'autres (et bien dans le MC, à 900 m d'altitude, pas aux Bahamas...) Sinon les prochaines vacances sont encore un peu loin de l'horizon météo

Soleil, Froid vif, vent de nord puissant, -4°C à mon thermomètre de fenêtre en plein centre ville de Clermont ce matin (je rappelle que ce même thermomètre n'est jamais passé sous zéro durant plusieurs hivers de 90' et 2000's). Bref, c'est épouvantable , surtout parce que nous sommes en mars et qu'on aimerait maintenant passer à autre chose. Mais en matière de météo, nous ne choisissons pas Et en plus l'ami Gagnard n'est pas très optimiste pour la suite des évènements....

Impressionnant en effet ! Dire que nous avons connu pas mal d'hiver avec AUCUN jour sans dégel depuis 1988. Une certaine sensation de raz le bol pointe le bout de son nez, les 3 premières vagues de froid neigeuse a souhait pendant l'hiver météo étaient fun, mais là, l'hiver météo est fini, les floraisons commencent et on aimerait bien changer de disque. Y'a plus qu'a attendre.

Ici, j'ai tenté la naturalisation de l'Eranthis hiemalis, mais sans succès, pourtant, j'ai du semi spontané, mais la floribondité décroit d'année en année. Ils sont sous Ginkgo biloba (comme les perce neige), mais il me semble que cette situation n'est pas assez ensoleillée en mai (arbres feuillés), alors que les feuilles d'Eranthis ne sont pas encore en fin de vie, d'ou une recharge insuffisante du rhizome. Une jolie petite merveille du premier printemps, floraison débutant juste après les perce neige.

Jolies photo Misteph Le printemps arrive enfin ! Ici aussi le printemps débute (mais pas de photos) : Perce neige (3 souches sauvages différentes, c'est fou la variabilité entre mes 3 origines, + un cultivar à fleurs doubles). La floraison a débuté fin janvier pour les plus précoces (une souche originaire du bord de l'Allier, dans le 63), et ils ont été recouverts par 25 cm de neige, sans soucis. Depuis dimanche Crocus tomasianus mauve, extrêmement gracieux au fines fleurs au calice allongé, plus petit que les C. vernus habituels, mais très naturel. meilleur floraison que le C. Vernus en situation ombragé (ici le C. vernus ne marche pas bien) J'ai aussi quelques C. chrysantus roses pâle, pas très florifère ici, et les classiques jaunes, issus d'hybridation à base de C. flavus, eux aussi faibles sur la floraison (et même pas encore en fleurs pour le moment), bref, les C. tomanianus et le plus adapté au sous bois léger. Sinon H. Orientalis, comme toi, de somptueux coloris rouge foncés, mouchetés, et des sujets issus de semis spontané, plus pâles, mais très gracieux (adore les terres argilocalcaires riches) Les Cyclamen coum débutent en sous bois, avec 2 semaines de retard sur l'habitude Et plein d'autres signes avant coureurs, la saison 2010 est bel et bien lancée

Les seuils de rusticité des plantes sont une notion extrêmement complexes car de nombreux facteur entre en jeux : la température, bien sur, mais aussi l'humidité, le vent, la durée du froid, la protection des racines (neige au sol ou pas), l'état de santé de la plante, l'ensoleillement, le patrimoine génétique de l'individu considéré... C'est pourquoi on à toujours des témoignages assez contradictoires quand on est aux limites de rusticté. Par exemple, j'ai un laurier rose (Nerium oleander) en pot mais largement enraciné en pleine terre par le fond du pot depuis 5 ans en Limagne, qui fait plus de 2,5 m de haut et 3 de diamètre, qui reste toujours en place et qui résiste parfaitement aux hiver depuis 5 ans. Ce qui en principe est contraire à l'échelle de rusticité de cette plante. De temps en temps, un hiver plus dur, on une mauvaise concordance (froid tres humide, gel faible mais permanant, plante déja fragilisée par une maladie...) vient mettre fin à de longues séries d'années favorables et l'arbuste déja gros meurt.