Papusa

Oui très impressionnant, une situation qui interpelle. On est en terrain inconnu depuis le début des mesures satellitaires en 1981. Mais qu' en est-il de l'évolution de la SST avant 1981 ? J'ai donc fait une recherche pour trouver une courbe de SST globale basée sur d'autres moyen de surveillance différent et existant avant l'arrivé des satellites d'observation (mesure in situ type bouées et autres). On est donc carrément en terrain inconnu en se basant sur la courbe ci-dessous d'anomalie de SST (appelée SSTA par les scientifiques). Elle donne l'estimation de la SSTA de 1854 à 2015 par différents établissements de recherche. A noté que l'anomalie est par rapport à la moyenne 1971-2000 alors que le graphique d'anomalie de SST de @Serge L s'appuie sur la moyenne 1982-2011. Je dirais que la moyenne 1982-2011 est à la louche +0,1°C supérieure à la moyenne 1971-2000 présentée sur la courbe ci-dessous. => Merci @serge26 j'avais zappé que la courbe de @Serge L était uniquement sur l'Atlantique Nord... ceci dit je pense qu'on est dans cet ordre de grandeur... Source courbe : https://journals.ametsoc.org/view/journals/clim/30/20/jcli-d-16-0836.1.xml (Titre de l'article scientifique : Extended Reconstructed Sea Surface Temperature, Version 5 (ERSSTv5): Upgrades, Validations, and Intercomparisons) Edit : Pour comprendre l'origine des courbes de SSTA ERSST (v4-5) => Reconstruction réalisée par la NOAA (USA) HadISST => Reconstruction réalisée par le Met Office (Royaume Uni) COBE-SST => Reconstruction réalisée par le Tokyo Climat Center (Japon) Edit 2 : Si quelqu'un à plus de détail sur la méthodo utilisée pour reconstruire la SST globale depuis 1853 je suis preneur. Je n'ai pas eu le temps de creusé le sujet, j'imagine qu'il y a peut être l'utilisation de proxi ? ou il y avait déjà quelques mesure in situ de SST dès le 19ème siècle ?

Effet collatérale de ces pluies salvatrices, cela bouchonne sévère sur les routes d'Ile-de-France 🤕

Merci pour ce bilan @Moki. Sous forme de graphiques cela donne ça (/!\ sans prendre en compte la Tx d'aujourd'hui /!\). Nombre de jour de chaleur (Tx>=25°C) en juin depuis 1873. El famoso juin 1976 (19 jours)* va sûrement être surclassé par l'année 2023 dans les prochains jours. Ensuite l'année 2023 sera seule au monde en compagnie de 2003, 20 ans plus tard... *Il y a aussi 1877 avec 19 jours mais si on corrige de la surchauffe de 0,5°C et 1°C, on a respectivement 18 jours et 17 jours... Nombre de jour de forte chaleur (Tx>=30°C) en juin depuis 1873. Il manque 4 jours de forte chaleur à l'année 2023 pour rattraper juin 1976 (11 jours).

Effet collatérale du passage de cette ligne orageuse, le cumul de bouchons explose en région parisienne. Source : http://www.sytadin.fr/sys/barometre_courbe_cumul.jsp.html

J'ai un doute si c'est le bon endroit pour remonter cette info. J'ai regardé du côté de la rubrique "Météo, environnement et société > Catastrophes naturelles" mais il n'y avait pas de sujet sur les conséquence du dégel du permafrost en montagne. Comme cela se passe dans les Alpes à la frontière entre Suisse et Autriche, et que c'est en haute altitude au-delà de 3300m (il y a des glaciers autour), je me suis dit que le sujet "Glaciers alpins" devrait faire l'affaire 😉 https://alpinemag.fr/fluchthorn-avalanche-rocheuse-face-ouest/ Titre article : GIGANTESQUE AVALANCHE ROCHEUSE AU TYROL : LE FLUCHTHORN PERD SA CROIX (ET SA FACE OUEST) Source : Photo extraite de l'article. Apparemment le FLUCHTHORN est maintenant 100m plus bas et la croix présente n'est plus ! Une vidéo pour appréhender cette impressionnante avalanche rocheuse.

Sur le sujet des années sans aucune Tx>=30°C, je suis complémentent en phase avec toi. La courbe de tendance sur 30 ans en devient bancale et cela brouille l'analyse que l'on peut en faire. Tu as bien fait de le relever et d'en faire profiter la communauté IC 👍 En fait, lors du calcul de la tendance sur 30 (moyenne glissante ou mobile) s'il y a par exemple une année sans Tx>=30°C, le calcul se fait finalement sur 29 ans au lieu de 30 ans... Malgré cette imperfection, je pense que l'ajout de la tendance sur 30 ans est intéressante. Pour être précis voici la liste des années sans Tx>=30°C : Sans correction surchauffe =>1889 1890 1891 1910 1977 Avec correction surchauffe => 1878 1883 1889 1890 1891 1910 1927 1977 (même résultat pour -0,5°C/-1°C)

Après un intermède orageux d'hier qui a bien agité les franciliens et ce sujet "Suivi du temps en Île-de-France - Juin 2023", je propose de revenir sur la 1ère journée de forte chaleur (Tx>=30°C) observée à Paris-Montsouris vendredi 9 juin. Je dégaine donc le graphique donnant la date de la 1ère occurrence de Tx>=30°C depuis 1973. L'année 2023 est donc plus précoce que la moyenne climatique sur 30 ans 1993-2022 (voire courbe grise) qui indique une moyenne d'apparition vers le 15 juin. On est donc loin du record de précocité du 16 avril 1949 (avec 30,1°C). A noter qu'au 21 siècle il n'a jamais eu de forte chaleur avant le 15 mai, la dernière fois c'était en 1998 avec 30,8°C le 12 mai. Pour le reste je vous laisse analyser le graphique à votre guise 😉 ! Finalement malgré le nouveau référentiel climatique 🔥 , la tendance climatique du 21 siècle est toujours légèrement au-dessous du pic de précocité "dopé" par les périodes estivales englobés par le année 30/40/50. Mais c'est sans compter l'effet de la fameuse surchauffe de l'ancien abri météo changé en 1948 (sujet mainte et mainte fois abordé sur ce forum IC). Et donc voici un graphique animée permettant de visualiser l’effet d'une correction de cette surchauffe estimée entre 0,5°C et 1°C. Et bien déjà pas de modification des records de précocité et de tardiveté. Par contre, il y a une incidence sur la tendance climatique glissante de telle sorte qu'avec la correction de 1°C, la période climatique la plus précoce devient 1992-2021 avec une moyenne de 1ère apparition le 14 juin (contre le 10 juin sur la période 1925-1954 sans faire de correction de surchauffe avant 1948). On reste quand même sur quelque de chose de ténu... A noter que la période climatique la plus tardive est 1962-1991 avec une 1ère occurrence moyenne le 7 juillet (les corrections de -0.5°C/ -1°C ne bouleversent pas cette hiérachie).

On est typiquement (et malheureusement) dans le type de situation qui discrédite Meteo France. Mais il faut rester humble, c'est un enfer de prévoir ce genre de situation. Selon moi la seule voie actuelle d'amélioration est de renforcer la communication en "live" dans un intervalle entre l'heure à quelques minutes avant l'arrivé de l'événement pour prévenir les populations. Aujourd'hui on a les outils qui permettent de le faire (possibilité d'envoi de notification sectorisée sur smartphone) et en plus en Fance on a la chance d'avoir un réseau d'observation bien étoffé (réseau radar précipitation nationale, nombreuses stations météo...). C'est un sujet déjà évoqué à plusieurs reprises sur le forum IC, en particulier avec l'orage qui a touché la Corse pendant l'été 2022...

Bien vu @RidersOnTheStorm 🙂

Après un pic vers 13h avec une Tx pour l'instant de 29,5°C, le mercure est redescendu avec actuellement une température fluctuant aux alentours de 28°C. Cela semble être lié au voile nuageux qui s'est mis en place... Source : https://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7156&affint=1

Pour avoir travaillé par le passé sur la mesure de température de surface de lac avec la bande infrarouge thermique des satellites Landsat 7 & 8, j'ai une réponse pour l'application "eau continental" (lac et cour d'eau). Pour Landsat, il s'agit d'une mesure sur les 10µm de surface. En faisant de la bibliographie, je suis tombé sur cette article scientifique, qui indique une valeur plus générale. Titre : LakeSST: Lake Skin Surface Temperature in French inland water bodies for 1999-2016 from Landsat archives Lien : https://hal.science/hal-01818438/document "However, satellite-derived measurements correspond to the instant water temperature at the top of the surface (∼ 10– 20 µm deep)" Je pense qu'on ai sur les mêmes valeurs pour l'application océan ? A voir aussi l'effet d'une mer fortement agitée sur la mesure ?

En parlant de pluie, depuis hier à Paris-Montsouris on est passé sous la moyenne 1886-2022 comme le montre le graphique par approche cumulée ci-dessous. Pourtant début mai avait permis de prendre une certaine avance. Ainsi la progression est : +0,6mm mm par rapport à la moyenne le samedi 3 juin -1,4mm par rapport à la moyenne le dimanche 4 juin -3,6mm par rapport à la moyenne aujourd'hui Comme le dit @mm91, à suivre...

Les vacances à Bessans sont déjà finies, voici quelques clichés avec quelques jours de retard des journées de jeudi 1er juin et vendredi 2 juin. Jeudi 1er juin : session VTT dans la vallée du Ribon. Les chalets de l'Arcelle. Reste de neige dans un chalet en ruine. A la descente, au sortir de la vallée du Ribon, belle vue sur les prairies bordant Bessans. Il semblerait que les pissenlits ne poussent pas là où se trouvaient les pistes de ski de fond ? Vendredi 2 juin : montée en VTT au refuge de Vallonbrun et à la chapelle St Antoine. Ce jour là, après un début de journée au ciel azur, cela a cumulifié très vite pour donner de la pluie dans l'après midi. J'ai bien fait de ne pas m'attarder la haut. Vue sur la station de Val Cenis depuis la piste montant au refuge. Arrivé à la Chapelle St Antoine et on voit que les cumulus se sont biens développés. Ensuite en fin d'après-midi après la pluie, je suis allé faire une petit ballade en vallée d'Avérole. Là bas j'ai pu observé un beau reste d'avalanche (vers 1800 m d'alt.) sur le versant côté Charbonnel/Pointe Tierce. Vue d'ensemble avec la Pointe Tierce derrière. Vue de plus prés (toujours en direction de la Pointe Tierce) Vue dans la direction de sommet de la Bessanèse.

Alors là @pastourelle je suis complémentent d'accord avec toi 😇. Cette haute vallée est un joyau et à cette période de l'année il y a ce magnifique contraste entre les sommets encore enneigés et le printemps qui pointe le bout de son nez dans la vallée. Aller encore 2 photos avec cette fois-ci mon destrier 🚲. La Pointe Tierce (2973 m) au premier plan avec derrière sur sa gauche la Pointe de Charbonnel (3752 m). Après l'Ecot, voici ce que nous réserve en terme de panorma la piste qui va vers les Sources de l'Arc. Au milieu de la photo le Mont Séti (3153 m) se détache bien (photo prise juste au-dessus du lieu dit des Vaillettes).

Hello les alpins, Je suis en ce moment en vacances sur Bessans depuis lundi et j'en profite pour partager quelques clichés. On commence par la base du passionné de météo : repérer la station météorologique du coin 😉. Et de ce point vue Bessans à la chance de disposer d'une station Meteo France. Ensuite voici des photos prises à l'occasion d'une sortie VTT Bessans<-> Bonneval-sur-Arc <-> l'Ecot hier matin avec du soleil avant les averses de l'après-midi. Une bonne fraîcheur le matin en partant vers 8h avec 6°C (Tn de 2,1°C vers 7h). Une photo du stade de biathlon et du "snow farming" ? avec les pissenlit en fleurs, un beau contraste ! Ce matin météo bien humide avec une limite pluie neige (à vue de nez) vers 3000/3100m ?

La figure 1 de l'article est très parlante et sacrément impressionnante. Je me permets de mettre une capture d'écran dans le fil de discussion... Source : https://doi.org/10.37053/lameteorologie-2023-0041

Rendu à mi-mai je n'aurais pas parié pour ce scenario: mai 2023 excédentaire en durée d'ensoleillement. Comme quoi tu vas très vite en météo malgré le cap donné par les modèles de prévisions météorologiques en début de mois... Sans transition, sur le sujet des températures, je ne peux pas m’empêcher de penser que la "normalité thermique" que l'on vit ces derniers temps risque de se payer cher à un moment donné. Ce n'est cependant qu'un ressenti, une intuition... j'espère me tromper !

Aujourd'hui le 24 mai, on passe un nouveau cap dans l'attente du premier jour de chaleur (Tx>=25°C) à Paris-Montsouris. En effet aujourd'hui Tx de 21°C. L'année 2023 est donc plus tardif que l'année 2009 en terme de 1er Tx>=25°C (voir trait pointillé vert). La prochaine année sur la liste est 1999 avec une 1ère occurrence le 27 mai (trait pointillé bleu). La probabilité de dépasser ce cap n'est pas négligeable et la situation revêt de plus en plus un aspect remarquable avec le contexte du nouveau référentiel climatique. Et après 1999, il y a 1983 (31 mai). Là cela semble plus difficile à atteindre car pour l'instant ce dimanche une Tx de 25°C est prévue...

@RidersOnTheStorm merci pour ton œil attentif 👍. Il s’agit bien de 1977. Et en effet, il y a une coquille sur le titre du graphique. Il faut que je rectifie mon script… bonne journée !

Bon finalement Tx de 22,4°C à Paris-Montsouris. Pour l'anecdote si on regarde dans le retro, aujourd'hui le 21 mai, correspond à la première occurrence de forte chaleur (Tx>=30°C) de l'année 2020 (trait pointillé vert sur le graphique ci-dessous). A noté l’absence de forte chaleur les années : 1889, 1890 et 1891 au 19ème siècle, 1910 et 1970 1977 au 20ème siècle, pour l'instant aucune année au 21 siècle. En prenant en compte la surchauffe avant 1948, on a en plus les années 1878, 1883 et 1927 quand on retire -0,5°C (-1°C n'apporte pas d'année supplémentaire). Oups, pour le 21 siècle j'ai oublié l'année 2023, qui est à 0 jour de forte chaleur. Qui pari qu'on va rester à 0 jour 🤪 😉 ? Edit : J'ai modifié l'erreur dans le titre en ajoutant "forte".

Je reviens avec mon graphe 😜, car aujourd'hui le 18 mai toujours pas de 1ère Tx>=25°C à Paris-Montsouris. L'année 2023 égale donc l'année 2014 (voir trait pointillé vert). La prochaine année sur la liste est 2009 avec une 1ère occurrence le 24 mai (trait pointillé bleu). Vu ce qui se dit sur le sujet "Prévisions à court et moyen terme en IdF" (lien), il y a peut être une possibilité de Tx>=25°C ce dimanche. A voir dans la vrai vie. Et après 2009, il y a 1999 (27 mai). Si on met en perspective le cas de 2023 avec tout l'historique, c'est en effet assez remarquable, car hormis les années 70 et la période avant 1910, c'est rare de voir une 1ère Tx>=25°C au-delà du 18 mai. Après, il ne faut pas oublier la surchauffe (connue) de l'abri météo avant 1948 (surestimation comprise entre +0,5°C et 1°C). Ce qui amène le second graphique animée ci-dessous qui met en exergue l'effet d'enlevé -0,5°C puis 1°C pour annuler cette surchauffe. Alors je ne suis pas certain que la surchauffe soit aussi forte qu'en plein été à cette période de l'année et pour des Tx aux alentours de 25°C, chacun se fera son idée. Cependant, on peut voir que la limite du 18 mai (voir trait pointillé vert) est déjà beaucoup plus dépassée (dés -0,5°C) dans les intervalles cités plus haut. De plus la courbe de tendance sur 30 ans remonte bien...

Dans mon entourage (collègues et voisins d'immeuble) cela commence à pas mal râler sur le "mauvais temps" de ces dernières semaines, qui empêche de profiter de ce printemps 2023 prolifique en jours férié. Bon je les comprends, mais est-ce que se ressenti se justifie-t-il ? Un moyen de trouver la réponse est de par exemple zyeuter la climato de Paris-Montsouris. Et pour regarder dans le retro les graphiques avec approche par courbe cumulées, c'est pal mal ! J'ai commencé par la pluviométrie depuis 1886. Il y a en effet un jolie soubresaut ces derniers temps et au 14 mai 2023 on se retrouve +39.3mm au-dessus de la moyenne 1886-2022 ( cependant rien de fou par rapport au spaghettis de courbes...). Mais qu'est ce que cela donne sur les 4 dernières année (2018->2022) ? Car le mémoire humaine est très sélective quand il s'agit de météo... et quelques années peuvent très vite marquer les esprits. Et bien rien de bien probant, l'année 2023 s'inscrit dans la tendance 2018-2022 avec +8.4mm au 14 mai... Alors passons à la durée d’ensoleillement sur l'intervalle 1992-2022 (il y a des données dès 1933 mais je ne les ai pas incluses par manque de fiabilité => cf changement de capteurs + incertitude de mesure dépendante du technicien météo, j'en ai déjà parlé il y a pas longtemps). Au 14 mai on observe quand même un déficit de -53.1h. Sachant qu'à cette période on peut taper du 14h/jour, cela correspond à un retard de 3.8 jours de plein soleil. On est pas non plus sur le déficit qui crève le planché. Ceci dit faisons maintenant comme la pluviométrie, regardons ce qui s'est passé sur l'intervalle 2018-2022. Quand on observe ce graphique, on comprend aisément le ressenti pas très agréable de mes collègues/voisins. En effet, leur esprit a été habitué à 4 années de suite (2019->2002) à des valeurs d’ensoleillement assez exceptionnelles pour le printemps... Dur retour à la réalité, car en résonnant sur la moyenne 2018-2022, l'année 2023 accuse un retard de 164.8h, soit quasiment 12 jours. Cet écart monte même à 193h quand on résonne sur 2019-2022 (~14 jours). En fait il faut remonter au printemps 2018 pour avoir une situation proche de 2023. D'ailleurs 2018 avait finalement pas mal scoré avec quasiment 2000h d’ensoleillement au 31 décembre.

@Thundik81 Merci pour le lien vers le fichier json contenant les données sources. J'ai donc pu faire un graphique à ma sauce permettant de mettre en valeur l'augmentation inéluctable 📈 de la température des océans (SST) entre 60°N et 60°S. Quelques précisions sur ce graphique : La courbe verte est l'année 2023 avec le dernier point disponible quand j'ai tracé le graphique aujourd'hui. La couleur des courbes est liée à l'année (voir échelle de couleur sur la droite du graphique) => On voit bien l'augmentation année par année avec même l'apparition de seuils. En partant du bas sont représentées en ligne pointillées les 2 moyennes sur 30 ans 1982-2011 et 1993-2022. La courbe pointillée la plus haute est la moyenne sur les 10 dernières années 1993-2022=> cet intervalle se détache bien...

Belle ambiance estivale 😎 en début d'après-midi avec le développement de petit cumulus, j'ai pu observer ça du côté de la bien belle vallée de Bièvres. Voici une photo (prise depuis la piste cyclable) où l'on voit au 1er plan la gare RER C de Vauboyen

Sur le ressenti, j'ajouterais : Ne pas négliger "l'effet week-end au sortir de l'hiver". Je m'explique, à cette période de l'année les gens attentent du beau temps pour profiter des multiples jours fériés (activités extérieures : barbecue, profiter des terrasses des bar/restau, sports en plein air, ...). Donc même s'il peut y avoir de belles fenêtres de beau temps pendant les jours travaillé, s'il fait moche (pluie ou temps nuageux avec petit vent frais) pendant le week-end pile au moment du barbecue du dimanche par exemple, alors le ressenti sera "météo pourri"... même s'il y aura eu une (ou plusieurs) demie(s) journée ensoleillée(s) pendant le dit week-end...