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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Je me demandais comment font ceux qui sont plus ou moins rebutés par les équations mathématiques pour bien comprendre le fonctionnement de l'atmosphère et de l'océan. Ce n'est pas mon cas, et je me pose justement cette question car je ne vois pas, sans ce langage "magnifique" dans lequel s'exprime la physique, dans quelle mesure on peut réellement appréhender la plupart des phénomènes météorologiques, assez complexes parfois. Personnellement, j'ai davantage de mal à comprendre lorsqu'il n'y a pas d'équations, que du texte...un ouvrage rempli de formules aggrémentées d'explications comme celui de Sylvie Malardel est,à mon goût, plus riche et plus expressif. Et je m'ennuie dans un livre d'explications "non démontrées". En un mot pour finir, quand je comprends un processus à travers des équations, j'ai l'immense sensation de ressentir le phénomène...
  2. Je fais ici référence à la condensation par mélange de deux volumes d'air de températures très différentes et proches de la saturation. Le poudrin de glace se forme souvent dans les régions arctiques lors d'une forte inversion de témprature.
  3. Exactement. Par nuit claire, les déperditions importantes par rayonnement infrarouge font que la température diminue rapidement au sol et sur les objets, et c'est à leur contact que le refroidissement est ensuite "transmis" aux couches d'air situées juste au-dessus. Dans ces conditions, les différences de température entre le sol et dans l'abri normalisé situé à 1,5 m du sol peuvent être élevées. Il peut donc geler au sol et sur les pare-brises bien que la température sous abri soit restée (légèrement) positive. Il s'agit de gelée blanche. De même, quand la température est positive et que le sol se refroidit en soirée, on observe la formation de rosée car la saturation est alors atteinte très tôt sur les objets et au sol (herbe fraîche par exemple). Ensuite, si ce refroidissement se propage par le biais d'une faible turbulence aux couches d'air supérieures, il peut y avoir du brouillard de rayonnement. Le jour, en présence d'un Soleil franc, c'est l'inverse qui se produit: le sol est beaucoup plus chaud que l'air et selon la nature de la surface, cette différence de témparature peut atteindre plusieurs degrés. Cordialement. Adrien. ps: à ce sujet, je me "dispute" régulièrement avec mon père quand il me dit qu'il a gelé au moment de gratter le pare-brise de sa voiture le matin, et que je lui dis que non il fais 1°C (par exemple). Il n'a pas complétement tord mais on voit l'importance de préciser l'endroit où est réalisée la mesure /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  4. Bonjour. Je vois deux solutions au phénomène que tu décris: - des gouttelettes d'eau transportées par le vent, depuis les nuages présents sur le relief, à fortiori si la zone était foehnée; - il est également possible (mais alors les gouttes que tu as observées devaient être "très petites") qu'il y ait eu précipitation par ciel serein, phénomène comparable au poudrin de glace lorsqu'il y a processus de mélange en moyenne troposphère. C'est toutefois assez rare.
  5. C'est là tout l'intérêt de la méthode de pesée je trouve: il n'y a pas besoin d'attendre que ça fonde ou quoi que ce soit d'autre...Une balance et hop! Reste juste à trouver un récipient qui minimise les turbulences.
  6. Salut. Je te propose ce sujet de deux pages qui a été traité cet hiver, où tu trouveras sans doute des réponses à tes questions: /index.php?showtopic=52324&view=&hl=&fromsearch=1'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=52324&view=&hl=&fromsearch=1
  7. Pluies faibles éparses après une matinée déjà très grise et fraîche (à peine 7 °C à l'heure actuelle). Vent oujours sensible de secteur NE. Humidité relative 84 %.
  8. Première averse de la journée ici, accompagnée d'un vent relativement "puissant" de secteur NE. Temps frais également avec 7 °C (15,7 °C hier à la même heure). Un régime d'averses en provenance du nord-est peu fréquent, nous qui avons plutôt l'habitude des déplacements ouest->est. Ces averses bien visibles sur l'imagerie radar devraient s'effacer la nuit prochaine pour reprendre de plus belles demain après-midi.
  9. Bonjour. Le mécanisme déclencheur de l'effet Bergeron, c'est effectivement cette différence entre pression de vapeur saturante par rapport à la glace et pression de vapeur saturante par rapport à l'eau liquide. Ainsi, à une température donnée la tension de vapeur saturante par rapport à la glace est toujours inférieure à la tension de vapeur saturante par rapport à l'eau liquide. Sur le diagramme de phase de l'eau (pression-température), chaque courbe représente l'équilibre entre deux phases ; dans notre cas, il s'agit d'étudier la courbe de vaporisation (équilibre vapeur-liquide) et la courbe de sublimation (équilibre vapeur-glace), l'une par rapport à l'autre: la première est toujours située au-dessus de la seconde et l'écart entre les deux courbes est maximum vers -12 °C (c'est aussi à cette température que l'effet Bergeron est le plus efficace).Les trois courbes du diagramme se coupent en un unique point qu'on appelle le point triple, équilibre entre les trois phases de l'eau: il se situe pour l'eau à 6,1 hPa et 0,01 °C. Maintenant, il faut bien saisir une chose: la courbe de vaporisation en théorie, décrivant l'équilibre eau-vapeur sur une surface plane et infinie, n'existe qu'à température au-dessus du point triple (> 0,01 °C), (de même que la courbe de sublimation existe seulement à des températures inférieures à 0,01°C). Mais, dans la nature, il n'est pas toujours aisé de rencontré une surface idéalement plane infinie, même les particules (aérosols) ont un rayon de courbure plus ou moins grand. C'est pour cette raison que l'on doit prolonger la courbe de vaporisation aux températures négatives: une particule d'air sursaturée par rapport à la glace peut dans certaines conditions, si elle est saturée par rapport à l'eau liquide, contenir des microgouttelettes d'eau à température très basse (du moins, tant que la température est supérieure à -40 °C, lorsque la condensation solide homogène est impossible). On parle de surfusion. Cependant, cet état est métastable, c'est à dire thermodynamiquement instable, ce n'est pas "l'équilibre naturel" en quelque sorte. De ce fait, si des particules atmosphériques demeurent un temps dans cet état de surfusion (donc eau liquide à température négative, ce qui est très fréquent) mais que les conditions viennent à se réunir pour former la condensation solide pour quelques particules saturées (par exemple, présence de noyaux glaçogènes efficaces), il y a alors coexistence de gouttelettes d'eau (liquides) et de cristaux de glace au sein du nuage. C'est à ce stade qu'intervient le mécanisme de Bergeron. Une particule qui contient des gouttelettes est saturée par rapport à l'eau liquide, donc à fortiori sursaturée par rapport à la glace puisque la courbe de sublimation est au-dessous de la courbe de vaporisation. Il va de soi que, l'état "naturel" à température négative étant la glace, les gouttelettes d'eau vont (au moins partiellement) s'évaporer; l'air étant déjà saturé et la tension de vapeur de l'air à peu près constante, cet excédent de vapeur aussitôt se condense sur les quelques cristaux de glace déjà existants (il s'agit de condensation solide attention, donc dépôt de glace). C'est donc par ce transfert que les cristaux de glace peuvent grossir au dépend des gouttelettes d'eau qui, elles, s'évaporent. Cordialement. Adrien.
  10. Voici un lien intéressant à propos de la mesure quantitative des précipitations: http://comprendre.meteofrance.com/content/2009/1/20343-48.pdf
  11. Oui, c'est bien cela, tu es admissible (sinon, tu n'aurais eu aucun résultat après avoir entré les premières lettres de ton nom). Pour les notes, étant donné que tu es admissible, tu devra attendre le début de l'été (après l'oral) pour voir ce qu'il en a été. Cordialement.
  12. Oui, tu as un temps de préparation après avoir tiré un sujet au sort. Une dizaine de minutes je crois. Sinon, moi aussi je suis admissible
  13. Ce matin, (près de Nancy): temps frais mais pas de gelée nocturne (3 °C de minimum sous abri à 02h30 UTC). Le ciel commence à se voiler par le sud-ouest; actuellement quelques plaques d'altocumulus et même de cirrocumulus mais le ciel reste encore bien dégagé dans l'ensemble. Température 7 °C, point de condensation 3 °C, pression 1017,7 hPa (stable). Vent moyen faible 2 m/s de secteur E. Bonne journée à tous
  14. Bilan de la journée du 6 avril 2010 (environs de Nancy): temps chaud et sec en journée, très ensoleillé. Ciel clair, sans aucun nuage. Seulement de très fins cirrus fibratus en fin de journée arrivant par l'ouest-sud-ouest. Bonne visibilité. Vent calme la nuit, faible à modéré en journée d'E à SE. A noter une gelée nocturne (-1.6 °C à l'aube) et une forte amplitude thermique diurne (température maxi de 18,4 °C, soit une amplitude de 20 °C). Humidité minimale 36 % HR. Pression en baisse lente 1017 hPa. A l'heure actuelle, 11 °C et un vent faible qui souffle d'ESE.
  15. Depuis quelques mois, l'un de mes capteurs hygromètres commence à afficher des valeurs plus basses que les autres, alors qu'il a toujours bien fonctionné. Il fonctionne bien dans la plage 40-80% HR, mais au-delà, il a du mal à "monter". Auparavant, il pouvait afficher facilement 96 % HR en cas de forte pluie, désormais il dépasse plus difficilement 90 % HR. Je pense que c'est dû à un problème d'étalonnage. Le capteur a deux-trois ans déjà. Peut-on étalonner soi-même un capteur du type OREGON scientifique? J'ai déjà essayé sur un capteur hygro plus vieux, mais depuis il délire et sous-estime carrément de 10-15 % HR l'humidité relative.
  16. Après une matinée bien grise, il pleut mdésormais faiblement à l'ouest de Nancy. Ciel couvert. Température fraîche: à peine 9 °C; humidité relative 70 %. Vent modéré avec quelques rafales de secteur S et SSW. Pas de cumul important de précipitation à noter dans les alentours.
  17. Bonjour. Pour comptabiliser le nombre d'heures d'ensoleillement, il y a d'une part les héliographes du type Campbell-Stokes où un morceau de carton est carbonisé sur une certaine longeur en fonction de la durée d'insolation. De nos jours, on utilise les héliographes automatiques: ceux-ci mesurent en fait la durée pendant laquelle le rayonnement solaire DIRECT excède 120 W/m² (norme fixée par l'OMM). De manière générale,la mesure de la durée d'ensoleillement est moins objective que la mesure de la puissance solaire, car cette dernière ne dépend pas de l'observateur. Je t'incite donc à estimer le nombre d' heures d'ensoleillement à partir de l'historique des données de ta station, en utilisant cette norme de 120 W/m². Cordialement. Adrien.
  18. Commence donc par regarder la situation météorologique. Une tempête est plus étendue, liée à une dépression bien creusée et un fort gradient barrique. Un orage, c'est plus local et très bref, associé à des conditions de formation différentes; la pression peut baisser fortement avant l'orage et remonter aussitôt après son passage pour retrouver son niveau initial. Lors du passage d'une tempête, la transition vers le "mauvais temps" est plus graduelle, moins brusque (plusieurs heures), même si la baisse de pression est relativement rapide.
  19. Comme déja dit plus haut, ce constat vient renforcer l'idée que ce sont des orages d'évolution diurne. De jour, les contrastes thermiques entre le lac et les terres environnantes sont tels qu'ils engendrent une brise dirigée du lac vers les terres. La convergence au sol favorise la convection. Les nuages orageux atteignent en général leur paroxisme en fin de journée. La nuit, la situation tend à s'inverser et il s'établit une brise de terre dirigée cette fois vers le lac. Les nuages sur terre tendent à s'affaisser tandis qu'en fin de nuit, là où généralement la brise est au plus fort, les cumulonimbus se développent au-dessus du lac. Ces contrastes locaux de température qui apparaissent entre terre et mer (ou lac) sont dus à la différence qui existe entre les capacités thermiques (il est en effet nécessaire d'apporter plus de chaleur pour réchauffer de 1 °C une même masse d'eau et d'air) Dans ces régions africaines, les orages frontaux sont bien rares. Mais dans les orages dont il est question ici, il ne faut pas oublier que les vents alizés d'est peuvent s'ajouter à la brise, venant ainsi renforcer la convection en augmentant la convergence en surface (à l'est du lac en journée, à l'ouest la nuit). Cordialement. Adrien.
  20. Quelques données en Lorraine pour cet hiver météorologique 2009-2010. Station: VELAINE-EN-HAYE (54: Meurthe-&-Moselle). Première neige: 13/12/2009 Dernière neige: 11/03/2010 Accumulation totale de neige au sol (en cm): 35 (dont 15,5 cm en janvier); Nombre de jours de neige (tenant ou non au sol): 38 (dont 10 en décembre, 15 en janvier, 11 en février et 2 en mars) Nouvelle neige avec couche au sol > 10 cm: 0 ; Chute de neige maximale en un jour: 3 cm ; Epaisseur maximale de neige en un jour: 8 cm (janvier et février). Bilan: chutes de neige fréquentes (nombre moyen de jours de neige à Nancy: 24,4 < 38, soit bien au-dessus) mais en général peu abondantes avec peu d'accumulation au sol pour chaque épisode. Cordialement. Adrien.
  21. Salut. Température maximale de 20,3 °C ici près de Nancy. A l'heure actuelle, encore 16 °C et un ciel voilé en altitude par des cirrus fibratus (4 octas). Point de rosée 3 °C, c'est dire si l'air est assez sec. Vent de secteur S modéré toute la journée, plus faible désormais. Bonne visibilité.
  22. Bonjour. Près de Nancy, temps très calme et ensoleillé aujourd'hui. Après dissipation des brumes matinales, quelques cumulus se forment à partir de l'humidité résiduelle le matin laissant place à un ciel clair cet après-midi. Seuls de légers cirrus fibratus décorent actuellement le haut du ciel. Côté température, il a fait autour de 14 °C toute l'après-midi avec un maximum de 15 °C. Température toujours bloquée 14 °C actu. Vent variable très faible. Pression autour de 1020 hPa en petite baisse, mais comme en général en fin de journée (marée atmosphérique). Bonne visibilité. Une journée très agréable, et du beau temps en perspective pour mardi et mercredi (avant une dégradation déjà attendue avantle week-end).
  23. Je suis cycliste sur route aussi, et cela va dans un sens comme dans l'autre. Je roule souvent seul, bien à droite, et quelques automobilistes devraient apprendre à doubler...je ne sais pas comment certains ont le permis! Bref, nous ne sommes pas sur un forum de vélo /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Près de Nancy, ciel couvert ce matin. Mais nuit très douce avec une dizaine de degrés! Pas de précipitation, humidité relative 60 %. Vent faible de SSW.
  24. Au pire, tu fais des photocopies du bouquin ou bien des pages qui t'interessent que tu aura sélectionnées. Je suis contient que LA PHOTOCOPIE TUE LE LIVRE, mais lorsqu'il n'est plus en vente, il n'y a pas d'autre choix (et de toute façon, la copie ne tue plus le livre quand la vente est arrêtée /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Je fais ainsi quand je trouve des passages intéressants dans les ouvrages de la bibliothèque à ma fac. Reste que c'est, il est vrai, toujours mieux d'acheter le livre...si on peut encore.
  25. Je ne peux que te conseiller l'ouvrage de Météo-France dans "cours et manuels n°10", paru en 1994 de P Santurette: "Eléments pratiques de météorologie et de prévision synoptique". Je l'ai acheté récemment, tu le trouveras en vente dans la librairie sur le site de MF.
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