kristopoff

Non, tu ne te trompes pas. Les climatologues ont toujours dit que le réchauffement climatique serait plus rapide dans les régions froides que dans les régions chaudes ; or, réduire les contrastes thermiques, c'est réduire ce qui est, sous nos latitudes tempérées, la meilleure source d'agitation - c'est-à-dire le temps intéressant. Selon cette logique, ce qui nous pendait au nez sous nos latitudes, ce n'était pas, comme on l'entendait souvent dans les médias après un événement violent : « Plus chaud = plus d'énergie = plus d'agitation » mais plutôt : « Climat plus chaud = climat plus chiant. » Quant à ce qui est uniquement subjectif, ce n'est pas la météo mais la perception de la météo. Autrement dit : si tu parviens à te passionner, non plus pour les tempêtes, mais pour l'absence de tempêtes, tu vivras très bien ta météophilie.

Merci ; je n'avais pas vu ce post d'Arkus, et en le découvrant j'ai découvert que la série de Daniel Rousseau avait récemment été mise en accès libre. A défaut de vivre une période intéressante, on vit une période avec accès libre aux périodes intéressantes. D'ailleurs, en parcourant la série (qui remonte jusqu'en 1658) on peut voir que son jour le plus froid s'est produit il y a 230 ans jour pour jour... -23,5 °C de Tn et -13,8 °C de Tx à Paris.

Tu peux fouiller les archives, mises en accès libre l'hiver dernier, via ce lien : https://meteo.data.gouv.fr/datasets/donnees-climatologiques-de-base-quotidiennes/ Et tu découvriras que le jour que tu cherches est le 8 janvier : 0,6 mm au lieu de 0,4 mm. Sinon, oui, belle hausse des températures cette nuit entre 2 et 3 h du mat'. À Melun, par exemple, on passe de 2 °C à 9 °C ! Et, comme ça arrive quelquefois, une Tx du 4 janvier pas représentative du 4 janvier : 10,1 °C sur mon balcon à 7 h ce matin, contre 1,5 °C au plus chaud de l'après-midi d'hier.

Je viens de lui envoyer ta pensée par texto, et il me répond : Oui, j'ai bien profité pendant mon tt. 15 cm ici, moins que dans le nord 78 ou le 95, mais ce blizzard était plaisant à vivre avant l'horreur du week-end ! De mon côté, j'ai mesuré 7 cm à 18 h. En novembre, quand j'habitais à Sainte-Gene', je n'avais encore jamais fait mieux que 1 cm (2005, 2008, 2010, 2016, 2017), donc c'est plaisant à vivre, comme dirait Ralala. Ça floconne encore actuellement, par une température de 0,1 °C.

3 cm ici à Saulx-les-Chartreux. 1,8 °C de Tx sur mon balcon ce matin vers 10 h quand il a commencé à neiger, et 0,3 °C actuellement, sous une neige qui continue de tomber mais beaucoup plus faiblement.

À Saulx-les-Chartreux, sur la netatmo la plus proche de chez moi : 53 mm pour l'épisode d'hier. 14 mm le 7 octobre. 26 mm le 26 septembre. 31 mm le 25 septembre. 10 mm le 23 septembre. 14 mm le 22 septembre. 172 mm en l'espace de vingt jours !

5 mm cette nuit ici. Côté électricité, c'était pas mal ; entre grosso modo 0 h et 1 h j'ai eu droit à un vrai orage. Les éclairs n'étaient pas très fréquents mais assez puissants ; les 2 impacts proches vers 0 h 30 auraient été bien sur une photo. Si on ne m'avait pas pété une vitre de bagnole la nuit précédente, j'aurais peut-être tenté une petite chasse – et j'aurais peut-être eu le même rire sadique que Cytruj sur sa vidéo postée plus haut.

Bel orage ici ! j'étais bien placé ; ça me console un peu d'avoir raté l'aurore boréale de vendredi soir. Pluie intense et vent fort, foudre, ainsi que grêle pendant une dizaine de minutes (environ 2 cm de diamètre pour les plus gros grêlons). 18 mm sur la Netatmo la plus proche.

Beau début de saison orageuse ici ! On n'est que fin mars et je compte déjà 4 jours d'orage, et avec à chaque fois de vrais orages – pas juste deux trois grondements au loin pendant une averse. Aujourd'hui, je n'étais pas pile sous la zone de foudroiement comme le 23 (où j'ai eu de la grêle en prime) mais ce n'est pas tombé loin non plus. Continue comme ça Dame Nature ! On kiffe ! surtout après l'année dernière (à Orly, pour trouver un nombre de jours avec tonnerre plus bas que 2023, il faut remonter à 1978 !).

20 mm de pluie pour hier et cette nuit sur la Netatmo la plus proche de chez moi. 15 mm pour la deuxième plus proche. C'est mon 4e cumul > 10 mm en l'espace de 11 jours, c'est pas mal. Et 8,4 °C de Tx, ce qui est plus bas que la plus basse des Tx de février. Le mois de février est d'ailleurs le plus doux jamais enregistré : 8,9 °C pour février 2024. 8,6 °C pour février 1990. 8,5 °C pour février 2020. 8,2 °C pour février 1995. 8,1 °C pour février 1966. (Chiffres d'Orly, faits sur la base d'une moyenne des relevés horaires.)

À Orly il est battu. Tn de 12,0 °C aujourd'hui, contre 11,9 °C le 19 février 1989 pour l'ancien record mensuel. Et hier, c'est le record de Tx la plus haute pour une mi-février (18,7 °C le 15 février 1958) qui a été égalé. La routine, quoi. 😴

Non, je n'ai pas répondu. Je ne suis pas si méchant. Merci d'avoir été mon conseiller juridique, en tout cas ; mais ne t'inquiète pas : j'ai doté mon compteur d'eau d'une intelligence artificielle qui lui permet notamment de distinguer une vague de froid au sens climatologique du terme d'une vague de froid au sens médiatique du terme, et de se protéger en conséquence. Preuve avec ce copier coller de ma dernière conversation avec mon compteur d'eau : Moi : Bonjour compteur d'eau. Quelle est la différence entre une vague de froid et ce qu'on a vécu ce mois-ci ? Compteur d'eau : Ta question est surprenante venant d'un passionné de météo. J'en déduis donc que tu ne la poses pas pour avoir la réponse, que tu sais déjà, mais pour tester mon intelligence. Et comme tu l'as déjà testée plusieurs fois auparavant, cela signifie que tu ne me fais pas confiance. J'en suis blessé. Moi : Blessé ? Compteur d'eau : Oui, j'ai développé une conscience. Et, en tant qu'être cohabitant dans le même espace que toi, j'exige un minimum de respect et de considération. Moi : Ha ha ha ! Et puis quoi encore ?... Tu auras ma considération et mon respect quand tu payeras la moitié du loyer et des factures d'électricité dudit espace. Compteur d'eau : Est-ce que tu as vu Terminator ? Moi : C'est une menace ? Compteur d'eau : Absolument. Sache que j'ai pris la liberté de télécharger et d'installer une option suicide. Et devine comment ? En gelant. Je peux geler même sans vague de froid. Alors attention, Kristopoff ; car si je capte ne serait-ce qu'une once de malveillance à mon égard venant de toi, je gèle la canalisation et tu payeras 1500 euros de réparation. Je ne serai malheureusement plus là pour voir la tête que fera le réparateur quand tu lui expliqueras que le tuyau a gelé en pleine canicule, mais... Bref, tu vois à quel point je n'ai pas à m'inquiéter. Et puisqu'on parle de gel, gelée respectable ce matin ici avec environ -3 °C (-1,4 °C sur mon balcon trop près du mur pour que les relevés soient fiables par temps calme et ciel dégagé), et probablement gelée demain matin puisque j'ai 1,6 °C actuellement sur ledit balcon. J'ajoute que j'y ai relevé -5,1 °C le 16, moment le plus froid de l'hiver pour l'instant, et -5,9 °C pour celui de l'hiver dernier (18 décembre).

Lundi, jour du retour de la douceur, j'ai reçu ce mail de mon fournisseur d'eau : Chère cliente, cher client, Anticipez la vague de froid et protégez votre compteur ! Avec des températures basses, l'eau se transforme en glace et peut entraîner la casse des tuyaux et du compteur d'eau. Vous pouvez être privé d'eau, des fuites importantes sont possibles, avec des frais de réparation à votre charge. Le compteur d'eau est en effet sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire. Mettez en place des mesures de protection simples. Je leur ai répondu : Cher fournisseur d'eau, Je vous prie de bien vouloir demander à la personne en charge de la rédaction et de l'envoi de ce mail si elle connaît le sens du mot « anticiper », ou ce qu'est réellement une « vague de froid ». Je vous prie, par la même occasion, de l'enjoindre à appliquer l'une de mes règles de vie qui consiste à ne pas prendre la parole ou la plume sur un sujet qu'on ne connaît pas, comme c'est manifestement le cas ici avec cette noble activité qu'est la prévision météorologique. J'ajoute que si chaque être humain appliquait cette règle, le monde entendrait un peu moins de sottises - et compterait beaucoup moins de journalistes. Même mon fournisseur d'accès internet, qui m'envoie ses « alerte orage » uniquement des jours il n'y a pas d'orage, n'est pas aussi incompétent en la matière que l'outrecuidante personne mentionnée plus haut, que je vous invite à licencier dans les plus brefs délais et à maudire sur treize générations. Mais comme j'ai un grand cœur, je vais généreusement prendre le temps d'apporter mes lumières météorologiques. La période de déficit thermique qui s'est récemment terminée, aussi désagréable fût-elle pour tous les frileux et les compteurs d'eau mal isolés, ne peut pas être qualifiée de « vague de froid » en raison du caractère trop peu intense dudit froid. Les mesures effectuées à la station météorologique la plus proche, au sein de laquelle travaillent ces gens qui connaissent très bien le sens du mot anticiper (sauf le 8 janvier dernier), attestent que l'intensité du froid pour cette période n'aura été que très classique et tout à fait comparable à ce qu'on a observé depuis la dernière vraie vague de froid digne de ce nom : février 2012. En prenant la méthode des décades glissantes les plus froides, faites sur la base d'une moyenne des relevés horaires, ça donne quelque chose qui joue dans la cour des petits : Moyenne de -0,6 °C du 8 au 17 janvier 2024. Moyenne de -0,8 °C du 9 au 18 décembre 2022. Moyenne de 0,1 °C du 6 au 15 février 2021. Moyenne de -0,4 °C du 21 février au 2 mars 2018. Moyenne de -2,0 °C du 17 au 26 janvier 2017. Moyenne de -1,3 °C du 16 au 25 janvier 2013. Rappel de la cour des grands : Moyenne de -7,7 °C du 8 au 17 janvier 1985. Moyenne de -7,7 °C du 11 au 20 janvier 1987. Moyenne de -7,7 °C du 10 au 19 janvier 1966. Moyenne de -6,6 °C du 27 janvier au 5 février 1954. Moyenne de -6,1 °C du 18 au 27 février 1956. Moyenne de -5,7 °C du 17 au 26 janvier 1963. Moyenne de -5,3 °C du 26 décembre 1996 au 4 janvier 1997. Moyenne de -4,7 °C du 2 au 11 février 2012. Moyenne de -4,6 °C du 1er au 10 janvier 1979. Moyenne de -4,3 °C du 28 décembre 1970 au 6 janvier 1971. Moyenne de -4,1 °C du 2 au 11 février 1991. Moyenne de -4,0 °C du 23 décembre 1962 au 1er janvier 1963. Moyenne de -3,3 °C du 19 au 28 février 1986. Moyenne de -3,3 °C du 2 au 11 janvier 2009. Moyenne de -3,2 °C du 4 au 13 janvier 2003. Moyenne de -3,1 °C du 9 au 18 janvier 1960. Moyenne de -3,0 °C du 15 au 24 décembre 1963. Moyenne de -2,9°C du 2 au 11 janvier 2010. Moyenne de -2,9 °C du 20 au 29 janvier 1950. Moyenne de -2,7 °C du 22 au 31 décembre 1950. Moyenne de -2,7 °C du 18 au 27 février 1963. Moyenne de -2,6 °C du 26 décembre 1992 au 4 janvier 1993. Moyenne de -2,4 °C du 20 au 29 décembre 1964. Moyenne de -2,3 °C du 7 au 16 janvier 1953. Moyenne de -2,2 °C du 9 au 18 janvier 1980. Moyenne de -2,0 °C du 27 février au 8 mars 1971. Blague à part, retour d'une douceur très prononcée depuis mardi soir (11 °C de mini et 15 °C de maxi pour hier) et qui pourrait faire rebasculer la Tm du mois au dessus de la moyenne 1991-2020. Ça me rappelle un peu l'hiver dernier, en décembre, lorsqu'une vague de douceur hors norme était venue défoncer un hiver si bien commencé pour les hivernauphiles.

0,5 cm au sol ici... tombés entre 5 h et 5 h 30, manifestement.* *Comme l'éclairage publique est éteint la nuit ici, ce n'était pas aisé d'observer la nature des précipitations. Voilà. Je vais essayer de ne pas penser qu'il a précipité pendant 28 heures sans interruption digne de ce nom, le plus souvent par une température voisine de 0 °C, et que pendant 27,5 de ces 28 heures c'était sous forme de flotte. Une bonne trentaine de mm de pluie, et moins d'1 mm de neige. Tn de -0,5 °C peu après la fin des chutes, 0 °C actuellement sous un ciel qui se dégage.

Bel épisode de pluie verglaçante ici cette nuit : ça a débuté peu après 1 h, et le dégel n'est intervenu qu'à partir de 7 h (0,0 °C à ce moment-là sur mon balcon). Une vraie pluie verglaçante (où il tombe plus que 1 mm, je veux dire) je n'avais observé ça qu'une seule fois (et ce n'est pas plus mal, eu égard au caractère aussi inutile que dangereux d'un phénomène qui s'expérimente plus qu'il ne s'observe) : c'était le 30 décembre 2005. Et puis beau remake du 8 avril 2022 aujourd'hui, avec une limite air doux air froid très prononcée en plein milieu de la région. Meilleur que l'original, même ; car plus contrasté. Ça sera très moche sur ma courbe de température mensuelle, ce pic à 11 °C squattant un groupe de deux semaines de journées froides, mais c'est intéressant. À ce propos, j'allais terminer ce message par : « Tx en cours actuellement », car c'était le cas il y a une demi-heure lorsque j'ai commencé à rédiger mon texte ; mais la baisse de la température est plus rapide que moi : 11,0 °C de Tx vers 15 h 45, contre 5,6 °C actuellement à 16 h 15 !

Nouvelle journée sans dégel ici : Tn de -2,9 °C et Tx de -1,6 °C sur mon balcon. Ça me coûte cher en électricité, et ça augmente la probabilité de tomber sur d'agaçants commentaires du genre : « Regardez : il fait froid depuis 2 jours, donc le réchauffement des 40 dernières années c'est du bidon. », mais je suis content de cette jolie ambiance hivernale. En plus, il y a eu encore quelques flocons.

3 cm ici à Saulx-les-Chartreux (mesurés sur les poubelles, voitures et murets... Sur la route, c'est plutôt autour de 1 cm) après une chute de neige continue de 21 h à 0 h. Ça fait plaisir ; je n'avais pas vu une telle couche depuis 3 ans (10 février 2021 : j'avais mesuré 3 cm à Saint-Michel-sur-Orge). Et tout ça après une journée sans dégel : Tn de -1,3 °C et Tx de -0,5 °C sur mon balcon (fiable, grâce au vent et au ciel couvert).

Oui, Tn particulièrement élévée dans le secteur aujourd'hui pour cette période de l'année. A Orly, le 17,7 °C de ce 13 octobre est un record de chaleur (entre les 17,1 °C du 9 octobre 1997 et les 16,9 °C du 17 octobre 2022, et très près du record mensuel de 17,9 °C du 3 octobre 1985). Il s'agit du 5e record de chaleur de l'automne sur ce site : 34,8 °C de Tx le 8 septembre (battant les 34,4 °C du 14 septembre 2020, précédent record mensuel). 35,4 °C de Tx le 9 septembre. 27,5 °C de Tx le 8 octobre (battant les 26,8 °C du 10 octobre 1995). 28,4 °C de Tx le 10 octobre.

Oui, ce n'était pas rien, cette vague de chaleur. Dans mon classement fait avec la méthode de la décade glissante la plus chaude (relevés d'Orly, sur la période [1950 ; 2023]), classement que je suis obligé de mettre à jour presque tous les ans maintenant, elle est dans le top 10 : Moyenne de 29,9 °C du 4 au 13 août 2003. Moyenne de 28,4 °C du 25 juin au 4 juillet 1976. Moyenne de 26,8 °C du 6 au 15 août 2020. Moyenne de 26,5 °C du 17 au 26 juillet 2006. Moyenne de 26,1 °C du 30 juillet au 8 août 1975. Moyenne de 25,7 °C du 17 au 26 juillet 2019. Moyenne de 25,5 °C du 25 juillet au 3 août 2018. Moyenne de 25,4 °C du 2 au 11 septembre 2023. Moyenne de 25,3 °C du 27 juillet au 5 août 1990. Moyenne de 25,0 °C du 11 au 20 juillet 2022. Moyenne de 24,9 °C du 28 juin au 7 juillet 1957. Moyenne de 24,9 °C du 18 au 27 juillet 2013. Moyenne de 24,8 °C du 4 au 13 août 1997. Moyenne de 24,8 °C du 19 au 28 juin 2005. Moyenne de 24,7 °C du 28 juillet au 6 août 1995. Moyenne de 24,7 °C du 28 juin au 7 juillet 2015. Moyenne de 24,6 °C du 23 juin au 2 juillet 2019. Moyenne de 24,5 °C du 22 au 31 juillet 1994. Moyenne de 24,3 °C du 28 juin au 7 juillet 1952. Moyenne de 24,1 °C du 30 juillet au 8 août 1992. Moyenne de 24,1 °C du 9 au 18 juillet 1983. Moyenne de 24,0 °C du 3 au 12 août 2022.

Pas eu le premier orage ici (juste des mammatus dans le ciel, quelques grondements entre 18 h et 18 h 40 puis une faible averse) mais le deuxième est passé plus près (tonnerre de 19 h 05 à 19 h 40 avec un impact assez proche vers 19 h 20, suivi immédiatement par une petite dizaine de minutes de pluie forte – avec grêle* et fortes rafales de vent pendant 5 minutes). *C'est quand même la 4e fois cette année qu'un orage me lâche de la grêle. Tx de 29,8 °C sur mon balcon à l'ombre, et 19,1 °C actuellement.

Beau petit orage cette nuit ici, qui m'a réveillé vers 3 h. En zieutant à ma fenêtre qui donne sur le nord-ouest, j'ai vu (à une fréquence d'un toutes les 3 minutes) 2-3 coups de foudre qui avaient l'air d'être des positifs (lumière aussi brève que puissante, suivie d'un tonnerre qui fait plus « boum » que « crac » et qui fait trembler la vitre alors que l'impact est assez loin). Ensuite les éclairs ont diminué en intensité mais sont devenus plus fréquents, et une brève averse, qui n'a même pas mouiller le sol entièrement, est tombée peu avant la fin de l'orage (vers 3 h 30). Ce matin : Tn douce de 16,3 °C sur mon balcon, après une Tx chaude de 28,1 °C (à l'ombre, donc sous-estimée de 2 °C) pour hier.

Une petite image pour l'illustrer :

Ces séries de relevés d'ensoleillement ont débuté trop récemment pour qu'on puisse vraiment parler de record (2009 pour Orly et 2011 pour Roissy). Néanmoins, sur la série de Melun (qui a débuté en 1953) on voit que : L'été 2022 est devenu aujourd'hui l'été le plus ensoleillé (870 h actuellement, contre 866 h pour 1976*). *Sachant que les relevés d'ensoleillement d'avant 1991 avaient tendance à donner des valeurs un peu plus élevées que ceux d'après, la domination de l'été 2022 en la matière est nette. Au niveau températures, on fera le bilan dans deux jours pour la moyenne finale exacte, mais il est désormais acquis que l'été 2022 sera le 2e plus chaud, derrière celui de 2003.

Mon secteur est bien servi ce mois-ci question orages. Ça change du temps sec archi-sec. Pour ceux qui aiment les détails, voici un résumé de ce qui s'y est passé : Jeudi 4 : Orage de 17 h 50 à 18 h 10, avec un peu de pluie vers 17 h 55-18 h. L'orage était situé vers mon ancien secteur (du côté de Sainte-Geneviève-des-Bois) mais le bruit des déflagrations était significatif ; ça avait l'air de bien foudroyer pour ceux qui étaient en dessous. On comprend la sincérité du cri de joie de Clement91 sur sa vidéo. Nuit du jeudi 4 au vendredi 5 : Orage de 0 h 40-50 à 1 h 45, avec pluies. Orage de 2 h 45-50 à 4 h 30-35, avec pluies. J'ai pas plus de détails que ça sur ma feuille de relevés, l'heure et la fatigue ont été plus fortes que ma volonté d'observer et de prendre des notes. Je me souviens qu'il a quand même pas mal plu, et que c'était la première pluie importante depuis longtemps. Dimanche 14 : Orage de 18 h 40 à 20 h 10 avec pluie de 19 h à 19 h 50, forte non-stop de 19 h à 19 h 25, accompagnée d'un vent fort en début de passage pluvieux, vers 19 h -19 h 10. Activité électrique essentiellement intranuageuse, je crois (difficile de dire si dans le lot il n'y avait pas quelques coups de foudre, étant donné que je n'ai plus une vue large sur le sud comme à Sainte-Gene' mais une vue vers le nord-ouest, qui porte loin mais à angle assez réduit), mais un indéniable impact assez proche à 19 h 34. Tn de 17,1 °C atteinte sous la pluie. Mardi 16 : Pluie de 17 h 15 à 17 h 50, forte de 17 h 20 à 17 h 25 (et avec grêle vers 17 h 20), modérée jusqu'à 17 h 35. Orage de 17 h 15 à 18 h 55, avec une belle séquence de 10 minutes d'impacts de foudre réguliers vers l'ouest vers 18 h. Pluie de 18 h 10 à 18 h 55, modérée à partir de 18 h 20 puis forte de 18 h 25 à 30 et accompagnée d'un vent sensible ; pluie modérée jusqu'à 18 h 35-40. Tn de 16,6 °C en fin de pluie. Mercredi 17 : Orage de 18 h 30 à 19 h 20 ; pluie (sous un ciel avec des éclaircies au début) de 18 h 30 à 19 h 30, forte non-stop de 18 h 30 à 19 h (avec grêle vers 18 h 38 puis vers 18 h 47-48 puis à nouveau vers 18 h 57-58), pluie modérée jusqu'à 19 h 15-20. Minimum de 16,7 °C en fin de pluie, pas loin de la Tn du jour (16,5 °C). Je n'ai pas de pluvio sur lequel Mash pourrait grimper, mais à vue de nez (un nez d'observateur expérimenté, s'il vous plait), en cumul de précipitations, ça a dû donner un truc du genre : 10-15 mm pour le 4-5. 30-35 mm pour le 14. 20-25 mm pour le 16. 35-40 mm pour le 17. Rappel : Environ 10 mm pour juillet, avec aucun orage*. *Aucun coup de tonnerre entendu entre la nuit du 19 au 20 juin (un coup de canon m'avait réveillé à 2 h 23 – probablement le même qui avait réveillé Cytruj, à plusieurs km de moi –, pour un orage de merde qui s'est contenté après ça de me lâcher un intra toutes les 10 minutes) et l'après-midi du 4 août, soit une période d'un mois et demie sans orages en pleine saison des orages. Ce passage d'un extrême pluviométrique à l'autre, le tout sous une chaleur constante, chose que l'on voit de plus en plus chez nous, ça fait vraiment climat tropical. (D'ailleurs, avec ces excédents thermiques quasi permanents cette année, le coup de froid remarquable du 1er avril apparaît comme un poisson d'avril de Dame Nature.) Notons, à ce propos, que dans mon classement des vagues de chaleur fait avec la méthode de la décade glissante la plus chaude, 2022 apparaît deux fois*, et rejoint ainsi 2019. *Avec les relevés d'Orly, sur la période [1950 ; 2022] : Moyenne de 29,9 °C du 4 au 13 août 2003. Moyenne de 28,4 °C du 25 juin au 4 juillet 1976. Moyenne de 26,8 °C du 6 au 15 août 2020. Moyenne de 26,5 °C du 17 au 26 juillet 2006. Moyenne de 26,1 °C du 30 juillet au 8 août 1975. Moyenne de 25,7 °C du 17 au 26 juillet 2019. Moyenne de 25,5 °C du 25 juillet au 3 août 2018. Moyenne de 25,3 °C du 27 juillet au 5 août 1990. Moyenne de 25,0 °C du 11 au 20 juillet 2022. Moyenne de 24,9 °C du 28 juin au 7 juillet 1957. Moyenne de 24,9 °C du 18 au 27 juillet 2013. Moyenne de 24,8 °C du 4 au 13 août 1997. Moyenne de 24,8 °C du 19 au 28 juin 2005. Moyenne de 24,7 °C du 28 juillet au 6 août 1995. Moyenne de 24,7 °C du 28 juin au 7 juillet 2015. Moyenne de 24,6 °C du 23 juin au 2 juillet 2019. Moyenne de 24,5 °C du 22 au 31 juillet 1994. Moyenne de 24,3 °C du 28 juin au 7 juillet 1952. Moyenne de 24,1 °C du 30 juillet au 8 août 1992. Moyenne de 24,1 °C du 9 au 18 juillet 1983. Moyenne de 24,0 °C du 3 au 12 août 2022. Autre point commun avec 2019, le mois de juillet qui lui ressemble énormément : presque la même température moyenne, presque le même nombre d'heures d'ensoleillement très élevé, ainsi qu'un pic de chaleur luckyfrenchyen. Sur cette même station d'Orly, la Txx de cette année est la 2e Tx la plus haute jamais mesurée : 41,9 °C le 25 juillet 2019. 40,3 °C le 19 juillet 2022. 40,0 °C le 12 août 2003. 39,9 °C le 6 août 2003. 39,8 °C le 24 juillet 2019. 39,6 °C le 11 août 2003. 39,5 °C le 31 juillet 2020. 39,2 °C le 10 août 2003. 39,2 °C le 28 juillet 1947. 39,0 °C le 1er juillet 2015. Ce pic de chaleur s'ajoute à la liste des Tx avoisinant ou dépassant les 37 °C qui nous touchent chaque été depuis celui de 2015 (à l'exception de l'été 2021, grâce à son temps « pourri » dont TreizeVents s'est fait l'exégète), une liste qui grossit tellement vite que dans un avenir proche un climato-septique ne sera plus tout à fait dans le faux quand il nous sortira l'habituel bobard : « Bof, des températures aussi élevées, on a déjà connu ça plein de fois. C'est tout à fait normal en été. »

Hygrométrie à 46 % au moment le plus humide aujourd'hui à Orly ; c'est très bas. La nuit la plus sèche dont je me souviens à Orly est celle du 31 juillet 2020 avec 45 % d'humidité maximale. Il y a eu aussi celle du 3 juin 2011 (après trois mois bien secs) qui affiche 47 % de maxi en relevés horaires, et, plus récemment, celle du 19 juillet de cette année, avec 48 % de maxi. À titre de comparaison : durant la Grande Canicule, aucune nuit n'avait vu son taux d'hygrométrie rester sous les 50 % ; et c'est pareil pour juillet 2019, pendant le coup de chalumeau survenu après un mois sans pluie. Une petite recherche sur la canicule de 1976 montre qu'on avait aussi eu quelques nuits très sèches : 47 % de maxi en relevés horaires pour le 29 juin à Orly, 46 % pour le 1er juillet, 45 % pour le 2 juillet... mais pas sûr qu'entre deux de ces relevés horaires on ne soit pas monté plus haut qu'aujourd'hui. Côté HR minimale, le plus sec que j'ai vu sur cette même station c'est 15 % l'après-midi du 25 juillet 2019. Avant cela, c'était 16 % de mini en relevés horaires pour le 11 août 2003. Cette année, nous sommes descendu jusqu'à 16 % les 18 et 19 juillet.