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Cette histoire de clathrates n'est amha pas crédible, vu que sous l'éémien 2/3 de la surface actuelle en pergélisols avait fondu, et qu'il n'y avait pas de banquise d'été. A cette époque, la position des continents était identique à celle de maintenant (différences <10kms) et malgré tout cela il n'y a pas eu "d'effet venus" suite à un déferlement de méthane, d'"emballement catastrophique" ou je ne sais quoi d'autre sous l'éémien, juste un climat doux et particulièrement favorable à la vie. Donc au sujet de l'effet de serre (même en supposant que les prévisions du GIEC ne sont pas surestimées, ce qui reste à voir !), mes inquiétudes sont disons...extrêmement limitées .
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La composition des carottes glaciaires
labadie a répondu à un sujet de Pierre-Ernest dans Paléoclimatologie
J'ai trouvé cette thèse, très pédagogique sur le sujet de la datation : http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/publiscien...se-parrenin.pdf les pages 57-61 parlent des incertitudes allant jusqu'à quelques milliers d'années sur la datation du gaz liées au névé et à la couche diffusive. Pour le reste, il y a bien une sublimation qui joue un rôle important : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16351935 Et les positions de stations comme Vostok ou Dome C à des endroits où l'inlandis a une vitesse de déplacement quasi nulle (http://www.jason.oceanobs.com/images/applications/ice/antarctique_big.gif) font que les précipitations qui se produisent ailleurs ne doivent pas influencer beaucoup le comportement de la glace sous Vostok ou Dome C. -
La composition des carottes glaciaires
labadie a répondu à un sujet de Pierre-Ernest dans Paléoclimatologie
Bonsoir, le chiffre de 100 mm me paraît très élevé pour le centre de l'inlandis antarctique : Les précipitations sont apparemment bien plus faibles, entre moins de 5 et 50 mm : http://www.coolantarctica.com/Antarctica%2...ole_mcmurdo.htm http://ams.allenpress.com/perlserv/?reques...-15-14-1957-T01 http://www.springerlink.com/content/217x6k28r4221377/ Malgré tout, les chiffres sont assez contradictoires : si on se base sur 600 000 ans, cela équivaut à 5 mm/an seulement pour 3 km d'épaisseur, alors que des chiffres de précipitation de 36 mm/an sont cités pour dome C, et une accumulation de neige de 3,7 cm/an (http://www.cesbio.ups-tlse.fr/data_all/SMOS_WS/Dome-C.html) selon les sources, soit 3,7 mm d'eq.eau seulement. Il y a peut-être quand même une part importante de sublimation en été... -
Bonjour, j'ai lancé une file "effets bénéfiques du réchauffement climatique" avec plusieurs références scientifiques sur les paléoclimats ou est traité le lien entre climat chaud et humidification des zones soudano-sahéliennes / recul des déserts chauds. /index.php?showtopic=22063'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=22063 Tous les paléoclimats chauds ont montré cette corrélation (recul des déserts chauds pendant les optimums climatiques, extension des déserts pendant les périodes glaciaires). Cette année, malgré des "catastrophes" localisées (inondations), l'ensemble de la zone soudano-sahélienne bénéficie de conditions agricoles très favorables grâce à la pluviométrie supérieure à la moyenne. Comme d'habitude, la presse ne retient que les catastrophes et ne mentionne pratiquement pas ce qui se passe en moyenne au niveau de l'ensemble de la zone soudano-sahélienne ( à part une ligne en fin d'article)...pendant les grandes famines sahéliennes des années 70-80, il y avait effectivement beaucoup moins d'inondations !
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1) La propagande, on la voit pour le moment beaucoup du coté des environnementalistes / alarmistes, et il me semble que les arguments sur les paléoclimats et les observations réelles sur l'évolution de la production de biomasse sont tout aussi recevables scientifiquement que d'autres. Pour le reste, sur l'existence d'un effet de serre, je ne suis pas spécialement sceptique (mais apprécie les interventions de sceptiques comme Minitax, qui permettent d'avoir un autre point de vue sur ce sujet, ce qui est bien utile dans un contexte de pensée unique) 2) Ensuite, et objectivement, depuis 15-20 ans, ceux dont l’ « action » aboutit exactement au « ne rien faire », ce sont les précisément les environnementalistes / alarmistes, qui n’ont rien compris aux réalités du monde d’aujourd’hui, en imaginant que centrer leur action sur un discours de réduction des GES dans les pays développés changera quoi que ce soit au problème ! Ca fait bien longtemps que les émissions de GES n’augmentent pratiquement plus dans ces pays, et toute la hausse vient maintenant des émergents. Bilan : déjà 40% de hausse d'émission de CO2 en 16 ans, et on voit bien sur ce graphe l'accélération due aux émergents depuis quelques années : http://www.mnp.nl/en/dossiers/Climatechang...ndposition.html Donc les gadgets pour pays riches style « marché du carbone » et autres, c’est très mignon et ça peut même servir à réduire de quelques fractions de % les émissions de GES en Europe et aux US, voire même décaler la courbe d’émission de 3 ou 4 ans…mais ce n’est pas cela qui empêchera un scénario d’émission du type A1F1 de se réaliser, c’est une évidence économique. Les émissions de GES croissent à 2,5-3% en rythme annuel, uniquement sous l’effet des émergents (10 fois la population des US, rappelons le). En chine on dépasse les 8% /an, en Inde, on en est tout près. La Chine émet d’ailleurs déjà plus de CO2 que les USA, et la croissance mondiale actuelle dépasse même le scénario A1F1. Il y a 20 ans, les environnementalistes auraient du appuyer à fond pour des recherches sur la fusion, les neutrons rapides et le solaire, pour tenter de fournir le plus vite possible aux émergents une source d’énergie abondante et pas chère…Au lieu de cela, ils ont préféré un discours de décroissance, de restriction de la consommation et antinucléaire que personne n’écoutera. Je ne porte pas de jugement de valeur là dessus...mais si on a un objectif et qu'on veut être efficace, la première des choses à faire est de s'adapter aux besoins de la cible de l'action ! Aujourd’hui on a pris beaucoup de retard, et imaginer que les émergents accepteront de réduire leur croissance sous prétexte d’éventuels inconvénients (à supposer qu’ils existent) liés à un réchauffement de quelques degrés, c’est faire preuve d’une totale naïveté et d’un manque de connaissance des réalités économiques et des préoccupations de ces pays. « Grâce » à ce discours complètement inadapté et centré sur la réduction, le charbon s’imposera tout naturellement comme source d’énergie n°1 dans le monde, et sera exploité à fond parce que c’est la source d’énergie la moins chère disponible actuellement ! Une fois de plus, je n'essaie pas d'influencer qui que ce soit...je ne fais que prévoir des tendances très probables, de façon neutre et objective.
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Bonjour, pour les prochaines décennies, la hausse exponentielle de la consommation d'énergie est une évidence...quels que soient les discours plus ou moins pavés de bonnes intentions et qui ne seront jamais appliqués style Kyoto. Je ne porterai aucun jugement de valeur...simplement un réalisme froid : 3,5 milliards d'hommes, donc 10 fois la population des USA veulent accéder aux standards de vie occidentaux, et se moquent totalement de savoir si cela provoquera 0, 2, 3 ou 5° de plus sur notre planète. C'est vraiment le dernier de leur soucis, ils préfèrent avoir notre standing de vie et s'adapter à qq degrés de plus plutôt que rester là où ils sont, et nous n'avons certainement pas à leur donner de leçons de ce point de vue ! Et pour y parvenir, il faut bien être conscient qu'ils choisiront systématiquement les filières énergétiques les moins coûteuses...c'est aussi une évidence ! Tant que les occidentaux n'intègreront pas cela, et le fait que la hausse de la consommation d'énergie au cours des prochaines décennies sera faite à 100% par les pays émergents, ils n'auront rien compris au problème des énergies fossiles (et du possible effet de serre associé). Actuellement, 95% des discours écologistes et des projets portent sur la réduction des émissions de GES et sur les possibilités d'économie d'énergie dans les pays développés...efforts qui représenteront une goutte d'eau face à la croissance des pays émergents, et tout au plus un décalage de quelques années du problème (et encore en supposant qu'on arrive à changer les comportements des habitants des pays riches, ce qui est loin d'être acquis !) Donc si on veut être efficace, il n'y a pas 36 solutions : il faut être en mesure de proposer aux émergents une source d'énergie non polluante, abondante, bon marché (sinon ils choisiront automatiquement le fossile). Et pour cela, il faut un vrai "plan marshall" de tous les pays développés en faveur de la recherche sur 3 filières (sans à priori, parce qu'on ne sait pas sur quelle(s) filière(s) on aboutira en premier) : - Fusion nucléaire - Solaire (le potentiel des autres sources d'énergies renouvelables étant insignifiant face aux nouveaux besoins) - Filière à neutrons rapides (qui ne règlera pas le problème mais donnerait une marge de manoeuvre en multipliant par 60 les réserves d'énergie fissile disponible). Petit calcul au sujet des neutrons rapides : Actuellement, on dispose d'environ 60 ans de réserves d'uranium pour 7% de la prod d'énergie totale. Si on était sur du "tout uranium", on n'aurait que 4,2 ans de réserves...solution impossible et sans intérêt. Par contre en maîtrisant la filière à neutrons rapides, on passe d'un coup à 250 ans sur un schéma mondial caricatural "tout nucléaire" ou 500 ans sur un schéma "50/50"...et en supposant une multiplication par 5 de la consommation d'énergie mondiale (niveau selon moi très probable vu la demande à venir des émergents), on resterait à 50 ans en "tout nucléaire" (caricatural) ou 100 ans en "50/50" : un délai supplémentaire intéressant pour avancer sur la fusion ou le solaire. Ce serait une folie, et un idéalisme stupide et contre-productif dans le contexte actuel de freiner les recherches sur le nucléaire...parce qu'au delà du RC (qui ne m'inquiète pas énormément, voir file sur les effets bénéfiques du réchauffement) se posera un autre problème infiniment plus grave, à échéance de 50-70 ans si l'accélération de la consommation se produit comme prévu : le "peak fossile", cad le moment ou 50% des réserves seront consommées et où la production d'énergie fossile ne pourra plus être augmentée. Toute restriction au niveau de l'énergie conduira à des conflits militaires, bien plus dangereux que le RC, et il faut éviter à tout prix cela. Pour le moment, un discours écologiste "restrictif" sur l'énergie sera inévitablement rejeté par les pays émergents, qu'on le veuille ou non...c'est peut-être regrettable, mais c'est comme cela. Et si on est pragmatique, on se doit de prendre en compte ce fait plutôt que de faire semblant de croire aux miracles. Le peak pétrolier "conventionnel" est imminent, et des solutions de rechange seront adoptées de façon quasi-certaine et repousseront le problème de quelques décennies : la production de pétrole synthétique via le charbon (et sables bitumineux), désastreuse en terme d'émission de CO2 (3T de charbon brûlés pour produire 1T de pétrole synthétique, brûlé à son tour), mais très bon marché (prix de revient à 25-40$/baril), donc ce sera automatiquement le choix N°1 pour les pays émergents (vu que nous n'avons rien de mieux à leur proposer). Ces solutions de rechange augmenteront fortement la demande en charbon, et accélèreront à terme son épuisement...nous avons un peu de temps devant nous, mais il est évident qu'au lieu de faire de grands discours, on ferait mieux de se mobiliser massivement et dès maintenant pour arriver à une solution concrète avec au moins une des 3 filières dont j'ai parlé plus haut. Cela vaut aussi bien pour ceux que le RC inquiète que pour ceux (c'est mon cas) que l'épuisement des ressources fossiles inquiète.
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Ci dessous le commentaire du service canadien des glaces (limité à l'arctique canadien) http://ice-glaces.ec.gc.ca/content_contenu...glaces_2007.pdf En résumé : année très basse au niveau banquise, mais pas record pour cette zone de l'arctique. Ils estiment également que les sites comme cryosphère ont tendance à sous-estimer la couverture en glace à cause de l'utilisation de capteurs passifs, moins précis que les capteurs actifs utilisés par le service canadien (p.23-24 du PDF). Ca ne remet pas en cause la tendance, mais la modère un peu. Autre remarque : prise à l'échelle du globe (HS + HN), la cryosphère est en anomalie négative totale d'environ 1 million de km2 (données cryosphère) sur un total de 19 millions, soit une diminution d'un peu plus de 5% par rapport à la moyenne 1979-2000. Ca permet de relativiser quand même ce qui se passe cette année.
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En fait, je ne conteste pas la saturation possible du puits biosphérique. Plus de biomasse produite signifie aussi plus de biomasse décomposée, donc à terme le puits peut effectivement ne plus fonctionner...ça n'empêche évidemment pas le rendement en biomasse d'un ha de terre cultivée d'augmenter. Ce que je conteste c'est le caractère fortement néfaste d'une hausse des T de 3 à 4° (niveau prévu par le GIEC) associée à une hausse du taux de CO2 et de l'effet de serre. Sur le CO2, je pense effectivement que sa concentration va continuer à augmenter (et même accélérer vu que les émissions de GES vont fortement augmenter au cours des décennies à venir avec l'occidentalisation des pays émergents asiatiques). Sur les variations brutales de T, l'article du CNRS précise bien qu'elle étaient étendues géographiquement, y compris dans les zones tempérées et mêmes tropicales (mais c'est vrai qu'en l'absence de glace fossile il est difficile de les quantifier avec précision).
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Des changements de températures rapides (refroidissement ET réchauffements) d'une amplitude d'au moins 10° ont été observés à de nombreuses reprises dans un passé géologique récent, et avec une grande étendue géographique : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...variabilite.htm "L'observation de changements importants des teneurs en méthane et oxyde nitreux laisse déjà entendre que de vastes étendues ont été affectées par ces bouleversements climatiques (voir encart sur le méthane). Récemment, les événements de D/O ont également été détectés dans des séries climatiques à haute résolution (quelques dizaines d'années) à des latitudes tempérées et tropicales (pollens, sédiments marins et lacustres, spéléothèmes, etc." Autre remarque : tous les épisodes associés à un refroidissement brutal ont causé des sécheresses dans les zones subtropicales...et inversement pour les réchauffements. Conclusion logique : 1) la vie peut parfaitement s'adapter à un changement brutal de température de 3° puisqu'elle a pu le faire sans problèmes à de nombreuses reprises dans un passé récent sur des amplitudes bien supérieures. 2) Les évènements abrupts confirment ce que j'ai annoncé à plusieurs reprises ici à savoir les corrélations suivantes, qui vont dans le sens de conséquences plutôt bénéfiques d'un réchauffement du climat : baisse des températures = extension des zones désertiques et chute de la production de biomasse. hausse des températures = réduction des zones désertiques et hausse de la production de biomasse.
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Intéressant...visiblement ces limites des modèles sur le cycle de l'eau (donc les précipitations) n'empêchent pas le GIEC d'avancer une série de conclusions alarmistes, avec évidemment le qualificatif "probable" sur les évènements suivants : - sécheresses - inondations - baisses de rendement des cultures. Et parfois même pour certaines régions (Asie), on aurait à la fois "plus de sécheresses" et "plus d'inondations" à cause d'une plus grande "variabilité" des moussons (comment peut-on prévoir cela avec des modèles qui ne fonctionnent pas correctement sur le cycle de l'eau ??) L'évolution associée au réchauffement des 20 dernières années montre tout ce qu'on veut sauf une dégradation, avec une hausse de la production de biomasse généralisée sur presque toutes les régions du globe et une humidification bénéfique sur les zones sahéliennes. Sans compter une supposée hausse de mortalité due à la chaleur (vit-on moins vieux en Floride qu'au Canada ou en Espagne qu'au Nord de la France ?) Conclusions du GIEC qui deviennent carrément apocalyptiques une fois reprises dans la presse (donc pour le grand public) avec cette infographie de la fin du monde selon AFP assez amusante (particulièrement quand ils juxtaposent "inondation" et "manque d'eau", souvent pour une même région http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_c...mp;modepreview=
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Pour moi cette comparaison n'est pas du tout valable, vu que l'évènement de la fin du permien remonte à plus de 250 millions d'années (contre 130 000 ans pour l'éémien), donc une position des continents totalement différente, et des espèces également complètement différentes, l'évolution de la vie n'étant pas du tout au même stade. En résumé : un modèle de planète qui n'avait strictement rien à voir avec le monde actuel. http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_du_Permien Alors que pour l'éémien, on avait les continents placés comme aujourd'hui (à qq km près), des espèces très proches...bref un paléo-climat tout à fait applicable au monde actuel.
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Bonjour, pendant l'éémien (il y a environ 130 000 ans, donc très récent géologiquement parlant) la banquise d'été avait disparu et 2/3 de la surface actuelle des pergélisols avaient fondu (sans parler des climats du tertiaire style éocène ou il n'y avait ni banquise d'été, ni banquise d'hiver). Aucune conséquence importante n'a été observée pour la vie sur Terre pendant l'éémien (en dehors de conditions globalement plus favorables à la vie). Donc la fonte totale de la banquise en été ne provoquera ama vraiment rien de dramatique sur terre.
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Un aspect essentiel d'un climat plus chaud serait une baisse du gradient thermique pôle équateur. Toute l'histoire paléoclimatique montre que ce gradient thermique est directement lié à l'extension ou au recul des zones désertiques sur notre planète : -> plus le gradient est fort (donc plus le climat est froid et caractéristique des périodes glaciaires), plus les déserts s'étendent. -> plus le gradient est faible, plus les anticyclones subtropicaux faiblissent et les zones désertiques régressent (je dis bien "régressent" et pas "se déplacent"). Cela a été démontré pour l'éémien, l'holocène, et à contrario pour les glaciations. Mais si on recherche plus loin et plus "extrême", on aboutit au climat du crétacé et de l'éocène inférieur, où le gradient thermique était très faible et une grande partie de la Terre était un vaste "jardin" tropical ou subtropical, avec en prime une flore tempérée sur les zones arctiques. Toute l'histoire géologique démontre qu'un gradient thermique pôle équateur faible est associé à un affaiblissement des cellules de Hadley et des anticyclones subtropicaux...c'est précisément ce que provoquerait un éventuel réchauffement climatique. http://horizon.documentation.ird.fr/exl-do...ivers/40724.pdf (lire les p. 3 à 5 du PDF en particulier) Une petite carte de l'évolution de la production de biomasse sur les zones sahéliennes au cours des 20 dernières années : http://www.mapjourney.com/sahel/conc/conc_002_.htm
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Un graphe assez parlant du CPC sur la pluviométrie d'août 2007 au Sahel : http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/fews..._product.d1.gif et la décade du 20-30 août http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/fews..._product.d1.gif Dans cette décade, on voit que des régions habituellement désertiques du S Sahara, vers 18-20° N ont reçu des précipitations de 400 à plus de 1000% des normales. La quasi totalité de la zone sahélienne ayant reçu entre 200 et 400% des normales. C'est peut-être un mois particulier et sans signification, mais il va dans le sens des tendances récentes. Et tout au long du mois d'août, on a vu circuler de gros amas orageux sur les photos satellites jusque dans le S du sahara.
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Bonjour, quelques remarques sur ce qui vient d'être dit : 1) hémisphères N et S : il paraît logique de penser que si le RC se réalise, l'HN se réchauffera beaucoup plus que l'HS : - plus de terres. - présence au S de l'inlandsis antarctique peu sensible au RC. - fonte de la banquise arctique avec effet albédo non présent pour l'HS. C'est d'ailleurs précisément ce qui se produit depuis deux décennies si on en croit la NOAA : http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/resear...lobal.html#temp Les terres de l'HN se réchaufferaient en moyenne 2 fois à 2,5 fois plus vite que celles de l'HS. La comparaison avec l'holocène / éémien reste donc pour moi valable...et les données récentes montrent bien une humidification du Sahel. Ce sont des faits, donc pour moi plus crédibles que des modèles numériques souvent divergents. 2) Cellule de Hadley et convection : Si le gradient thermique équateur - pôle diminue, l'activité des cellules de convection transportant la chaleur vers les pôles diminue également...aucun besoin de modèles compliqués pour prouver cela, c'est du simple bon sens ! Je ne vois donc vraiment pas quel élément pourrait aller en faveur de l'intensification des cellules de Hadley. L'intensité de la convection à l'équateur ne dépend pas de la chaleur qu'il fait à l'équateur, mais de la différence qu'il y a avec des régions plus froides...il peut faire 50° à l'équateur, si il fait aussi 50° aux pôles, il n'y aura pas de cellule convectives organisées à l'échelle du globe ! La convection à l'équateur ne se fait pas "toute seule", mais existe aussi parce qu'il y a une alimentation en basses couches (alizés) venant des latitudes plus élevées ! Quand aux 12° de plus en France et au climat saharien, ils ne sont basés évidemment sur aucun élément scientifique sérieux évidemment (sans parler du fait qu'il n'y a aucun rapport entre "12° de plus" et "climat saharien"...de nombreuses régions ayant 12° de plus que la France étant tout à fait "vivables", humides et non sahariennes). "les terres éventuellement gagnées aux cultures dans les latitudes élevées risqueront fort d'être bien moins étendues que les terres stérilisées par la combinaison de la sécheresse et de la hausse des températures aux latitudes moyennes et basses" Là encore, rien ne prouve que la sécheresse va s'étendre aux latitudes moyennes et basses...c'est le contraire qui s'est produit sous les climats chauds passés, et les données récentes que j'ai citées montrent une augmentation de la production de biomasse, qui est très nette aux latitudes basses et moyennes. Ce sont les faits, tels qu'on les observe aujourd'hui. "on en sait assez pour prévoir que les effets seront globalement, et plus probablement négatifs, pour la société humaine. les travaux du GIEC sont assez éloquents à ce sujet et représentent la meilleure synthèse des travaux du moment et ce malgré les quelques études, non représentatives, citées plus haut, en vrac. " Là ça ne me paraît pas un argument très scientifique...en quoi les études de la NASA sur la biomasse ne seraient "pas représentatives" ?...Comment peut-on dire "on en sait assez pour prévoir" quand les modèles de pluviométrie du GIEC sont complètement divergents à 30-40 ans ? Et qu'on suppose au départ comme hypothèse (absurde) qu'on continuera à cultiver les mêmes plantes sur les mêmes régions, sans s'adapter à un éventuel changement climatique ? Il est évident que si on ne s'adapte pas et qu'on ne change rien dans le cadre d'un climat se réchauffant, les effets seront "globalement négatifs". Par contre si on adapte les pratiques (et c'est possible en quelques décennies), les conclusions peuvent changer complètement !
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C'est quand même bien la partie de l'océan qui est au dessus de la thermocline qui interagit avec l'atmosphère et influe sur le climat. L'ajustement de cette partie est rapide (échelle de temps : année). Donc la comparaison avec l'éémien reste ama valable. Le renforcement des cellules de Hadley est tout ce qu'on veut sauf une évidence : un climat plus chaud implique aussi moins de contrastes entre pôle et équateur. Des scientifiques comme Thomas Reichler, pourtant très liés au GIEC, trouvent dans leurs simulations que les cellules de Hadley vont s'étendre en latitude, mais en faiblissant. http://www.cgd.ucar.edu/cas/Staff/Jianlu/L..._GRL_HC_pub.pdf Sur le graphique p.2 de cet article, on voit que les zones censées s'assécher selon une majorité de modèles sont surtout les zones océaniques subtropicales, alors que les terres auraient globalement tendance à voir leur précipitations stables ou en hausse (sauf pays mediterrannéens)...mais ces modèles étant actuellement tout ce qu'on veut sauf précis et convergents, le recours aux paléoclimats me paraît pour le moment être une approximation nettement plus fiable. http://www.cgd.ucar.edu/cas/Staff/Jianlu/L..._GRL_HC_pub.pdf Enfin, l'adaptation des cultures au changement climatique (si il a lieu !) devrait assez rapide, soit par utilisation dans d'autres régions du pool de variétés déjà existantes, soit par sélection et mise au point de nouvelles variétés, cela se faisant sur une échelle de temps ne dépassant généralement pas 10-20 ans au maximum. Dans le cas d'un climat plus chaud avec plus de CO2, la production de biomasse est prévue augmenter : Un article très intéressant à ce sujet (je ne discuterai pas de la partie "sceptique" sur le réchauffement, par contre toute la partie sur les bénéfices en termes de productivité de la biomasse liée à une hausse du CO2 est très instructive) : http://www.oism.org/pproject/s33p36.htm Et une masse d'expérimentations considérables confirme les bénéfices en terme de biomasse d'une plus grande teneur en CO2 (y compris avec autres ressources limitées) dans le monde réel, ça se confirme aussi : http://earthobservatory.nasa.gov/Study/GlobalGarden/ Donc attention au catastrophisme (qui correspond à une attente de l'opinion relayée ensuite par les politiques !) Je suis partagé sur la réalité du RC, avec quand même une tendance à y croire vu les faits récents (banquise notamment) qui cadrent mal avec une explication purement "solaire" (depuis les années 90 en tout cas), tout en étant méfiant sur les interprétations vu les gros enjeux politiques qui sont derrière les recherches du GIEC. Par contre je suis franchement sceptique sur le discours "alarmiste", ne voyant vraiment pas en quoi les inconvénients du RC dépasseraient les avantages d'un point de vue global.
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Bonjour, débat intéressant. Sur un plan général, je n'ai jamais dit que le réchauffement n'avait "que" des avantages...mais qu'il en a de très réels : 1) Pour l'homme : -> l'augmentation des surfaces agricoles et probablement des rendements (le GIEC prévoit une baisse des rendements, mais en partant d'une hypothèse absurde, cad le maintien des cultures à l'identique sur les même zones géographiques...évidemment si le climat se réchauffe, les cultures passées deviennent moins adaptées, mais peuvent être remplacées par d'autres plus productives, par déplacement des zones de culture en fonction du climat. le rendement potentiel d'un ha de riz est supérieur à celui du blé (avec en plus la possibilité de plusieurs récoltes annuelles), le rendement de la canne à sucre est supérieur à celui de la betterave, le rendement d'un maïs adapté au climat chaud est supérieur à celui d'un maïs adapté au climat froid. De façon générale la production de biomasse en zone chaude est globalement bien meilleure qu'en zone froide, c'est une évidence. Cette remarque est renforcée par l'humidification prévue sur les déserts chauds et les zones sahéliennes (comme Minitax l'a dit, depuis 20 ans le sahel a tendance à reverdir, et c'est probablement lié au réchauffement observé sur les deux dernières décennies, quelle que soit l'origine de ce réchauffement). On dira que la production de céréales et de produits agricoles en général est suffisante. C'est déjà en partie faux (et ça va le devenir de plus en plus), parce que les pays émergents évoluent vers une alimentation omnivore et plus simplement végétarienne, et cette évolution fait exploser la demande en céréales (3g de protéines animales pour 1g de protéines animales, pour l'énergie, le rendement est encore moins bon). Les tensions existent déjà sur les marchés céréaliers, blé en particulier, et les jachères vont rapidement disparaître dans nos pays...quand 3 milliards d'hommes auront accédé à notre niveau de vie dans 20 ans, inutile de faire un dessin sur ce que sera la demande et les besoins en céréales à cette époque. Et d'autre part le paysan du sahel serait bien content d'avoir 900mm plutôt que 400 pour faire pousser ses cultures ! -> la mise en valeur possible de régions jusqu'ici très difficilement valorisables. Ca va faire "hurler" les environnementalistes, mais là encore 3 à 4 milliards d'hommes (chine, inde + autres émergents) veulent accéder rapidement à notre standing de vie, et y parviendront sans aucun doute d'ici 20 à 30 ans, sans nous demander notre avis ou notre "permission". Les occidentaux peuvent le regretter et s'inquiéter...mais pas les habitants de ces pays ! Et dans ce contexte, ces régions nouvelles seront bien utiles (en supposant que la théorie du réchauffement se réalisera) Pour le paysan indien qui survit péniblement de ses cultures dans des conditions misérables, l'important ce n'est pas le réchauffement, le CO2 ou la fonte de la banquise, l'important est d'obtenir dès que possible notre confort, et c'est un désir on ne peut plus normal, pour lequel il se battra avec toute son énergie ! 2) pour les autres espèces, ne mettons pas tout sur le dos du réchauffement : l'homme a déjà détruit de nombreuses espèces par son activité et son développement, sans que cela n'ait aucun rapport avec le réchauffement...c'est regrettable et il faut faire notre possible pour limiter cela. Mais le progrès ne doit pas s'arrêter pour autant ! Un point essentiel : pour les décennies à venir, le problème ne se jouera pas dans les pays riches, mais chez les émergents. La hausse des GES est faite dès aujourd'hui presque entièrement par les pays émergents, et ce sera de plus en plus le cas à l'avenir. Autre règle de base à comprendre : le souci principal d'un pays émergent est de se développer vite, au coût minimum...pour lui la biodiversité, le réchauffement sont le dernier de ses soucis, la seule chose qui compte : devenir comme nous ! Je ne me permettrai pas de porter un jugement de valeur là-dessus, je suis simplement réaliste. Donc si on veut "agir", il faut proposer aux émergents des solutions "écologiques" peu couteuses et pragmatiques, donc ne freinant pas leur croissance. Sans quoi ils choisiront automatiquement la "facilité" sans nous demander notre avis (par exemple, depuis 4-5 ans, la consommation de charbon augmente à 10%/an en rythme annuel dans les pays émergents...c'est normal, nous sommes incapables de leur proposer quoi que ce soit en remplacement !). Les espèces se crééent ou disparaissent régulièrement depuis l'apparition de la vie, et notre planète a subi bien des cataclysmes infiniment pires que l'ère industrielle, l'ère industrielle sera un épisode parmi d'autres dans l'évolution de la vie sur Terre. Et au quaternaire, les disparitions ont été concentrées sur les périodes froides comme l'a dit Minitax, je ne vois vraiment pas ce que 3 à 5° de plus provoqueront de dramatique d'un point de vue global. - le passé a connu plusieurs variations brutales du climat (+ froid ou +chaud), sur quelques décennies , d'ampleur supérieure à celle envisagée par les experts partisans de la thèse du réchauffement climatique. Ces variations n'ont pas provoqué de catastrophe planétaire. - l'optimum holocène était plus chaud que la période actuelle, et l'éémien encore plus chaud, avec disparition totale de la banquise d'été et de 2/3 des pergélisols (comparé à l'époque actuelle). Ces périodes n'ont pas non plus provoqué de "cataclysmes" dramatiques pour notre planète ! Alors effectivement je pense qu'on dramatise vraiment excessivement les effets du RC (si il se produit)...et dans ce domaine, l'excès produit souvent les effets inverses que ce qu'on veut obtenir. Surtout dans le contexte actuel ou l'action concentrée sur les pays riches est pratiquement inefficace parce qu'on oublie de proposer des solutions pragmatiques à la cible principale qui est les pays émergents !
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Les phases chaudes ont bien été associées systématiquement à un recul des déserts subtropicaux dans le passé (en Afrique, mais aussi en Chine), et les phases froides à une extension des déserts : http://www.esd.ornl.gov/projects/qen/nercAFRICA.html carte de végétation pendant l'optimum holocène (c'était encore mieux pendant l'Eémien) http://www.esd.ornl.gov/projects/qen/afr(8-7.gif carte pendant une période glaciaire : http://www.esd.ornl.gov/projects/qen/afr(22-.gif Apparement si on en croit les paléoclimats, l'Afrique aurait beaucoup à gagner dans une évolution vers un climat plus chaud.
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On ne parle que des effets négatifs actuellement (que je ne gomme évidemment pas). Mais si on considère l'optimum holocène et surtout l'éémien (période qui aurait été un peu plus chaude que la période actuelle et qui pourrait être comparable avec ce qu'on aurait au milieu du 21èS dans le cas où l'hypothèse du RC serait vraie), on aurait potentiellement les effets suivants : - forte réduction des pergélisols (pendant l'éémien 2/3 de la surface actuelle avait disparu). - reverdissement d'une partie des déserts chauds et forte augmentation de la pluviométrie des zones sahéliennes. A eux seuls, ces deux facteurs sont capables de provoquer une hausse considérable de la surface agricole disponible, à une période où la demande mondiale en céréales va s'envoler (et monte déjà),à cause des changements de comportement alimentaires des pays émergents, qui vont avoir recours à plus d'élevage, donc à plus de protéines végétales, vu qu'il faut 3g de protéines végétales pour obtenir dans le meilleur des cas 1 g de protéine animale). On dira que le sahel subira plus d'inondations...évidemment mais pour l'agriculture, un climat à 900 mm de pluies annuels est préférable à un climat à 200 ou 300mm annuels...même avec les inondations et autres aléas ! Il me semble que le GIEC sous-estime ces effets bénéfiques potentiels (?) P.S : Plusieurs sources indiquent aussi que la banquise arctique d'été était inexistante durant l'éémien, sans que ça n'ait provoqué d'extinction massives ou de grosses catastrophes planétaires !
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Tours aérogénératrices
labadie a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Presse, livres, médias et cinéma
Bonjour, juste une petite question qui m'intéresse beaucoup sur cette intéressante idée des tours solaires : Y a-t-il une modélisation financière (même rudimentaire et approximative) de la rentabilité de ce type de projets (tours solaires), qui prenne en compte l'amortissement des installations ? En posant cette question, j'ai évidemment une petite idée derrière la tête : est-ce compétitif (ou pas trop supérieur en coûts) face à ce qui devrait devenir rapidement la source d'énergie n°1 du XXième siècle, c'est à dire le charbon. Ma remarque a l'air un peu "polémique"...mais malheureusement c'est ce qu'on observe dans les faits et ça ne fait que commencer : Aujourd'hui, l'essentiel de la hausse de la conso mondiale d'énergie est faite par les pays hors OCDE (donc les émergents), et ces pays se tournent déjà massivement vers le charbon (hausse de 10% /an dans les pays hors OCDE) parce c'est facile, moins cher et que les réserves sont encore abondantes. (http://www.eia.doe.gov/iea/wepbtu.html) Avec l'arrivée prochaine du peak oil, cette tendance ne devrait que s'amplifier, vu qu'on sait produire du pétrole synthétique à partir du charbon à 30-40$/baril (amortissement des installations compris) via la réaction de Fischer-Tropsch C'est catastrophique en terme d'effet de serre (on brule 3T de charbon pour faire 1T de pétrole, qui est brûlée à son tour)...mais techniquement bien maîtrisé, accessible à des pays émergents sans technologie avancée, et surtout bon marché, avec des usines rentables déjà existantes. Donc c'est ce type de solutions que les émergents vont choisir (et commencent déjà à le faire) si on n'a rien à leur proposer qui soit crédible économiquement. Et je sais bien qu'il n'y a que deux alternatives possibles actuellement au charbon : les réacteurs à neutrons rapides (pour l'instant non maîtrisé) et le solaire (pour l'instant non compétitif). Les sources d'énergies renouvelables hors solaire étant appelées à rester au mieux marginales (0,2% de la production d'énergie des pays hors OCDE actuellement) ou condamnées d'avance (pour les biocarburants) par le boom à venir de la demande en céréales associé à la croissance des émergents qui vont vouloir manger comme nous et faire de l'élevage -3g de protéines végétales pour faire 1g de protéines animales, dans le meilleur des cas -. -
Des cyclones sont-ils possibles en Méditerranée ?
labadie a répondu à un sujet dans Questions - réponses sur la météo
Effectivement, les TLC les plus aboutis ont une structure symétrique à coeur chaud qui n'a rien de frontal. Une différence entre les TLC et les cyclones tropicaux est que dans le cas des TLC une goutte froide est indispensable pour lancer le processus (justement à cause des eaux à moins de 26°) alors que pour les cyclones tropicaux, la seule chaleur latente suffit, sans anomalie en haute troposphère...mais une fois que le processus est abouti, on arrive à des systèmes de structure très proche (et dont les effets pour les biens et personnes peuvent l'être aussi, comme dans le cas de catarina). Deux autres "bêtes curieuses", cette fois dans le Pacifique tempéré et le Lac huron (avec toujours la goutte froide intense au départ) : http://www.wunderground.com/blog/JeffMaste...0611&page=4 Des recherches sont en cours sur cette catégorie de perturbation, des météorologues font référence à un processus appelé "warm seclusion" http://ams.confex.com/ams/pdfpapers/95003.pdf -
Des cyclones sont-ils possibles en Méditerranée ?
labadie a répondu à un sujet dans Questions - réponses sur la météo
Bonjour, justement si, les TLC ont des caractéristiques cycloniques authentiques. - Perturbation à coeur chaud à maturité. - Anneau de convection profonde autour d'un oeil. - Energie de la perturbation fournie par la libération de chaleur latente, qui joue justement un rôle essentiel dans le phénomène. Dans le cas des TLC, cela est rendu possible par la présence initiale d'une goutte froide marquée au dessus du système, qui renforce le contraste thermique et compense les eaux relativement froides. - Divergence d'altitude au dessus du système, matérialisée par les cirrus. - Présence d'une zone de faible cisaillement au dessus du système (en général entre deux branches du courant jet). - Vents atteignant des valeurs cycloniques ou proches (30-35 m/s) dans le mur de l'oeil. Les liens en bas de l'article de wikipédia sont explicites : http://en.wikipedia.org/wiki/Mediterranean...#External_links par exemple : http://www.copernicus.org/EGU/adgeo/2/adgeo-2-217.pdf http://www.ictp.trieste.it/~pub_off/prepri...98/IC98007P.pdf Le cyclone catarina au Brésil s'est développé sur des eaux à 24° en moyenne, à des latitudes élevées pour l'hémisphère S(29°S). Là aussi il y avait au départ une goutte froide en altitude et catarina ressemble étrangement à un gros TLC (cyclone de catégorie 2 sur l'échelle de safir-simpson). En tout cas les conditions d'eaux à plus de 26° sur 50 m et plus n'étaient pas du tout vraies dans le cas de catarina. -
Bonjour, il y a une forte anomalie chaude qui persiste depuis au moins un mois en Mongolie, et s'accentue maintenant. http://wxmaps.org/pix/temp5.html Quelques infos sur Ulan-Bator (1330 m, 47°8 N) : Les maxis moyens de juillet sont à 21°6 (source : météo france), le maxi moyen de 2007 étant à 28° Le record de juillet était à 32°7 jusqu'ici (maxi absolu à 33°8 en août), mais 36° ont déjà été enregistrés le 24/7/07, il fait à nouveau 36° aujourd'hui (pour le moment) et les températures des prochains jours sont prévues entre 33 et 35° sur wunderground (la prévi de 34° d'aujourd'hui étant déjà dépassée vu qu'on en est à 36°).
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Bonjour, pour le N Canadien et l'archipel canadien, une forte anomalie chaude persiste depuis juillet avec des anomalies supérieures à 8 ou 10°, et elle est prévue durer pas mal de temps. http://wxmaps.org/pix/temp2.html
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Bonjour, un lien ici : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_count...eiving_snowfall Il y en a à l’occasion certains hivers au pic duarte (3100m environ) en rep.dominicaine. Et sur le sommet de cuba (pic turquino, 1967m) de façon exceptionnelle (1 fois par siècle environ). De façon générale, en zone intertropicale, la saison fraîche est aussi celle où il pleut le moins et ou l’inversion des alizés est la plus marquée. D’où la rareté de la neige aux altitudes moyennes. Ici à la Réunion, la plus basse altitude qu'on ait connue pour la limite pluie neige se situe à 2100-2200m (épisode exceptionnel des 2 et 3 août 2003. Apparemment les mêmes ordres de grandeur ont été relevés à Hawaïï (2250m) et aux caraïbes. Idem à Madagascar où de la neige a été observée à ces altitudes et au dessus. 2000m semble donc être une limite pour les records en climat tropical maritime autour des 20° de latitude. Plus près de l’équateur, cette limite remonte évidemment. En zone continentale, des valeurs plus basses ont été observées au N Vietnam près du tropique du Cancer. (1500m à Dong Van) http://www.carnetsduvietnam.com/web/neige.htm Enfin au niveau des gelées, pour la Réunion, il y a régulièrement des gelées blanches en hiver par ciel clair au dessus de 1600-1700m, limite qui descend à l’occasion (mais tous les ans quand même) à 1400-1500m et très exceptionnellement jusqu’à 1200 m. Ca doit être pareil pour les autres îles à des latitudes semblables.